Un peu plus d’un mois après sa dernière visite au Centre Hospitalier de Recherche et d’Application en Chirurgie Endoscopique et de Reproduction Humaine (CHRACERH), le 5 novembre dernier, où elle est allée partager avec une grande émotion, le bonheur d’une dame de 62 ans qui venait de mettre au monde, pour la première fois de sa vie, une petite fille, grâce à la fécondation in vitro, Madame Chantal BIYA, est retournée, ce 22 décembre 2018, dans ce centre à l’occasion de la cérémonie de l’arbre de Noël 2018.
En effet, le 5 novembre dernier, l’épouse du Chef de l’État s’est entretenue avec chaque mère et a câliné les bébés. Parmi les mamans, une dame de 62 ans, enceinte pour la première fois de sa vie, qui a accouché avec succès quelques jours plus tôt. Une grande première en Afrique.
La prouesse médicale a été rendue possible grâce à la fécondation in-vitro des équipes du docteur Jean Marie Kassia, directeur général du Chracerh. Au total quatre bébés sont nés récemment. Ils sont nés des femmes de 62, 53, 46 et 37 ans. Mme Chantal BIYA a également félicité le personnel du CHRACERH pour son engagement exceptionnel.
Cette fois, la Première Dame a eu la joie de voir, de câliner et de porter dans ses bras, la centaine d’enfants nés au CHRACERH depuis son inauguration en mai 2016, souvent de manière inespérée au sein des familles désespérées.
Des moments agréables et émouvants pour les parents et les nombreux invités. Dans une chaleur maternelle inégalable, Madame Chantal BIYA a distribué des cadeaux aux nourrissons de trois ans dans l’amphithéâtre de l’institution, puis elle a effectué le tour des salles d’hospitalisation pour déposer personnellement les cadeaux au chevet des nouveau-nés, avec des mots de félicitations pour les mamans. Les enfants du personnel du Centre, deux cent au total, ont aussi reçu des cadeaux des mains de la Première Dame.
Cette cérémonie de l’arbre de Noël a été une fois de plus l’occasion pour la Première Dame du Cameroun de communier avec les populations dans une ambiance bon enfant.
Créé par décret présidentiel en 2011, cette institution sanitaire est officiellement chargée «de mener des activités de recherche en matière d'endoscopie et de reproduction humaine et de dispenser les soins de santé de haut niveau dans les domaines suivants: chirurgie endoscopique (coelioscopie et hystéroscopie opératoire); reproduction humaine, notamment assistance médicale à la procréation FIV (Fecondation In Vitro), ICSI (Injection intra Cytoplasme du spermatozoïde) et toute autre technique équivalente; sénologie plastique et reconstructive; diagnostic anténatal; prise en charge des grossesses à très haut risque…».
Fonctionnel depuis l’année 2015, le Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine de Yaoundé est le premier hôpital de ce type en Afrique centrale. Les premières interventions y ont été pratiquées le 14 avril 2015, apprend-on. C’est un établissement public administratif de type particulier.
Il est doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Il est placé sous la tutelle technique du Ministre chargé de la Santé Publique et sous la tutelle financière du Ministère chargé des Finances.
Le CHRACERH peut également mener des activités d’enseignement spécifique, en relation avec les administrations concernées, et former des équipes spécialisées dans le cadre de ses missions, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.
Otric N.