Selon l’une de nos sources, ils voulaient réclamer le paiement de leurs salaires.
S’exprimant dans le numéro 4766 du quotidien Mutations, sur la tentative de manifestation des ex-employés du Chantier naval et industriel du Cameroun (Cnic), Nestor Dym le Sous-préfet de l’arrondissement Yaoundé 3e a indiqué que la revendication portée par ces derniers n’est pas fondée. «Ces gens ont été payés parce qu’ils réclamaient des droits qui ont été entièrement épongés», a déclaré l’autorité administrative. Il se passe que le 20 décembre 2018, les ex-employés du Cnic ont manifesté aux environs de 9 heures à l’entrée arrière de l’immeuble abritant les services du Premier Ministère. Le 26 novembre dernier, ils avaient déjà organisé un sit-in sur ce site.
On se rappelle toutefois qu’au mois de février dernier, les ex-employés de la Cnic après plusieurs mois de grève, soit 62 sur 139 avaient perçu leurs indemnisations conformément au protocole d’accord du 28 novembre 2016. On avait vu en cela une issue de sortie. 77 d’entre eux contestaient le solde de leur licenciement. Ils avaient refusé de signer le procès-verbal de conciliation, en espérant être réintégrés. De ce fait ils avaient multiplié les requêtes à la délégation régionale et au Ministère du Travail et de la Sécurité sociale, aussi au Premier Ministère. Leur action avait accouché d’une souris.
La Délégation régionale du Travail et de la Sécurité sociale du Littoral avait expliqué que l’entreprise avait sollicité un mois supplémentaire à partir de la signature du procès-verbal de conciliation par chacun des ex-employés pour traiter les dossiers et verser la totalité de leurs indemnités. Pour ce qui est du mauvais calcul des indemnités, le médiateur avait confié que le Cnic a omis de prendre en compte certains détails avant la signature du procès-verbal comme le prévoyait le protocole d’accord entre les deux parties.
Il avait été indiqué que le Directeur général du Cnic avait signé le 9 février dernier, une décision permettant aux concernés d’émettre des réserves sur le calcul de leurs droits avant la signature. La délégation avait elle aussi souligné que 55 autres licenciés avaient entre-temps paraphé leur dossier et attendaient d’être payés.
Liliane N.