La femme d’affaires a récemment été élevée au rang de Commandeur de l’ordre national de la renaissance centrafricaine.
C’est pour ses actions en faveur des jeunes centrafricains, que le Pdg du groupe Franco hôtel, a été fait Commandeur de l’ordre national de la renaissance centrafricaine pour les ordres nationaux. La cérémonie au cours de laquelle elle a reçu sa distinction s’est tenue le 17 janvier 2019 à l’Ambassade de la République centrafricaine au Cameroun.
Approchée par notre confrère du quotidien Mutations N°4779, elle a déclaré à propos de sa récompense : «Je suis particulièrement heureuse. Vous savez dans un pays, il n’y a rien qui compte comme la reconnaissance. Même lorsque vous avez votre enfant à la maison, malgré que ce soit son devoir d’aller à l’école, su vous le récompensez quand il travaille bien, ceci va davantage le motiver. Cette décoration, je la dédie à l’ouverture des frontières africaines parce que seuls les africains vont construire leur continent. C’est pourquoi lorsque le président centrafricain, Faustin Archange Touadera m’a sollicitée, je me suis levée pour l’accompagner dans cette lourde et pénible reconstruction de son pays.
Je pense aujourd’hui que si les autres pays africains ouvrent leurs frontières, les hommes d’affaires africains pourront construire notre continent et réduire le chômage, la pauvreté. Cela pourrait inciter les jeunes à rester poursuivre le chantier de développement de l’Afrique au lieu de les laisser aller mourir dans les eaux parce qu’ils vont à la «terre promise» (Europe), pourtant cette «terre promise» se trouve en Afrique. Il est question pour moi de m’investir davantage dans la reconstruction de la République centrafricaine», a-t-elle déclaré.
Françoise Puene de son surnom «mami nyanga» a été cité par S.E Martial Beti-Marace l’Ambassadeur de la Rca au Cameroun, comme un modèle le 17 janvier dernier. Pour le Diplomate, son parcours devrait servir d’exemple aux jeunes pour les éloigner du choix de la facilité. Lors de la cérémonie où elle a reçu la médaille et le diplôme, l’Ambassadeur a convié cette dernière à emmener des camerounais en RCA pour y faire des investissements.
«Je suis impressionnée parce que le Président centrafricain a complètement ouvert les portes de son pays à tous les investisseurs. Je crois que c’est un pays qui a un gisement économique et j’invite les uns et les autres à faire de la Centrafrique une destination pour les affaires. Je puis vous rassurer que chacun trouvera son compte. La Rca a une superficie de 623 mille Km2, pour à peine 5 millions d’habitants. C’est donc un pays de grandes opportunités pour les Hommes d’affaire», a déclaré Françoise Puene dans les colonnes de notre confrère.
Il faut savoir que ce n’est pas la première distinction qu’elle reçoit. Elle avait déjà été faite Chevalière de l’ordre de la reconnaissance centrafricaine, toujours pour son travail. L’Ambassadeur a exprimé son espoir de la voir tour à tour recevoir les grades de Grand Officier et de Grand’Croix pour achever son tableau de distinction.
Liliane N.
Le 22 janvier 2019, les acteurs du processus visités par Mohamadou Boubakar membre du Conseil électoral ont eu une séance de travail.
C’est dans la salle des réunions de l’agence départementale d’Elections Cameroon (Elecam) de la Mifi à Bafoussam que la réunion s’est déroulée. Jusqu’à plus de 18 heures de ce jour-là, les acteurs étaient tous réunis aux côtés de Mohamadou Boubakar. Ce dernier depuis plus d’une semaine fait le tour des démembrements d’Elecam à l’Ouest. L’objectif est de voir de plus près le déroulement du processus des inscriptions sur les listes électorales.
Des assises présidées par ce dernier, on a appris que rendu au 22 janvier 2019 le compteur pointe 3008 personnes enregistrées selon les dires de Francis Pene Tientcheu, le délégué régional d’Elecam Ouest. Les acteurs sur le terrain ont posé comme doléances : le renouvellement des kits, la mise à leur disposition des frais de fonctionnement à temps, ainsi que l’organisation des audiences foraines et l’établissement rapide des cartes nationales d’identité. Il y a également eu des propositions comme la contribution des Maires à la prise en charge des commissions mixtes, la densification des activités de sensibilisation, la présence permanente des équipes mixtes dans les marchés et autres lieux d’attractions populaires.
Mohamadou Boubakar qui va finir sa tournée le 31 janvier 2019 a convié lesdits acteurs des commissions mixtes «à appuyer Elecam pour que les "100 000 inscrits" fixés comme objectifs à la région de l’Ouest soient atteints au 31 août 2019 sinon avant».
A titre de rappel, pour cette phase de l’opération de révision des listes électorales, Elecam Ouest s’est fixé l’objectif de dépasser les 50 000 inscrits de l’année dernière. Il est question pour lui d’atteindre 100 000 nouveaux inscrits. Il se trouve que l’Ouest a réussi à avoir 191 nouveaux inscrits le 2 janvier 2019, jour de lancement des inscriptions sur les listes électorales.
La délégation régionale d’Elecam pour l’Ouest comme les autres a misé sur des stratégies qui visent à drainer la foule. Lesdites stratégies consistent à multiplier les procédures de sensibilisation, à faire du porte à porte, à faire usage des caravanes mobiles et les «agressions citoyennes ». Elecam Ouest avait indiqué avoir reçu pour la réussite des stratégies sus présentées, 40 nouveaux kits jugés plus performants. «L’autonomie de ces kits fait en sorte qu’on ne perd pas de temps à recharger la batterie. On peut les utiliser en non-stop toute la journée pour inscrire tous ceux qui se présentent », avait expliqué Francis Pene Tientcheu.
Liliane N.
Le bilan est lourd, au sein de la représentation diplomatique à Paris
Après le passage des militants du mouvement pour la renaissance du Cameroun, à l’ambassade de Paris, le bilan est lourd, avec d’importants dégâts matériels. Cependant, l’image qui aura le plus retenu l’attention, est celle de la destruction des photos du Président de la République, Son Excellence Paul Biya. Ils les ont sorti des tableaux accrochés au mûr, déchiré en petits morceaux et, à la place, mais sans utiliser le cadre, ils ont mis celle de Maurice Kamto.
Des manifestations organisées par le leader de cette formation politique, on n’a pas fini d’en parler. N’ayant résolument pu atteindre ses objectifs sur le plan national, il a fait appel à ceux qui lui ont accordé leur voix lors de l’élection présidentielle du 7 Octobre 2018, afin qu’ils commettent ces actes de barbarie et, qu’ils démontrent que le Cameroun n’est plus un Etat gouverné par un Président, qui est en lui-même, une Institution.
Après avoir reçu les images de la réjouissance des activistes au niveau du hall de l’ambassade, nous avons pu avoir le témoignage d’un camerounais, Fotso Christian, qui aurait vécu la scène en direct : « c’est quand nous avons reçu les images des blessures par balle sur Célestin Djamen, maître Ndoki et d’un autre jeune, que les choses ont dégénéré. Certains ont décidé de toucher là où le message peut passer, pour montrer que les camerounais sont fatigués de l’actuel Président de la République. Et, nous avons pensé que c’est à l’ambassade que c’est possible… ».
Ils ont traversé les services de sécurité qui, malheureusement ont été débordé au vu du nombre : « C’est samedi et, habituellement l’ambassade est fermée, nous n’avons pas craint d’être retenu par grand monde. D’autant plus que les français ont leurs propres soucis à gérer… Les gilets jaunes leur donnent du fil à retordre… »
Est-ce cela, la démocratie ?
Il y’a lieu de s’interroger sur la compréhension de ce mot : Démocratie. Le professeur Maurice Kamto, d’après les résultats lus par la Cour Constitutionnelle, a perdu l’élection présidentielle. On ne le dirait jamais assez, tous les acteurs politiques, qui veulent voir le changement au Cameroun, sont tournés vers l’organisation des prochaines élections et, la bataille, comme ce fut le cas il y’a quelques mois, est celle d’inciter le plus grand nombre, à renouer avec la chose politique, en s’inscrivant sur les listes électorales.
Que se passe t –il dans l’esprit du leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ? A quoi veut – il aboutir, alors que certains, au regard des actions qu’ils mènent, parlent de sa mort politique ? C’est sur les cadavres des camerounais qu’il veut gouverner ? Que restera t –il, lorsqu’ils auront contribué, lui et ses militants, à traîner le nom du Cameroun dans la gadoue ? Croit –il qu’il lui sera attribué le titre de légende, martyr lorsqu’il aura convaincu ses amis de semer le chaos dans le Vert – Rouge – Jaune ?
L’action du président du MRC est d’autant plus curieuse qu’au-delà des rixes verbales auxquelles certains ont pris goût depuis quelques mois, avec un relent de tribalisme, le Chef de l’Etat a réussi à convaincre ceux qui, depuis deux ans, ont semé la mort et la désolation dans deux régions du Cameroun. On s’interroge, sur sa volonté manifeste de vouloir ramener le chaos, en incitant ses camarades à descendre dans la rue, pour semer le trouble et, les faire passer pour des « victimes ».
Tout n’est ni beau, ni rose au Cameroun mais, lorsqu’on a la fibre patriotique, lorsqu’on pense qu’on veut gouverner ce pays, il serait certainement important de s’interdire certaines actions. Et, lorsqu’on parle de jeunesse, quand on veut passer le témoin à cette jeunesse, face à cette boulimie de destruction affichée par le MRC et ses alliés du SDF, il serait peut être important de mieux définir ce vocable.
Nicole Ricci Minyem
Implantée en plein de Yaoundé, au quartier du lac, cette prestigieuse à la réputation établie ne semble faire l’unanimité au sein de la communauté éducative camerounaise. Pour cause, plusieurs scandales écornent depuis quelques années ce «bout d’Amérique au Cameroun».
L’American School of Yaoundé a été fondée en 1964 dans le but de fournir un programme complet en anglais destiné principalement aux familles américaines basées à Yaoundé, au Cameroun, en Afrique centrale. C’est une école internationale parrainée par les États-Unis, avec le soutien de l’ambassade des États-Unis à Yaoundé et du Bureau des écoles outre-mer du Département d’État américain.
Mais, son caractère hermétique ne rend pas cette école fréquentable par le plus grand nombre comme les écoles françaises malgré que les différentes scolarités soient quasiment semblables (jusqu’à 3.000.000 de FCFA au secondaire). Actuellement, 208 étudiants sont inscrits à l’American School of Yaoundé, dont 64 seulement au lycée. Un chiffre qui est la preuve, s’il en est besoin, de la non-attractivité de cette école.
Si les pensionnaires de l’American School of Yaoundé tendent à rendre un bon témoignage de leur école, ce n’est pas le cas pour certains des parents qui ont dû renoncer à y inscrire leur progéniture. L’un d’eux, rencontré à Yaoundé, avoue être quelque peu déçu de la formation qui ne sied pas toujours avec la scolarité qu’il juge exorbitante. «Je préfère de loin le baccalauréat camerounais ou français», avoue-t-il, car, «avec le système d’équivalence, l’intégration des enfants n’est pas toujours chose aisée une fois qu’ils ne peuvent pas poursuivre leur études supérieur aux Etats-Unis».
Au-delà de cette situation non négligeable, l’American School of Yaoundé a perdue en réputation de lieu d’excellence de l’éducation en 2005 alors qu’une histoire pour le moins rocambolesque est venue l’ébranler. Cette année-là, un élève, fils d’une personnalité bien connue au Cameroun, a poignardé à mort son camarade.
«Il semble que les deux avaient un contentieux au sujet d'un harcèlement sexuel qui durait depuis des jours. Ce matin-là, lorsque la victime a approché son bourreau, ce dernier lui a perforé le vendre et les intestins grâce à deux couteaux dissimulés par devers lui», rapportait alors le journal Le Messager du 6 décembre 2005.
D'autres sources révèlent que l'incident a eu lieu dans la salle de classe anglophone du niveau équivalent à la Première chez les francophones, juste après la pause, alors même que l'enseignante s'apprêtait à dispenser un cours. Le nommé Franc aurait alors sauté sans hésiter sur son camarade avant de lui donner de violents coups de couteaux au ventre et à la gorge à l'aide de deux poignards.
Après la tragédie maitrisée par l'enseignante et les autres élèves apeurés, le jeune scélérat est d'abord conduit à la brigade de recherche du lac où il est transféré manu militari au centre des urgences de l'hôpital Central de Yaoundé pour des soins.
Une rencontre des diplomates africains accrédités à Yaoundé visant à chercher des voies et moyens pouvant permettre d'apporter une assistance à la famille éprouvée avait eu lieu dans l'enceinte de l'école juste après le transfert de la dépouille dans une morgue de la place. Les parents d'élèves envisageaient aussi une réunion pour comprendre les mobiles de cet acte odieux et identifier les possibilités d'éviter de tels dérapages dans cette institution scolaire. Des mesures qui n’ont pas réussir à polir l’image de l’école américaine de Yaoundé. Des parents avaient alors décidé de retirer leur enfants de cette école qui n’offrait plus des garantie de sécurité.
Otric N.
Ce 26 Janvier, il a appelé ses militants à descendre dans les rues de Yaoundé et de Douala, dans une marche dite citoyenne. Ils disent entre autres, dénoncer l’impunité de ceux qui ont œuvré pour l’humiliation du Cameroun, par rapport au dossier lié à l’Organisation de la Coupe d’Afrique des Nations.
Il était à peine huit heures, lorsqu’ils ont commencé à se rassembler, par groupe d’au plus dix personnes, lançant des quolibets aux forces de maintien de l’ordre, qui se sont déployées sur les sites choisis par les militants du MRC.
Derrière leurs leaders, parmi lesquels Célestin Djamen et Me Ndoki, ils sont une fois de plus, passés outre l’interdiction de l’autorité administrative et se sont mis en branle, dans une attitude de défis. Et, alors que les forces de maintien de l’ordre leur demandaient de rentrer chez eux, arguant que cette marche était illégale, des coups de feu sont partis et, l’un des activistes a été touché au niveau de la cuisse.
Ce qui a aggravé la situation et, les représentants de l’ordre auraient utilisé des gaz lacrymogènes, pour les éparpiller, selon Jean Michel Nintcheu qui a fait un communiqué, dans lequel il condamne : « Après les affrontements du 23 janvier dernier, la soldatesque de M. Biya vient une fois de plus de frapper dans la capitale économique. Avec à la clé des manifestants dispersés à coup de gaz lacrymogènes et surtout deux citoyens grièvement blessés par balles tirées par les exécutants de la cinquième colonne du régime de M. Biya - Je tiens à condamner avec fermeté cette barbarie inacceptable en plein 21ème siècle. Tirer à bout portant sur des manifestants à mains nues qui ne demandent qu’à exercer leurs droits de s’exprimer et de manifester relève d’une sauvagerie inouïe intolérable en République. A force d’interdire systématiquement les manifestations pacifiques de l’opposition, M. Biya rend inévitable la révolution violente dans notre pays. L’enlisement actuellement observée dans la crise anglophone n’a manifestement pas servi de leçon à M. Biya et son régime… ».
Le député du Social Democratic Front parle du « sacrifice » de ses camarades, tout en leur souhaitant, prompt rétablissement. Il pointe un doigt accusateur sur les forces de maintien de l’ordre, alors que d’aucuns estiment que parmi les rangs du MRC, il y’a des « provocateurs », armés et, qui profitent de la situation, celle que leur offre Maurice Kamto, afin de commettre leurs forfaits et, par la suite, accuser le pouvoir de Yaoundé.
Maurice Kamto : Un homme de plus en plus dangereux ?
Oui, affirme une source qui a préféré garder son anonymat. Alors que l’heure est à l’inscription dans les listes électorales et à la préparation des élections municipale, législative et régionale, pendant qu’au sein des autres formations politiques, on s’active à convaincre plus que par le passé le plus grand nombre, le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun refuse de tourner la page des élections présidentielles. Il refuse d’admettre sa défaite et, dans sa chute, « entrainer le plus grand nombre », selon Baba Moussa, membre du MEC.
Les coups de feu qui ont fait des victimes, pendant la marche de ce jour, ne constituent qu’une infime partie, de ce dont il peut se rendre coupable, d’autant plus qu’il est assurément incapable de garantir, la moralité de ceux qui le suivent.
Nicole Ricci Minyem
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Les listes des candidats retenus peuvent être consultées depuis le 22 janvier 2019.
Depuis mardi dernier, les personnes qui se sont présentées au concours relatif au recrutement spécial de 2600 commandos d’élite peuvent déjà savoir si elles ont été retenues ou pas. Au Ministère de la Défense des civils font des va-et-vient. Tous veulent savoir s’ils font partie des camerounais qui sont soit à la Garde présidentielle soit dans les rangs du Bataillon d’intervention rapide (Bir). Autre lieu où les listes sont consultables, c’est la Garde présidentielle sise au quartier Obili.
Comme on pouvait s’y attendre tous les candidats n’ont pas été retenus. Ceux qui étaient à leur deuxième essai, sont malheureux. Ceux qui vont se retrouver dans l’armée sont invités à se présenter le 10 février 2019 «au Centre d’instruction de la GP à Obala-Minkama, munis de leurs pièces d’identité et du nécessaire de toilette pour le début de la formation». C’est ce qui est dit dans le communiqué du 22 janvier dernier de Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense.
La répartition des candidats retenus se fait comme suit: Centre d’entraînement et d’aguerrissement en zone sahélienne de Maroua (1100 candidats), Centre d’instruction du Bir/Man Owar Bay à Limbe (1100 candidats), Centre d’instruction de la Gp/Minkama (529 candidats). Dans les rangs des musiciens de la Gp, on compte 112 candidats. Soit un total de 2841 recrues.
A titre de rappel, le recrutement spécial de 2600 commandos d’élite a été lancé au mois d’août 2018. Ledit recrutement comme prévu s’est déroulé du 12 novembre au 18 décembre 2018 dans les chefs-lieux des dix régions administratives du Cameroun. Les conditions à remplir par les candidats étaient les suivantes: être Camerounais de sexe masculin, être âgé de 18 ans au moins au 1er janvier 2018 et de 23 ans au plus au 31 décembre 2018 (c’est-à-dire être né entre le 31 décembre 1995 pour les plus âgés et le 1er janvier 2000 pour les plus jeunes), n’avoir jamais été condamné, être célibataire sans enfant à charge, être de bonne moralité, être physiquement apte à satisfaire aux épreuves médicales intellectuelles et sportives prescrites.
Les postulants, d’une taille minimale de 1,66 m devaient être titulaires au moins du Certificat d’études primaires (CEP), du First School Leaving Certificate (Fslc) ou d’un diplôme équivalent. Toutefois, il était fortement recommandé aux candidats de présenter leurs diplômes les plus élevés. Après avoir réuni les pièces administratives exigées (certificat de célibat, CV, copies certifiées du diplôme présenté, casier judiciaire, etc), les dossiers de candidature complets devaient de préférence être déposés dans les postes de commandement des secteurs militaires des régions d’origine des candidats, ou à défaut, dans les postes de commandement des secteurs militaires de leur région de résidence. Cela devait être fait du lundi 10 septembre au vendredi 12 octobre 2018.
Liliane N.
Les premières expériences du nouveau ministre portent sur le conseil des ministres du 16 janvier 2019 et sur les leçons qu’il a tirées après ses premiers jours de travail.
C’est dans une interview accordée au journal Mutations que Jean De Dieu Momo nommé ministre délégué auprès du Ministre de la Justice a dévoilé ses premiers jours au sein du gouvernement. Dans l’entretien avec notre confrère, il a débuté par le conseil de ministres présidé par le Président de la République. «J’ai été très impressionné effectivement, d’autant plus que c’est la première fois que j’arrivais à ce haut lieu qui tient la République. Et attendant l’entrée de Son Excellence Monsieur le président de la République, j’étais là, j’étais très inquiet et puis, il est sorti dans mon dos. Je ne savais pas que c’était une porte. Une porte s’est ouverte dans mon dos, et il est sorti directement. J’ai sursauté ; tout le monde s’est levé», déclare-t-il.
Parlant toujours au journal il a poursuivi «Et donc franchement, je puis vous dire que j’étais heureux de voir autour de moi tous ces collègues aînés qui avaient l’habitude d’y être, et je disais : voici donc les gens qui bâtissent la République, voici donc les gens qui construisent ce pays, voici les gens qui construisent le Cameroun. Je vais vous dire que j’étais heureux de me retrouver aussi parmi eux. Je suis heureux d’être parmi ceux qui ont la lourde charge de construire ce pays. J’ai senti le poids énorme, lourd de ma responsabilité, de la responsabilité qui pèse sur mes épaules. La responsabilité que le chef de l’État a bien voulu placer oser en moi. Je me suis senti investi d’un devoir souverain, d’un devoir de rendre service à mon peuple».
A la question de savoir quels sont ses rapports avec sa hiérarchie, Jean De Dieu Momo déclare «j’ai souvent honte si je sors pour partir à 22 h et je trouve en bas que sa voiture est encore là, mais je dis comment moi je vais partir le premier alors que mon patron est encore là. Ça m’est arrivé une fois, alors maintenant moi j’envoie vérifier qu’il est parti avant de partir. Je ne peux pas partir quand il est là. Je voudrais arriver le premier et partir le dernier, pas question que je parte avant le patron. Vraiment je suis là, je me suis juré de réussir, je me suis juré de donner ce que j’ai pour que le peuple camerounais soit heureux, pour que le peuple camerounais reconnaissent les bienfaits de ce Président, je veux servir tous les Camerounais, oui je veux servir ce pays».
Liliane N.
Les responsables du parti au pouvoir dans la région du Centre se sont retrouvés mardi dernier pour affûter leurs armes par rapport aux échéances électorales en vue.
C’est sous la conduite de Rose Zang Nguelle le chef de la délégation permanente du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) que s’est déroulée la séance de travail. Comme annoncé l’ordre du jour portait sur l’évaluation du processus d’inscription sur les listes électorales. Les chefs des unités présents ont indiqué que le parti est bel et bien sur le terrain. Et qu’il s’attèle à mobiliser ses militants ainsi que les populations. Les chefs de délégation ont précisé que l’aide des élites locales est voulue pour la mobilisation. Il a également été dit qu’ils travaillent en étroite collaboration avec les démembrements d’Elections Cameroon (Elecam) pour atteindre les populations des zones reculées et faciliter leurs regroupements.
Rose Zang Nguelle a recommandé que tout se fasse avec dévouement et mobilisation tous azimuts sur le terrain pour garantir les victoires du Rdpc lors des échéances électorales inscrites au calendrier de l’année 2019. Elle a en plus prescrit que le travail se fasse en équipe pour que les objectifs fixés soient atteints. Loin de vouloir dormir sur ses lauriers, le Rdpc veut lui aussi comme tout autre parti améliorer ses performances. Il a de ce fait été dit qu’il y a plus d’efforts à faire dans les départements comme celui du Nyong-et-Kelle où l’Union des populations du Cameroun occupe trois sièges à l’Assemblée nationale et la moitié des communes dudit département.
Il faut préciser que le Rdpc n’est pas le seul parti qui souhaite des inscriptions massives sur les listes électorales. Les formations telles que le Social democratic front et Univers se déploient aussi sur le terrain aux côtés d’Elecam. Ce sont des actions qui font les affaires pour l’institution qui a la charge d’organiser les élections au Cameroun.
D’ailleurs Delphine Tsanga a récemment effectué une descente dans les antennes communales d’Elecam Centre, pour s’assurer du déroulement des opérations de révisions des listes électorales. Il en est qu’à deux semaines de la reprise du processus, environ 46 inscriptions ont été enregistrées et 25 cartes électorales distribuées. Par ailleurs, au 31 décembre 2018, cette antenne faisait état de 7395 inscrits dont 5206 nouvelles inscriptions et 1189 modifications. Selon Serge Ekani Mbida, le chef d’antenne, beaucoup de cartes d’électeurs ne résidant pas à Yaoundé I, s’y retrouvent pourtant. Ce qui peut être dû aux inscriptions massives auxquelles des passants n’appartenant à cette zone prennent part. Delphine Tsanga a indiqué qu’il faut revoir la stratégie en 2019.
Liliane N.
C’est l’une des recommandations faites par le Ministre de l’Habitat et du Développement urbain, lors de sa descente sur le terrain, le mardi 22 janvier 2019.
Après les travaux d’assainissement des quartiers qu’elle a engagés le weekend dernier, Célestine Ketcha Courtes a décidé de regarder le projet relatif à la construction des logements sociaux. C’est ce qui justifie sa présence sur le chantier de construction des logements d’Olembe à Yaoundé mardi dernier. Elle y a passé en revue tous les coins et recoins du chantier.
Le constat fait est tel que sur les 660 logements qui sont sortis de terre, certains présentent un sol craquelé, des murs fissurés et un carrelage mal ajusté entre autres. Ledit chantier devant être réceptionné dans les semaines qui arrivent, le nouveau patron de l’Habitat et du Développement urbain a demandé que les imperfections relevées doivent être au plus vite corrigées.
«Il y a nécessité de refaire bâtiment après bâtiment et de repositionner toutes les portes qui s’ouvrent vers l’extérieur sinon on n’est pas loin de nombreux accidents. Il faut refaire les choses de façon durable au plus tard à la fin du mois de février parce que les occupants doivent intégrer ces logements en mars. Et pour cela, il faut privilégier la mise sur pied du centre de santé», a instruit Célestine Ketcha Courtes.
La visite du ministre s’est poursuivie par une inspection des travaux de réhabilitation et de construction des voies d’accès au stade d’Olembe en gestation. Elle est passée par le chantier de construction de la voirie et de 60 000 mètres carrés de parking du futur stade.
Il faut souligner que depuis son arrivée à la tête du Ministère de l’Habitat, les actions qu’elle a posées jusqu’ici sont saluées par les populations. Le weekend dernier, le Ministre qui demeure aussi le Maire de Bangangté a pris des camions hydro cureurs de sa commune, pour effectuer un travail d’assainissement notamment dans l’arrondissement de Yaoundé VI.
Pour la petite histoire, ce membre du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (Rdpc) le parti politique au pouvoir, Célestine Ketcha Courtès a été élue à la tête de la mairie de Bangangté pour la première fois en 2007. Elle est largement réélue en 2013. Depuis lors, Bangangté a été plusieurs fois désignée «ville propre» et a même remporté le prix de «l’excellence des Nations unies pour le service public». Grâce à l’action de Célestine Ketcha Courtès, Bangangté est également la ville la plus «verte» et «fleurie» du Cameroun qui possède en outre des toilettes écologiques.
Liliane N.
Cette campagne cible le secteur des motos taxis. Les conducteurs de motos ont jusqu’au 31 janvier 2019 pour se mettre en règle.
L’activité des moto-taximen à Bertoua dans la région de l’Est s’exerce dans le plus grand désordre. Pourtant il y a un décret du Premier Ministre qui en définit les modalités. Le constat qui est fait au quotidien est que les cas d’agression sont devenus récurrents, les vols à main armée et les accidents mortels. Dans l’optique de combattre ces dérives-là, Yves Bertrand Awoumfac le Préfet du département du Lom-et-Djerem a tenu dans la salle des conférences de la préfecture de Bertoua, une réunion. Ladite réunion a été suivie par le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Bertoua, les sous-préfets des arrondissements de Bertoua 1er, Bertoua 2e et Mandjou, les maires de ces localités, les forces de maintien de l’ordre, les syndicats et les associations de mototaxi de la ville de Bertoua.
Le but de cette réunion était de sensibiliser et d’informer sur la vaste campagne d’assainissement de ce secteur qui va débuter en février 2019. La réunion a aussi permis de rappeler à toute fin utile, les conditions à remplir pour exercer l’activité de transport par mototaxi. «Tout conducteur de moto doit avoir des pièces personnelles exigibles que sont, la carte nationale d’identité, le permis de conduire et les pièces de la moto (la carte grise, l’assurance, l’impôt libératoire et la plaque Cemac)», a déclaré le Délégué départemental des Transports. Les personnes ayant pris part à la réunion et qui sont impliquées dans l’établissement des pièces suscitées ont pris l’engagement de faciliter leur obtention.
A titre de rappel la ville de Kribi a connu aussi une opération de ce genre. Après la mise en garde d’Antoise Bisaga le Préfet du département de l’Océan ; le 10 janvier 2019, les motos taximen avaient décidé de garer leurs engins cette journée-là, le temps pour eux de se mettre en règle. Selon le Délégué départemental du Ministère des Transports pour l’Ocean, avant cette phase de répression annoncée par l’autorité administrative, juste une cinquantaine de motos sur plus de 500 en activité étaient en règle. Et dans les commissariats, les brigades de la ville, on enregistrait des plaintes aux divers motifs. Ces motifs étaient entre autres des cas d’agression et accidents. Pour remédier donc au problème, Antoise Bisaga a initié une opération, dont la première phase conduisait chaque conducteur de moto à posséder sa carte nationale d’identité, sa carte grise ou la facture de l’engin utilisé et l’assurance. Il était également question, qu’ils soient revêtus de gilet de couleur jaune.
Tout comme à Kribi l’activité relative à la conduite des motos est importante à Bertoua. Des données actualisées auprès des syndicats révèlent environ 8000 motos qui circulent dans la ville.
Liliane N.
Le 19 janvier 2019, le National Executive Committe (NEC) du Social democratic front s’est réuni dans la résidence du Chairman Ni John Fru Ndi.
Lors de ces assises il a été question pour ce parti de l’opposition de définir les stratégies à mettre sur pied pour regagner le terrain politique. De ce fait les membres du NEC ont pris la résolution de lancer une campagne visant à inscrire massivement leurs membres sur les listes électorales et les autres camerounais ayant atteint l'âge de vote de 20 ans. Une autre stratégie consiste à revenir à la vision initiale du Social democratic front (SDDF) et prêcher les valeurs défendues par le parti à ses membres et aux camerounais en général pour solliciter leur adhésion. Pour que le SDF reste un parti fort, la formation de ses militants à différents niveaux sera renforcée. La formation politique concernera les élus, tels que les conseillers municipaux, les membres de l'Assemblée nationale, sénateurs et autres responsables de partis locaux, du niveau national au niveau des circonscriptions électorales.
Contrairement à ce que pensent d’aucuns les responsables et les militants du SDF affirment que leur parti n’est pas en perte de vitesse. C’est le cas d’Etienne Sonkin le trésorier national qui s’exprime dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune du 22 janvier 2018.
«Le SDF avance et continuera toujours d’avancer quoiqu’en pensent certains. Nous sommes sur le terrain. Il y a des effets d’éblouissement sur les réseaux sociaux qui font croire que le SDF est en perte de vitesse. Ce qui est faux. Mais, pour nous améliorer, nous allons davantage faire ce que nous savons le mieux faire. Aller à la rencontre du peuple sur le terrain, présenter nos faits d’armes et notre programme politique qui est toujours en adéquation avec les besoins de la population de la base. Notre combat demeure le même avec pour objectif, l’amélioration des conditions de vie de la population.
Au Cameroun autant l’UPC est à la base du combat pour l’indépendance, autant le SDF est à la base du retour au multipartisme. C’est un parti qui a des élus qui posent des actes visibles dans les mairies et au parlement. C’est grâce aux actions du SDF qu’il y a aujourd’hui l’opération épervier, des avancées démocratiques et d’autres avancées politiques. Le SDF doit continuer à poser des actes qui parlent, aller au contact de la population et non pas faire en permanence le tape à l’œil pour impressioner. Nos élus l’ont prouvé, et nous allons continuer dans ce sens en ralliant le maximum de personnes à notre cause commune», a déclaré Etienne Sonkin.
Au Parlement, le SDF reste le principal parti politique. Le parti dispose de 18 sièges sur le point d'expiration de la neuvième législature de l'Assemblée nationale et de sept sénateurs dans la deuxième législature de la Chambre haute du Parlement. Le SDF est également le principal parti politique d'opposition au sein des conseils avec plus de 20 conseils remportés lors des élections du 30 septembre 2013.
Liliane N.
Ces deux mots ont constitué les points clés du discours de Joseph Beti Assomo lors de la cérémonie qui s’est déroulée dans son département ministériel, le 21 janvier 2019.
Pour cette année, le Ministre de la Défense Joseph Beti Assomo a recommandé aux Forces de défense, plus de vigilance et d’efficacité. Tout en appréciant qu’en 2018, celles-ci se sont illustrées par la vigueur, l’honneur, le patriotisme, le loyalisme et le professionnalisme dans les différents combats, le Ministre a tenu a rappelé le cap fixé pour cette année. Ce cap a été fixé par le Président de la République et il a mentionné lors de son adresse à la Nation du 31 décembre 2018, aussi lors de sa cérémonie de vœux de nouvel an, sans oublier tout récemment à la sortie de la 36e promotion de l’Emia.
L’occasion s’est révélée idoine pour rappeler que le Cameroun a quatre régions en difficulté. Il s’agit de la région de l’Est frontalière à la République centrafricaine en crise, la région de l’Extrême-Nord dérangée par la secte terroriste Boko Haram, la région de l’Adamaoua en proie au phénomène de prise d’otages et les régions anglophones Nord-Ouest et Sud-Ouest paralysées par la crise socio-politique. Le Général Claude Meka, chef d’état-major des armées en dressant le point des actions menées par l’armée en 2018 a indiqué que de façon globale, la situation dans ces différentes régions est maîtrisée.
C’est donc en suivant les instructions du Président de la République le chef des armées qu’ils vont se déployer sur le terrain. «Ceux qui veulent allumer le feu ont intérêt à se rendre, sinon ils vont nous rencontrer sur leur chemin. Ce sera sans rancune mais avec efficacité», a déclaré le Général Claude Meka. A titre de rappel, lors de son discours de fin d’année 2018, le Chef de l’Etat qui n’a pas manqué de souligner les actions qui ont été prises dans l’optique du maintien de la paix à l’instar de la création du «Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration » a déclaré «la situation étant stabilisée à l’Extrême-Nord et sous contrôle à notre frontière orientale, c’est le contexte qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui retiendra l’essentiel de mon attention.
J’ai eu récemment l’occasion de m’exprimer sur les problèmes qui les concernent. J’ai dit et je le confirme que j’éprouve la plus grande sollicitude envers les populations de ces deux régions. Je suis très sensible à leurs inquiétudes concernant leur sécurité et à leurs aspirations touchant le retour au calme et à une vie sociale normale. Si l’appel à déposer les armes que j’ai lancé aux entrepreneurs de guerre reste sans réponse, les forces de défense et de sécurité recevront instruction de les neutraliser. Je suis bien conscient en effet de la désolation que ces insurgés infligent aux populations de ces régions. Cette situation ne peut plus durer».
Pour revenir à la cérémonie du nouvel an au Ministère de la Défense, il faut noter que Joseph Beti Assomo a également indiqué que les Forces de défense vont devoir poursuivre leurs opérations sur les front suscités pour veiller à la préservation des biens et des personnes. Surtout avec les échéances électorales qui s’annoncent. Au cours de la cérémonie, une minute de silence a été observée en hommage de ceux qui sont passés de vie à trépas en 2018.
Liliane N.
Comme d’autres économistes camerounais, Bernard Ouandji n’a pas manqué de poser une analyse sur l’annulation de la dette de 45 milliards de FCFA du Cameroun par la Chine.
On sait que depuis le 18 janvier 2019 que la rencontre entre Paul Biya le Président de la République et le représentant de son homologue chinois Xi Jinping a été fructueuse. Le Cameroun s’en sort avec l’annulation d’une partie de sa dette d’un montant de 45 milliards de FCFA. Dans une interview qu’il a accordée au confrère Mutations, l’économiste Bernard Ouandji parle de l’incidence de cet allègement sur la dette extérieure du pays.
«La dette envers la Chine compte pour moitié dans la dette extérieure du Cameroun. Au vu de l’augmentation très rapide de ses créances sur l’Afrique, la Chine a essuyé les critiques des partenaires occidentaux à cause de sa politique «Pétrole contre Infrastructures», en particulier l’Organisation de coopération et de développement économique (Ocde), qui a dénoncé les pratiques de la Chine en Afrique dans un rapport très sévère publié en 2017. Dès le lendemain du dernier forum sino-africain, le magazine français «Le Point» fantasmait sur «la Dette, outil chinois de recolonisation de l’Afrique», explique l’économiste.
Il poursuit «pour sa part, le site américain «Bloomberg» insistait sur les «5 Non» de l’approche de la coopération chinoise en Afrique, à savoir – Ne pas altérer les plans de développement nationaux, non-ingérence dans les affaires, ne pas imposer la volonté de la Chine, ne pas lier l’aide financière, et ne pas rechercher un gain politique. – Si tout ceci est respecté, la Chine va redorer son blason avec cet allègement de la dette camerounaise. En agissant promptement, le Président de la République de Chine vide l’argumentaire des occidentaux pour autant qu’il puisse aller jusqu’au bout c’est-à-dire annuler les 3282 milliards de FCFA».
Invité sur le plateau de télévision du Club d’élites diffusé sur Vision 4, l’économiste Dieudonné Essomba a indiqué que cet acte de la Chine n’est pas désintéressé. «Le Cameroun a nécessairement cédé une contrepartie. Ça peut être une partie du patrimoine, son patrimoine, notamment le territoire», a-t-il affirmé. «Ça peut aussi être une action stratégique de la Chine qui a choisi le Cameroun comme point d’ancrage pour son entrée au cœur du Golfe de Guinée. Car, la dette du Cameroun ne lui (la Chine) coûte pas plus que ce qu’elle gagnerait si elle fait du Cameroun son point d’ancrage pour son entrée au golfe de Guinée», a-t-il ajouté.
Bernard Ouandji en parlant des conditions qui peuvent conduire à ce qu’un Etat prêteur fasse une telle concession sont qu’il ne peut pas être éternellement créancier et de façon exponentielle. «A un moment donné il faut restaurer l’équilibre de l’écosystème. C’est ainsi que les occidentaux ont concédé la réduction de la dette de l’Amérique latine à partir de 1985, puis ils ont organisé le processus «Pays pauvres et très endettés» (Ppte) dont a bénéficié l’Afrique. La question de la dette de l’Amérique latine avait nécessité de fortes mobilisations populaires, entraînant parfois des morts dans les rangs des manifestants, et dans un contexte de guerre froide, les bailleurs de fonds occidentaux avaient cédé pour ne pas faire le lit de la propagande communiste», explique l’économiste dans les colonnes de notre confrère.
Liliane N.
Il s’agit d’un des points sur lesquels se sont entendus Malachie Manaouda le Ministre de la Santé et le Syndicat national des personnels des établissements/entreprises du secteur de la santé du Cameroun (Cap/Santé).
D’après les négociations qui ont été faites le 17 janvier dernier, des sages-femmes en service dans les hôpitaux publics doivent commencer à signer des contrats de travail dès ce 21 janvier 2019. C’est ce qu’a indiqué Sylvain Nga Onana le président du Syndicat national des personnels des établissements/entreprises du secteur de la santé du Cameroun. «Nous avons travaillé jeudi dernier avec le Ministre de la Santé publique et avons eu des avancées considérables, ce qui fait que nous avons repoussé la grève en mars…Certaines femmes disposeront à partir de lundi (21 janvier Ndlr) d’un contrat de travail ce qui est déjà beaucoup car depuis trois ans, elles étaient sans salaire», a-t-il déclaré.
Pour mieux comprendre il convient de rappeler que le ledit Syndicat prévoyait faire grève ce lundi 21 janvier 2019. Il avait de ce fait envoyé le 7 janvier dernier, un préavis de grève aux autorités. Ils annonçaient un arrêt total de travail des personnels de santé, exerçant dans les hôpitaux publics, à partir de la date susmentionnée. «Il règne de nouveau, dans les formations sanitaires publiques, un sentiment de désarroi, de tristesse, d’abandon, de laisser-faire, de frustration susceptible d’altérer la qualité des soins, l’épanouissement des personnels et plonger les personnels vers les mauvaises pratiques tant décriées dans les hôpitaux camerounais», pouvait-on lire dans la correspondance signée de Sylvain Nga Onana.
Le Syndicat dénonçait la non-application par les pouvoirs publics, des mesures prises depuis plusieurs années, pour améliorer les conditions des travailleurs de leur secteur. Il s’agit notamment des primes accordées aux personnels médicaux et paramédicaux de l’État relevant du code du travail, des modalités d’attribution des quotes-parts sur l’ensemble des prestations à titre onéreux aux personnels médicaux et paramédicaux exerçant dans les formations sanitaires publiques, de l’harmonisation de l’âge de départ à la retraite, du paiement de l’indemnité de non logement au personnel de la première à la sixième catégorie, de la mise en retraite systématique des personnels atteints par la limite d’âge.
La réunion entre le Syndicat et le nouveau patron du département ministériel de la Santé, a donc permis de parler desdites revendications. On apprend de Sylvain Nga Onana , que sur les 13 revendications formulées, il est possible que cinq ou six soient résolues. Ce dernier souligne toutefois que s’il n’y pas d’avancées, la grève qui devait avoir lieu ce mois, sera programmé en mars 2019.
Liliane N.