25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

La femme d’affaires a récemment été élevée au rang de Commandeur de l’ordre national de la renaissance centrafricaine.

C’est pour ses actions en faveur des jeunes centrafricains, que le Pdg du groupe Franco hôtel, a été fait Commandeur de l’ordre national de la renaissance centrafricaine pour les ordres nationaux. La  cérémonie au cours de laquelle elle a reçu sa distinction s’est tenue le 17 janvier 2019 à l’Ambassade de la République centrafricaine au Cameroun.

Approchée par notre confrère du quotidien Mutations N°4779, elle a déclaré à propos de sa récompense : «Je suis particulièrement heureuse. Vous savez dans un pays, il n’y a rien qui compte comme la reconnaissance. Même lorsque vous avez votre enfant à la maison, malgré que ce soit son devoir d’aller à l’école, su vous le récompensez quand il travaille bien, ceci va davantage le motiver. Cette décoration, je la dédie à l’ouverture des frontières africaines parce que seuls les africains vont construire leur continent. C’est pourquoi lorsque le président centrafricain, Faustin Archange Touadera m’a sollicitée, je me suis levée pour l’accompagner dans cette lourde et pénible reconstruction de son pays.

Je pense aujourd’hui que si les autres pays africains ouvrent leurs frontières, les hommes d’affaires africains pourront construire notre continent et réduire le chômage, la pauvreté. Cela pourrait inciter les jeunes à rester poursuivre le chantier de développement de l’Afrique au lieu de les laisser aller mourir dans les eaux parce qu’ils vont à la «terre promise» (Europe), pourtant cette «terre promise» se trouve en Afrique. Il est question pour moi de m’investir davantage dans la reconstruction de la République centrafricaine», a-t-elle déclaré.

Françoise Puene de son surnom «mami nyanga» a été cité par S.E Martial Beti-Marace l’Ambassadeur de la Rca au Cameroun, comme un modèle le 17 janvier dernier. Pour le Diplomate, son parcours devrait servir d’exemple aux jeunes pour les éloigner du choix de la facilité. Lors de la cérémonie où elle a reçu la médaille et le diplôme, l’Ambassadeur a convié cette dernière à emmener des camerounais en RCA pour y faire des investissements.

«Je suis impressionnée parce que le Président centrafricain a complètement ouvert les portes de son pays à tous les investisseurs. Je crois que c’est un pays qui a un gisement économique et j’invite les uns et les autres à faire de la Centrafrique une destination pour les affaires. Je puis vous rassurer que chacun trouvera son compte. La Rca a une superficie de 623 mille Km2, pour à peine 5 millions d’habitants. C’est donc un pays de grandes opportunités pour les Hommes d’affaire», a déclaré Françoise Puene dans les colonnes de notre confrère.

Il faut savoir que ce n’est pas la première distinction qu’elle reçoit. Elle avait déjà été faite Chevalière de l’ordre de la reconnaissance centrafricaine, toujours pour son travail. L’Ambassadeur a exprimé son espoir de la voir tour à tour recevoir les grades de Grand Officier et de Grand’Croix pour achever son tableau de distinction.

Liliane N.

Le 22 janvier 2019, les acteurs du processus visités par Mohamadou Boubakar membre du Conseil électoral ont eu une séance de travail.

C’est dans la salle des réunions de l’agence départementale d’Elections Cameroon (Elecam) de la Mifi à Bafoussam que la réunion s’est déroulée. Jusqu’à plus de 18 heures de ce jour-là, les acteurs étaient tous réunis aux côtés de Mohamadou Boubakar.  Ce dernier depuis plus d’une semaine fait le tour des démembrements d’Elecam à l’Ouest. L’objectif est de voir de plus près le déroulement du processus des inscriptions sur les listes électorales.

Des assises présidées par ce dernier, on a appris que rendu au 22 janvier 2019 le compteur pointe 3008 personnes enregistrées selon les dires de Francis Pene Tientcheu, le délégué régional d’Elecam Ouest. Les acteurs sur le terrain ont posé comme doléances : le renouvellement des kits, la mise à leur disposition des frais de fonctionnement à temps, ainsi que l’organisation des audiences foraines et l’établissement rapide des cartes nationales d’identité. Il y a également eu des propositions comme la contribution des Maires à la prise en charge des commissions mixtes, la densification des activités de sensibilisation, la présence permanente des équipes mixtes dans les marchés et autres lieux d’attractions populaires.  

Mohamadou Boubakar qui va finir sa tournée le 31 janvier 2019 a convié lesdits acteurs des commissions mixtes «à appuyer Elecam pour que les "100 000 inscrits" fixés comme objectifs à la région de l’Ouest soient atteints au 31 août 2019 sinon avant».

A titre de rappel, pour cette phase de l’opération de révision des listes électorales, Elecam Ouest s’est fixé l’objectif de dépasser les 50 000 inscrits de l’année dernière. Il est question pour lui d’atteindre 100 000 nouveaux inscrits. Il se trouve que l’Ouest a réussi à avoir 191 nouveaux inscrits le 2 janvier 2019, jour de lancement des inscriptions sur les listes électorales.

La délégation régionale d’Elecam pour l’Ouest comme les autres a misé sur des stratégies qui visent à drainer la foule. Lesdites stratégies consistent à multiplier les procédures de sensibilisation, à faire du porte à porte, à faire usage des caravanes mobiles et les «agressions citoyennes ».  Elecam Ouest avait indiqué avoir reçu pour la réussite des stratégies sus présentées, 40 nouveaux kits jugés plus performants. «L’autonomie de ces kits fait en sorte qu’on ne perd pas de temps à recharger la batterie. On peut les utiliser en non-stop toute la journée pour inscrire tous ceux qui se présentent », avait expliqué Francis Pene Tientcheu.

Liliane N.

Le bilan est lourd, au sein de la représentation diplomatique à Paris 

 

Après le passage des militants du mouvement pour la renaissance du Cameroun, à l’ambassade de Paris, le bilan est lourd, avec d’importants dégâts matériels. Cependant,  l’image  qui aura le plus retenu l’attention, est celle de la destruction des photos du Président de la République, Son Excellence Paul Biya. Ils les ont sorti des tableaux accrochés au mûr, déchiré en petits morceaux et, à la place, mais sans utiliser le cadre, ils ont mis celle de Maurice Kamto.

 

Des manifestations organisées par le leader  de cette formation politique, on n’a pas fini d’en parler. N’ayant résolument pu atteindre ses objectifs sur le plan national, il a fait appel à ceux qui lui ont accordé leur voix lors de l’élection présidentielle du 7 Octobre 2018, afin qu’ils commettent ces actes de barbarie et, qu’ils démontrent que le Cameroun n’est plus un Etat gouverné par un Président, qui est en lui-même, une Institution.

 

Après avoir reçu les images de la réjouissance des activistes au niveau du hall de l’ambassade, nous avons pu avoir le témoignage d’un camerounais, Fotso Christian, qui aurait vécu la scène en direct : « c’est quand nous avons reçu les images des blessures par balle sur Célestin Djamen, maître Ndoki et d’un autre jeune, que les choses ont dégénéré. Certains ont décidé de toucher là où le message peut passer, pour montrer que les camerounais sont fatigués de l’actuel Président de la République. Et, nous avons pensé que c’est à l’ambassade que c’est possible… ».

 

Ils ont traversé les services de sécurité qui, malheureusement ont été débordé au vu du nombre : « C’est samedi et, habituellement l’ambassade est fermée, nous n’avons pas craint d’être retenu par grand monde. D’autant plus que les français ont leurs propres soucis à gérer… Les gilets jaunes leur donnent du fil à retordre… »

 

Est-ce cela, la démocratie ?

 

Il y’a lieu de s’interroger sur la compréhension de ce mot : Démocratie. Le professeur Maurice Kamto, d’après les résultats lus par la Cour Constitutionnelle, a perdu l’élection présidentielle. On ne le dirait jamais assez, tous les acteurs politiques, qui veulent voir le changement au Cameroun, sont tournés vers l’organisation des prochaines élections et, la bataille, comme ce fut le cas il y’a quelques mois, est celle d’inciter le plus grand nombre, à renouer avec la chose politique, en s’inscrivant sur les listes électorales.

 

Que se passe t –il dans l’esprit du leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ? A quoi veut – il aboutir, alors que certains, au regard des actions qu’ils mènent, parlent de sa mort politique ? C’est sur les cadavres des camerounais qu’il veut gouverner ? Que restera t –il, lorsqu’ils auront contribué, lui et ses militants, à traîner le nom du Cameroun dans la gadoue ? Croit –il qu’il lui sera attribué le titre de légende, martyr lorsqu’il aura convaincu ses amis  de semer le chaos dans le Vert – Rouge – Jaune ?

 

L’action du président du  MRC est d’autant plus curieuse qu’au-delà des rixes verbales auxquelles certains ont pris goût depuis quelques mois, avec un relent de tribalisme, le Chef de l’Etat a réussi à convaincre ceux qui, depuis deux ans, ont semé la mort et la désolation dans deux régions du Cameroun. On s’interroge, sur sa volonté manifeste de vouloir ramener le chaos, en incitant ses camarades à descendre dans la rue, pour semer le trouble et, les faire passer pour des «  victimes ».

Tout n’est ni beau, ni rose au Cameroun mais, lorsqu’on a la fibre patriotique, lorsqu’on pense qu’on veut gouverner ce pays,  il serait certainement important de s’interdire certaines actions. Et, lorsqu’on parle de jeunesse, quand on veut passer le témoin à cette jeunesse, face à cette boulimie de destruction affichée par le MRC et ses alliés du SDF, il serait peut être important de mieux définir ce vocable.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

 
 
 
 
 
 

Implantée en plein de Yaoundé, au quartier du lac, cette prestigieuse à la réputation établie ne semble faire l’unanimité au sein de la communauté éducative camerounaise. Pour cause, plusieurs scandales écornent depuis quelques années ce «bout d’Amérique au Cameroun».

L’American School of Yaoundé a été fondée en 1964 dans le but de fournir un programme complet en anglais destiné principalement aux familles américaines basées à Yaoundé, au Cameroun, en Afrique centrale. C’est une école internationale parrainée par les États-Unis, avec le soutien de l’ambassade des États-Unis à Yaoundé et du Bureau des écoles outre-mer du Département d’État américain.

Mais, son caractère hermétique ne rend pas cette école fréquentable par le plus grand nombre comme les écoles françaises malgré que les différentes scolarités soient quasiment semblables (jusqu’à 3.000.000 de FCFA au secondaire). Actuellement, 208 étudiants sont inscrits à l’American School of Yaoundé, dont 64 seulement au lycée. Un chiffre qui est la preuve, s’il en est besoin, de la non-attractivité de cette école.

Si les pensionnaires de l’American School of Yaoundé tendent à rendre un bon témoignage de leur école, ce n’est pas le cas pour certains des parents qui ont dû renoncer à y inscrire leur progéniture. L’un d’eux, rencontré à Yaoundé, avoue être quelque peu déçu de la formation qui ne sied pas toujours avec la scolarité qu’il juge exorbitante. «Je préfère de loin le baccalauréat camerounais ou français», avoue-t-il, car, «avec le système d’équivalence, l’intégration des enfants n’est pas toujours chose aisée une fois qu’ils ne peuvent pas poursuivre leur études supérieur aux Etats-Unis».

Au-delà de cette situation non négligeable, l’American School of Yaoundé a perdue en réputation de lieu d’excellence de l’éducation en 2005 alors qu’une histoire pour le moins rocambolesque est venue l’ébranler. Cette année-là, un élève, fils d’une personnalité bien connue au Cameroun, a poignardé à mort son camarade.

«Il semble que les deux avaient un contentieux au sujet d'un harcèlement sexuel qui durait depuis des jours. Ce matin-là, lorsque la victime a approché son bourreau, ce dernier lui a perforé le vendre et les intestins grâce à deux couteaux dissimulés par devers lui», rapportait alors le journal Le Messager du 6 décembre 2005.

D'autres sources révèlent que l'incident a eu lieu dans la salle de classe anglophone du niveau équivalent à la Première chez les francophones, juste après la pause, alors même que l'enseignante s'apprêtait à dispenser un cours. Le nommé Franc aurait alors sauté sans hésiter sur son camarade avant de lui donner de violents coups de couteaux au ventre et à la gorge à l'aide de deux poignards.

Après la tragédie maitrisée par l'enseignante et les autres élèves apeurés, le jeune scélérat est d'abord conduit à la brigade de recherche du lac où il est transféré manu militari au centre des urgences de l'hôpital Central de Yaoundé pour des soins.

Une rencontre des diplomates africains accrédités à Yaoundé visant à chercher des voies et moyens pouvant permettre d'apporter une assistance à la famille éprouvée avait eu lieu dans l'enceinte de l'école juste après le transfert de la dépouille dans une morgue de la place. Les parents d'élèves envisageaient aussi une réunion pour comprendre les mobiles de cet acte odieux et identifier les possibilités d'éviter de tels dérapages dans cette institution scolaire. Des mesures qui n’ont pas réussir à polir l’image de l’école américaine de Yaoundé. Des parents avaient alors décidé de retirer leur enfants de cette école qui n’offrait plus des garantie de sécurité.

Otric N.

Ce 26 Janvier, il a appelé ses militants à descendre dans les rues de Yaoundé et de Douala, dans une marche dite citoyenne. Ils disent entre autres, dénoncer l’impunité de ceux qui ont œuvré pour l’humiliation du Cameroun, par rapport au dossier lié à  l’Organisation de la Coupe d’Afrique des Nations.

 

Il était à peine huit heures, lorsqu’ils ont commencé à se rassembler, par groupe d’au plus dix personnes, lançant des quolibets aux forces de maintien de l’ordre, qui se sont déployées sur les sites choisis par les militants du MRC.

 

Derrière leurs leaders, parmi lesquels Célestin Djamen et Me Ndoki,  ils sont une fois de plus, passés outre l’interdiction de l’autorité administrative et se sont mis en branle, dans une attitude de défis. Et, alors que les forces de maintien de l’ordre leur demandaient de rentrer chez eux, arguant que cette marche était illégale, des coups de feu sont partis et, l’un des activistes a été touché au niveau de la cuisse.

 

Ce qui a aggravé la situation et, les représentants de l’ordre auraient utilisé des gaz lacrymogènes, pour les éparpiller, selon Jean Michel Nintcheu qui a fait un communiqué, dans lequel il condamne : « Après les affrontements du 23 janvier dernier, la soldatesque de M. Biya vient une fois de plus de frapper dans la capitale économique. Avec à la clé des manifestants dispersés à coup de gaz lacrymogènes et surtout  deux citoyens grièvement blessés par balles tirées  par les exécutants de la cinquième colonne du régime de M. Biya - Je tiens à condamner avec fermeté cette barbarie inacceptable en plein 21ème siècle. Tirer à bout portant sur des manifestants à mains nues qui ne demandent qu’à exercer  leurs droits de s’exprimer et de manifester relève d’une sauvagerie inouïe  intolérable en République. A force d’interdire systématiquement les manifestations pacifiques de l’opposition, M. Biya rend inévitable la révolution violente dans notre pays. L’enlisement actuellement observée dans la crise anglophone n’a manifestement pas servi de leçon à M. Biya et son régime… ».

 

Le député du Social Democratic Front parle du «  sacrifice »  de ses camarades, tout en leur souhaitant, prompt rétablissement. Il pointe un doigt accusateur sur les forces de maintien de l’ordre, alors que d’aucuns estiment que parmi les rangs du MRC, il y’a des «  provocateurs », armés et, qui profitent de la situation, celle que leur offre Maurice Kamto, afin de commettre leurs forfaits et, par la suite, accuser le pouvoir de Yaoundé.  

 

Maurice Kamto : Un homme de plus en plus dangereux ?

 

Oui, affirme une source qui a préféré garder son anonymat. Alors que l’heure est à l’inscription dans les listes électorales et à la préparation des élections municipale, législative et régionale, pendant qu’au sein des autres formations politiques, on s’active à convaincre plus que par le passé le plus grand nombre, le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun refuse de tourner la page des élections présidentielles. Il refuse d’admettre sa défaite et, dans sa chute, «  entrainer le plus grand nombre », selon Baba Moussa, membre du MEC.

 

Les coups de feu qui ont fait des victimes, pendant la marche de ce jour, ne constituent qu’une infime partie, de ce dont il peut se rendre coupable, d’autant plus qu’il est assurément incapable de garantir, la moralité de ceux qui le suivent.

 

Nicole Ricci Minyem

 
 
 
 
 
ReplyForward

Les listes des candidats retenus peuvent être consultées depuis le 22 janvier 2019.

Depuis mardi dernier, les personnes qui se sont présentées au concours relatif au recrutement spécial de 2600 commandos d’élite peuvent déjà savoir si elles ont été retenues ou pas. Au Ministère de la Défense des civils font des va-et-vient. Tous veulent savoir s’ils font partie des camerounais qui sont soit à la Garde présidentielle soit dans les rangs du Bataillon d’intervention rapide (Bir). Autre lieu où les listes sont consultables, c’est la Garde présidentielle sise au quartier Obili.

Comme on pouvait s’y attendre tous les candidats n’ont pas été retenus. Ceux qui étaient à leur deuxième essai, sont malheureux. Ceux qui vont se retrouver dans l’armée sont invités à se présenter le 10 février 2019 «au Centre d’instruction de la GP à Obala-Minkama, munis de leurs pièces d’identité et du nécessaire de toilette pour le début de la formation». C’est ce qui est dit dans le communiqué du 22 janvier dernier de Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense.

La répartition des candidats retenus se fait comme suit: Centre d’entraînement et d’aguerrissement en zone sahélienne de Maroua (1100 candidats), Centre d’instruction du Bir/Man Owar Bay à Limbe (1100 candidats), Centre d’instruction de la Gp/Minkama (529 candidats). Dans les rangs des musiciens de la Gp, on compte 112 candidats. Soit un total de 2841 recrues.

A titre de rappel, le recrutement spécial de 2600 commandos d’élite a été lancé au mois d’août 2018. Ledit recrutement comme prévu s’est déroulé du 12 novembre au 18 décembre 2018 dans les chefs-lieux des dix régions administratives du Cameroun. Les conditions à remplir par les candidats étaient les suivantes: être Camerounais de sexe masculin, être âgé de 18 ans au moins au 1er janvier 2018 et de 23 ans au plus au 31 décembre 2018 (c’est-à-dire être né entre le 31 décembre 1995 pour les plus âgés et le 1er janvier 2000 pour les plus jeunes), n’avoir jamais été condamné, être célibataire sans enfant à charge, être de bonne moralité, être physiquement apte à satisfaire aux épreuves médicales intellectuelles et sportives prescrites.

Les postulants, d’une taille minimale de 1,66 m devaient être titulaires au moins du Certificat d’études primaires (CEP), du First School Leaving Certificate (Fslc) ou d’un diplôme équivalent. Toutefois, il était fortement recommandé aux candidats de présenter leurs diplômes les plus élevés. Après avoir réuni les pièces administratives exigées (certificat de célibat, CV, copies certifiées du diplôme présenté, casier judiciaire, etc), les dossiers de candidature complets devaient de préférence être déposés dans les postes de commandement des secteurs militaires des régions d’origine des candidats, ou à défaut, dans les postes de commandement des secteurs militaires de leur région de résidence. Cela devait être fait du lundi 10 septembre au vendredi 12 octobre 2018.

Liliane N.

 

Les premières expériences du nouveau ministre portent sur le conseil des ministres du 16 janvier 2019 et sur les leçons qu’il a tirées après ses premiers jours de travail.

C’est dans une interview accordée au journal Mutations que Jean De Dieu Momo nommé ministre délégué auprès du Ministre de la Justice a dévoilé ses premiers jours au sein du gouvernement. Dans l’entretien avec notre confrère, il a débuté par le conseil de ministres présidé par le Président de la République. «J’ai été très impressionné effectivement, d’autant plus que c’est la première fois que j’arrivais à ce haut lieu qui tient la République. Et attendant l’entrée de Son Excellence Monsieur le président de la République, j’étais là, j’étais très inquiet et puis, il est sorti dans mon dos. Je ne savais pas que c’était une porte. Une porte s’est ouverte dans mon dos, et il est sorti directement. J’ai sursauté ; tout le monde s’est levé», déclare-t-il.

Parlant toujours au journal il a poursuivi «Et donc franchement, je puis vous dire que j’étais heureux de voir autour de moi tous ces collègues aînés qui avaient l’habitude d’y être, et je disais : voici donc les gens qui bâtissent la République, voici donc les gens qui construisent ce pays, voici les gens qui construisent le Cameroun. Je vais vous dire que j’étais heureux de me retrouver aussi parmi eux. Je suis heureux d’être parmi ceux qui ont la lourde charge de construire ce pays. J’ai senti le poids énorme, lourd de ma responsabilité, de la responsabilité qui pèse sur mes épaules. La responsabilité que le chef de l’État a bien voulu placer oser en moi. Je me suis senti investi d’un devoir souverain, d’un devoir de rendre service à mon peuple».

A la question de savoir quels sont ses rapports avec sa hiérarchie, Jean De Dieu Momo déclare «j’ai souvent honte si je sors pour partir à 22 h et je trouve en bas que sa voiture est encore là, mais je dis comment moi je vais partir le premier alors que mon patron est encore là. Ça m’est arrivé une fois, alors maintenant moi j’envoie vérifier qu’il est parti avant de partir. Je ne peux pas partir quand il est là. Je voudrais arriver le premier et partir le dernier, pas question que je parte avant le patron. Vraiment je suis là, je me suis juré de réussir, je me suis juré de donner ce que j’ai pour que le peuple camerounais soit heureux, pour que le peuple camerounais reconnaissent les bienfaits de ce Président, je veux servir tous les Camerounais, oui je veux servir ce pays».

Liliane N.

 

Les responsables du parti au pouvoir dans la région du Centre se sont retrouvés mardi dernier pour affûter leurs armes par rapport aux échéances électorales en vue.

C’est sous la conduite de Rose Zang Nguelle le chef de la délégation permanente du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) que s’est déroulée la séance de travail. Comme annoncé l’ordre du jour portait sur l’évaluation du processus d’inscription sur les listes électorales. Les chefs des unités présents ont indiqué que le parti est bel et bien sur le terrain. Et qu’il s’attèle à mobiliser ses militants ainsi que les populations. Les chefs de délégation ont précisé que l’aide des élites locales est voulue pour la mobilisation. Il a également été dit qu’ils travaillent en étroite collaboration avec les démembrements d’Elections Cameroon (Elecam) pour atteindre les populations des zones reculées et faciliter leurs regroupements.

Rose Zang Nguelle a recommandé que tout se fasse avec dévouement et mobilisation tous azimuts sur le terrain pour garantir les victoires du Rdpc lors des échéances électorales inscrites au calendrier de l’année 2019. Elle a en plus prescrit que le travail se fasse en équipe pour que les objectifs fixés soient atteints. Loin de vouloir dormir sur ses lauriers, le Rdpc veut lui aussi comme tout autre parti améliorer ses performances. Il a de ce fait été dit qu’il y a plus d’efforts à faire dans les départements comme celui du Nyong-et-Kelle où l’Union des populations du Cameroun occupe trois sièges à l’Assemblée nationale et la moitié des communes dudit département.

Il faut préciser que le Rdpc n’est pas le seul parti qui souhaite des inscriptions massives sur les listes électorales. Les formations telles que le Social democratic front et Univers se déploient aussi sur le terrain aux côtés d’Elecam. Ce sont des actions qui font les affaires pour l’institution qui a la charge d’organiser les élections au Cameroun.

D’ailleurs Delphine Tsanga a récemment effectué une descente dans les antennes communales d’Elecam Centre, pour s’assurer du déroulement des opérations de révisions des listes électorales. Il en est qu’à deux semaines de la reprise du processus, environ 46 inscriptions ont été enregistrées et 25 cartes électorales distribuées. Par ailleurs, au 31 décembre 2018, cette antenne faisait état de 7395 inscrits dont 5206 nouvelles inscriptions et 1189 modifications. Selon Serge Ekani Mbida, le chef d’antenne, beaucoup de cartes d’électeurs ne résidant pas à Yaoundé I, s’y retrouvent pourtant. Ce qui peut être dû aux inscriptions massives auxquelles des passants n’appartenant à cette zone prennent part. Delphine Tsanga  a indiqué qu’il faut revoir la stratégie en 2019.

Liliane N.

 

C’est l’une des recommandations faites par le Ministre de l’Habitat et du Développement urbain, lors de sa descente sur le terrain, le mardi 22 janvier 2019.

Après les travaux d’assainissement des quartiers qu’elle a engagés le weekend dernier, Célestine Ketcha Courtes a décidé de regarder le projet relatif à la construction des logements sociaux. C’est ce qui justifie sa présence sur le chantier de construction des logements d’Olembe à Yaoundé mardi dernier. Elle y a passé en revue tous les coins et recoins du chantier.

Le constat fait est tel que sur les 660 logements qui sont sortis de terre, certains présentent un sol craquelé, des murs fissurés et un carrelage mal ajusté entre autres. Ledit chantier devant être réceptionné dans les semaines qui arrivent, le nouveau patron de l’Habitat et du Développement urbain a demandé que les imperfections relevées doivent être au plus vite corrigées.

«Il y a nécessité de refaire bâtiment après bâtiment et de repositionner toutes les portes qui s’ouvrent vers l’extérieur sinon on n’est pas loin de nombreux accidents. Il faut refaire les choses de façon durable au plus tard à la fin du mois de février parce que les occupants doivent intégrer ces logements en mars. Et pour cela, il faut privilégier la mise sur pied du centre de santé», a instruit Célestine Ketcha Courtes.

La visite du ministre s’est poursuivie par une inspection des travaux de réhabilitation et de construction des voies d’accès au stade d’Olembe en gestation. Elle est passée par le chantier de construction de la voirie et de 60 000 mètres carrés de parking du futur stade.

Il faut souligner que depuis son arrivée à la tête du Ministère de l’Habitat, les actions qu’elle a posées jusqu’ici sont saluées par les populations. Le weekend dernier, le Ministre qui demeure aussi le Maire de Bangangté a pris des camions hydro cureurs de sa commune, pour effectuer un travail d’assainissement notamment dans l’arrondissement de Yaoundé VI.      

Pour la petite histoire, ce membre du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (Rdpc) le parti politique au pouvoir, Célestine Ketcha Courtès a été élue à la tête de la mairie de Bangangté pour la première fois en 2007. Elle est largement réélue en 2013. Depuis lors, Bangangté a été plusieurs fois désignée «ville propre» et a même remporté le prix de «l’excellence des Nations unies pour le service public». Grâce à l’action de Célestine Ketcha Courtès, Bangangté est également la ville la plus «verte» et «fleurie» du Cameroun qui possède en outre des toilettes écologiques.

Liliane N.

 

 

Cette campagne cible le secteur des motos taxis. Les conducteurs de motos ont jusqu’au 31 janvier 2019 pour se mettre en règle.

L’activité des moto-taximen à Bertoua dans la région de l’Est s’exerce dans le plus grand désordre. Pourtant il y a un décret du Premier Ministre qui en définit les modalités. Le constat qui est fait au quotidien est que les cas d’agression sont devenus récurrents, les vols à main armée et les accidents mortels. Dans l’optique de combattre ces dérives-là, Yves Bertrand Awoumfac le Préfet du département du Lom-et-Djerem a tenu dans la salle des conférences de la préfecture de Bertoua, une réunion. Ladite réunion a été suivie par le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Bertoua, les sous-préfets des arrondissements de Bertoua 1er, Bertoua 2e et Mandjou, les maires de ces localités, les forces de maintien de l’ordre, les syndicats et les associations de mototaxi de la ville de Bertoua.

Le but de cette réunion était de sensibiliser et d’informer sur la vaste campagne d’assainissement de ce secteur qui va débuter en février 2019. La réunion a aussi permis de rappeler à toute fin utile, les conditions à remplir pour exercer l’activité de transport par mototaxi. «Tout conducteur de moto doit avoir des pièces personnelles exigibles que sont, la carte nationale d’identité, le permis de conduire et les pièces de la moto (la carte grise, l’assurance, l’impôt libératoire et la plaque Cemac)», a déclaré le Délégué départemental des Transports. Les personnes ayant pris part à la réunion et qui sont impliquées dans l’établissement des pièces suscitées ont pris l’engagement de faciliter leur obtention.

A titre de rappel la ville de Kribi a connu aussi une opération de ce genre. Après la mise en garde d’Antoise Bisaga le Préfet du département de l’Océan ; le 10 janvier 2019, les motos taximen avaient décidé de garer leurs engins cette journée-là, le temps pour eux de se mettre en règle. Selon le Délégué départemental du Ministère des Transports pour l’Ocean, avant cette phase de répression annoncée par l’autorité administrative, juste une cinquantaine de motos sur plus de 500 en activité étaient en règle. Et dans les commissariats, les brigades de la ville, on enregistrait des plaintes aux divers motifs. Ces motifs étaient entre autres des cas d’agression et accidents. Pour remédier donc au problème, Antoise Bisaga a initié une opération, dont la première phase conduisait chaque conducteur de moto à posséder sa carte nationale d’identité, sa carte grise ou la facture de l’engin utilisé et l’assurance. Il était également question, qu’ils soient revêtus de gilet de couleur jaune.

Tout comme à Kribi l’activité relative à la conduite des motos est importante à Bertoua. Des données actualisées auprès des syndicats révèlent environ 8000 motos qui circulent dans la ville.

Liliane N.

Page 839 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01