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Le journaliste et homme politique Duval Lebel Ebalé a profité des antennes de la station de radio dont il est propriétaire, pour adresser des menaces graves aux militants du MRC et à ceux qu'il considère comme soutien financier du parti. Parmi lesquels Afriland First Bank, la CCA, Santa Lucia et autres.
 
C'est au cours de son programme radio de grande écoute, "SUR LA PLACE PUBLIQUE" diffusé sur OXYGÈNE FM émettant à Yaoundé sur la fréquence 101.5mhz, que le "Président Duval" a fait cette série de déclaration à nulle autre pareille. Dans un discours prononcé en direct, il a de prime abord annoncé la création d'une "BRIGADE PATRIOTIQUE" en opposition à la "BRIGADE ANTI SARDINARDS" principale responsable des casses perpétrés à l'ambassade du Cameroun en France de même que dans la représentation diplomatique du Cameroun en Allemagne. Dans la suite de ses propos, il a cité quelques grands noms de l'économie du Cameroun, tous originaires de la région de l'Ouest du pays. Les indexant comme les pourvoyeurs de fonds dans l'ombre à Maurice Kamto. Duval Lebel Ebalé a nommément désigné Congelcam, Afriland First Bank, CCA, Santa Lucia et bien d'autres superstructures de l'économie de notre pays comme étant les robinets qui alimentent les actions de revendications du MRC. Plus grave, "le Président du peuple" promet des casses en direction de ces entreprises en guise de représailles si une autre institution du Cameroun était attaquée à l'hexagone. Avant d'appeler le gouvernement de la République a procédé à l'arrestation immédiate des leaders du MRC.
 
En rappel, le samedi 26 janvier 2019, des camerounais sont descendus dans la rue en répondant à l'appel du président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Bravant les interdictions des autorités préfectorales, ces manifestants ont marché dans plusieurs villes du Cameroun. Ces derniers ont été violemment dispersés par les forces de maintien de l'ordre. A coup de gaz lacrymogène et d'effusion d'eau par la police anti émeute, les manifestants sont repoussés. Et d'après plusieurs vidéos en circulation, de nombreux FMO ont ouvert le feu sur des civils desarmés. Pire encore, une vidéo met en exergue un policier ayant maîtriser un marcheur lui tire dessus à bout portant à hauteur de sa jambe et lui oblige à marcher malgré sa grave blessure. Des actes inhumains.
 
Parmi les victimes de ces exactions, maître Michelle Ndoki et Celestin Djamen tous deux hauts cadres du MRC. Cette situation a amené leur leader, le Professeur Maurice Kamto à annoncer une nouvelle phase dans ses revendications. Il appelle les citoyens à sortir, à aller dans la rue pour lutter et garantir un pays meilleur pour leurs enfants. En rappel, ici que le MRC revendique sa victoire lors des élections présidentielles d'octobre 2018, où il était officiellement venu en deuxième position. 
 
Des propos qui voilent à peine les intentions tribalistes qui animent nombres de camerounais en cette période de crise. Alors qu'on est sur le terrain politique avec tous ses revers, d'autres ont tôt fait de stigmatiser avec ou sans preuves des aires géographiques précises. Comme ci le mal-être ambiant, la pauvreté, voir la misère dans laquelle croupissent la quasi totalité des camerounais est causée par les tribus ici indexés. Il ne sert à rien de déplacer les débats et de pointer du doigt des citoyens qui eux aussi sont réduits à chercher leur pitance quotidienne avec les mêmes peines qu'on soit du Nord du Sud, de l'Est ou de l'Ouest.
 
Par ailleurs, nous nous demandons à quoi ressemblerait notre cité si chacun devait créer sa propre brigade pour défendre ses intérêts , ou pour punir les actions des autres citoyens en se substituant aux forces de maintien de l'ordre. S’il est  vrai que personne ne doit chercher à défier l’autorité de l’État, il est davantage clair que personne ne doit chercher à se substituer à l’autorité de l’Etat en se rendant justice.
 
Stéphane Nzesseu
La célèbre romancière camerounaise a livré son point de vue sur les circonstances de blessures par balles de certains marcheurs.
 
Dans sa publication, Calixthe Beyala accuse sans mettre de gants, Me Michèle Ndoki et Célestin Djamen de jouer à la comédie.
 
Selon l'écrivaine " lors de la manifestation de ce jour [samedi 26 janvier ndlr] à Douala, on a voulu nous faire croire que par hasard, deux personnes auraient été blessées par balle…". Une insinuation qui évoque la thèse d'un mauvais montage de blessure par balle des personnalités politiques que sont Ndoki et Djamen. Pour Calixthe Beyala, il semble tout de même vraisemblable que dans une situation de panique générale, où des personnes sont dans la débandade parce que fuyant la charge des forces de maintien de l'ordre, seulement deux ou trois personnes aient été touchés par les tirs des forces de maintien de l'ordre. Plus encore, parmi ces trois personnes, deux sont des figures les plus célèbres du mouvement en cause.
 
Calixthe Beyala avant le décryptage, constate pour le regretter qu'au Cameroun, en 2019, on ne puisse pas encore manifester et exprimer librement ses opinions sans être menacé par la police ou l'armée. "D’abord choquée, outrée puis-je me permettre de le dire, les larmes aux yeux, j’ai déploré cet état de chose qui stipule le fait que l’on ne puisse faire une manifestation pacifique au Cameroun…", dénonce la romancière.
 
Puis vient les signes qui vont attirer l'attention de Calixthe " Ensuite, mon oeil a été attiré par les blessures : d’abord le pantalon était déchiré en tout sens au lieu du trou net en général provoqué par une balle ; ensuite j’ai vu la et les blessures… aucun saignement autour malgré les garrots… Les pantalons étaient secs ; le sol où était sensé être couché la et les victimes aussi. Tout était net…". Décrit ainsi, il est difficile de n'a pas croire en cette théorie de la célèbre écrivaine. Si cette vision des événements de la journée de samedi 26 janvier dernier s'avéraient exactes, ces hommes et femmes mériteraient d'être poursuivi pour avoir été complice de la diffamation ainsi occasionnée en l'endroit des forces de police camerounaise.
 
"Quelle tristesse ! En arriver à ces comédies pour mobiliser les Camerounais en faveur d’un candidat qui a été battu lors des dernières élections au Cameroun, voilà qui me laisse perplexe !!!
C’est pitoyable ! Nous sommes tous mécontents, mais cela ne doit pas nous empêcher de garder une intégrité morale, un sens de l’honneur… " dixit Calixthe Beyala. 
 
Toutefois, les observations apportées par la franco-camerounaise devraient être relativisées. En effet d'autres images de la même journée circulent sur les réseaux sociaux mettant en scène un homme de la police camerounaise en train de tiré sur des manifestants. Seulement, difficile de dire s'il s'agit d'une balle en caoutchouc ou autre. De toutes les façons, les images montrent bien que les FMO ont bel et bien tirés. Mais reste encore à déterminer le type de balle employée. De plus, les blessures desdits militants du MRC sont tellement profondes qu'il est inenvisageable qu'ils se soient eux mêmes ainsi entaillés le corps. Affaire à suivre.
 
 
Stéphane Nzesseu

Narcisse Mouelle Kombi le ministre des Sports et de l’Education physique a fait une descente dans ce chantier le 25 janvier 2019.

Les 60 000 places installées du Stade Olembe logé à Yaoundé dans la région du Centre sont déjà toutes couvertes. C’est la grande information qui ressort de la première visite du nouveau patron des Sports au Cameroun sur les chantiers de construction des infrastructures sportives. Sam Thamin le Directeur général (Dg) de Gruppo Piccini l’entreprise italienne adjudicataire de ce marché, qui a conduit le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) dans les coins et recoins du Stade, a partagé les détails relatifs à l’avancement des travaux.

Il en est que la couverture du Stade est achevée. Les travaux de pose de ladite couverture d’après le Dg de Piccini ont eu lieu en décembre 2018. Tous les sièges sont installés dans les gradins construits en un seul palier. Rendu à la fin du mois de novembre 2018, 45 000 sièges avaient déjà été installés, le reste s’est fait en décembre dernier. Dans le but de les protéger de la poussière, lesdits sièges ont été recouverts d’emballage en plastique. Il y a aussi le revêtement du sol dans tous les paliers de la tribune, en carreaux et bien protégés par des couches de moquette.

Narcisse Mouelle Kombi interviewé par la presse présente s’est dit impressionné par l’état d’avancement des travaux. «Cette visite est en parfaite résonnance avec les très hautes instructions du Président de la République, S.E. Paul Biya appelant à une forte mobilisation, à une accélération des chantiers relatifs à l’organisation et à l’accueil de la Can au Cameroun. Il était impératif pour nous de nous rendre sur le site d’Olembe, le complexe sportif de 60 000 places, pour prendre la mesure de cette mobilisation. Aux termes de cette visite, qui nous permis de faire le tour, en tant que maître d’ouvrage, nous pouvons dire notre satisfaction, parce que nous relevons qu’il y a effectivement une mobilisation, un engagement des différentes équipes de travail sur le chantier.

Nous sommes impressionnés par la qualité du travail. Nous relevons par exemple 60 000 places sont positionnées sur les gradins. Tout en félicitant les différentes équipes présentes sur le terrain, nous ne pouvons en appeler qu’à davantage de détermination, de volontarisme pour que les délais contractuels convenus soient tenus et surtout pour que l’on puisse rencontrer les très hautes instructions du Président de la République en matière d’achèvement, d’aboutissement heureux des chantiers destinés à la Can », a déclaré le Minsep.

Sam Thamin a indiqué que pour ce qui est du taux de réalisation des travaux du Stade, il oscille autour de 80%. La livraison du Stade avec ses deux annexes est prévue pour le mois de mars 2019. «La plupart de travail est terminée. Tout le travail important est terminé. Il reste trois à quatre activités qui vont être terminés entre maintenant et la fin du mois de mars », a-t-il ajouté.  

Liliane N.

Grand-frère,

Kamto sera certainement condamné par la justice. Son casier judiciaire entaché, il ne pourra plus être candidat à rien. Son doux rêve de croiser le fer avec le vieux candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) après sa mort là au pouvoir va donc s’évaporer. D’où il se trouve, il a compris le stratagème.

Si notre parti échappe à une dissolution qui se dessine, il lui faudra se chercher un nouveau leader parce que rassembler la famille autour d’un nouveau parti et d’un nouveau leader sera compliqué. Mota, premier vice-président doit logiquement lui succéder, mais il n’est pas des nôtres, il ne sera pas accepté à ce niveau de responsabilités. Quelles que soient les critiques que nous allons affronter, le successeur légal doit être un Bamileke. C’est une question d’efficacité politique.

Notre peuple est mûr pour le combat politique, n’éteignons pas cette lumière. J’ai des candidats en tête pour reprendre le flambeau, mais ce n’est pas encore le moment d’en discuter. Il doit être d’un poids intellectuel incomparable et en rupture de banc avec le régime. Son nom doit créer un électrochoc. Je vais demander aux Youbi, Boris, Tchouta de temporiser, le temps d’observer. Toi, continue avec tes Unes comme celle de lundi, moi je vais essayer avec la grande interview de faire quelque chose même comme Tchatue est très frileux. Je pense aussi que ce que font nos frères dans les ambassades ne nous aident pas beaucoup. C’est un moyen de pression qui ne rend pas favorable le ralliement de l’opinion à notre cause. Or nous en avons besoin, on doit donc mettre la pédale douce.

Au cours de la conférence de presse qu'il a donné en compagnie du ministre de la communication, Paul Atanga Nji a plusieurs fois servi des ultimatum aux dirigeants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Allant jusqu'à laisser croire que le parti de Maurice Kamto pourrait être dissout. Une décision qui ne resterait pas sans conséquences.
 
Depuis l'élection présidentielle manquée du 7 octobre 2018, le Professeur Maurice Kamto tient l'opinion publique en haleine. A travers ses actions de protestations et de revendications de son élection volée, le président du MRC continue d'entretenir la flamme de l'intérêt pour les questions politiques qu'il a fortement contribué à faire naître dans le cœur de nombreux citoyens camerounais.
 
Arrivé deuxième à l'élection présidentielle, avec 14,23% de voix, le professeur Maurice Kamto est la deuxième personnalité politique après le Chef de l'État. Une position qui lui donne de jouir d'une popularité très importante sur le territoire camerounais et ailleurs. Au Cameroun comme à l'international, les partisans de Maurice Kamto sont très nombreux. 
 
Ils se comptent par millions sur les cinq continents, les soutiens et sympathisants de Maurice Kamto. L'homme politique jouit d'un carnet d'adresses internationales très important. D'un point de vue politique, c'est clair Maurice Kamto draine de très grand intérêts et mobilise considérablement. La démonstration de sa capacité à mettre en mouvement les camerounais s'est une fois de plus illustrée à la faveur de la " marché blanche " dans les principales villes du Cameroun.
 
A la suite de la "marche blanche" organisée samedi par le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale a déclaré au cours d’une conférence de presse donnée dans la nuit du samedi 26 janvier que Maurice Kamto a organisé "des actes de provocation" à Douala, Yaoundé, Bafoussam et Paris le samedi en question. "Je dirai même que le Mrc a franchi la ligne rouge et a débordé le seuil de la tolérance ", a-t-il insisté. Le Minat entend durcir davantage le ton.
 
"Le ministre de l’Administration territoriale est l’autorité qui accorde l’agrément aux partis politiques. Ces agréments ou autorisations sont accordés sur la base des lois et règlements de la République", a-t-il rappelé. A ses yeux, " Le Minat et les partis politiques sont liés par un contrat qui doit être respecté". Paul Atanga Nji va plus loin et envisage même la dissolution du MRC, un parti politique pourtant représenté à l’Assemblée nationale : "Si le responsable d'un parti politique décide de défier systématiquement l'autorité de l'Etat en organisant des manifestations illégales parfois dangereuses et susceptibles de perturber l’ordre public, le ministre de l’Administration territoriale est en droit de prendre certaines mesures conservatoires ". Fait plus grave, le Minat précise à l’endroit du " tireur du penalty " qu’ " Il y a l’interdiction provisoire de ce parti politique ou l’interdiction définitive du parti qui serait l’auteur des faits avérés de trouble à l’ordre public sur l’étendue du territoire."
 
Décider de la dissolution d'un parti qui charie autant d'attention et qui mobilise autant de militants et sympathisants serait une erreur pour l'administration de Paul Biya. Envoyer le MRC dans le "maquis" serait le prétexte de radicalisation de certains membres du mouvement. Et donnerait l'occasion aux pourfendeurs du Cameroun de crier à l'absence de démocratie dans notre pays. La communauté internationale s'en mêlerait et il n'est pas exclut qu'on se retrouve dans une autre crise sociale qui embrassera cette fois l'essentiel de la partie Sud du Cameroun. Une situation qu'il est préférable d'éviter.
 
 
Stéphane Nzesseu
 
 
 

Les réactions pleuvent depuis l’arrestation de Maurice Kamto, candidat du MRC classé officiellement deuxième à l’issue de la Présidentielle 2018

AKÉRÉ MUNA  

Les gens ont crié « arrêtez la corruption », ils ont été réprimés, ils ont réclamé la justice, ils ont exercé leur droit constitutionnel de marcher pacifiquement, mais ils ont été fusillés et arrêtés. La population et la communauté internationale appellent au dialogue. On leur a répondu par des menaces.

Le peuple est aux prises avec le gouvernement. Maintenant, le professeur Kamto, dirigeant du MRC et d’autres personnes ont été arrêtés.

En essayant de montrer sa force, le gouvernement expose ses faiblesses. Maintenant que le peuple a vu et compris, nous devons nous préparer, car le gouvernement gère le nord-ouest et le sud-ouest ainsi que tout un pays qui se dirige vers l'insurrection.

Le gouvernement devrait immédiatement libérer toutes les personnes arrêtées dans la crise actuelle et la crise anglophone. Si ce gouvernement veut la paix, il devrait immédiatement organiser un dialogue national inclusif.

*Maître Akéré Muna*

 --

Edith Kah Walla

Ce lundi 28 janvier 2019, deux jours après les violences inacceptables perpétrées sur les manifestants pacifiques à l'occasion de la marche blanche et cinq jours après celles exercées sur les militants.es du SDF, le régime de Mr Paul Biya a, une fois de plus et une fois de trop, fait arrêter des citoyens camerounais, leaders et militants du MRC.

Ces arrestations surviennent alors que ces derniers n'ont pas fini de panser les plaies causées par des tirs des forces de police et d'organiser les secours pour la centaine de personnes toujours séquestrées.

Elles surviennent alors que des blessures réelles, des violences avérées et des traumatismes certains sont considérés par le Gouvernement camerounais comme de pures inventions.

À travers cette vague répressive, le régime de Mr Biya confirme, pour ceux qui en doutaient encore, sa nature fondamentalement répressive et arbitraire.

Ces arrestations font saisir à ceux et celles qui ne le comprenaient pas assez, tout le drame que vive les camerounaises du Nord Ouest et du Sud Ouest depuis deux ans, victimes d'une répression infiniment plus grave.

En prenant cette décision de résoudre par la force et la violence des problèmes politiques, les dirigeants de ce régime illégitime renforcent en réalité la détermination de tous ceux et celles qui ont soif de justice et de changement.

Ce traitement violent des demandes politiques ne manquera pas d'exacerber les tensions et rendra la situation de plus en plus explosive.

Le CPP condamne fermement cette approche.

Le CPP est convaincu que cette démarche gouvernementale aura des effets amplificateurs de la tension sociale et politique.

Le CPP exige que les personnes interpellées soient relâchées et surtout, que leurs droits et libertés soient scrupuleusement respectés.

Le CPP appelle les Camerounais / es épris de justice et assoiffés de changement à lever la voix pour demander que cesse ces violences.

Le CPP reste convaincu que la solution à ses crises multiples est et demeurera une transition politique.

Le CPP est disponible pour les actions dont le but est de défendre nos libertés contre les abus de l'État.

*Pour le Cameroon People's Party,*

*Kah Walla*
*Presidente Nationale*

--

Hilaire Kamga

L’offre Orange vient d’apprendre l’arrestation et la déportation du Professeur Maurice KAMTO, leader du parti politique MRC. Il aurait été arrêté avec d’autres cadres de ce mouvement et des leaders alliés à sa candidature lors de la dernière élection.

Il s’agit là d’une nouvelle provocation du Régime illégitime de Yaoundé qui définitivement a choisi la voie de la force face aux désidératas de la population.

L’Offre Orange condamne vigoureusement ces actes d’arrestation et demande la libération immédiate et sans condition du Professeur Maurice Kamto et de toutes les personnes arrêtées dans le cadre des marches du 23 et 26 Janvier 2019.

L’offre Orange met en garde le régime de Yaoundé sur les conséquences sur la stabilité du Cameroun de tels actes d’arrestation des leaders qui animent la scène politique camerounaise en portant la voix d’un portion importante de la société Camerounaise.

L’Offre Orange appelle tous les orangistes et les citoyens engagés à rester mobilisés en attendant les mots d’ordre imminent. Ensemble Nous vaincrons..
La liberté ou la mort, nous vaincrons !

Fait à Yaoundé le 28 janvier 2019 à 22h10mn
Le Mandataire
Citoyen Hilaire Kamga
Mandataire de l’Offre Orange

Otric N.

Le président du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun), Maurice Kamto a été interpellé ce lundi 28 janvier dans la journée.

Si l'on connaissait son implication pour les manifestations illégales qui ont eu lieu dans plusieurs villes du Cameroun comme Douala, Yaoundé, Bafoussam, Dschang ou encore Mbouda, nous attendons avec impatience de savoir s'il a eu un quelconque lien avec le malheureux saccage de l'Ambassade du Cameroun à Paris.

Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux fait polémique.

Effectivement, a travers la vidéo, nous remarquons très facilement que la police française est effectivement présente sur les lieux, mais ne fais rien.

Pourtant, les conventions internationales imposent à tous de respecter l'intégralité de l'Ambassade ainsi que le personnel diplomatique qui travaille à l'intérieur.

Des éléments importants durant la visite de la police sur les lieux du saccage ont montré un lien indirect avec Maurice Kamto.

Les questions s'entrechoquent donc dans les esprits du moment : Kamto y est-il pour quelque chose? A-t-il corrompu la police ou le gouvernement français pour ne voir aucune protection de leur part envers les camerounais présents à l'Ambassade au moment de l'attaque?

De plus, d"après les sources de l'Agence Cameroun Presse, Maurice Kamto devrait être relâché dans la soirée.

Pour regarder la vidéo, cliquez sur le lien : 

https://www.facebook.com/AgenceCamerounPresse/videos/323101938314947/

Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) et candidat malheureux aux Présidentielles d’octobre 2018, a été arrêté le lundi 28 janvier en fin d’après-midi, pour être entendu sur les événements de samedi dernier. Il devrait être relâché dans la soirée.

La "grande marche" organisée par les leaders de ce parti d'opposition, le 26 janvier dernier, fait encore des échos. D'après des sources de haut niveau que l'Agence Cameroun presse (Acp) a pu contacter, Maurice Kamto est appelé à répondre de toutes les manifestations qui ont eu lieu dans plusieurs villes du pays, notamment Yaoundé, Douala, Bafoussam, Mbouda et Dschang. 

Mais son interrogatoire devrait également permettre de faire le jour sur son rôle présumé dans l’attaque et le saccage de l’Ambassade du Cameroun à Paris.

Toujours selon les sources de l’Agence Cameroun Presse, Maurice Kamto devrait être relâché dans la soirée.

L’enquête visant à faire le jour sur les violences de ces derniers jours devrait continuer et, si le Professeur Kamto s’est vraiment rendu coupable d’avoir organiser les manifestations illégales et d’avoir incité aux violences, alors il pourrait de nouveau être interpelé. Plus encore s’il persiste à vouloir organiser une nouvelle marche « révolutionnaire » le 2 février, à Yaoundé.

Suite aux violences du 26 janvier au Cameroun, 117 manifestants ont été interpellées par les forces de sécurité. Le gouvernement, qui avait annoncé l’illégalité de ces marches, affirme qu’il ne cédera pas face aux violences des manifestants et promet que la justice sera sévère pour les contrevenants à la loi. 

 

Samedi après-midi, plusieurs dizaines de personnes, probablement une cinquantaine d’individus selon les vidéos, bien que certains parlent de plus de 400 ; ont envahi et saccagé l’Ambassade du Cameroun en France. Qui sont les responsables ? Qui tient les cordes de cette attaque ? Les autorités françaises sont-elles complices ?

Vers 19h, ces casseurs qui se filmaient en direct sur la plate-forme Facebook Live ont pénétré dans les locaux de l'ambassade, fermée ce jour-là, dans le très sécurisé XVIe arrondissement de Paris, et ce, alors que Paris était en état d’urgence à cause des Gilets Jaunes et des Foulards Rouges.

L’objectif de ces pilleurs est annoncé très clairement : « c’est une révolution ! » . Déçus de la défaite électorale d’octobre 2018, ces partisans de Maurice Kamto ont reçu l’ordre de tout piller et de faire fuir l’Ambassadeur, et de clamer victoire. Et comme un peu de zèle ne semble pas faire de mal, ils iront jusqu’à briser les portraits du Chef de l’Etat et les remplacer par des photos à l’avantage du Président du MRC (parti politique de Maurice Kamto).

« C’est une journée historique, c’est la fin du règne de Biya que j’annonce aujourd’hui » s’exclame l’un des casseurs dans la vidéo. Dans le même temps et sur un autre Facebook Live, l’activiste congolais Riss Mo Kongo, affirme, à l’image d’un mercenaire payé pour ce genre d’opération, que c’est sa « plus belle attaque d’Ambassades. »

Dans les étages de l’Ambassade, tout est saccagé. Les papiers officiels sont volés. Les dossiers déchirés. Les ordinateur cassés. Certains objets sont volés. Et ce n’est qu’après un long moment que les forces de sécurité arrivent dans l’Ambassade pour déloger les casseurs.

« Comment ça les policiers français viennent dans l’Ambassade ? ils violent le territoire national ! » s’exclament des casseurs visiblement ignares (puisqu’une Ambassade ne constitue jamais une extra-territorialité légale). De fait, une autre question se pose: comment des manifestants ont-ils pu pénétrer dans l’Ambassade ? Où était la police française garante de la sécurité de l’Ambassade ? Que ce serait-il passé si des manifestants camerounais s’en étaient pris à l’Ambassade de France à Yaoundé ? Pour cette dernière question, la réponse est simple: ils auraient été chassés par la police en moins de 2 minutes.

Finalement, après de longs moments à essayer de négocier avec les vandales de l’Ambassade, les policiers français rétablissèrent l’ordre. Mais la situation reste néanmoins catastrophique: les services consulaires ont été fermés jusqu’à nouvel ordre - et les nombreux camerounais en attente de documents vont devoir prendre leur mal en patience pour les obtenir. Car si s’attaquer à l’Ambassade est perçu par les révolutionnaires comme un « acte de bravoure », il n’en est pas moins une attaque directe au peuple camerounais.

D’ailleurs, dès dimanche sur les réseaux sociaux, des avocats camerounais en diaspora dénonçaient ces actes de vandalisme: « de nombreux frères attendent des documents administratifs. Des détenus attendent des papiers pour être libérés. Et vous, au lieu d’aller au Cameroun et de voter quand il y a des élections, vous restez sous les ores dorés de la République Française et vous saccagez la vie de vos frères camerounais qui ont besoin de l’Ambassade ! »

Pour l’heure, le MRC est pointé du doigt dans la responsabilité de cette attaque de l’Ambassade. D’ailleurs, les casseurs, qu’ils soient camerounais ou même congolais, ne cachent pas avoir suivi les ordres de Maurice Kamto - et avoir saccagé l’ambassade pour l’honneur de M. Kamto. Mais d’autres questions se posent : qui finance ces attaques ? Qui coordonne ces attaques ? Les agitateurs tels George Soros sont-ils co-responsables de ces évènements ? Et surtout: quel rôle la France a-t-elle vraiment joué ? Autant de réponses aux-quelles le gouvernement du Cameroun devrait répondre dans les semaines à venir, après avoir réussi à résoudre l’enquête ouverte dès samedi soir, pour mettre la lumière sur ces évènements.

Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale fait partie des personnalités qui ont réagi après les évènements qui ont eu lieu lors des marches organisées par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) de Maurice Kamto.

Grégoire Owona le ministre du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss) pense qu’en pillant l’ambassade du Cameroun en France le Mrc a franchi la ligne rouge. «Des militants d'un parti politique et leurs sympathisants viennent de franchir, à mon humble avis, la ligne rouge entre autres en saccageant et/ou incendiant plusieurs Ambassades du Cameroun ! Au nom de quoi peut-on agir ainsi ? Cela est inadmissible et inacceptable», a-t-il posté sur sa page Facebook.

Le Mintss qui pour ce qui est le cadre politique, l’un des hauts cadres du Rassemblement démocratique  du peuple camerounais (Rdpc) a condamné la violence. «Désolé pour les blessés, le sang a coulé et cela doit être puni ! Toute violence est à proscrire d'où qu'elle vienne. Prompt rétablissement aux blessés. Le sang ne doit couler en aucun cas. Toute violence est à proscrire d'où qu'elle vienne et les conséquences de droit tirées», écrit-il.

Le Mintss n’a pas manqué dans son poste de rappeler le leitmotiv du Chef de l’Etat. «Bâtir à la force du poignet, travailler toujours plus pour avancer dans les voies tracées par le Président Paul Biya, voilà ce qu'on doit faire !! Force doit revenir à la loi!», conclut-il son message.

A titre de rappel, le samedi 26 janvier 2019, les bureaux des représentations diplomatiques du Cameroun en France, en Belgique et en Allemagne ont été envahis par des manifestants. Selon des sources parisiennes, au moins 50 manifestants auraient envahi l'ambassade du Cameroun à Paris avant de saccager l'endroit. Ils ont piétiné le portrait du Chef de l'État, Paul Biya. Au vu des dégâts, l’ambassade du Cameroun en France a décidé pour sa part de suspendre ses prestations consulaires suite aux actes de vandalisme.

L’information est contenue dans une note de service signée ce 27 janvier 2019, par Antoine Ahmadou, chargé des affaires A.1 à l’ambassade du Cameroun en France.  «Suite aux actes de vandalisme perpétrés dans les services de la mission diplomatique et consulaire du Cameroun à Paris le samedi 26 janvier 2019, le chargé des affaires A.1 de l’ambassade du Cameroun à Paris informe le public que les prestations consulaires au sein du consulat général sont suspendues jusqu’à nouvel ordre», peut-on lire écrit dans le document de l’ambassade. « L’ambassade du Cameroun rassure le public de la reprise effective desdits services dans les meilleurs délais », précise le même document.

Liliane N.

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01