Narcisse Mouelle Kombi le ministre des Sports et de l’Education physique a fait une descente dans ce chantier le 25 janvier 2019.
Les 60 000 places installées du Stade Olembe logé à Yaoundé dans la région du Centre sont déjà toutes couvertes. C’est la grande information qui ressort de la première visite du nouveau patron des Sports au Cameroun sur les chantiers de construction des infrastructures sportives. Sam Thamin le Directeur général (Dg) de Gruppo Piccini l’entreprise italienne adjudicataire de ce marché, qui a conduit le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) dans les coins et recoins du Stade, a partagé les détails relatifs à l’avancement des travaux.
Il en est que la couverture du Stade est achevée. Les travaux de pose de ladite couverture d’après le Dg de Piccini ont eu lieu en décembre 2018. Tous les sièges sont installés dans les gradins construits en un seul palier. Rendu à la fin du mois de novembre 2018, 45 000 sièges avaient déjà été installés, le reste s’est fait en décembre dernier. Dans le but de les protéger de la poussière, lesdits sièges ont été recouverts d’emballage en plastique. Il y a aussi le revêtement du sol dans tous les paliers de la tribune, en carreaux et bien protégés par des couches de moquette.
Narcisse Mouelle Kombi interviewé par la presse présente s’est dit impressionné par l’état d’avancement des travaux. «Cette visite est en parfaite résonnance avec les très hautes instructions du Président de la République, S.E. Paul Biya appelant à une forte mobilisation, à une accélération des chantiers relatifs à l’organisation et à l’accueil de la Can au Cameroun. Il était impératif pour nous de nous rendre sur le site d’Olembe, le complexe sportif de 60 000 places, pour prendre la mesure de cette mobilisation. Aux termes de cette visite, qui nous permis de faire le tour, en tant que maître d’ouvrage, nous pouvons dire notre satisfaction, parce que nous relevons qu’il y a effectivement une mobilisation, un engagement des différentes équipes de travail sur le chantier.
Nous sommes impressionnés par la qualité du travail. Nous relevons par exemple 60 000 places sont positionnées sur les gradins. Tout en félicitant les différentes équipes présentes sur le terrain, nous ne pouvons en appeler qu’à davantage de détermination, de volontarisme pour que les délais contractuels convenus soient tenus et surtout pour que l’on puisse rencontrer les très hautes instructions du Président de la République en matière d’achèvement, d’aboutissement heureux des chantiers destinés à la Can », a déclaré le Minsep.
Sam Thamin a indiqué que pour ce qui est du taux de réalisation des travaux du Stade, il oscille autour de 80%. La livraison du Stade avec ses deux annexes est prévue pour le mois de mars 2019. «La plupart de travail est terminée. Tout le travail important est terminé. Il reste trois à quatre activités qui vont être terminés entre maintenant et la fin du mois de mars », a-t-il ajouté.
Liliane N.
Grand-frère,
Kamto sera certainement condamné par la justice. Son casier judiciaire entaché, il ne pourra plus être candidat à rien. Son doux rêve de croiser le fer avec le vieux candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) après sa mort là au pouvoir va donc s’évaporer. D’où il se trouve, il a compris le stratagème.
Si notre parti échappe à une dissolution qui se dessine, il lui faudra se chercher un nouveau leader parce que rassembler la famille autour d’un nouveau parti et d’un nouveau leader sera compliqué. Mota, premier vice-président doit logiquement lui succéder, mais il n’est pas des nôtres, il ne sera pas accepté à ce niveau de responsabilités. Quelles que soient les critiques que nous allons affronter, le successeur légal doit être un Bamileke. C’est une question d’efficacité politique.
Notre peuple est mûr pour le combat politique, n’éteignons pas cette lumière. J’ai des candidats en tête pour reprendre le flambeau, mais ce n’est pas encore le moment d’en discuter. Il doit être d’un poids intellectuel incomparable et en rupture de banc avec le régime. Son nom doit créer un électrochoc. Je vais demander aux Youbi, Boris, Tchouta de temporiser, le temps d’observer. Toi, continue avec tes Unes comme celle de lundi, moi je vais essayer avec la grande interview de faire quelque chose même comme Tchatue est très frileux. Je pense aussi que ce que font nos frères dans les ambassades ne nous aident pas beaucoup. C’est un moyen de pression qui ne rend pas favorable le ralliement de l’opinion à notre cause. Or nous en avons besoin, on doit donc mettre la pédale douce.
Les réactions pleuvent depuis l’arrestation de Maurice Kamto, candidat du MRC classé officiellement deuxième à l’issue de la Présidentielle 2018
AKÉRÉ MUNA
Les gens ont crié « arrêtez la corruption », ils ont été réprimés, ils ont réclamé la justice, ils ont exercé leur droit constitutionnel de marcher pacifiquement, mais ils ont été fusillés et arrêtés. La population et la communauté internationale appellent au dialogue. On leur a répondu par des menaces.
Le peuple est aux prises avec le gouvernement. Maintenant, le professeur Kamto, dirigeant du MRC et d’autres personnes ont été arrêtés.
En essayant de montrer sa force, le gouvernement expose ses faiblesses. Maintenant que le peuple a vu et compris, nous devons nous préparer, car le gouvernement gère le nord-ouest et le sud-ouest ainsi que tout un pays qui se dirige vers l'insurrection.
Le gouvernement devrait immédiatement libérer toutes les personnes arrêtées dans la crise actuelle et la crise anglophone. Si ce gouvernement veut la paix, il devrait immédiatement organiser un dialogue national inclusif.
*Maître Akéré Muna*
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Edith Kah Walla
Ce lundi 28 janvier 2019, deux jours après les violences inacceptables perpétrées sur les manifestants pacifiques à l'occasion de la marche blanche et cinq jours après celles exercées sur les militants.es du SDF, le régime de Mr Paul Biya a, une fois de plus et une fois de trop, fait arrêter des citoyens camerounais, leaders et militants du MRC.
Ces arrestations surviennent alors que ces derniers n'ont pas fini de panser les plaies causées par des tirs des forces de police et d'organiser les secours pour la centaine de personnes toujours séquestrées.
Elles surviennent alors que des blessures réelles, des violences avérées et des traumatismes certains sont considérés par le Gouvernement camerounais comme de pures inventions.
À travers cette vague répressive, le régime de Mr Biya confirme, pour ceux qui en doutaient encore, sa nature fondamentalement répressive et arbitraire.
Ces arrestations font saisir à ceux et celles qui ne le comprenaient pas assez, tout le drame que vive les camerounaises du Nord Ouest et du Sud Ouest depuis deux ans, victimes d'une répression infiniment plus grave.
En prenant cette décision de résoudre par la force et la violence des problèmes politiques, les dirigeants de ce régime illégitime renforcent en réalité la détermination de tous ceux et celles qui ont soif de justice et de changement.
Ce traitement violent des demandes politiques ne manquera pas d'exacerber les tensions et rendra la situation de plus en plus explosive.
Le CPP condamne fermement cette approche.
Le CPP est convaincu que cette démarche gouvernementale aura des effets amplificateurs de la tension sociale et politique.
Le CPP exige que les personnes interpellées soient relâchées et surtout, que leurs droits et libertés soient scrupuleusement respectés.
Le CPP appelle les Camerounais / es épris de justice et assoiffés de changement à lever la voix pour demander que cesse ces violences.
Le CPP reste convaincu que la solution à ses crises multiples est et demeurera une transition politique.
Le CPP est disponible pour les actions dont le but est de défendre nos libertés contre les abus de l'État.
*Pour le Cameroon People's Party,*
*Kah Walla*
*Presidente Nationale*
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Hilaire Kamga
L’offre Orange vient d’apprendre l’arrestation et la déportation du Professeur Maurice KAMTO, leader du parti politique MRC. Il aurait été arrêté avec d’autres cadres de ce mouvement et des leaders alliés à sa candidature lors de la dernière élection.
Il s’agit là d’une nouvelle provocation du Régime illégitime de Yaoundé qui définitivement a choisi la voie de la force face aux désidératas de la population.
L’Offre Orange condamne vigoureusement ces actes d’arrestation et demande la libération immédiate et sans condition du Professeur Maurice Kamto et de toutes les personnes arrêtées dans le cadre des marches du 23 et 26 Janvier 2019.
L’offre Orange met en garde le régime de Yaoundé sur les conséquences sur la stabilité du Cameroun de tels actes d’arrestation des leaders qui animent la scène politique camerounaise en portant la voix d’un portion importante de la société Camerounaise.
L’Offre Orange appelle tous les orangistes et les citoyens engagés à rester mobilisés en attendant les mots d’ordre imminent. Ensemble Nous vaincrons..
La liberté ou la mort, nous vaincrons !
Fait à Yaoundé le 28 janvier 2019 à 22h10mn
Le Mandataire
Citoyen Hilaire Kamga
Mandataire de l’Offre Orange
Otric N.
Le président du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun), Maurice Kamto a été interpellé ce lundi 28 janvier dans la journée.
Si l'on connaissait son implication pour les manifestations illégales qui ont eu lieu dans plusieurs villes du Cameroun comme Douala, Yaoundé, Bafoussam, Dschang ou encore Mbouda, nous attendons avec impatience de savoir s'il a eu un quelconque lien avec le malheureux saccage de l'Ambassade du Cameroun à Paris.
Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux fait polémique.
Effectivement, a travers la vidéo, nous remarquons très facilement que la police française est effectivement présente sur les lieux, mais ne fais rien.
Pourtant, les conventions internationales imposent à tous de respecter l'intégralité de l'Ambassade ainsi que le personnel diplomatique qui travaille à l'intérieur.
Des éléments importants durant la visite de la police sur les lieux du saccage ont montré un lien indirect avec Maurice Kamto.
Les questions s'entrechoquent donc dans les esprits du moment : Kamto y est-il pour quelque chose? A-t-il corrompu la police ou le gouvernement français pour ne voir aucune protection de leur part envers les camerounais présents à l'Ambassade au moment de l'attaque?
De plus, d"après les sources de l'Agence Cameroun Presse, Maurice Kamto devrait être relâché dans la soirée.
Pour regarder la vidéo, cliquez sur le lien :
https://www.facebook.com/AgenceCamerounPresse/videos/323101938314947/
La "grande marche" organisée par les leaders de ce parti d'opposition, le 26 janvier dernier, fait encore des échos. D'après des sources de haut niveau que l'Agence Cameroun presse (Acp) a pu contacter, Maurice Kamto est appelé à répondre de toutes les manifestations qui ont eu lieu dans plusieurs villes du pays, notamment Yaoundé, Douala, Bafoussam, Mbouda et Dschang.
Mais son interrogatoire devrait également permettre de faire le jour sur son rôle présumé dans l’attaque et le saccage de l’Ambassade du Cameroun à Paris.
Toujours selon les sources de l’Agence Cameroun Presse, Maurice Kamto devrait être relâché dans la soirée.
L’enquête visant à faire le jour sur les violences de ces derniers jours devrait continuer et, si le Professeur Kamto s’est vraiment rendu coupable d’avoir organiser les manifestations illégales et d’avoir incité aux violences, alors il pourrait de nouveau être interpelé. Plus encore s’il persiste à vouloir organiser une nouvelle marche « révolutionnaire » le 2 février, à Yaoundé.
Suite aux violences du 26 janvier au Cameroun, 117 manifestants ont été interpellées par les forces de sécurité. Le gouvernement, qui avait annoncé l’illégalité de ces marches, affirme qu’il ne cédera pas face aux violences des manifestants et promet que la justice sera sévère pour les contrevenants à la loi.
Samedi après-midi, plusieurs dizaines de personnes, probablement une cinquantaine d’individus selon les vidéos, bien que certains parlent de plus de 400 ; ont envahi et saccagé l’Ambassade du Cameroun en France. Qui sont les responsables ? Qui tient les cordes de cette attaque ? Les autorités françaises sont-elles complices ?
Vers 19h, ces casseurs qui se filmaient en direct sur la plate-forme Facebook Live ont pénétré dans les locaux de l'ambassade, fermée ce jour-là, dans le très sécurisé XVIe arrondissement de Paris, et ce, alors que Paris était en état d’urgence à cause des Gilets Jaunes et des Foulards Rouges.
L’objectif de ces pilleurs est annoncé très clairement : « c’est une révolution ! » . Déçus de la défaite électorale d’octobre 2018, ces partisans de Maurice Kamto ont reçu l’ordre de tout piller et de faire fuir l’Ambassadeur, et de clamer victoire. Et comme un peu de zèle ne semble pas faire de mal, ils iront jusqu’à briser les portraits du Chef de l’Etat et les remplacer par des photos à l’avantage du Président du MRC (parti politique de Maurice Kamto).
« C’est une journée historique, c’est la fin du règne de Biya que j’annonce aujourd’hui » s’exclame l’un des casseurs dans la vidéo. Dans le même temps et sur un autre Facebook Live, l’activiste congolais Riss Mo Kongo, affirme, à l’image d’un mercenaire payé pour ce genre d’opération, que c’est sa « plus belle attaque d’Ambassades. »
Dans les étages de l’Ambassade, tout est saccagé. Les papiers officiels sont volés. Les dossiers déchirés. Les ordinateur cassés. Certains objets sont volés. Et ce n’est qu’après un long moment que les forces de sécurité arrivent dans l’Ambassade pour déloger les casseurs.
« Comment ça les policiers français viennent dans l’Ambassade ? ils violent le territoire national ! » s’exclament des casseurs visiblement ignares (puisqu’une Ambassade ne constitue jamais une extra-territorialité légale). De fait, une autre question se pose: comment des manifestants ont-ils pu pénétrer dans l’Ambassade ? Où était la police française garante de la sécurité de l’Ambassade ? Que ce serait-il passé si des manifestants camerounais s’en étaient pris à l’Ambassade de France à Yaoundé ? Pour cette dernière question, la réponse est simple: ils auraient été chassés par la police en moins de 2 minutes.
Finalement, après de longs moments à essayer de négocier avec les vandales de l’Ambassade, les policiers français rétablissèrent l’ordre. Mais la situation reste néanmoins catastrophique: les services consulaires ont été fermés jusqu’à nouvel ordre - et les nombreux camerounais en attente de documents vont devoir prendre leur mal en patience pour les obtenir. Car si s’attaquer à l’Ambassade est perçu par les révolutionnaires comme un « acte de bravoure », il n’en est pas moins une attaque directe au peuple camerounais.
D’ailleurs, dès dimanche sur les réseaux sociaux, des avocats camerounais en diaspora dénonçaient ces actes de vandalisme: « de nombreux frères attendent des documents administratifs. Des détenus attendent des papiers pour être libérés. Et vous, au lieu d’aller au Cameroun et de voter quand il y a des élections, vous restez sous les ores dorés de la République Française et vous saccagez la vie de vos frères camerounais qui ont besoin de l’Ambassade ! »
Pour l’heure, le MRC est pointé du doigt dans la responsabilité de cette attaque de l’Ambassade. D’ailleurs, les casseurs, qu’ils soient camerounais ou même congolais, ne cachent pas avoir suivi les ordres de Maurice Kamto - et avoir saccagé l’ambassade pour l’honneur de M. Kamto. Mais d’autres questions se posent : qui finance ces attaques ? Qui coordonne ces attaques ? Les agitateurs tels George Soros sont-ils co-responsables de ces évènements ? Et surtout: quel rôle la France a-t-elle vraiment joué ? Autant de réponses aux-quelles le gouvernement du Cameroun devrait répondre dans les semaines à venir, après avoir réussi à résoudre l’enquête ouverte dès samedi soir, pour mettre la lumière sur ces évènements.
Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale fait partie des personnalités qui ont réagi après les évènements qui ont eu lieu lors des marches organisées par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) de Maurice Kamto.
Grégoire Owona le ministre du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss) pense qu’en pillant l’ambassade du Cameroun en France le Mrc a franchi la ligne rouge. «Des militants d'un parti politique et leurs sympathisants viennent de franchir, à mon humble avis, la ligne rouge entre autres en saccageant et/ou incendiant plusieurs Ambassades du Cameroun ! Au nom de quoi peut-on agir ainsi ? Cela est inadmissible et inacceptable», a-t-il posté sur sa page Facebook.
Le Mintss qui pour ce qui est le cadre politique, l’un des hauts cadres du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) a condamné la violence. «Désolé pour les blessés, le sang a coulé et cela doit être puni ! Toute violence est à proscrire d'où qu'elle vienne. Prompt rétablissement aux blessés. Le sang ne doit couler en aucun cas. Toute violence est à proscrire d'où qu'elle vienne et les conséquences de droit tirées», écrit-il.
Le Mintss n’a pas manqué dans son poste de rappeler le leitmotiv du Chef de l’Etat. «Bâtir à la force du poignet, travailler toujours plus pour avancer dans les voies tracées par le Président Paul Biya, voilà ce qu'on doit faire !! Force doit revenir à la loi!», conclut-il son message.
A titre de rappel, le samedi 26 janvier 2019, les bureaux des représentations diplomatiques du Cameroun en France, en Belgique et en Allemagne ont été envahis par des manifestants. Selon des sources parisiennes, au moins 50 manifestants auraient envahi l'ambassade du Cameroun à Paris avant de saccager l'endroit. Ils ont piétiné le portrait du Chef de l'État, Paul Biya. Au vu des dégâts, l’ambassade du Cameroun en France a décidé pour sa part de suspendre ses prestations consulaires suite aux actes de vandalisme.
L’information est contenue dans une note de service signée ce 27 janvier 2019, par Antoine Ahmadou, chargé des affaires A.1 à l’ambassade du Cameroun en France. «Suite aux actes de vandalisme perpétrés dans les services de la mission diplomatique et consulaire du Cameroun à Paris le samedi 26 janvier 2019, le chargé des affaires A.1 de l’ambassade du Cameroun à Paris informe le public que les prestations consulaires au sein du consulat général sont suspendues jusqu’à nouvel ordre», peut-on lire écrit dans le document de l’ambassade. « L’ambassade du Cameroun rassure le public de la reprise effective desdits services dans les meilleurs délais », précise le même document.
Liliane N.
L’action s’inscrit dans le cadre du projet «Résilience des adolescents et des jeunes face à la radicalisation de la violence dans la région de l’Extrême-Nord ».
C’est le 22 janvier dernier que le deuxième volet de ce projet a été lancé dans la ville de Maroua dans le cadre d’un atelier de deux jours destiné à la formation des acteurs de sa mise en œuvre. Il bénéficie du financement de la coopération française. Et sa durée s’étend sur une période de 12 mois. Le projet va se déployer dans six communes des départements du Logone et Chari. Mathieu Sette l’attaché de coopération à l’Ambassade France au Cameroun a précisé qu’avec le projet il est question de «contribuer au renforcement de la résilience des adolescents et des jeunes pour faire face à l’endoctrinement et la radicalisation en vue de construire un meilleur avenir dans un contexte de grande pauvreté et de vulnérabilité généralisée ».
Il convient de préciser qu’avant le volet du financement, il y a eu une phase de sensibilisation des victimes. «Il y avait un autre volet sur ce projet qui a également été réalisé, c’est celui de la sensibilisation des jeunes et celui de certaines personnes qui ont été confrontées à des exactions violentes pour leur réinsertion dans un processus classique d’éducation, de reprise de travail et de sociabilité normale. Aujourd’hui nous sommes à la fin du projet qui a commencé il y a 13 mois. Nous réfléchissons ensemble avec les différents acteurs pour évaluer ce qui a marché ou non et éventuellement à la suite que nous pourrons donner avec d’autres partenaires », a déclaré Mathieu Sette, dans les colonnes du journal L’œil du Sahel.
L’attaché de coopération de l’Ambassade de France au Cameroun n’a pas manqué de mentionner les raisons de l’implication de son pays dans la lutte contre ce phénomène, en passant par le Projet mis sur pied et suscité. «Ce projet l’Ambassade de France l’a intégralement financé et la mise en œuvre s’est faite par l’intermédiaire de l’Unfpa. Pour nous c’est un projet pilote très important parce qu’il traite de la question de la radicalisation des jeunes. Travailler sur les questions de jeunesse fait partie des priorités de la diplomatie française et comprendre les déterminants de cette radicalisation c’est une clé. Vous savez la France comme le Cameroun a été touché par des phénomènes de radicalisation violente et par des attentats. C’est également une problématique que nous partageons avec le Cameroun même si les déterminants sont très différents.
Lors du premier volet portant sur la sensibilisation, 100 jeunes ont été triés sur le volet. Et pour la deuxième phase du projet ceux-ci vont bénéficier du financement des activités génératrices de revenus en vue de leur autonomisation.
Pour parler des effets du phénomène de la radicalisation en termes de chiffres, les statistiques de l’Unfpa qui date de fin 2018 indiquent que 10 911 jeunes ont été identifiés, des déplacés internes, des retournés des membres de la communauté hôte, des ex-associés et combattants de Boko Haram. Parmi eux 536 sont en apprentissage dans les centres de formation aux métiers, 100 d’entre eux sont bénéficiaires de micros business et 21 prestataires sanitaires vont être formés pendant cinq jours sur des modules variés.
Liliane N.
Manaouda Malachie a signé à cet effet une correspondance qui a été rendue publique le 25 janvier 2019.
Manaouda Malachie le ministre de la Santé publique (Minsanté) a adressé une correspondance aux administrateurs des Fonds régionaux pour la promotion de la santé. Le ministre demande de toute urgence le retrait du marché de la solution chlorhexidine 7,1%. Cependant les raisons du retrait voulu de ce médicament ne sont pas indiquées. Toutefois on sait que ladite correspondance fait suite à la notification depuis le 19 décembre 2018, de 15 cas de cécité secondaire chez les nourrissons à l’hôpital Micei d’Oback dans le district de santé d’Okola situé dans la région du Centre. En date du 20 décembre 2018, il y a eu une descente sur le terrainà Oback pour investigation. Le 21 décembre soit un jour après il s’est tenu une réunion de crise présidée par André Mama Fouda le ministre de la Santé de cette époque.
Il faut noter que le Chlorhexidine 7,1% est un antiseptique à large spectre d’action. Elle est couramment utilisée pour diverses applications, y compris le lavage des mains, les douches pré-chirurgicales de tout le corps, les soins des plaies, l’hygiène bucco-dentaire et la désinfection générale. Connue sous plusieurs formes, Chlorhexidine digluconate 7,1% par exemple est utilisée pour les soins du cordon ombilical.
Notre confrère Mutations qui relaie aussi cette interdiction de commercialisation du Chlorhexidine écrit à propos : «Selon une source ce médicament est très important dans la mesure où il contribue à la lutte contre la mortalité maternelle. Chaque année dans le monde, on observe 3 000 000 de décès de nouveau-nés dont 13% dus aux infections, une mauvaise hygiène et un manque d’antisepsie à la naissance et au cours de la 1ère semaine de vie augmente le risque d’infections mortelles. Dans les régions à forte mortalité néonatale les infections sont responsables d’environ 50% des décès », peut-on lire dans les colonnes de Mutations N°4782. Le tri-hebdomadaire L’œil du Sahel dans sa publication N°1173 rapporte pour sa part que des informations puisées aussi chez des sources que le journal qualifie de dignes de foi, ne sont pas rassurantes. « Elles font état de ce que ce produit qui est un collyre utilisé chez les nourrissons, est sujet à une utilisation illicite et malveillante. Ce qui a entraîné plusieurs problèmes oculaires », peut-on lire dans le journal.
Il convient de souligner que c’est la première grande action posée par Manaouda Malachie qui dirige désormais le ministère de la Santé publique depuis le 4 janvier 2019, date du dernier remaniement ministériel. Manaouda Malachie a déjà eu aussi comme autre dossier chaud, la grève prévue par le personnel de la santé. Ladite grève a été désamorcée de justesse après des négociations faites par le syndicat et le chef du département ministériel de la santé.
Liliane N.
Le pays resté un îlot de paix pendant plusieurs années est en train de s'embraser suite à des manifestations post-électorales initiées sur l'ensemble du territoire par le président du MRC et malheur candidat à la présidentielle de 2018.
Battu à plate couture et de manière démocratique par Paul Biya, président du RDPC, lors de l'élection présidentielle du 07 octobre dernier, Maurice Kamto est loin d'accepter le verdict des urnes avec fair-play. Longtemps resté camoufler comme un prédateur dans l'attente de sa proie, le président du Mouvement Pour la Renaissance du Cameroun vient de sortir le grand jeu. Comme annoncé à grand renfort de publicité, il y'a quelques jours de cela , MK, comme l'appellent affectueusement ses fidèles est bel et bien passé à l'action, en jetant dans la rue des manifestants sur l'ensemble du territoire national. Ces derniers disent marcher pour " revendiquer la victoire volée à leur candidat et dénoncer le hold-up électoral". Pas étonnant donc, d'avoir assisté à des marches dites pacifiques le samedi 26 janvier 2019. Que ce soit à Yaoundé, la capitale politique ou encore à Douala qui constitue le poumon économique du pays, les protestations ont tourné à des affrontements entre manifestants et forces de maintien de l'ordre. Selon des vidéos et images qui continuent d'inonder les réseaux sociaux, les forces de l'ordre ont riposté en tirant à balles réelles. Résultats de course, quelques militants du MRC ont été touchés. C'est le cas patent de l'avocate Michèle Ndoki qui a reçu deux balles au niveau de la cuisse, si l'on s'en tient aux images et vidéos publiées ça et la. Le son de cloche est le même pour le conseil municipal Célestin Djamen qui a reçu une balle à la cuisse. On le voit d'ailleurs se tordre de douleurs, allongé sur l'herbe. Selon des sources proches du parti, ces militants de la première heure de ce parti de l'opposition ont tous été admis dans des formations sanitaires pour recevoir des soins appropriés.
Il se trouve cependant qu'une certaine opinion crie au scandale au regard de l'information selon laquelle les forces de l'ordre ont tiré à balle réelles sur des manifestants déterminés à dénoncer "le hold-up électoral". En effet, chacun à son niveau s'efforce de démontrer qu'il s'agit, ni plus ni moins, d'une mascarade bien orchestrée visant à fausser le jugement des camerounais et à discréditer les forces de maintien de l'ordre, et partant le pouvoir en place. La franco-camerounaise Calixte Beyala par exemple, est montée au créneau dans ce sens, par l'entremise d'une communication sur sa page Facebook. Cette dernière n'est pas passée par quatre chemins pour dénoncer ce qu'elle pense être un montage et " de la manipulation des masses au Cameroun". Dans son post, il est écrit de manière claire : " il y'a, c'est vrai,trois blessures...mais celles-ci ont été provoquées par un fusil de chasse, qui distille du plomb, ne traverse pas la chair de part en part, ne casse pas les os... Le fusil de chasse n'est pas utilisé par l'armée camerounaise. Quelle tristesse! En arriver à ces comédies pour mobiliser les camerounais en faveur d'un candidat qui a été battu lors des dernières élections au Cameroun, voilà qui me laisse perplexe!!! C'est pitoyable! Nous sommes tous mécontents, mais cela ne doit pas nous empêcher de garder une intégrité morale, un sens de l'honneur ". Au sujet des blessures par balles réelles, elle démonte la supercherie en précisant qu'elle n'a observé" aucun saignement autour malgré les garrots... Les pantalons étaient secs; le sol où est censé être couché la et les victimes aussi. Tout était net ".
Quoi qu'il en soit, il reste un fait indéniable c'est que le Cameroun court vers une guerre civile à cette allure. Ceci à l'initiative d'un seul individu qui compte visiblement faire feu de tout bois pour s'imposer et devenir le patron du palais d'Etoudi. Les manifestations qu'il a lancé ont d'ailleurs eu un écho négatif en France où l'ambassade du Cameroun a été vandalisée par des manifestants. Le Cameroun est donc logiquement en train d'entrer dans une tragédie qui contribuera à coup sûr à faire souffrir davantage ses dignes fils.
En rappel, la dernière élection présidentielle du 07 octobre 2018 a donné pour vainqueur le candidat Paul Biya qui a obtenu 71,2% des suffrages valablement exprimés. Maurice Kamto son principal challenger a occupé la deuxième position avec 14, 23% des voix.
C’est pour des raisons indépendantes du Comité d’organisation que l’évènement a connu ce renvoi.
Initialement prévue du 21 janvier au 26 janvier 2019, la 13ème édition de la Foire humanitaire aura lieu du 1er au 7 février prochain. Interrogé sur les causes de ce report, Charles-Aurélien N’Tolla le promoteur de ladite Foire a déclaré dans les colonnes de notre confrère Mutations «des contraintes techniques liées à la mer et au bateau. Le bateau a accusé à peu près sept semaines de retard. Or sur les prévisions on était largement en avance. Mais comme vous savez, ça peut arriver à tout le monde. En même temps, ça nous permettra de tester quelque chose d’autre qu’on n’avait pas fait jusqu’à maintenant. C’est-à-dire de faire la Foire en simultané sur Douala et Yaoundé. Ce sera du 01er au 7 février prochain. Nous remercions d’ailleurs le canton Bell, la Communauté urbaine de Douala (Cud) et la Communauté urbaine de Yaoundé (Cuy) ainsi que tous ceux qui nous soutiennent là-dessus. Le container sera là. Il est prévu maintenant pour le 28 janvier et on va éviter d’annoncer une nouvelle date».
Pour ce qui est des innovations, la 13ème édition de la Foire va mettre un accent sur les livres de droit. Le comité d’organisation a indiqué qu’il y aura pour tous les niveaux de la base au supérieur. Pour ce qui est de la qualité, il est indiqué qu’il y en a 70% qui sont neufs et 30% de ces ouvrages sont de seconde main. Il y a 25 000 livres qui sont dédiés à la nouvelle Ecole normale de Bertoua, 5 000 à l’école des infirmiers de la même ville et 5 000 autres à l’antenne de l’Université de Yaoundé II qui s'y trouve également.
Pour ce qui est du droit qui sera mis à l’honneur au cours de la Foire, Charles-Aurélien N’Tolla explique que c’est de ce côté qu’il y a eu plus de soutien. «Ce n’est pas des livres qu’on achète. Ce sont des livres qu’on nous donne. Une maison d’édition qui vous suit depuis 13 ans et qui juge que nous donner 1000 livres par an n’est plus important et nous en donne 6 000, on ne va pas refuser. Donc le droit à l’honneur On pouvait nous donner des livres de médecine, mais c’est tombé que c’est des livres de droit. On dit déjà à tous ceux qui sont dans ce domaine-là que ce soient les étudiants, les magistrats, avocats, huissiers que, cette année sera une année du livre de droit et que les livres sont exceptionnels», déclare Charles-Aurélien N’Tolla.
Liliane N.