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Le principal opposant camerounais, Maurice Kamto, arrêté lundi soir après des manifestations non autorisées de son parti, va faire l'objet d'une enquête notamment pour «rébellion» et «incitation à l'insurrection», ont indiqué ses avocats lors d’une conférence de presse dans la nuit de mercredi à jeudi.

Au total, huit infractions sont imputées à M. Kamto, arrivé deuxième à la présidentielle d'octobre derrière le président Paul Biya: «l'attroupement, la rébellion en groupe, l'hostilité à la patrie, insurrection, le trouble à l'ordre public, l'association de malfaiteurs, l'incitation à l'insurrection, la complicité», a déclaré l'un de ses quinze avocats, Me Sylvain Souop.

«Ces huit infractions sont reprochées à toutes les autres personnes qui font l'objet d'enquêtes préliminaires», soit «200 interpellés», a précisé Me Souop. «Il y a une qualification des faits avant même que les gens aient été entendus», a-t-il dénoncé.

L'avocat a indiqué avoir rencontré mercredi après-midi Maurice Kamto, détenu au Groupement spécial d'opérations (GSO), une unité d'élite de la police. «Il va bien, il a le moral, il est serein et il a été entendu (mercredi après-midi) en présence du directeur général de la Police judiciaire», a déclaré Me Souop.

Lors du point de presse, le parti de Maurice Kamto, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), a démenti avoir organisé samedi des manifestations à l'étranger durant lesquelles plusieurs ambassades en Europe ont été saccagées par des manifestants. «Kamto dénonce ce vandalisme des représentations diplomatiques, il n'a jamais envoyé qui que ce soit casser quoi que ce soit», a affirmé Me Souop. M. Kamto, ancien ministre de la Justice de Paul Biya, «fait confiance à la justice du Cameroun», a conclu son avocat.

Maurice Kamto et plusieurs cadres de son parti avaient été arrêtés lundi soir à Douala et Yaoundé, deux jours après qu'une centaine de militants du parti, selon les autorités, eurent été interpellés samedi lors de marches non autorisées. Deux journalistes camerounais ont aussi été interpellés lundi soir, après avoir été «confondus avec des activistes politiques dans l'exercice de leurs fonctions», selon le syndicat des journalistes camerounais. Ils étaient toujours détenus jeudi.

Depuis l'annonce des résultats de la présidentielle, fin octobre, plusieurs manifestations non-autorisées ont été organisées par le MRC contre ce qu'il qualifie de «hold-up électoral».

«Nous avons le droit de dire «non» pour la jeunesse camerounaise, pour nos enfants. C’est pourquoi nous sommes debout. Nous aurions pu rester tranquilles, être avec eux. Mais nous n’avons pas le droit de priver la jeunesse camerounaise d’un avenir. Nous sommes là, nous serons à côté de vous jusqu’au bout», a déclaré Maurice Kamto lors d’une marche à Douala le 26 janvier 2019.

«J’ai décidé de me sacrifier pour mes enfants. Nous allons nous battre jusqu’à vous laisser un pays en bon ordre. Ces gens-là ne dormiront plus tranquilles parce que nous allons leur imposer. Tous les meurtres qu’ils commettent, tous les pillages qu’ils commettent…  Non ! Non au hold-up ! Si je meurs aujourd’hui, ne vous contentez pas de m’enterrer et mettre des gerbes de fleurs. Il faudra  continuer la lutte jusqu’au bout», a-t-il poursuivi.

Selon les résultats du Conseil constitutionnel, l'ex-candidat du MRC est arrivé deuxième (14,23% des suffrages) derrière Paul Biya, réélu pour un septième mandat consécutif avec 71,2% des voix.

Le début des travaux de construction d’une ligne de tramway dans la ville de Douala est prévu pour le courant du premier semestre 2019 pour une durée de trois ans, avec une mise en service partielle envisageable en 2021 si les délais des actions préalables sont tenus. L’annonce vient d'être faite à travers un communiqué publié dans le quotidien gouvernemental.

L’une des principales actions qui va certainement déclencher effectivement le projet est « la conclusion à date du contrat commercial entre le groupement Iristone/Ilci (l’opérateur intégrateur du projet, Ndlr) et le gouvernement camerounais dont le début des négociations est imminent », précise le communiqué.

C’est en juillet 2016 que le Cameroun a signé avec le groupement formé par la société belge Iristone Consulting et le groupe de BTP turc Ilci Holding, un protocole d’entente en vue des études, du financement et de la construction d’une ligne pilote de tramway d’un linéaire de 18 km à Douala. Les études d’insertion de la ligne, la solution énergétique autonome et les plans de financement éligibles aux fonds internationaux ont été réalisés et approuvés par les parties, note l’annonce.

L’intégrateur belgo-turc Iristone/Ilci a constitué un consortium d’entreprises intervenant dans les différents corps de métier du génie civil, de l’électricité et de la signalisation parmi lesquelles l’Allemand Siemens et le Canadien Bombardier Transportation. Cette dernière société est spécialisée dans la construction de matériels de transports, elle est présente dans la construction aéronautique (Bombardier Aéronautique) (avions régionaux, avions d'affaires, bombardiers d'eau (Canadair)…), dans la construction ferroviaire (Bombardier Transport).

Le tramway disposera d’une centrale électrique autonome installée dans la zone industrielle de Bonaberi dont la puissance dépasse les besoins de son exploitation. Cette disponibilité d’énergie contribuera à l’amélioration de l’attractivité de cette zone pour les unités industrielles. Les retombées socio-économiques générées par cet investissement sont multiples. Les emplois directs pour la seule phase pilote sont estimés à plus d’un millier de postes.

Pour mener à bien son contrat, l’on apprend que l’intégrateur belgo-turc Iristone-Ilci a constitué un consortium d’entreprises intervenant dans les différents corps de métier du génie civil, de l’électricité et de la signalisation parmi lesquelles l’allemand Siemens et le canadien Bombardier Transportation.

Si l’on n’a pas encore d’informations précises sur le montant que va absorber ce projet, Iristone-Ilci révèle néanmoins que «les études d’insertion de la ligne, la solution énergétique autonome et les plans de financement éligibles aux fonds internationaux ont été réalisés et approuvés par les parties».

Le train de ville appelé «tramway» est un mode de transport de masse, très usité dans les villes européennes et qui est progressivement adopté dans les grandes capitales africaines. Il présente, selon les spécialistes, de nombreux avantages en matière de rapidité, de ponctualité, de volume de transport, de sécurité et d’écologie.

Ce n'est pas la première fois qu'un projet de tramway est annoncé au Cameroun. La société belge Préfarails, par exemple, avait même signé, en 2014, un mémorandum d’entente avec le gouvernement camerounais. On n’en a plus entendu parler jusqu’à ce jour.

Dans son allocution de circonstance, le nouveau patron des « communicateurs » a tenu à recadrer les professionnels de la plume, en leur rappelant les responsabilités qui sont les leurs, dans l’exercice du plus beau métier du monde : le respect de l’éthique et de la déontologie professionnelle.

Même s’il n’est pas le plus lucratif, comme l’a relevé René Emmanuel Sadi, avant de définir, d’après lui, les axes qui vont guider la feuille de route du département ministériel dont il a la charge depuis quelques semaines à peine et qui s’arrime à la volonté du Président de la République : «Il me semble opportun, à ce sujet, de rappeler ici les termes dans lesquels le Chef de l’Etat donnait une indication de l’approche du traitement des faits d’actualité par la presse nationale. C’était lors du Conseil ministériel rappelé tantôt : il disait, je le cite : « il est très important que les Médias Nationaux continuent de diffuser une information crédible et vérifiée. Il est absolument nécessaire qu’ils n’hésitent pas à rétablir la vérité lorsque les nouvelles fausses (fake news) sont diffusées par des publications étrangères». 

Le Mincom, dans la même logique, indique : « Le maitre-mot de cette approche vise essentiellement à crédibiliser le discours gouvernemental, qui doit constamment s’adosser aux faits, à ce qui est, qui est en cours ou qui est en vue. Il s’agit en substance de répondre à une triple exigence, celle de la vérité, de la véracité et de l’espoir… Il s’agira, de ce point de vue, d’inverser la tendance à la désinformation et à la manipulation de l’opinion publique sur les faits d’actualité concernant notre pays… ».

S’agissant du rôle des réseaux sociaux dans la désinformation, il faut user des mêmes armes pour donner la vraie information : « il n’échappe à personne que les réseaux sociaux, en particulier, sont devenus l’espace privilégié de la dissémination de fausses nouvelles, de l’amplification des rumeurs et de la déformation de la réalité - C’est pourquoi, nous devons nous aussi investir ces espaces, afin d’anticiper davantage sur la diffusion de l’information gouvernementale qui doit devenir la référence, et le cas échéant, afin de raccourcir le temps de réaction à des situations qui pourraient nous être opposées… ».   

Face aux multiples agressions dont fait face le Cameroun, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, le ministre de la communication a interpellé les professionnels des médias, une fois encore, sur les responsabilités qui leurs incombent et, qui viennent s’ajouter à celles qui ont été citées plus haut, afin de préserver ce qui est important : « le contexte que nous vivons aujourd’hui interpelle les médias nationaux pour la préservation de ces valeurs, à savoir celles de la paix, de la stabilité et de la cohésion nationale…Qu’il s’agisse des menaces sécuritaires présentes dans certaines régions du pays ou des velléités insurrectionnelles entretenues par quelques-uns de nos compatriotes, de telles situations mettent chaque jour à l’épreuve le sens de responsabilité et le sens civique et patriotique  qui doivent, à chaque fois, sous-tendre le bon usage des libertés par les  professionnels de la Communication… ».

Une allocution, chaque fois saluée par tous ceux qui ont pris d’assaut l’esplanade du ministère de la communication et, après le « Bonne et Heureuse année » que les uns et les autres se sont mutuellement souhaité, les professionnels des médias et de la communication ont partagé, dans une ambiance bonne enfant, un verre, pour sceller cette nouvelle ère.

 

 

Le sujet était au centre de l’audience accordée ce 29 janvier 2019 à Yaoundé par le Ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi au coordonnateur résident du système des Nations-Unies au Cameroun, Allegra Maria Del Pilar Baïocchi.

Visite de courtoisie et de souhait de meilleurs vœux au Ministre de la Communication par le Coordonnateur résident du Système des Nations-Unies au Cameroun ce 29 janvier. Occasion pour Allegra Maria Del Pilar Baïocchi d’échanger avec René Emmanuel Sadi sur des sujets d’intérêt commun. Les deux personnalités ont passé en revue les principaux chantiers de la communication au Cameroun.

Selon la CRTV, le média public, cette première audience accordée par le ministre de la Communication au Coordonnateur résident du système des Nations-Unies au Cameroun était brève. Mais dense en termes de contenu. Face à la presse, Allegra Maria Del Pilar Baïocchi a confié: «Nous avons parlé du passage au numérique ». Mais aussi, de « l’importance de bien communiquer» surtout dans un contexte de prolifération de Fake News.

Madame le Coordonnateur a davantage insisté sur la nécessité de l’anticipation en situation de crise. Car, «la recherche de la vérité, créé la confiance au sein de la population», a-t-elle poursuivi. Également à l’ordre du jour les questions liées à la liberté de la presse ainsi que la responsabilité sociétale des journalistes. Des préoccupations d’actualité au Cameroun au regard des menaces sécuritaires multiformes que traverse le pays.

Selon le nombreuses ONG, notamment Reporter Sans Frontières (RSF), les autorités camerounaises font régner une atmosphère de crainte et d’autocensure sur les médias locaux. De nombreuses radios n’ont toujours pas reçu leur agrément définitif, technique largement utilisée par le gouvernement pour les garder sous la menace permanente d’une fermeture.

Autre pratique récemment observée: «la poursuite des journalistes pour diffamation sans qu’ils en soient avertis. Ces derniers se retrouvent ainsi condamnés à des amendes exorbitantes ou à des peines de prison sans avoir jamais pu se défendre devant un tribunal».

Par ailleurs, estime RSF, «la loi antiterroriste de 2014 prévoit de traduire les prévenus devant les tribunaux militaires ; elle a été utilisée pour justifier le maintien du correspondant de RFI en prison pendant près de deux ans et demi. D’autres journalistes ont été arrêtés lors de la répression des manifestations dans les régions anglophones du pays où, à partir de janvier 2017, Internet a été coupé pendant plusieurs mois».

Il y a quelques jours encore, deux reporters d’un quotidien ont été arrêtés alors qu’ils couvraient une réunion politique de l’opposition à Douala. Théodore Tchopa et David Eyengue, journalistes pour le grand quotidien privé Le Jour et par ailleurs membres du syndicat national des journalistes camerounais (SNJC), ont été arrêtés lundi soir à Douala, la capitale économique du Cameroun, alors qu’ils couvraient une réunion politique au domicile d’un proche de Maurice Kamto. Le candidat arrivé deuxième à l’élection présidentielle d’octobre 2018 et qui conteste la réélection de Paul Biya pour un septième mandat a également été arrêté à cette occasion à l’instar de plusieurs de ses soutiens.

Selon le syndicat national des journalistes du Cameroun, ces deux reporters ont été «confondus» avec des cadres et des militants de l’opposition arrêtés lundi soir au même endroit. Le SNJC précise que les journalistes qui étaient «en plein exercice de leur fonction» ont été transférés pendant la nuit à délégation régionale de la police judiciaire de Yaoundé.

 

En République Démocratique du Congo, l’épidémie d’Ebola se répand de plus en plus progressivement et, ne cesse de faire des victimes. Selon l’Organisation des Nations Unies, ce virus se dirige vers une zone à risque sécuritaire élevé et, le Président nouvellement élu, va devoir faire face, peut être impuissant, au décès des ses concitoyens. La fièvre hémorragique à virus d’Ebola, étend son tentacule et le nouveau président de la République Démocratique du Congo Félix Tshisekedi doit parer au plus pressé en sortant l’arme lourde pour l’annihiler, sinon le pays de Patrice Lummunba est en danger.

En effet, après le décès des deux militaires congolais contaminés par le virus, c’est la plus haute organisation du monde qui vient de monter au créneau pour alerter l’opinion publique sur le danger qui prévaut en RDC. Ce mardi 29 janvier 2019, le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric, a tiré la sonnette d’larme sur la propagation du virus Ebola vers une zone à risque sécuritaire élevé :« L’Organisation mondiale de la Santé (OMC) a rapporté, ces dernières semaines, une hausse des cas d’Ebola dans la province du Nord-Kivu, en RDC, dont la plupart sont issus de la zone sanitaire de Ktawa, où les équipes d’intervention sont confrontées à la méfiance de la communauté », a-t-il alerté. « L’épidémie s’est transmise vers le sud en direction de la zone sanitaire de Kayina, qui présente un risque sécuritaire élevé », a confié M. Dujarric aux médias lors d’un point de presse régulier, évoquant l’une des zones en proie au conflit.

Il a par ailleurs, rassuré de ce que les équipes sanitaires travaillent sous la houlette du gouvernement de la RDC et l’OMS pour gagner la confiance de la communauté locale et accroître sa réponse dans ces zones et éradiquer la psychose qui s’installe au sein de la société. Les autorités congolaises ont annoncé mardi 29 janvier 2019, le décès de deux militaires contaminés par la fièvre hémorragique à virus Ebola dans l’est du pays où le foyer de l’épidémie s’est déplacé vers le nord. Cela porte à 459 le nombre de décès depuis le début de l’épidémie. Le 24 janvier déjà, plus de 650 cas de cette maladie hémorragique hautement contagieuse ont été signalés en RDC depuis le début de la dernière épidémie, dont 443 cas mortels, selon l’Organisation Mondiale de la Santé.

Le Virus Ebola

Il a été découvert en 1976 près de la rivière Ebola au Zaïre, aujourd’hui connu sous le nom de République démocratique du Congo. Il provoque une maladie rare qui peut affecter primates et humains et serait transmis par des chauves-souris. Depuis les années 1970, des épidémies occasionnelles ont touché des humains dans plusieurs pays d’Afrique, dont la plus importante de loin en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone de 2014 à 2016. Plus de 800 personnes sont mortes lors des huit flambées précédentes en RD Congo depuis 1976.

Le virus se transmet entre humains par contact avec les fluides corporels d’une personne infectée par le virus ou qui y a succombé. Il provoque une variété de symptômes, notamment de la fièvre, des maux de tête sévères, des douleurs musculaires, de la fatigue, des diarrhées, des vomissements et des hémorragies, généralement entre 2 et 21 jours après l’exposition au virus. Il n’existe aucun remède connu. Les soins dispensés visent donc à atténuer les symptômes, notamment grâce à l’apport de liquides et d’électrolytes, d’oxygène et de médicaments afin de soutenir la tension artérielle, réduire les vomissements et les diarrhées et endiguer la fièvre et les douleurs.

L’agence américaine pour le contrôle et la prévention des maladies (Centers for Disease Control and Prevention ou CDC), indique que ces mesures de base, si elles sont prises suffisamment tôt, peuvent accroître considérablement les taux de survie. Un vaccin expérimental s’est avéré très prometteur lors des essais cliniques menés en Afrique de l’Ouest, et il est actuellement en cours d’utilisation en RD Congo.

 

Nicole Ricci Minyem

 

La cour constitutionnelle a reçu une requête pour annuler la date des élections législatives.

Et pourtant, les préparatifs avancent à grands pas, au niveau des structures impliquées dans l’organisation pratique, un citoyen estime que la date annoncée est anticonstitutionnelle. Le gouvernement a convoqué le corps électoral pour le 28 avril 2019. Mais, un citoyen béninois n’est pas d’accord et pense que la Cour devrait y mettre une croix. Pour justifier sa requête, il explique que le temps donné aux partis politiques pour se conformer à la nouvelle charte court jusqu’au mois de mars. A l’en croire, le gouvernement en convoquant le corps électoral pour le 28 avril 2019 n’a pas pris en compte ce paramètre. Il estime par ailleurs que les partis qui vont voir leurs dossiers rejetés en mars, n’auront pas assez de temps de se mettre aux pas pour rester dans les délais prévus par le calendrier de la Céna. C’est sur la base de ces arguments que le requérant invite les sept (07) sages de la Cour a déclaré la convocation du corps électoral pour le 28 avril 2019 contraire à la constitution.

 Code électoral béninois

Dans la loi N° 2018-31 du 3 septembre 2018 portant code électoral en République du Bénin, l’article 69 stipule que « le corps électoral est convoqué par le Président de la République, par décret pris en Conseil des ministres, quatre-vingt-dix (90) jours au plus tard avant la fin du mandat en cours ». Au regard de cette disposition du nouveau code électoral adopté par les députés de la 7ème législature, le Chef de l’Etat, Patrice Talon est désormais contraint de convoquer, au plus pressé, le corps électoral si tant est qu’il devrait suivre, à la lettre, les dispositions de cette loi. Considérant ce dernier jour du mois de décembre, donc de l’année 2018, et considérant que les élections législatives se tiennent généralement dans la première quinzaine du mois de mars au plus tard, il est donc impérieux pour le Président de la République, de convoquer ce corps électoral.

 Des dossiers pour brouiller les cartes ?

Les jours s’égrènent et la législature doit être renouvelée dans le premier trimestre de cette année 2019. Dans cette perspective, des difficultés subsistent dans les différents organes en charge de l’organisation de ce scrutin législatif. La commission électorale nationale autonome (CENA), institution en charge de l’organisation des élections en République du Bénin est, depuis, confrontée à de sérieux problèmes liés, entre autres, aux manques de moyens financiers pour la mise en œuvre de certaines actions entrant dans le cadre de la parfaite organisation du scrutin, de moyens matériels nécessaires et bien d’autres qui pourront entraver le scrutin s’ils ne sont pas résolus au plus vite. Du côté du Conseil d’orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos/Lépi), organe en charge de l’apurement de la liste électorale, des retards s’observent et les difficultés rencontrées à ce niveau sont noyées dans des affaires hautement politiques qui défraient depuis peu, la chronique.

 

Nicole Ricci Minyem

Le Directeur général d’Electricity Development Corporation (EDC), entreprise publique de patrimoine du secteur de l’électricité au Cameroun, a été interdit de sortie du territoire camerounais.

Selon des sources fiables, le Contrôle supérieur de l’Etat du Cameroun (Consupe) a saisi la présidence de la République à travers une correspondance fin novembre 2018, au sujet d’une «interdiction de sortie du territoire national» de M. Nsangou. Selon le Consupe, cette interdiction fait suite à de forts soupçons de «corruption et d’atteinte à la fortune publique, ainsi que des tensions sociales qui pèsent sur cette personnalité». Le but étant de permettre aux inspecteurs d’Etat de pouvoir l’auditionner, sans obstructions.

Selon le magazine Investir au Cameroun, quelques mois plus tard, plus précisément, le 3 janvier 2019, la présidence de la République a clairement signifié l’interdiction de sortie du territoire national à Théodore Nsangou. «J’ai l’honneur de vous notifier un contrôle de vérification au niveau le plus élevé par les inspecteurs d’Etat en service à la présidence de la République sur la supervision générale du directeur général de la Recherche extérieure, au vue de la dénonciation sur votre atteinte à la fortune publique afin de mieux canaliser les informations mises à notre disposition», selon un document émis par la présidence de la République.

Le Syndicat des travailleurs du secteur de développement des ouvrages de production, de transport et de régulation de l’électricité (Syntdoptre), a plusieurs fois saisi des autorités camerounaises au sujet de malversations financières présumées au sein d’EDC, gestionnaire du barrage de Lom-Pangar (30 MW).

Outre la gestion jugée chaotique du personnel de EDC, il est également reproché à Théodore Nsangou, une gestion financière peu orthodoxe. Certaines sources indiquent même qu’il serait attendu au Tribunal criminel spécial pour s’expliquer sur la gestion de la société dont il a la charge.

Le directeur général de EDC est soupçonné de malversations financières et devrait s’expliquer sur la situation chaotique actuelle de cette entreprise. Cette entreprise du patrimoine de l’Etat du secteur de l’électricité traverse une importante crise sociale et financière avec des caisses vides. Les employés de EDC réclament des arriérés de salaires et menacent d’entrer en grève.

Certaines sources au sein de l’entreprise renseignent que le directeur général aurait acquis deux véhicules 4X4 au prix de 198 000 000 F CFA, soit 99 000 000 F CFA par véhicule. Des faits sur lesquels Theodore Nsangou devrait s’expliquer et justifier l’effondrement de EDC qui aurait englouti des centaines de milliards de francs CFA.

Les 15 milliards de capital social entièrement libérés par le ministère des Finances auraient été entièrement consommés en 4 ans et le barrage de Lom pangar manquerait déjà du carburant. D’où, le récent appel de détresse du DG, Theodore Nsangou à son président du conseil d’administration (PCA), Mengot Arrey.

Théodore Nsangou a toujours rejeté toutes ces accusations en bloc. «Il s’agit d’une allégation sans fondement», avait répondu, entre autres, en mai 2018, le DG d’EDC à son ministère de tutelle qui lui avait adressé une demande d’explications.

 

Otric N

 

La mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (Monusco) a indiqué ce mercredi avoir été sollicitée par les autorités pour empêcher que soit mené à son terme, un projet de déstabilisation du Rwanda voisin par des rebelles hutu rwandais qui ont quitté la province du Nord-Kivu vers celle du Sud-Kivu, dans l'est du pays.

Le chef de la Monusco, Leila Zerrougui a affirmé dans une conférence de presse avoir reçu une lettre du ministre congolais de la Défense, sollicitant un appui des Casques bleus aux militaires congolais afin de contrecarrer une rébellion contre le Rwanda voisin, à partir de la République Démocratique du Congo. Dans cette lettre partagée sur les réseaux sociaux et les médias, le ministre congolais de la Défense Crispin Atama Thabe note qu'il a été observé un déplacement des rebelles hutus rwandais des forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). Le déplacement de ces FDLR et leurs familles va de la province du Nord-Kivu vers celle du Sud-Kivu où ils seraient sollicités par le général rebelle rwandais Kayumba en vue d'une coalition pour une action belliqueuse contre le Rwanda à partir de la RDCongo, signale le ministre de la Défense. La RDC ne peut accepter de servir de base arrière pour un quelconque mouvement rebelle étranger contre un État voisin et sollicite ainsi "l'appui des forces de la Monusco aux FARDC (armée congolaise)", écrit encore M. Atama Thabe dans ce courrier daté du 18 janvier.

Face à cette demande, la Monusco a "alerté les autorités rwandaises et a salué l'attitude positive et responsable des autorités congolaises", a expliqué Mme Leila. La diplomate a néanmoins ajouté qu'aucune attaque contre le Rwanda à partir de la RDC n'a été enregistrée par la Monusco depuis. En début de semaine déjà,  le gouvernement congolais avait indiqué avoir extradé vers le Rwanda deux chefs des FDLR, dont leur porte-parole Bazeye Fils La Forge. Les FDLR sont présentes dans l'Est de la RDC depuis 1994. Certains de leurs chefs sont accusés d'être responsables du génocide (800.000 morts) au Rwanda perpétré par le régime hutu extrémiste contre les Tutsis et les Hutus modérés, avant leur renversement par les forces pro-Tutsi de l'actuel président rwandais Paul Kagame. Les relations entre la RDC et Rwanda sont complexes. Depuis 1996, le Rwanda a notamment soutenu différentes rébellions contre Kinshasa et vice versa.

 Quelques dates des faits d’armes entre les deux pays :  

 13 septembre 1996 : Kinshasa accuse le Rwanda de "fomenter des troubles" dans le Sud-Kivu.

- En octobre, après des affrontements entre l'armée et des Tutsi d'origine rwandaise, une Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre (AFDL), coordonnée par Laurent-Désiré Kabila, démantèle les camps de réfugiés rwandais hutus établis depuis 1994 dans le Kivu.

 1997

- En mai, Kabila se proclame chef de l'État après le départ de Mobutu Sese Seko À Kigali, l'homme fort du régime, Paul Kagame, affirme que le Rwanda a planifié et dirigé la rébellion qui a conduit à la chute de Mobutu en participant directement aux combats. 

1998

- 28 juillet : Kabila "met fin à la présence de militaires rwandais au sein des Forces congolaises", se séparant de ses anciens alliés rwandais et ougandais.

- 2 août : début d'une nouvelle rébellion dans le Kivu. Le conflit dégénère en une guerre impliquant plusieurs pays africains. Kinshasa accuse le Rwanda d'"agression". En novembre, le Rwanda justifie son intervention par des raisons de "sécurité nationale".

1999

- 10 juillet : un accord de cessez-le-feu est signé par Kinshasa et ses alliés, Zimbabwe, Angola et Namibie, ainsi que par l'Ouganda et le Rwanda, puis ratifié par les factions rebelles.

 2001

- 1er février : Joseph Kabila, qui a succédé à son père tué dans un attentat, rencontre le président Kagame.

- 16 avril : un rapport d'experts de l'ONU accuse l'Ouganda, le Rwanda et le Burundi de piller les richesses de l'ex-Zaïre.

 2002

- 5 octobre : le Rwanda rapatrie officiellement le dernier soldat de son contingent (plus de 20 000 hommes).

 2004

- Mai-juin : insurrection dans le Sud-Kivu menée par deux officiers dissidents de l'armée, issus de l'ex-rébellion pro-rwandaise du Rassemblement congolais pour la démocratie. Kinshasa accuse le Rwanda, qui dément, de soutenir les dissidents.

 2008

- 9 octobre : Kinshasa accuse Kigali d'envoyer des troupes sur son territoire pour appuyer la rébellion du Conseil national pour la défense du peuple (CNDP) de Laurent Nkunda, que de nouveaux combats opposent depuis fin août aux forces gouvernementales.

 2009

20 janvier : les armées congolaise et rwandaise lancent, à la suite d'un retournement d'alliance, une opération conjointe contre les rebelles hutus rwandais dans l'Est, qui aboutit par ailleurs à l'arrestation de Laurent Nkunda. 

2012

- 17 octobre : un rapport confidentiel de l'ONU accuse le Rwanda et l'Ouganda de continuer à armer les rebelles du M23 dans l'est de la RDC.

- Le M23 a été créé début mai par des militaires, qui, après avoir participé à une précédente rébellion, ont intégré l'armée en 2009, à la suite d'un accord de paix. Ils se sont mutinés en avril, arguant que Kinshasa n'avait pas respecté ses engagements.

- 19 novembre : le Rwanda accuse l'armée congolaise de l'avoir "délibérément" bombardé avec des chars et des mortiers. La RDC dément avoir ordonné de tels tirs…

 

Nicole Ricci Minyem

Au vue des marches soit disant “pacifistes” qui ont été commanditées et organisées ces derniers jours par Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun en abrégé MRC, se trouve en réalité un complot de grande envergure.
Le peuple étant naïf et acceptant se faire manipuler n'est pas conscient des enjeux de ce candidat qui avant, pendant et après la proclamation des résultats a eu pour seul but de déstabiliser le pays à des fins personnelles.
Les appels à la révolution ou à l’insurrection cachent en réalité une énorme machine de soif unilatérale de gouvernance.
Dans cette vidéo, on perçoit clairement que depuis le tout début, le projet ultime de ces soulèvements n'est rien d'autre que vouloir satisfaire une chaîne d’assoiffés politiques.
Dans quel but nommer un gouvernement, des ambassadeurs et des civils para-militaires alors qu'il n y a aucune certitude de sa victoire aux élections ?
Pourquoi un plan de résistance alors que nous n'avons pas gagné les élections ?
Pourquoi manipuler le peuple si ce n'est une préparation à un coup d'Etat ? Pour ceux veulent s'entêter à croire que la cause est juste, sachez que les conséquences seront lourdes avec beaucoup de répercutions. dites non à la manipulation, dites non aux manifestations, dites non au coup d'Etat, dites non à l'insurrection mais dites un grand "OUI" à la PAIX

 

 

Qu’ils soient « pros » ou « antis» - les Camerounais ont toujours quelque chose à revendiquer.

Certains aiment laisser exprimer leur colère et le font, en manifestation. C’est d’ailleurs le cas récemment avec les dites manifestations « pacifistes ». Malheureusement pour leurs organisateurs, elles sont illégales. Et les contrevenants risquent de le payer cher. Car tout autant « pacifiques » que l’on voudraient qu’elles soient, elles se terminent bien souvent en eau de boudin. Les violences ne manquent pas. Et surtout, les appels à la révolution ou à l’insurrection contre le Chef de l’Etat, sont passibles de 30 ans de prison.

D’où ma question: est-il judicieux de mettre sa vie en danger pour une cause qui n'aboutira à rien ? Croyez-vous que les résultats de l’élection d’octobre 2018 - même si vous n’êtes pas d’accord avec, serons modifiés grâce à votre manifestation ? Et ce alors que tous les pays au monde ont déjà reconnu et félicité Paul Biya pour sa victoire… Le mieux pour les militants du SDF et du MRC ne serait-il pas de trouver de nouvelles alternatives pour se faire entendre légalement et légitimement ? Alors, si on est pas du tout contents des nouveaux gouvernants, la seule chose à faire c'est de s'inscrire massivement sur les listes électorales et d’attendre les nouvelles élections municipales et législatives qui arrivent à la vitesse d’un avion. Faire valoir son droit de vote, le moment opportun est la meilleure de toutes les options. Francklin Delanoe Roosevelt ne disait-il pas : une bulletin de vote est plus fort qu’une balle de fusil ?

Pour ceux qui veulent braver l’illégalité et qui iront dans la rue, il faut savoir que ça sera sans pitié la façon dont vous serez arrêté et jugé. Le gouvernement l’a prévenu. Les policiers auront des outils de reconnaissance faciales, une fois que votre visage sera enregistré dans la base de données des manifestants, vous serez grillés sur plusieurs plans (surtout ces jeunes qui veulent présenter des concours ou qui rêveront un jour faire partie des forces de l'ordre). Il y aura des ballons dans le ciel avec des caméras de contrôle. Sachez déjà qu'il y'a des ordres d'arrestations massives et devinez la suite une fois que vous vous êtes fait prendre.
Ce sera sans pitié pour les contrevenants !

La vie vaut la peine d'être vécue en toute liberté. Les citoyens conscients doivent penser à leur avenir. Les parents qui risquent perdre leur boulot ou la possibilité de subvenir aux multiples besoins familiaux, les enfants qui ne pourront plus aller à l'école à cause de l'environnement hostile qu'on aura crée. Et surtout: les enfants dont le père sera en prison pour 30 ans à cause d’un projet insurrectionnel. Est-ce ce dont vous rêvez ?
Réalisez vos rêves. Travaillez. Vivez pacifiquement. Construisez votre avenir et celui de vos proches. Votez. Mais n’allez pas finir par croupir en prison. La vie ne vaut pas une manifestation illégale !
A bon entendeur salut !

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Sunday, 05 June 2022 11:01