Taxées d’écoles élitistes, ces établissements scolaires ont longtemps cessé d’être accessibles aux seuls enfants d’expatriés vivant au Cameroun. De plus en plus d’élève camerounais y sont admissibles, et pas seulement grâce au porte-monnaie de leurs géniteurs. Car, au-delà du prix hors de portée, l’accès à ces écoles est soumis à un test rigoureux.
Situé au quartier Hippodrome à Yaoundé, l’école Fustel de Coulanges a ouvert ses portes en 1967. Sous l'impulsion de l'Association des Français du Cameroun qui était alors présidée par Mr Wadel, la structure s’est développée conséquemment. L'école accueillait les élèves de la 6ème à la 3ème et était à cette époque implantée sur une route de l'aéroport près des actuelles Brasseries. Le collège fonctionnait sur la base d'un programme de cours envoyé par le Centre de Télé-Enseignement (CNTE).
L'essentiel du fonctionnement de ce projet a été à la charge de l'Association Gestionnaire des Parents d'Elèves (APE) créée en 1969. Les classes de second cycle (Seconde à la Terminale) ont été introduites aux rentrées scolaires de 1972, 1973 et 1974 avec les mêmes conditions de fonctionnement.
La métropole économique Douala dispose également d’un établissement français. Il s’agit du lycée Dominique-Savio. C’est un établissement scolaire français à l'étranger du Cameroun qui réunit les quatre cycles d’enseignement : maternelle, élémentaire, collège et lycée. Il fut fondé en 1972 et porte le nom de Saint Dominique Savio (1842-1857). L'école maternelle est située à Bonanjo près du Consulat de France à Douala et l'école élémentaire est située à Bonapriso. Le collège et le lycée sont situés à Bonapriso, près du siège social de Eneo (société nationale d'électricité) à Koumassi.
Dans l’une comme dans l’autre, tout comme à l’école française Le Tinguelin à Garoua ou à l'école française Les Boukarous à Maroua, l’admission des élèves dépend d’un test rigoureux. Les tests sont destinés aux élèves non scolarisés dans un établissement français public ou privé sous contrat. Et les postulants doivent se démarquer au terme des épreuves de français, de mathématiques et autres matières suivant les classes.
La formation vaut son prix
Dans ces écoles hors de prix l’apprenant est au centre de toutes les attentions. Le système éducatif est essentiellement français. Il faut débourser 1,9 million de FCFA à la maternelle, 2,2 millions de FCFA au primaire, et jusqu’à 3,1 millions de FCFA au lycée. Des prix qui n’ont rien à voir avec la scolarité dans le système éducatif camerounais.
Les élèves bénéficient des activités périscolaires comme des séjours pédagogiques dans différents pays africains et européens. Les apprenants bénéficient également d’un cadre sain et bien entretenu. Une attention particulière est mise sur l'aspect de la propreté : restaurant, toilettes, aires de jeux.
Le projet de l’écolage est essentiellement axé sur le développement du plurilinguisme, la promotion d’ouverture et de dialogue, le développement des pratiques raisonnées du numérique, l’accompagnement de l’élève dans son apprentissage de l’autonomie et de la responsabilité. Mais aussi, ces établissements offrent des conditions de réussite favorables à tous leurs élèves, des conditions matérielles optimales pour les apprentissages.
Un corps enseignant tiré sur le volet
Le corps professoral est généralement composé des enseignants expatriés ainsi que des enseignants locaux. Ils sont recrutés lors d’une commission de recrutement local, directement par l’Etablissement et l’Association des Parents d’Elèves de l’établissement, comme au lycée Dominique Savio de Douala (organisme de gestion – employeur) et signent avec elle un contrat de travail, conforme au droit camerounais.
Les recrutés locaux peuvent être de nationalité française ou étrangère, titulaire (en disponibilité), ou non titulaire, et occupent des postes divers : enseignants, emplois administratifs, postes de personnels ouvriers et de services.
Toutes les écoles françaises à travers le monde sont attachées à l’agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE), qui a pour mission d’assurer en faveur des enfants de nationalité française résidant à l'étranger les missions de service public relatives à l'éducation, et d'autre part contribuer par l'accueil d'élèves étrangers au rayonnement de la langue et de la culture française et au renforcement des relations de coopération entre les systèmes éducatifs français et étrangers. Elles ont pour principaux partenaires les Ambassades de France.
Des diplômés qui percent
Au terme de leur cursus secondaires, les élèves des écoles des expatriés ont pour première destination la France où ils poursuivent leurs études supérieures. L’Afrique du Sud et les Etats Unis sont également des destinations privilégiées. Rolande Kammogne en est un exemple typique de camerounais moulé par une école d’expatriés.
Aujourd’hui directrice de la chaîne Vox Africa, elle a fait une partie de ses études au lycée français Fustel-de-Coulanges de Yaoundé au Cameroun, avant de s’envoler pour les Etats-Unis pour finir ses études à l’université de Columbia. Malgré un diplôme d’ingénieure en mathématiques, elle prend la direction de la chaîne Vox Africa, une chaîne de télévision panafricaine, imaginée en 2007 avec son père.
Son ambition, une chaîne indépendante, bilingue anglais/ français. L’émission phare de la chaîne ? La franchise de télé-crochet The Voice. Elle réunit chaque semaine 10 millions de téléspectateurs au Cameroun, 9 millions en Côte d’Ivoire et plus de 80 millions de vues sur YouTube. «The Voice Africa est la seule franchise dans le monde à posséder une implantation dans 17 pays», rappelle la patronne de la chaîne.
Au Cameroun, un constat établit les écoles des expatriés sont particulièrement prisées par l’élite locale qui tient à offrir une éducation de qualité à sa progéniture. A contrario des résidents français pour qui c’est une évidence. Le choix de l’établissement est fonction du système éducatif. Ainsi, l’ouverture aux grandes écoles supérieures et l’accessibilité aux meilleures universités internationales est un critère non négligeable.
Ce dernier élément et la culture francophone font très souvent pencher la balance vers les écoles françaises --Dominique Savio à Douala et Fustel à Yaoundé-- qui s’illustrent également par le plus grand nombre des écoles supérieures partenaires.
Notons toutefois que les écoles Américaines, Turques et Russes sont de plus en plus prisées par une minorité qui chercherait à inculquer à ses enfants une culture différente qui leur permettrait de parcourir le monde.
En revanche, certains problèmes ont été mentionnés les concernant par de nombreuses personnes.
Au niveau du corps enseignant, des niveaux sont d’après les rumeurs très discutables, les problèmes récurrents dans l’administration camerounaise où les gens sont parachutés sans véritables compétences, un mauvais traitement concernant les salaires qui sont bas et sembleraient être versés épisodiquement. Ce qui entraîne une perte de motivation et les professeurs ne font plus leur travail consciencieusement et succombent aux sirènes de la corruption.
Pour ce qui est du domaine des examens et des diplômes, les barres sont apparemment revues outrageusement à la baisse, certains baccalauréats auraient été repêchés à 6 seulement, ce qui sous-entendrait un manque de devoir au sein de l’Ecole mais aussi à la maison dont les parents ne sembleraient plus encadrer leurs enfants. Sans oublier le problème des faux diplômes qui font perdre sa valeur à l’étranger.
Pour conclure, tout est bon pour déstabiliser les écoles et une réelle concurrence s'est installé au fil du temps.
Certaines sont beaucoup trop chères pour les services qu'elles donnent ou ne donnent pas d'ailleurs.
D'autres ne sont pas assez chères et n'inspirent donc aucune confiance.
Otric N.
Le 10 janvier 2019, le temps de se mettre en règle, ils ont déposé leur engin.
Ils n’ont pas été sourds à la mise en garde du Préfet du département de l’Océan. L’autorité administrative Antoise Bisaga leur avait dit lors d’une rencontre qu’il avait tenue «pour ceux qui ne sont pas en règle, dès le 10 janvier, il est nécessaire pour eux de garer». Il faut savoir que la préfecture de Kribi a pendant plus de deux ans sensibilisé les moto-taximen. Aujourd’hui, elle met en application le décret du Premier Ministre fixant les conditions et les modalités d’exploitation des motocycles à titre onéreux.
Notre confrère Cameroon tribune qui relaie aussi cette information rapporte que selon le Délégué départemental du Ministère des Transports pour l’Ocean, juste une cinquantaine de motos sur plus de 500 en activité sont en règle. Et dans les commissariats, les brigades de la ville des plaintes aux divers motifs ne cessent de pleuvoir. Ces motifs sont entre autres agressions et accidents. «Nous constatons que ça prend de l’ampleur et ça devient un véritable danger pour les populations», a fait remarquer le préfet de l’Océan.
Pour assainir donc le milieu Antoise Bisaga a initié une opération. La première phase consiste au fait que chaque conducteur de moto doit avoir sa carte nationale d’identité, sa carte grise ou la facture de l’engin utilisé et l’assurance. Il doit également revêtir un gilet de couleur jaune. Le Préfet est convaincu que la mayonnaise va prendre et que tous les conducteurs de motos de Kribi seront en règle d’ici la fin de l’année 2019.
A titre de rappel, le gouvernement a décidé de passer à la phase de répression pour éradiquer totalement le phénomène du transport clandestin. Le 15 décembre 2018, s’est tenue au Tribunal de première instance de Bafoussam, l’audience de simple police. Parmi les affaires à examiner, 46 ne concernaient que le transport clandestin. Certains mis en cause, au cours de ladite audience ont vu leur affaire être requalifiée. Outre le fait qu’ils exerçaient dans l’illégalité, il s’est révélé qu’au moment de leur interpellation, ils étaient en surcharge. D’aucuns ne possédaient même pas leur carte nationale d’identité. «Plus de 90% des affaires enrôlées, concernent les problèmes de transport clandestin», a confirmé une source au quotidien gouvernemental Cameroon tribune. Il faut savoir que toute personne qui se lance dans le transport clandestin s’expose à des peines d’emprisonnement de trois à six mois et à des amendes de 500 000 à 5 000 000 FCFA.
Et le 18 décembre 2018, le Secrétariat technique du Comité de lutte contre le transport routier clandestin a tenu une réunion d’évaluation. Durant ladite réunion, il a été décidé qu’après la phase de sensibilisation, il fallait passer à la répression. Cette résolution qui figure parmi les 14 prises ce jour, a réjoui les syndicalistes qui trouvaient que le gouvernement devait le faire depuis fort longtemps. «J’ai la ferme conviction que le gouvernement est engagé à prendre le taureau par les cornes», a déclaré Joseph Effoula le président du syndicat national des exploitants des bus et taxis du Cameroun au terme de la réunion.
Liliane N.
Les populations de ce département de la région du Soleil levant ont salué le maintien au gouvernement de Joseph Le et d’Oswald Baboké.
Samedi dernier, le Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (Rdpc) parti politique au pouvoir, a pris d’assaut les rues d’Abong-Mbang, le chef-lieu du département du Haut-Nyong. La manifestation visait à remercier Paul Biya pour le maintien de Joseph Le et d’Oswald Baboké au gouvernement. Il faut rappeler que le premier est le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative et le deuxième est le Directeur adjoint du Cabinet civil à la Présidence de la République. Lors du remaniement ministériel du 4 janvier 2019 effectué par le Chef de l’Etat, tous deux ont conservé leur poste.
Les forces vives du département, les chefs traditionnels et les militants de la section Rdpc du Haut-Nyong Centre ont donc pris part à la marche. Face à la presse, Désirée Sadjifilé la présidente de la section Ofrdpc locale a déclaré «c’est la joie qui nous amène à le faire. Nous avons été très contents dans nos maisons lorsqu’on lisait ce décret. Nous avons décidé promptement de nous retrouver pour manifester notre joie à travers les rues d’Abong-Mbang. Lorsque quelqu’un vous fait du bien, il faut savoir le reconnaître».
Par ailleurs les militants du Rdpc ont réaffirmé leur engagement à soutenir le Chef de l’Etat. Ils ont de ce fait promis de l’accompagner dans son nouveau mandat à la tête du pays pour la réalisation de son projet de société. Une motion de soutien a été remise au représentant du Préfet du département du Haut-Nyong M. Jean-Baptite Yinda, qui est le deuxième adjoint préfectoral. «Joseph Le comme Oswald Baboke sont nos fils, des fils du Haut-Nyong de l’Est du Cameroun. Lorsque vous avez la confiance du Chef de l’Etat, c’est d’abord la famille qui doit être contente. Nous sommes là en famille pour remercier le Chef de l’Etat pour ce maintien dans cet important gouvernement des Grandes opportunités. Le mandat placé sous ce signe commence par ce gouvernement. C’est pour cela que le Haut-Nyong s’est mobilisé pour dire merci au Chef de l’Etat et soutenir son action à travers nos dignes fils», a déclaré Sa Majesté Effoudou III, Chef supérieur.
Pour spécifiquement parler de Joseph Le, il a été nommé le 6 mars 2006, comme Conseiller Technique/ Chef de la Cellule de Communication au Cabinet Civil de la Présidence de la République. Puis le 4 avril 2007, au prestigieux poste de Directeur Adjoint du Cabinet Civil de la Présidence de la République, fonction qu’il occupera jusqu’à son entrée dans le Gouvernement le 02 Mars 2018, comme Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative.
Il est par ailleurs le président du Conseil d’Administration de la Société de Presse et d’Editions du Cameroun (SOPECAM), et membre suppléant du Comité Central du RDPC, Le MINFOPRA actuel est Grand Officier de l’Ordre National de la Valeur (Cameroun) et Commandeur de l’Ordre du Mérite de la République Italienne.
En ce qui concerne Oswald Baboke, il est diplomate de formation, sorti de l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric). Au sortir de sa formation, il n’aura pas passé beaucoup de temps ailleurs avant d’entrer au palais de l’Unité à Etoudi. Il y a déjà séjourné, l’essentiel de sa carrière. Officiellement, Oswald Baboke occupait le poste de conseiller technique au Cabinet civil. Mais dans les faits, il gérait surtout le «cabinet civil» de la première Dame. Joseph Le qu’il remplace au poste de Directeur adjoint du Cabinet civil, assumait déjà ces fonctions.
Liliane N.
La cérémonie a eu lieu le 13 janvier 2019 dans la région de l’Ouest.
C’est une cérémonie qui a fait briller les yeux des élèves venant des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et qui ont trouvé refuge avec leurs parents à l’Ouest du Cameroun. 100 élèves parmi lesquels 30 des zones anglophone ont reçu des mains du Pr. Nalova Lyonga le Ministre des Enseignements secondaires (Minesec) l’enveloppe d’un montant de 50 000FCFA. Le don a été possible grâce à l’apport de Brice Tchoualeu originaire du département du Haut-Nkam et fondateur de la Helping Youth Through Education (Hye).
En saluant et encourageant le geste de ce camerounais de la diaspora, le Pr Nalova Lyonga a demandé aux bénéficiaires de se mettre à la tâche afin d’être demain, des donateurs. «Restez bons. Consacrez-vous à vos études, vivez afin que d’autres puissent aussi vivre demain à travers vous. Détournez-vous de la drogue, de l’indiscipline, de la paresse et du matérialisme», a-t-elle ajouté. Le Pr Nalova Lyonga a par ailleurs salué les populations du Haut-Nkam par rapport qu’elles aient accueilli sereinement les déplacés des zones anglophones.
Participant à la cérémonie, André Siaka le parrain de l’évènement a déclaré «celui qui donne le fait par solidarité. Cela s’impose comme un devoir d’humanité qui justifie notre passage ici-bas. En donnant ces bourses, Brice arrose des jeunes plantes qui demain porteront des fruits dont notre pays sera fier».
A titre de rappel, il faut dire que les populations des Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont dû abandonner leurs habitations et trouver refuge dans des zones un peu plus calmes à l’instar des régions du Littoral et de l’Ouest. On se rappelle qu’en septembre 2018, la Mairie de Foumbot située dans le département du Noun à l’Ouest avait sorti son fichier de recensement. Elle avait recensé 292 déplacés de la crise anglophone dont 202 enfants. Alidou Njutapmvoui, le maire de Foumbot, avait indiqué en cette période-là que, seule la moitié de ces enfants est scolarisée. «Nous allons nous travailler avec l’inspecteur d’arrondissement de l’éducation de base pour essayer de voir comment les 100 autres seront inscrits dans les écoles», avait promis le magistrat municipal. Il a également prévu de réhabiliter certaines salles de classe pour accueillir en urgence ces élèves inattendus.
Parmi les déplacés adultes recensés à Foumbot, il y avait le chef traditionnel de Tiben, village situé dans l’arrondissement de Batibo (Nord-Ouest). Il a trouvé refuge à Foumbot avec sa famille, pour échapper aux violences liées à la crise anglophone. De façon générale, l’année dernière le nombre de personnes ayant quitté leurs localités d’origine pour fuir les conflits était estimé à 160 000, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’Onu (Ocha). Ladite institution avait mis sur pied un plan de réponse d’urgence de trois mois pour un coût de 15, 2 millions de dollars (8, 537 milliards de francs CFA).
Les besoins les plus urgents qui avaient été recensés par l’Ocha portaient sur la construction des abris pour les familles, l’alimentation de base, les soins de santé primaires et la prise en charge d’urgence, l’accès à l’eau potable, l’amélioration de la protection et l’éducation.
Liliane N.
La cérémonie d’inauguration a eu lieu le 10 janvier 2019.
C’est Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena, le Ministre des Transports (Mintransport) qui a lui-même procédé à l’inauguration du champ de panneaux solaires installé sur 1,4 ha du domaine aéroportuaire. Cet ouvrage a changé le côté de droit de l’entrée principale dudit domaine, précisément la partie qui abrite les locaux des différents acteurs de l’aviation civile. Prenant la parole au cours de la dite cérémonie, le Mintransport a déclaré que «l’installation de cette centrale solaire à l’aéroport international de Douala marque pour le Cameroun, le franchissement d’une nouvelle étape de la modernisation de notre secteur énergétique».
Pour comprendre l’importance de ce champ de panneaux solaires, il faut savoir qu’il va permettre à l’aéroport international de Douala non seulement d’utiliser une énergie solaire propre et renouvelable. Il lui permettra aussi de sauvegarder la planète par la réduction des gaz à effets de serre. Sur ce dernier point, Thomas Owona Assoumou le Directeur général (Dg) des Aéroports du Cameroun (Adc) a rappelé au cours de la cérémonie d’inauguration que le Cameroun en décembre 2015, a soumis à l’Oaci son plan de réduction des émissions de dioxyde de carbone, qui proposait, entre autres, la construction des centrales solaires dans les aéroports de Douala et de Yaoundé-Nsimalen.
L’ouvrage va aussi produire 33% d’énergie en réserve et va offrir l’opportunité au Cameroun de réduire 2600 tonnes de CO2 par an. En outre le champ de panneaux solaires va permettre à l’aéroport, selon le Mintransport, de gérer de manière autonome au moins 14 vols par jour. «Nous envisageons d’acquérir des batteries pour le stockage de l’énergie solaire produite, afin d’améliorer significativement sa disponibilité en tout temps», a déclaré le DG.
Ce projet a été lancé en mars 2018. Il connait le financement à hauteur de 1,3 milliard de FCFA de l’Organisation de l’Aviation civile internationale (Oaci) et de l’Union européenne (Ue). Thomas Owona Assoumou le Directeur général (Dg) des Aéroports du Cameroun (Adc) a rappelé que ces deux partenaires du Cameroun ont initié «un projet d’assistance pour le renforcement des capacités de 14 Etats en Afrique et dans les Caraïbes». Le représentant de l’Ue et la représentante du secrétaire général de l’Oaci ont apprécié l’engagement du Cameroun sur le chantier de l’atténuation des émissions du dioxyde de carbone dans le domaine de l’aviation civile.
Paule Assoumou Koki le Dg de l’Autorité aéronautique du Cameroun a pour sa part indiqué que l’aéroport international de Douala devient ainsi le 3e en Afrique, après ceux de George en Afrique du sud et de Mombassa au kenya à avoir mis en œuvre une solution d’énergie solaire. Laquelle «contribue largement à réduire l’empreinte carbone des activités de l’aviation civile».
C’est donc un projet pilote qui comporte 3800 panneaux solaires placés sur 96 tables. La mise en place d’une centrale solaire vise également à doter le Cameroun d’un modèle qui puisse être reproduit dans d’autres aéroports du pays.
Liliane N.
Dans une interview accordée à notre confrère du quotidien gouvernemental, le Directeur général du Budget au Ministère des Finances explique entre autres l’augmentation de 179 milliards de F qu’il y a eu par rapport à 2018.
Le budget de l’Etat pour l’exercice 2019 est de l’ordre de 4 850 5 milliards de FCFA. On note qu’il y a une augmentation de 179 milliards par rapport à 2018. A la question posée par Cameroon tribune qui est celle de savoir le rapport existant entre l’augmentation notée avec l’excédent budgétaire de 2017, Cyrille Edou Alo'o explique que cela n’a rien à voir. «Cette augmentation n’a pas véritablement un rapport avec l’excédent budgétaire enregistré en 2017, étant donné que cet excédent a servi à la prise en charge d’une part importante des arriérés des exercices antérieurs. Par contre, cette augmentation provient principalement, de l’activité économique. Comme nous, le savons tous, malgré les difficultés, notre économie connait une croissance positive quoique lente. L’augmentation de l’enveloppe budgétaire est également due aux mesures fiscales nouvelles proposées dans le cadre de la loi de Finances 2019», ajoute-t-il.
En ce qui concerne les principaux défis que ce budget souhaite relever, Cyrille Edou Alo'o précise d’entrée de jeu qu’il y en a beaucoup. Toutefois les principaux sont la préservation de la paix et le maintien de l’intégrité territoriale, le renforcement de la décentralisation, l’organisation des élections en 2019 et la finalisation de certains projets d’infrastructures, importants comme ceux qui se retrouvent dans les secteurs de l’énergie, routier, les bâtiments et les travaux publics, sans oublier les infrastructures sportives.
Pour ce qui est des réajustements à faire par rapport à la Coupe d’Afrique des nations, le Directeur général du Budget au Ministère des Finances déclare dans les colonnes de notre confrère Cameroon tribune «c’est vrai que le contexte de l’élaboration de la loi de finances 2019 prenait en compte de l’organisation de la Can au Cameroun en 2019, mais aujourd’hui a décision de la Confédération africaine de football disposant autrement il est important de tirer les conséquences sur le budget de l’Etat. Ce que nous pouvons dire à ce stade, est que l’examen de l’évolution des grandes masses de recettes fait ressortir une stabilité qui montre qu’il n’a pas été projeté une croissance exceptionnelle des recettes imputables à la Can. Le profil des dépenses d’investissement ne nécessite donc pas de modifications, compte tenu de la détermination des autorités à achever la construction des infrastructures budgétisées. En revanche, pour ce qui est des dépenses de fonctionnement, les marges budgétaires dégagées sur les crédits prévus pour la prise en charge de l’évènement de la Can 2019 pourraient être réorientées. En tout état de cause, au stade actuel, en attendant la première enquête de conjoncture au cours du premier trimestre 2019: puisque c’est elle qui permettra d’avoir la pleine mesure des ajustements nécessaires, le budget doit pouvoir être maintenu».
Liliane N.
En plus d’être cher, cet aliment demeure rare dans les marchés.
A l’heure actuelle le sac d’oignons de 100Kg se vend entre 110 000 et 150 000 FCFA. Et le prix de l’unité varie entre 100 et 200FCFA. Les ménagères rencontrées au marché Mvog ada de Yaoundé affirment ne pas toujours pouvoir se ravitailler comme elles veulent. Non seulement elles ne trouvent plus l’aliment chez leurs associés. Et quand elles le trouvent le prix décourage. Jeanne ménagère à la mine triste, est embarrassée. Elle rapporte qu’une vendeuse vient de lui proposer un tas de quatre petits oignons à l’aspect bizarre à 250 FCFA. Elle craint de se faire remonter les bretelles par sa patronne si elle lui rapporte ces oignons à ce prix-là.
Sur les étals que nous avons nous-mêmes visité, on retrouve un tas de quatre oignons paraissant gros à 500 FCFA. «J’ai acheté deux sacs de 20 Kg à 25 000 FCFA chacun. Je compte faire un bénéfice de 8 000 F», déclare un vendeur ambulant qui expose sa marchandise dans une brouette. Au marché 8ème où les commerçants se ravitaillent, il est dit que les prix des sacs de 100 kg ont quadriplé voire quintuplé. Là-bas, le prix varie entre 110 000 FCFA et 150 000 FCFA. Pourtant en temps normal ce sac de la même contenance se vend entre 25 000 FCFA et 30 000F.
Il faut souligner que la cherté et la rareté de l’oignon durent depuis des mois déjà. Pour mieux comprendre la hausse de prix décriée, les grossistes expliquaient qu’en fait la cherté du produit vient du fait que l’approvisionnement se fait rare. Un tour fait au marché Bankolo, nous avait permis de constater que les camions sont à l’arrêt et ce depuis plusieurs jours. Les engins n’ont pas pris la direction de l’Extrême-Nord pour se ravitailler en oignon.
Et pour faire face à la situation, les commerçants se retournaient vers les filets d’oignons en provenance du Maroc. Le prix d’achat est relativement moindre comparé aux prix des produits cultivés au niveau local. «Les filets du Maroc on vend à 18 000 - 17 000. Avant c’était à 7 000 - 10 000 comme ça», renseignait Aminou. «D’habitude nous vendons. Mais à présent avec la rupture on vend l’oignon exporté. Et avant on vendait le seau à 1500 - 2000. Mais avec la rupture le seau revient à 5 000 - 4500. Et on gagne 1000 par seau c’est déjà beaucoup», précisait un autre grossiste du marché Bankolo. En attendant que la situation revienne à la normale, des commerçants d’oignon ont choisi se reconvertir en vendeurs de poivron ou de poireau.
Il faut savoir que la culture de l’oignon est la troisième culture de rente après le coton et l’arachide. Elle procure chaque année plus de 6 milliards de francs CFA aux producteurs. Malgré ces chiffres séduisants, le Cameroun qui ravitaille la sous-région Afrique centrale avec plus de 50% de sa récolte (entre 90 000 et 100 000 tonnes, selon l’Institut de recherche agricole pour le développement de Garoua) est un importateur d’oignons.
Liliane N.
Il sera question de regarder le rapport d’activités du président de la Fédération camerounaise de football.
Ce sera la toute première réunion que va présider Seidou Mbombo Njoya. En plus du rapport d’activités, l’ordre du jour va aussi porter sur l’examen et l’adoption du rapport des compétitions de la saison 2017-2018, l’examen et l’adoption des projets de règlements des compétitions de la saison 2018-2019 ainsi que l’adoption du chronogramme des compétitions de la saison 2018-2019. Le nouvel exécutif de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) va également se pencher sur l’examen des requêtes des parties en conflit au sein des clubs Canon sportif de Yaoundé, Tonnerre Kalara Club, Racing Club de Bafoussam, Dynamo de Douala et Panthère sportive du Ndé.
L’attention du nouvel exécutif de la Fecafoot sera aussi portée sur le problème du cumul et de l’incompatibilité qui alimente les conversations depuis l’élection. Sans nul doute la cas du Député Joshua Osih sera débattu. Il est le troisième vice-président du Comité exécutif de la Fecafoot. Et les statuts de la Fecafoot dans leur article 50 stipulent que «les fonctions suivantes sont incompatibles avec celles de membre du Comité d’urgence de la Fédération camerounaise de football: membre du gouvernement ou toute personne exerçant une activité lui conférant une immunité de poursuites». Avec ce qui est susmentionné, Joshua Osih devrait choisir entre le parlement et la Fecafoot. D’après les textes il disposait d’un délai de 30 jours à compter de son élection pour se pour se prononcer.
Le Comité exécutif de la Fecafoot sera aussi appelé à traiter de la situation des départements où il n’y a pas eu d’élections lors du dernier processus électoral. A titre de rappel, c’est le 12 décembre 2018 que s’est déroulée l’élection à la Fecafoot. C’est avec un score de 46 voix sur 66, que Seidou Mbombo Njoya s’est retrouvé à la tête de la Fédération devançant largement son principal challenger, l’ancien Lion indomptable Joseph Antoine Bell qui a eu 17 voix.
Des heures après qu’il ait été déclaré vainqueur, heures après qu’il ait été déclaré vainqueur, Seidou Mbombo Njoya face à la presse, a déclaré «je voudrais remercier le Dieu tout puissant de m’avoir permis de gagner cette rude bataille. Elle a été extrêmement difficile. Je rends hommage à mes adversaires puisque tout s’est passé dans le fair-play, malgré quelques débordements. J’aimerais remercier mes pairs, délégués, qui m’ont accordé leur confiance. Et dire combien j’apprécie le fait qu’ils aient répondu à mon appel. Cet appel que j’ai lancé tout au long de la campagne en leur demandant d’adhérer à mon projet, pour qu’ensemble on puisse rassembler, rebâtir, reconstruire notre football sur la base de certaines valeurs telles que l’éthique, la bonne gouvernance et aussi la professionnalisation de notre football».
Liliane N.
Avec leurs populations, ils ont effectué une marche de soutien au Chef de l’Etat le 9 janvier 2019 dans la ville de Bafoussam, région de l’Est.
Ils venaient des trois arrondissements de Bafoussam. Sous la conduite de leurs différents chefs traditionnels, ils ont organisé une marche de soutien au Président de la République pour le maintien au gouvernement de leur fils Pascal Nguihé Kanté qui est le secrétaire général adjoint des Services du Premier Ministre. Ils ont tout d’abord tenu un meeting qui s’est déroulé dans la salle des conférences de la Caplami de Bafoussam. «Ce maintien mérite d’être salué à sa juste valeur car le Chef de l’Etat comprend nos besoins et veille à y apporter des solutions. Ce qu’il a fait pour la Mifi en maintenant dans son équipe gouvernementale, Pascal Nguihé Kanté qu’il a lui-même nommé», a déclaré Sa Majesté Njitack Ngompé Pélé le chef de Bafoussam.
La marche d’environ deux kilomètres est allée de l’esplanade de la Caplami. C’est une marche qui a été animée par la fanfare, les klaxons des motos taximen. Les participants brandissaient des pancartes sur lesquelles il était inscrit «pour Paul Biya». Arrivés à l’esplanade de la Préfecture, les manifestants ont remis la motion de soutien, d’encouragement et de remerciements adressée au Président de la République au Préfet de la Mifi. Ce dernier a promis transmettre celle-ci à qui de droit. En retour l’autorité administrative a convié ceux-ci à se mettre aux côtés du Chef de l’Etat avec loyalisme pour la paix, la solidarité nationale et le développement du Cameroun.
Depuis le remaniement ministériel survenu le 4 jancier dernier, trois régions ont déjà organisé des marches de remerciement au Chef de l’Etat pour le maintien ou la nomination de leur fils au gouvernement. Le 6 janvier 2019, les populations du village Kanda, pour saluer l’entrée au gouvernement de leur fils François Bolvine Wakata, nommé Ministre délégué à la Présidence, Chargé des Relations avec les Assemblées.
D’un bout de leur village à l’autre la caravane, sous la houlette du chef du village a fini par atterrir sur l’axe national numéro 1. «Nous marchons cet après-midi pour dire merci au Président Paul Biya qui vient de nous prouver qu’il est un homme à l’écoute de toutes ses populations. Nous prions le bon Dieu Tout Puissant de lui accorder longue vie et sagesse pour la bonne conduite du bateau camerounais et que notre fils Bolvine Wakata, soit à la hauteur des missions à lui confiées», avait déclaré Victor Doko.
le 5 janvier dernier, les populations de Mora dans l’Extrême-Nord ont, elles aussi organisé une marche de remerciement au Président de la République pour la nomination de leur fils Ibrahim Talba Malla au poste de Ministre délégué à la Présidence de la République chargé des Marchés publics. Elles ont ce jour-là, débuté leur manifestation, à l’esplanade du sultanat en passant par le Carrefour «Total», la Préfecture place du marché pour s’achever au Palais du Sultan. L’occasion a permis aux populations sous les ordres du Sultan de renouveler leur attachement au Chef de l’Etat.
Liliane N.
Le Lion indomptable a reçu cette distinction en présence de Kouassi Lazare Etien le représentant de l’agence onusienne.
Dans la discrétion, Alexandre Song œuvre depuis plusieurs années dans l’humanitaire. L’ancien sociétaire du club Arsenal et de Fc Barcelone affirme le faire de gaieté et connaître où il va. «Je viens d’un milieu défavorisé. C’est une opportunité pour moi aujourd’hui de pouvoir donner du sourire à ses frères. Je le fais volontiers», a-t-il déclaré au terme de la cérémonie au cours de laquelle, il a été fait supporter à haut profil du Haut-Commissariat des Réfugiés (HCR) au Cameroun.
Il faut savoir que le titre de Supporter à Haut Profil est décerné par le HCR aux personnalités importantes issues du monde des arts, de la culture et du sport ayant manifesté un intérêt poussé et soutenu pour les activités du HRC et qui souhaiteraient s'engager d'avantage pour apporter leurs contribution dans la défense de notre mandat. Conscient de cet autre engagement qu’il prend dans sa collaboration avec l’agence onusienne, il a déclaré «on est en train de peaufiner notre planning pour 2019. On ira sur le terrain partager et donner du sourire à tous ceux qui l’ont perdu. Leur redonner espoir. Je viens de nulle part. J’ai pu réussir pourquoi pas eux. Je suis prêt à donner de ma personne pour leur procurer du sourire».
Kouassi Lazare Etien a indiqué que l’international Alexandre Song a toujours voulu savoir comment l’agence onusienne fonctionne. «Il a montré son engagement tout au long du processus et a toujours confirmé sa volonté à mettre sa notoriété et son influence de façon totalement bénévole au service de notre organisation», a-t-il ajouté. Le HCR a donc remis à Song le matériel de visibilité composé d’une chasuble humanitaire avec un objectif bien défini, celui de redonner le sourire à ceux qui l’ont perdu.
Pour la petite histoire, Alexandre Dimitri Song Bilong, est né le 9 septembre 1987 à Douala. Il est un footballeur international camerounais qui évolue au poste de milieu de terrain. Il est le neveu de l'ancien footballeur international camerounais Rigobert Song.
Il commence à être convoqué avec la sélection camerounaise en 2005 alors qu'il n'a que 18 ans, mais doit attendre 2008 pour porter le maillot des Lions Indomptables pour la première fois. Cette année-là, Otto Pfister le sélectionne pour la Coupe d'Afrique des nations qui se déroule au Ghana. Le 22 janvier, il honore sa première sélection lors du premier match du Cameroun face à l'Égypte (défaite 4-2). Alors que le Cameroun arrive en finale, Song sort dès le début d'une partie finalement remportée par la même sélection égyptienne. Song réalise de bonnes performances et fait partie de l'équipe type de la compétition.
Deux ans plus tard, il participe une nouvelle fois à la Coupe d'Afrique des nations durant laquelle le Cameroun est éliminé en quarts de finale par l'Égypte (3-1 après prolongations), futur vainqueur de la compétition. Les performances de Song sont une nouvelle fois reconnues malgré la courte campagne des Lions Indomptables durant ce tournoi. En effet, le milieu de terrain fait partie de l'équipe type de la Coupe d'Afrique des nations pour la seconde fois consécutive.
En juin 2014, alors que son oncle Rigobert Song est le seul joueur avec Zinédine Zidane à avoir reçu deux cartons rouges en coupe du monde, Alexandre Song est expulsé en coupe du monde lors de Cameroun - Croatie. Il prend un carton rouge direct après avoir donné un coup de coude volontaire et dans le dos de l'attaquant croate Mandzukic alors que le Cameroun était mené 1-0. A 11 contre 10, la Croatie inscrira 3 autres buts en deuxième mi-temps. Non retenu par Volker Finke pour la Coupe d'Afrique des nations 2015, il met un terme à sa carrière internationale le 6 janvier.
Liliane N.
L’information a été rendue publique au Comice agropastoral de Bertoua.
Dans la région du Soleil levant, la production agricole a été bonne en 2018. On a enregistré une hausse de 10%, selon les acteurs présents au Comice agropastoral de Bertoua. Ces derniers indiquent que cela est dû aux facteurs naturels et conjecturels. Notre confrère Cameroon business today qui relaie aussi cette information, rapporte que M Nek le délégué régional du Ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader), le rôle des élites a été déterminant. «Elles qui sont de plus en plus en nombreuses à s’intéresser ou à intéresser les autres au travail de la terre en injectant des moyens financiers importants. Il y a aussi les jeunes dont le regain d’intérêt pour les travaux champêtres est réel. Ces jeunes sont de plus en plus engagés et sont soutenus par des projets et programmes mis en place par le Minader», peut-on lire dans Cameroon business today.
On a également appris lors du comice agropastoral de Bertoua, que deux agri-business sont ouvertes à Batouri et à Abong-Mbang. Pour les acteurs de la filière cela signifie que l’agriculture de deuxième génération est en marche. «La région de l’Est est une grande opportunité en termes de développement agricole pour notre pays. C’est une région qui a de vastes terres et des pâturages propices pour l’élevage. L’Etat apporte des appuis à tous ces acteurs», déclare Patrick Mvondi Nna secrétaire général du Minader.
A titre de rappel, le Comice agropastoral de Bertoua s’est déroulé du 20 au 22 décembre 2018. C’est le stade de football du Centre national de jeunesse et des sports (CENAJES) de Bertoua qui avait abrité cet évènement. Les éleveurs et les agriculteurs, avaient répondu présent à l’évènement. Ils ont trouvé au Comice, le lieu propice pour montrer aux autorités administratives, organismes d’appui et populations de la ville de Bertoua, le fruit de leur labeur.
Pour le gouverneur Grégoire Mvongo qui a présidé l’ouverture solennelle, il était question de palper l’engagement des acteurs agropastoraux à gonfler la production. C’est aussi l’opportunité pour les institutions qui accompagnement les pouvoirs publics de rencontrer en face leurs cibles. Au-delà de tous ces aspects, le mini-comice donne l’opportunité aux exposants de faire des affaires. Les ménagères de la ville de Bertoua, ont pris d’assaut les lieux pour se procurer les produits disponibles à des coups taillés à la mesure de toutes les bourses, en cette période de fêtes de fin d’année.
Selon les indications du délégué régional de l’agriculture et du développement rural, le mini-comice régional a facilité la vie aux populations et a permis aux meilleurs exposants de bénéficier des appuis de divers ordres. Mr Nek a parlé des intrants agropastoraux, des brouettes, des machines à écraser entre autres.
Liliane N.
Le Directeur général du Feicom indique que la publication de ce document vise à tenir informé l’opinion publique et aux gouvernants, la gestion des ressources mises à la disposition de la structure dont il a la charge.
Le rapport d’activités 2017 du Feicom révèle une augmentation des recettes. A la question de savoir à quoi cela est dû et l’utilisation qui en a été faite, Philippe Camille Akoa explique dans les colonnes de notre confrère Cameroon business today «comme vous avez pu le constater depuis quelques années, le Feicom est en croissance. Cela est dû à une détermination de l’Etat de mettre plus de ressources à la disposition des communes. Dans le cadre du rapport 2017, les objectifs fixés ont été largement dépassés. En ce qui concerne la répartition de ces ressources, nous sommes arrivés à un taux d’un peu plus de 106% des objectifs qui étaient initialement prévus à 60 milliards de F. Nous avons eu à redistribuer plus de 70 milliards de F destinés aux communes. A côté de cela il y a une autre activité de financement des projets communaux qui a été réalisée. Nous avons, tout au long de l’année, financé des projets communaux à hauteur de 15 milliards de F répartis dans 60 communes».
Le développement local étant l’un des programmes mis en oeuvre par le Feicom, pour ce qui est des secteurs prioritaires, Philippe Camille Akoa a indiqué «il faut comprendre que les missions de base des communes qui sont la délivrance des services sociaux de base aux populations sont des missions fondamentales, même si aujourd’hui il y a une autre activité fondamentale à savoir l’économie locale. Ces services sociaux de base concernent les structures de santé, l’eau potable, la construction des écoles. Les communes vont aujourd’hui au-delà de leurs compétences parce qu’elles construisent des salles de classe dans les lycées. Ce qui est normalement de la compétence des régions. C’est un point sur lequel nous mettons l’accent pour les accompagner dans leurs missions qui sont considérées chez nous comme des projets sociaux pour lesquels le Feicom accorde 85% des ressources sous forme de subventions. Il est demandé à la commune un apport de 15%. Généralement la commune n’étant pas en mesure de mobiliser la quote-part qui lui est demandée, elle est allouée sous forme de prêt que le Feicom retient selon un échéancier conclu avec elle sur leurs ressources. L’année dernière le Feicom a connu une réorganisation qui en fait un établissement à caractère économique et financier, mais le volet social restera au cœur de nos préoccupations».
Liliane N.
Cette formation a été initiée par le Comité national de développement des technologies (Cndt).
L’apprentissage à la pharmacopée moderne s’est déroulé au mois de décembre 2018. Ses organisateurs sont partis du fait que l’Organisation mondiale de la santé (Oms) révèle que 80% des populations qui résident dans des zones rurales dépendent du moins pour les besoins de santé primaire, de la médecine traditionnelle. Ce sont donc les tradithérapeutes des villes de Bafoussam et de Dschang qui ont pris part à l’atelier de formation sur les techniques élémentaires de la pharmacologie.
Durant ledit atelier, il a été question de corriger les insuffisances observées dans la mise en œuvre de ce type de médecine. Les aspects sur lesquels l’attention a le plus porté sont le diagnostic et la posologie. Les apprenants ont également été édifiés sur les bonnes pratiques de récolte et de conservation des plantes médicinales, l’apport de l’écologie dans l’amélioration des médicaments traditionnels améliorés, l’initiation aux techniques d’extraction et les notions de phytocosmétique et d’aromathérapie.
Par ailleurs il s’est agi de tisser le lien entre les tradithérapeutes qui étaient en majorité des femmes et les chercheurs/scientifiques. Pour le Cndt il est question de mettre en valeur le travail et le potentiel des tradi. Pour le Cndt ces derniers gagneraient davantage s’ils y associaient la pharmacologie pour un meilleur conditionnement des produits. De façon concrète ce qu’on voudrait que ces médecins traditionnel arrivent à faire, c’est par exemple pour 4 dames-jeanne de 10 litres données à un patient pour consommation de 4 à 5 jours, on peut en extraire le principe actif et le conditionner sous forme de gélules avec une posologie bien définie.
Le Dr Patrice Ele Abiama Secrétaire permanent du Cndt interviewé par notre confrère Cameroon business today a déclaré sur le gain qu’il y a à codifier le corps des métiers des tradithérapeutes, «derrière la codification, il y a un contrôle qualité de médicament, par un institut comme l’Institut de recherches médicales et d’études de plantes médicinales (Impm). Cet organisme de recherche est d’ailleurs capable de renforcer le principe actif contenu dans les remèdes des tradipraticiens. Si on peut donner un nom chimique ou scientifique à la molécule du tradipraticien, c’est déjà un avantage. Si l’activité est formalisée, elle va générer des dividendes financiers. Si cette médecine alternative supplée ce que l’Etat fait déjà sur le terrain, il y aura des gains, avec en bout de chaîne la réduction de la consommation des produits chimiques. En codifiant ce secteur, il pourra sortir de l’ombre. Dans la codification, il y a aussi un souci de propriété intellectuelle».
Liliane N.
Le FBI et la justice aux Etats – Unis ont mis en place, selon Patrick Mba´lla, un site web, qui va permettre de recueillir les témoignages des victimes de même que des témoins des exactions des leaders terroristes ambazoniens.
Certains noms sont cités : Tapang Ivo – Nganang Patrice – Mark Bareta – Tataw Eric – Ayaba Cho – Chris Anus ainsi que de leurs bras armés sur l’ensemble du territoire camerounais.
Le communiqué stipule que les victimes doivent « envoyer des photos, des vidéos, des messages audio, témoignages des exactions, des atrocités et tortures commises par la horde barbare des terroristes ambazombiens sur les populations et sur les autorités camerounaises dans les régions du sud-ouest et du nord-ouest, sur le site : http://www.cameroonvictims.org/ ou écrivez à la justice américaine l´adresse e-mail suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.... ».
Notre compatriote Patrick Mba´lla précise que « Par vos photos, vos vidéos et vos témoignages sur les atrocités et actes de vandalisme de ces criminels ambazombiens au Cameroun, vous aurez participez à faire connaitre à la justice américaine, les actes de ces terroristes qui se cachent sur le sol américain depuis des années. Faites le et l´histoire le retiendra. Vous aurez par là, contribué à l´éclatement de la vérité et la condamnation à vie de ces terroristes qui, il faut le rappeler ont causé du tord à notre nation. Le Cameroun est un et indivisible !!! ».
Ces informations, partagées dans les réseaux sociaux, sont la suite de celle qui, il y’a quelques jours, ont parlé de cette plainte déposée aux Etats-Unis, par le fils de l´une des victimes des terroristes ambazombiens au Cameroun. Face aux éléments fournis, la justice américaine a décidé d´y voir plus clair en créant une commission d´enquête judiciaire et l´ouverture d´un procès.
Un souffle nouveau dans la lutte contre les terroristes
La décision de la justice américaine, arrive à point nommé, pour battre en brèche, les déclarations de l’International Crisis Group, qui a estimé il y’a quelques jours que les terroristes de l’état imaginaire de l’ambazonie avait le dessus sur l’Etat du Cameroun.
La décision de cette victime en plus, cette victime de trop, vient accompagner les décisions du Président de la République. Paul Biya qui, au cours de ces dernières années, a su se montrer très patient pour ceux qui ont pris le mauvais chemin mais, également le Père de ceux qui ont le regard porté sur sa personne, sur l’Institution qu’il représente, afin qu’il assure leur protection, leur sécurité et, un avenir plein d’opportunités.
Les agresseurs des régions du Nord- Ouest et du Sud- Ouest, à chacune de leurs revendications, en commettant leurs meurtres, chaque agression, avaient toujours sollicité l’intervention des puissances internationales mais, assurément, ils ne l’attendaient pas de ce côté. Les victimes qui se comptent par milliers depuis un peu plus de deux ans, peuvent se sentir heureux aujourd’hui, grâce à cette opportunité qui leur est offerte.
Ils doivent plus que jamais, dépasser leur peur et dire, apporter toutes les preuves qu’ils ont en leur possession, afin que justice leur soit rendue. Certes, les êtres chers ne reviendront pas mais, il y’aura tout de même, cette satisfaction d’avoir contribué à ce que leurs meurtriers répondent de leurs actes.
Nicole Ricci Minyem