Cette campagne cible le secteur des motos taxis. Les conducteurs de motos ont jusqu’au 31 janvier 2019 pour se mettre en règle.
L’activité des moto-taximen à Bertoua dans la région de l’Est s’exerce dans le plus grand désordre. Pourtant il y a un décret du Premier Ministre qui en définit les modalités. Le constat qui est fait au quotidien est que les cas d’agression sont devenus récurrents, les vols à main armée et les accidents mortels. Dans l’optique de combattre ces dérives-là, Yves Bertrand Awoumfac le Préfet du département du Lom-et-Djerem a tenu dans la salle des conférences de la préfecture de Bertoua, une réunion. Ladite réunion a été suivie par le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Bertoua, les sous-préfets des arrondissements de Bertoua 1er, Bertoua 2e et Mandjou, les maires de ces localités, les forces de maintien de l’ordre, les syndicats et les associations de mototaxi de la ville de Bertoua.
Le but de cette réunion était de sensibiliser et d’informer sur la vaste campagne d’assainissement de ce secteur qui va débuter en février 2019. La réunion a aussi permis de rappeler à toute fin utile, les conditions à remplir pour exercer l’activité de transport par mototaxi. «Tout conducteur de moto doit avoir des pièces personnelles exigibles que sont, la carte nationale d’identité, le permis de conduire et les pièces de la moto (la carte grise, l’assurance, l’impôt libératoire et la plaque Cemac)», a déclaré le Délégué départemental des Transports. Les personnes ayant pris part à la réunion et qui sont impliquées dans l’établissement des pièces suscitées ont pris l’engagement de faciliter leur obtention.
A titre de rappel la ville de Kribi a connu aussi une opération de ce genre. Après la mise en garde d’Antoise Bisaga le Préfet du département de l’Océan ; le 10 janvier 2019, les motos taximen avaient décidé de garer leurs engins cette journée-là, le temps pour eux de se mettre en règle. Selon le Délégué départemental du Ministère des Transports pour l’Ocean, avant cette phase de répression annoncée par l’autorité administrative, juste une cinquantaine de motos sur plus de 500 en activité étaient en règle. Et dans les commissariats, les brigades de la ville, on enregistrait des plaintes aux divers motifs. Ces motifs étaient entre autres des cas d’agression et accidents. Pour remédier donc au problème, Antoise Bisaga a initié une opération, dont la première phase conduisait chaque conducteur de moto à posséder sa carte nationale d’identité, sa carte grise ou la facture de l’engin utilisé et l’assurance. Il était également question, qu’ils soient revêtus de gilet de couleur jaune.
Tout comme à Kribi l’activité relative à la conduite des motos est importante à Bertoua. Des données actualisées auprès des syndicats révèlent environ 8000 motos qui circulent dans la ville.
Liliane N.