D’après le secrétaire général du Ministère des Sports, le pays a pris part à 87 compétitions internationales l’année passée.
Le 17 janvier 2019, alors que Narcisse Mouelle Kombi recevait dans son nouveau département ministériel, les vœux du nouvel an, Zachée Benga le Secrétaire général (Sg) du Ministère des Sports (Minsep) a essayé de dresser le bilan de l’année 2018. «En termes de rétrospective, le Ministère des Sports s’est illustré sur plusieurs champs relevant de plusieurs programmes qui lui sont assignés par le Document de la stratégie de croissance et de l’emploi, le Dsce à savoir l’encadrement du mouvement sportif, le développement des infrastructures sportives, la gouvernance et l’appui institutionnel dans le secteur sport et éducation physique (…) Dans le chapitre du sport, il convient de mentionner que le Cameroun a pris part à travers les sélections nationales, aux différentes disciplines sportives à 87 compétitions internationales éligibles au financement de l’Etat, dont 74 se sont tenues à l’étranger et 13 organisées au niveau national, avec un total de 395 glanées dont 121 en or, 134 en argent et 140 en bronze», a déclaré le Sg du Minsep.
Dans son propos de circonstance, ce responsable du Ministère des Sports a parlé également du soutien financier qu’ont bénéficié certaines organisations sportives. «Le Ministère des Sports a poursuivi son action d’encadrement des structures partenaires sous tutelle à travers l’appui et subventions à certains organismes agissant dans le sport tels que la ligue de football professionnel du Cameroun et d’autres associations et groupes oeuvrant dans la promotion et le développement de l’activité physique et sportive», a-t-il déclaré.
Comme on pouvait s’y attendre, le Sg du Minsep a parlé aussi de la participation du Ministère dans le fonctionnement de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et les missions assignées au comité de normalisation. «Le Comité de normalisation placé à la tête de la Fédération camerounaise de football par la Fifa et la Caf a bénéficié d’un accompagnement constant de la part du Ministère des Sports et de l’Education physique tout au long de l’année 2018 et le parachèvement de sa mission qui a abouti à l’adoption, il y a quelques temps des nouveaux textes de base et à la mise sur pied d’un nouvel exécutif au sein de l’instance faitière du football camerounais», a déclaré Zachée Benga.
Narcisse Mouelle Kombi qui recevait donc les vœux de nouvel an ayant suivi le bilan de l’année 2018 a indiqué dans son discours que 2019 sera placé sous le thème générique «Activités physiques et sportives : levier de la cohésion sociale, gisement de Grandes opportunités». Il a indiqué que la construction des grands complexes sportifs d’Olembé à Yaoundé, de Japoma à Douala, de Garoua et de Bafoussam va se poursuivre avec la réalisation des travaux complémentaires au Municipal Stadium de Buea et au stade annexe de Limbe.
Liliane N.
La manifestation a mobilisé les huit sections du Rassemblement démocratique du peuple camerounais du département de la Mvila, région du Sud.
Le 18 janvier 2019, les militants du Rdpc ont arpenté les rues de la ville d’Ebolowa à l’occasion d’une marche de remerciement au Président de la République pour déjà la promotion du Professeur Jacques Fame Ndongo comme Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup) et le maintien du Ministre des Postes et Télécommunications Minette Libom Li Likeng au gouvernement.
La marche à la base menée par les militants du parti au pouvoir a intéressé les motos-taximen, les fonctionnaires, les commerçants, les débrouillards et même les étudiants des Universités et grandes écoles de formation. Salomé Ndjakomo Essiane, la Directrice de l’ENSET d’Ebolowa a déclaré «nous sommes satisfaits d’avoir participé à cette marche parce-que notre ministre est aujourd’hui ministre d’État c’est un poste prestigieux et nous voulons manifester avec toute la population du département de la Mvila et de la région du Sud».
Dans les différentes prises de parole qui ont meublé la manifestation les acteurs politiques du département de la Mvila ont remercié les militants de la base. Et ils n’ont pas manqué d’indiquer que ce que le geste du Chef de l’Etat signifie pour eux. Le Sénateur Bernard Amougou, Délégué Départemental Permanent du RDPC pour la Mvila, a déclaré «c’est une grande reconnaissance que le Président de la République a fait là à notre département. Alors quoi de plus normal de lui retourner ce grand merci. Vous avez bien vu que nous avons accompagné ce geste d’un support écrit une motion de soutien que nous avons lu publiquement et remis au Gouverneur de la région du sud pour transmission à qui de droit».
Félix Nguele Nguele, le Gouverneur de la région du Sud, pour sa part a indiqué «j’avoue que ces promotions sont méritées après ce que j’ai vu lors de l’élection présidentielle. Je voudrais dire au président que je me ferais le devoir d’être le fidèle messager auprès de Son Excellence Paul Biya de ce que j’ai vu dans le moindre détail».
A titre de rappel, c’est le 4 janvier 2019 que le Pr. Jacques Fame Ndongo a été promu au grade de Ministre d’Etat. Juste après cette promotion, il a déclaré «j’adresse mes remerciements soutenus et appuyés au chef l’État, Paul Biya. Mon deuxième sentiment, est un sentiment de grande satisfaction, non seulement pour ma très modeste personne, mais aussi et surtout pour le système universitaire camerounais. Car, c’est le Président de la République qui a tracé le cap professionnalisation – assurance-qualité-employabilité des diplômes. Ce qui signifie que c’est le Président de la République qui a tracé la voie, et souhaite que je continue dans ce sillage. Cette bonification relative au titre de Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement supérieur est un signe d’encouragement, à aller de l’avant pour explorer les nouveaux chantiers avec la même vigueur et la même rigueur. Et je souhaite que tout le système universitaire camerounais se mobilise derrière les très hautes instructions de l’État, pour transformer radicalement, le visage de l’enseignement supérieur camerounais».
Liliane N.
Ces appuis leur ont été donnés par l’Organisation non gouvernementale (Ong) Plan international, à travers le Projet d’assistance aux personnes retournées. La cérémonie a eu lieu le 15 janvier 2019, dans l’enceinte de la Sar/Sm de Mokolo.
5200 personnes qui avaient fui leur localité à cause des attaques de la secte terroriste Boko Haram ont choisi de regagner leur domicile ayant constaté que le calme est revenu dans leur zones d’habitation. Dans l’optique de leur permettre de s’en sortir en lançant des activités génératrices des revenus, ces ex-déplacés viennent de recevoir des dons matériels composés des motopompes complètes au nombre de huit. Il y avait aussi 8 tuyaux de 100 mètres chacun.
Ces appuis matériels ont été mis à la disposition de huit villages. Lesdits villages sont dans les arrondissements de Koza et de Mokolo. IL y en a 2 à Koza et 6 à Mokolo. Pour être plus précis c’est entre les mains des associations et non des individus que le matériel susmentionné a été placé. D’après Mefiré Arouna le superviseur des activités de terrain de Plan international dans le Mayo-Tsanaga, des comités de gestion de ces kits.
La cérémonie a été aussi le lieu de formation de 120 chefs de familles aux techniques et stratégies à mettre sur pied pour bien conduire des activités génératrices de revenus. Le geste de l’Ong a été salué par les autorités. A l’instar de Christophe Joseph Biloa Abouma le Sous-préfet de Mokolo. Il a rappelé que Plan International ne cesse de poser de pareils actes pour les couches sociales défavorisées.
Le fait de pouvoir recevoir un soutien matériel et de bénéficier d’une formation est assez important pour les ex-déplacés. Parce que cela leur permettra de mieux s’occuper surtout de leurs enfants parfois victimes d’enrôlement. Et parlant justement d’enrôlement, il faut souligner que les autorités ont pris des mesures pour combattre ce phénomène. A travers le PNDP, le Cameroun a initié un projet de lutte contre la pauvreté dans onze arrondissements de l’Extrême-Nord. Le projet se présente sous la dénomination «méthode Himo (Haute intensité de main d’œuvre)». Il est implémenté au Cameroun depuis le 03 novembre 2014 dans le cadre du Programme national de développement participatif (PNDP), lequel vise à améliorer la situation socio-économique des populations dans les communes tout en y renforçant les actions en faveur de la décentralisation.
Ce projet a été mis sur pied alors que le groupe islamiste Boko Haram mène des incursions armées dans l’Extrême-Nord. Les populations déjà affectées par une crise alimentaire subissaient aussi les activités terroristes de Boko Haram. Le groupe y trouvait des volontaires pour renforcer ses effectifs, par des enlèvements ou l’enrôlement volontaire. Les jeunes ainsi recrutés étaient formés à l’art de la guerre puis renvoyés pour mener des attaques dans leurs propres localités.
1130 jeunes environs (dont 350 femmes) ont été recrutés durant la phase pilote du projet Himo. Ils ont bénéficié d’une formation, d’un suivi médical et psychologique avant d’être recruté au sein des entreprises ayant accepté de collaborer avec le gouvernement dans le cadre de ce projet.
Les bénéficiaires ont préalablement été coachés sur l’entreprenariat. Travaux aux termes desquels ils ont individuellement choisi un domaine d’investissement. Pour financer les activités, ils ont d’abord eu droit à un emploi sur divers chantiers de développement dans leurs arrondissements d’origine. Ils y travaillaient cinq jours sur sept et avaient droit à des salaires journaliers minimum de 3000 Francs CFA « fixé selon les pratiques locales et après la prise en compte des épargnes nécessaires pour réaliser l’investissement», a indiqué le responsable technique du PNDP, Fréderick Bandon, à l’occasion de la présentation des résultats de la première phase de la méthode Himo, vendredi.
Liliane N.
Le 10 janvier 2019 comme cela se passe depuis deux semaines dans d’autres régions du Cameroun, la jeunesse militante au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) a exprimé sa satisfaction après la composition du gouvernement des Grandes opportunités.
La jeunesse de la localité de Yagoua ne voulait pas être en reste. Elle se dit reconnaissante pour la présence de deux de ses fils dans l’équipe gouvernementale remaniée. «Les jeunes du Rdpc et l’ensemble de la jeunesse du Mayo-Danay disent sincèrement leurs remerciements à son Excellence Paul Biya pour le maintien au gouvernement de Mounouna Foutsou, Ministre de la Jeunesse et de l’Education civique et de Boniface Bayaola le Secrétaire d’Etat auprès du Minesec chargé de l’Enseignement normal», a-t-elle écrit sur les pancartes tenues pour la circonstance.
La marche, le principal programme de cette journée, a été suivie par les sections Ojrdpc des 11 arrondissements du département du Mayo-Danay, mais aussi par des conducteurs de motos taxis, des leaders des mouvements de jeunes et de la jeunesse des formations politiques des partis au pouvoir. Elle a été initiée par Ousmane Valla le président de section la section Rdpc du Mayo-Danay Est 1 à Yagoua. Ladite marche a débuté à la permanence du parti à Yagoua. Elle est passée par le «Carrefour Total», ensuite au «Carrefour Lion». Finalement elle s’est achevée à la Préfecture où la motion de soutien à Paul Biya préalablement lue a été remise à Alhadji Ahmadou Nassourou le premier adjoint préfectoral de Yagoua. La jeunesse de Yagoua a par ailleurs promis un plébiscite aux listes Rdpc lors des prochaines échéances électorales.
C’est la deuxième fois que le Grand Nord tient une manifestation pour saluer le maintien ou la nomination de leur fils dans l’équipe gouvernementale. Le 9 janvier 2019, les militants, amis et sympathisants du parti politique au pouvoir de Ngaoundéré ont pris part à une marche de remerciement au Président de la République. «Nous voulons dire merci au Chef de l’Etat pour le maintien de Mme Oumoul Koulsoumi secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Forêts et de la Faune, ensuite pour la nomination de Mohamadou Moustapha comme Ministre secrétaire général adjoint de la Présidence de la République, de Monsieur Harouna comme directeur général adjoint d’Elecam et de Mohamadou Saoudi comme Pca de Camtel. Nous voulons dire merci pour tout ce que le Chef de l’Etat fait pour la région de l’Adamaoua», a déclaré Ibrahim Haytaou le président de l’Ojrdpc, Vina Sud 1B.
Déjà le samedi 5 janvier 2019, les populations de Mora dans l’Extrême-Nord ont également organisé une marche de remerciement pour la nomination de leur fils, Ibrahim Talba Malla au poste de Ministre délégué à la Présidence de la République chargé des Marchés publics. Avec Sa Majesté Boukar Alhadji Yérima le Sultan et chef spirituel de Wandala, elles ont sillonné les rues partant de l’esplanade du sultanat en passant par le Carrefour «Total», la Préfecture place du marché pour revenir au Palais du Sultan. Elles ont par ailleurs pris l’engagement de rester aux côtés du Président de la République.
Liliane N.
Il s’agit de la toute première session ordinaire de cette année.
Contrairement aux précédentes sessions, le National executive committee va se retrouver non pas à Bamenda dans la région du Nord-Ouest mais dans la résidence de Yaoundé du Chairman Ni John Fru Ndi sis au quartier Nkolfoulou. Ces assises vont porter sur l’évaluation de la feuille de route retenue après la proclamation de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018. Le Chairman Ni John Fru Ndi va aussi parler des stratégies à mettre sur pied pour les prochaines échéances électorales. Etant conscient du fait que leur performance à la dernière Présidentielle n’était pas des plus reluisantes. Elle est la pire de toutes les participations du Social democratic front à l’élection présidentielle.
Le parti de Ni John Fru Ndi est arrivé quatrième avec un score de 3,35% de voix récoltées. Après la proclamation des résultats, le Sdf a été l’un des partis politiques à tourner rapidement la page cet épisode malheureux de son histoire. Le Secrétaire général du parti avait indiqué qu’au vu du pourcentage ci-haut avancé, ils doivent se remettre au travail, pour mieux affronter les prochaines échéances politiques prévues en 2019 à l’occurrence les élections municipales et législatives.
«Ce qui nous préoccupe en ce moment, ce sont les élections législatives à venir parce que, vous savez le pourcentage que notre parti a eu. Donc il nous faut vraiment rentrer sur le terrain et le Comité exécutif national a pris la décision que d’ici quelques jours, en ma qualité de Secrétaire général, je vais communiquer avec la presse pour vous donner les grandes lignes de notre programme sur le terrain. Parce que d’ici une semaine, avec une équipe composée du Secrétaire général, du Secrétaire à l’organisation, de la coordonnatrice des femmes, du coordonnateur des jeunes et presque toutes les structures du parti, nous allons nous assoir et programmer redescendre sur le terrain, commencer à remobiliser notre base pour les échéances futures. Pour nous, ces élections sont capitales. Donc nous ne voulons plus être distraits par rapport à un chapitre clos», avait-il déclaré au cours d’une interview accordée au journal Mutations N°4733.
On sait qu’après la proclamation des résultats du scrutin du 7 octobre 2018, les militants du SDF d’Allemagne ont demandé la démission de Joshua Osih du poste de vice-président du parti. Dans une correspondance signée par Jean Robert Wanko, président de la formation politique en Allemagne, les mêmes militants ont aussi demandé la tenue d’une convention nationale du parti de la balance dans le but de matérialiser une véritable refondation et rénovation de la formation politique. Sur ce point Jean tsomelou déclare «je crois que c’est le Comité exécutif national, au cours de ses prochaines réunions, qui analysera la situation. Nous ne devons pas nous attarder encore à cette élection présidentielle, le chapitre est clos».
Revenant sur les travaux du Comité exécutif national du SDF présidés par Ni John Fru Ndi et qui se sont tenus le 3 novembre dernier, Jean Tsomelou avait indiqué que ce qu’il faut retenir de ces assises, est qu’il a été question de procéder à l’évaluation de la participation du parti à cette échéance. «En ce qui concerne l’évaluation, nous avons reçu le candidat qui a présenté son rapport, y compris le rapport du Secrétaire et nous avons analysé les deux rapports. Nous sommes arrivés à la conclusion que nous devons aller sur le terrain pour commencer déjà avec les échéances futures à savoir, les élections législatives et municipales qui pointent à l’horizon», ajoute-t-il.
Le prochain Nec celui du 19 janvier 2019 est donc d’une importance capitale.
Liliane N.
La Commission nationale anti-corruption (Conac) a reçu le 15 janvier 2019, une délégation de la Commission nigériane contre les délits économiques et financiers.
Tout comme le Cameroun, le Nigéria pays voisin et ami, est résolu à mener activement la lutte contre la corruption. Et il pense qu’il serait judicieux pour les deux nations de mutualiser leurs forces. C’est dans cette optique que se justifie la visite de la Commission nigériane contre les délits économiques et financiers à la Conac.
Mohammed Umar Abba chef de la délégation et qui occupe dans son pays le poste de Directeur des opérations, a fait savoir au terme de l’entretien avec le Révérend Dieudonné Massi Gams le président de la Conac que, bon nombre de ses concitoyens mis en cause dans des affaires de corruption font les mains et les pieds pour échapper à la justice de leur pays. Ces derniers vont investir dans d’autres pays. Et parmi les pays les plus prisés, se trouve le Cameroun. Il y a aussi le Ghana, le Maroc, la Tunisie et l’Afrique du Sud. Il est donc question pour la Commission nigériane contre les délits économiques et financiers de mettre en place une collaboration avec le Cameroun pour pouvoir convenablement remplir ses missions.
Il est donc attendu dans cette collaboration voulue, que le Cameroun mette à la disposition de des données de ladite Commission, des données qui permettront la main sur les mis en cause qui se font le plus souvent plusieurs passeports internationaux. «Il y a des défis à relever, d’autant plus que les corrupteurs circulent entre les pays africains et font des transferts d’argent énormes. Sommes d’argent qui hypothèquent le développement des pays africains. Des échanges comme ceux-ci sont très importants et nous apprécions à sa juste valeur cette coopération», a déclaré le Révérend Dieudonné Massi Gams.
Il convient d’indiquer ici que la Conac qui vient de rendre public son rapport d’activités 2017, à cette année-là, s’était rendue au Nigéria. Il a été question d’observer de ce côté-là, les bonnes pratiques et les méthodes utilisées par la Commission nigériane.
A titre de rappel, la Conac a indiqué dans son rapport susmentionné, être parvenu à limiter les déperditions d’argent et de fonds ont permis à l’Etat du Cameroun, de faire une économie de 375 milliards de FCFA. Pour avoir ce résultat-là, le Révérend Dieudonné Massi Gams dans une interview accordée à notre confrère Cameroon Business Today la méthodologie appliquée.
«La méthodologie a consisté de manière globale à l’évaluation des cinq dernières années de mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption au Cameroun, validée et adoptée par le gouvernement et les partenaires techniques et financiers, soit de 2011 à 2016. Le travail a comporté la revue documentaire et l’enquête auprès des citoyens. L’enquête auprès des citoyens a donné la parole aux citoyens et a collecté auprès de ceux-ci leurs appréciations des efforts et des résultats obtenus après cinq années d’implémentation de la SNLCC. Cette enquête a été faite sur le terrain pour capter la plus grande diversité. Elle s’est appuyée sur un échantillon disséminé dans les 360 arrondissements du Cameroun, ceci à partir des équipes de la CNLCC qui ont reçu une formation technique d’enquêtes sociales et sur l’administration. Ainsi 6 145 personnes ont été interviewées et soumises à un questionnaire segmenté en cinq critères, 60 sous-critères et 5 questions subsidiaires. Il fallait pour ce faire que le répondant donne une appréciation en attribuant une note à chaque sous-critère évalué. Cette note allait de 0 à 10, la note maximale. D’où la production de l’IPC-CAM, une innovation de la Conac», a-t-il expliqué.
Liliane N.
Les activités de la 53ème édition vont être lancées le 31 janvier 2019, par Mounouna Foutsou le Ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, dans la ville de Babadjou.
Du fait que c’est dans son territoire de commandement que le lancement officiel de la Fête de la Jeunesse célébrée le 11 février sera fait, le gouverneur a initié la toute réunion préparatoire de cet évènement annuel. Lors de ladite réunion, Awa Fonka Augustine le gouverneur empêché, le dénommé François Etapa le Secrétaire général (Sg) en lieu et place du patron de l’Ouest s’est chargé de présider la séance. Il a à cet effet déclaré «la Onzaine de la jeunesse sera une occasion pour les jeunes de mettre en exergue leurs talents, et surtout de célébrer le vivre ensemble».
Les participants de cette réunion préparatoire ont également été conviés à réfléchir sur l’accueil à réserver au patron de la Jeunesse et de l’Education civique du Cameroun. Ils ont par ailleurs dressé le bilan de la 52ème édition. Et ils ont planifié les perspectives de l’édition 2019.
Même si elles n’ont pas été retenues comme lieu de lancement de la 53ème édition de la Fête de la Jeunesse, certaines régions du pays se sont déjà aussi lancées dans les préparatifs de cet évènement. C’est le cas du Littoral qui a tenu sa première réunion préparatoire le 9 janvier 2019 dans la ville de Douala. Ladite réunion a été présidée par Samuel Célestin Nyindie le chef de la Division des affaires économiques, sociales et culturelles. Il a été question pour les différents responsables régionaux rassemblés de revenir tout d’abord sur le rapport synthèse d’activités de l’édition du 11 février 2018. Ensuite il s’est agi de découvrir le projet du programme de la semaine des activités de la Onzaine 2019. Les assises ont aussi porté sur l’arrêté régional portant création des commissions chargées de l’organisation des activités marquant la célébration de la 53e édition de la fête de la jeunesse à Douala. La prochaine réunion a été fixée au 23 janvier prochain.
L’Adamaoua aussi s’est lancée dans les préparatifs de la Fête de la Jeunesse. Le mercredi 16 janvier 2019, les acteurs se sont retrouvés dans les services du gouverneur de la région. Présidée par le secrétaire général des services du gouverneur Etienne Ludovic Mba, la réunion a permis de faire le bilan de l’édition de l’année dernière et de faire des projections pour celle de 2019. Pour cette réunion préparatoire de la 53ème édition, les défis du comité d’organisation au niveau régional sont énormes.
«Il est question de définir les différents pôles et nous devons repartir sur le terrain pour sélectionner les activités à mener afin qu’elles soient donc mises en œuvre. Depuis 3 ans, nous avons entrepris de déconcentrer les activités de la célébration au niveau des arrondissements. Nous avons opté pour une rotation ; et dans la logique nous devions suivre un cheminement qui est celui de célébrer les principaux arrondissements au niveau de la ville de Ngaoundéré », a déclaré Frédéric Bago, délégué régional du ministère de la jeunesse et de l’éducation civique pour l’Adamaoua.
Liliane N.
Les diplomates marocains se réjouissent de l'adoption par les députés européens de l'accord agricole qui mentionne les produits issus du Sahara. Malgré un score confortable, la bataille n'a pas été facile et n'est pas forcément close.
« Quelle belle victoire », s’exclame Ahmed Réda Chami, ambassadeur du Maroc auprès de l’Union européenne. Ce 16 janvier dans l’après-midi, en séance plénière au Parlement européen à Strasbourg, l’échange de Lettres concernant l’accord agricole entre le Maroc et l’Union européenne (UE) a été adopté par 444 voix contre 167 et 68 abstentions.
Pour Rabat, l’enjeu était de taille : il s’agissait de faire reconnaître sa capacité à négocier et signer un accord concernant le Sahara occidental. Le texte, en effet, élargit les préférences tarifaires aux produits issus de cette région, toujours contestée. Le ton du communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères est donc celui de la satisfaction.
« Ce qu’il faut dire, c’est que ça n’a pas été de tout repos », souligne le diplomate, qui souligne que pendant deux ans, différents acteurs marocains ont été mobilisés pour pousser à l’adoption de l’accord. « Les élus marocains de gauche par exemple, ont pris langue avec des députés européens de leur sensibilité. » La gauche européenne est réputée pour être plus favorable à l’argumentaire indépendantiste.
En décembre 2016 déjà, la cour de justice de l’Union européenne, suite à une plainte déposée par le Front Polisario, avait décidé que l’accord de libre-échange de 2012 entre l’UE et le Maroc ne s’appliquait pas au Sahara occidental. Depuis, Rabat fait du lobbying pour défendre sa position. En Europe, le Maroc pouvait compter sur des députés qui soutiennent que les nouveaux tarifs douaniers bénéficieraient de façon significative aux populations locales, contre le point de vue du Polisario et de ses soutiens, qui dénoncent un accord illégal.
Du côté des eurodéputés proches du Maroc, on se félicite aussi : « Grâce aux préférences tarifaires accordées par l’Europe, ce sont 7,7 milliards d’euros économisés par les populations du Sahara au profit de l’économie et de l’emploi. Voilà la réalité concrète de cet accord commercial », écrit ainsi en ligne le Français Gilles Pargneaux.
Preuve que le sujet est sensible, la rapporteuse du Parlement européen sur la question et membre de la Commission du commerce international, la Française Patricia Lalonde, démissionne en décembre 2018 de ce poste. Favorable à l’élargissement des préférences tarifaires aux produits issus du Sahara, elle est aussi membre d’EuroMedA, une fondation qui se défend d’être un groupe de pression, mais travaille activement à défendre la position marocaine sur le dossier.
En face, on retrouve notamment Western Sahara Resource Watch (WSRW), enregistré comme groupe de lobbying à Bruxelles. Cette association a condamné le vote du 16 janvier. Deux jours auparavant, des députés européens, notamment de la gauche écologiste, essayaient encore d’imposer des débats sur l’accord, rencontrant l’hostilité d’élus de la droite.
L’accord de pêche tarde à obtenir une validation
Les fonctionnaires marocains n’ont pas pour autant terminé de batailler : la députée européenne qui a succédé à Patricia Lalonde comme rapporteuse du Parlement européen concernant la résolution sur l’accord, la Hollandaise Marietjes Schaake, a annoncé en ligne ce 16 janvier : « Afin de m’assurer que l’accord respecte les critères de la Cour européenne de Justice (…) je voterai en faveur de la résolution présentée par un groupe (…) de députés afin de demander de nouveau un avis à la Cour… »
Il est fort probable que les députés européens votent à la mi – février à propos de l’accord de pêche entre l’union européenne et le Maroc. En février 2018, suite à la demande d’un groupe favorable au Front Polisario, Western Sahara Campaign, la CJUE avait estimé que cet accord n’était pas applicable au Sahara occidental.
Nicole Ricci Minyem
Les investigations menées par la Conac dans cet important chantier infrastructurel révèlent des cas de fraude dans l’opération d’indemnisation des riverains.
Les phares de la Commission nationale anticorruption, organisme en charge de la lutte contre la corruption au Cameroun, se sont braqués sur certains projets infrastructurels, en l’occurrence les travaux d’aménagement de la pénétrante Ouest de la ville de Douala.
Selon le rapport sur l’état de la lutte contre la corruption au Cameroun en 2017 publié en décembre 2018, la mission de vérification des allégations de corruption dans les opérations d’indemnisation des victimes des travaux d’aménagement de la pénétrante Ouest de Douala a mis en évidence un certain nombre d’irrégularités: des paiements en espèces des indemnités de montants supérieurs à 500 000 FCFA aux bénéficiaires, des paiements par des personnes non habilitées, l’assignation à la commission de paiement d’un mandat non prévu par les textes réglementaires; un paiement indu de 67,153 millions FCFA; la non restitution d’une somme de 60,113 millions FCFA indûment collectée et le détournement de 250,374 millions FCFA pour un total de 377,640 millions, révèle un journal de la place.
Le rapport relève que le sieur «NWRC a subi des pressions de la part du préfet et de ses collaborateurs pour venir percevoir une indemnité d’un montant de 67 153 970 FCFA, à laquelle il n’avait pourtant plus droit étant donné que son immeuble était épargné par l’exécution des travaux ». S’agissant de la première irrégularité, la mission a constaté que les sommes de 77 304 308 FCFA et 42 295 000FCFA ont été payées en espèces, en violation du règlement N°02/03/Cemac/Umac/CM de la Cemac relatif aux systèmes, moyens et incidents de paiement.
Des irrégularités qui ont amené la mission de la Conac à imputer au préfet du Wouri à l’époque des faits, en sa qualité de président de la commission ad hoc chargée du paiement des indemnités dues aux personnes victimes de pertes de droits fonciers et/ou de destruction des biens dans le cadre des travaux d’aménagement de la pénétrante Ouest de Douala, les incriminations d’abus de fonctions et d’usurpation de fonction et de concussion.
D’un coût initial de 42 milliards de FCFA, finalement réévalué à 51 milliards de francs Cfa du fait d’ajustements intervenus sur le projet initial, cette infrastructure routière est réalisée par la société Sogea-Satom.
Les travaux consistaient en la réhabilitation de la voie actuelle et la création des carrefours giratoires. De façon plus détaillée, du PK0+000, sis au carrefour dit « Mairie de Douala » au PK3+585 Sodiko, l’élargissement de 2X2 voies de 3,5m chacune avec terre-plein central est prévu. Du PK3+585 Sodiko au PK6+640 (carrefour des rails), les travaux y afférents sont : la création de 2X1 voies de transit et 2X2 voies de desserte en sens unique soit un total de 6 voies de 3,5 m chacune, la construction d’un ouvrage au-dessus du giratoire de Sodiko.
Les travaux du PK6+115 sis au carrefour rails au PK8+115, consistent en l’élargissement à 2X2 voies de 3,5m chacune sans terre-plein central. Pour ce qui est du PK8+115 au PK13+087 (échangeur de Bekoko), le renforcement de la chaussée existante de 2X1 voies de 2,5m chacune est attendu.
Otric N.
Plusieurs associations, dont Reporters sans Frontières (RSF) et la FIDH, ont demandé mercredi à Paris la libération de l'ancien patron de la radio et télévision publique camerounaise, la CRTV, incarcéré à Yaoundé depuis près de deux ans et demi.
Officiellement, Amadou Vamoulké est poursuivi pour détournement de fonds publics, près de 6 millions d’euros, non pas à des fins personnels, mais au profit de la chaîne de télévision publique qu’il a dirigée entre 2005 et 2016. Aucun rapport d’audit et aucun témoin n’ont appuyé ces accusations depuis le début du procès dont la plupart des 14 audiences qui se sont tenues à ce jour n’ont duré qu’une poignée de minutes.
«Aucun élément à charge ni aucun témoin n'ont été apportés par l'accusation depuis le début de son procès dont la plupart des 15 audiences qui se sont déjà tenues n'ont duré qu'une poignée de minutes», pointe RSF dans un communiqué.
Le journaliste doit comparaître le 22 janvier 2019 pour la seizième fois en un an et demi. RSF a annoncé mercredi la saisine du groupe de travail sur la détention arbitraire de l'ONU. «Après deux ans et demi derrière les barreaux sans avoir été condamné, le caractère arbitraire de la détention ne fait aucun doute. Il est essentiel qu'il soit reconnu par l'ONU afin d'accentuer la pression sur les autorités camerounaises pour obtenir sa libération», estime Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de RSF.
«La défense des libertés est aujourd'hui plus qu'hier, une nécessité au Cameroun», a ajouté Florent Geel, responsable Afrique à la Fédération internationale des droits de l'homme.
Selon une enquête de RSF publiée en décembre dernier, Amadou Vamoulké est un «fervent partisan du pluralisme médiatique» et «un ardent défenseur de la liberté de la presse». Amadou Vamoulké est l’une des grandes figures de la presse camerounaise. Major de la promotion de l’école supérieure de journalisme de Yaoundé fondée par Hervé Bourges, ancien président de plusieurs chaînes françaises (TF1, France Télévisions, RFI) et du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) qui a lui aussi apporté son soutien, il fut le premier président de l’Union des journalistes du Cameroun.
Il milita activement pour l’ouverture du marché audiovisuel camerounais pour mettre fin au monopole d’information détenu par la chaîne publique. Il est également connu pour être un fervent défenseur de la dépénalisation des délits de presse. A l’instar de RSF, il s’était engagé pour obtenir la libération de Pius Njawé, icône de la presse indépendante camerounaise, détenu pendant 10 mois pour avoir évoqué la santé de Paul Biya dans un article de son journal.
RSF ne cesse de demander la fin des détentions arbitraires de journalistes au Cameroun. L’organisation avait dénoncé les 29 mois d’emprisonnement du correspondant de RFI Ahmed Abba, finalement libéré le 22 décembre 2017. Plus récemment, au début du mois de novembre 2018, le président Paul Biya a ordonné la remise en liberté de la présentatrice d’Equinoxe TV Mimi Mefo, dont RSF avait dénoncé la veille le placement en détention provisoire et les poursuites engagées devant une juridiction militaire.
Otric N.
Dix neuf voix. C’est à cela que s’est joué l’avenir politique dans ce pays et, le gouvernement de Theresa May a survécu de justesse ce mercredi à une motion de censure déposée par l’opposition travailliste. Un évènement qui est intervenu au lendemain du rejet massif par les députés de l’accord de sortie de l’Union européenne, négocié avec Bruxelles.
Les députés sont 325 à avoir exprimé leur confiance dans le gouvernement conservateur, derrière lequel la majorité avait resserré les rangs malgré ses divisions internes sur le Brexit, alors que 306 ont voté pour sa censure.
Des rencontres en face-à-face
Dans la foulée, Theresa May a annoncé qu’elle allait rencontrer ce jeudi, les dirigeants de l’opposition pour parler du Brexit : « Je voudrais inviter les dirigeants des partis représentés au parlement à me rencontrer individuellement et je souhaite lancer ces rencontres dès ce soir », a-t-elle dit devant les députés, au lendemain du rejet massif de son plan de retrait de l’UE.
Plus tôt dans la journée, le chef du Labour, principal parti d’opposition, avait regretté qu’il n’y ait eu aucune offre de discussions multipartites. Une attitude qui n’a pas convaincu Jeremy Corbyn, le chef de l’opposition travailliste qui, a été accusé d’avoir traité la première ministre britannique de femme stupide : « Ce n’est pas ça tendre la main, (…) ce n’est pas reconnaître l’ampleur de la défaite qu’ils ont subi la nuit dernière », a t- il souligné.
Une centaine de députés du propre camp conservateur de Theresa May avaient voté contre l’accord de Brexit en début de semaine, contribuant à son humiliante défaite. Pourtant, ils ont cette fois, serré les rangs derrière leur cheffe ainsi qu’à son allié, le petit parti unioniste nord-irlandais DUP (dix députés), qui lui assure la majorité absolue au Parlement, ne l’a pas lâchée. Mais elle doit maintenant tirer les leçons du rejet de son texte au Parlement, a prévenu le député du DUP Nigel Dodds.
Revenir sur ce qu’ils ont nommé lignes rouges
Face à une situation qui semble inextricable, la première ministre britannique a quelques jours devant elle, pour proposer un plan B. Elle pourrait tenter de retourner négocier avec les dirigeants de l’UE, mais ceux-ci ont jusqu’à présent répété que l’accord conclu en novembre après 17 mois de difficiles négociations était le seul sur la table.
Pour progresser dans les discussions, Theresa May pourrait être contrainte de revenir sur les « lignes rouges » qu’elle a elle-même tracées. Elle avait notamment exclu de respecter les conditions d’accès au marché unique européen, qui incluent notamment la libre circulation des personnes, et elle avait exigé de retrouver une liberté commerciale totale. Elle pourrait aussi demander un report de la date de sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne, fixée au 29 mars 2019, ce qu’elle a exclu jusqu’ici : « Jamais le risque d’un no deal n’a paru aussi élevé », a averti le négociateur en chef des européens, Michel Barnier, qui a annoncé une intensification des préparatifs face à « cette éventualité… ».
Nicole Ricci Minyem
C’est l’une des résolutions qui a été prise lors de la réunion du Comité exécutif de l’instance faîtière du football camerounais.
Dans les prochains jours, près de 24 employés de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) seront remerciés. Le Comité exécutif de la Fecafoot réuni en session ordinaire le 14 janvier 2019 à Yaoundé, sous la direction de Seidou Mbombo Njoya a approuvé cette décision. Il s’agit, a-t-on appris, d’une décision qui s’inscrit dans le cadre d’un projet de restructuration des ressources humaines. Et ledit projet a été engagé par le Comité de normalisation dirigé par Me Dieudonné Happi.
Il faut savoir que l’équipe de Me Happi a commencé le dégraissage de la structure dont elle avait la charge. De 129 employés, on est passé à plus que 65. Cette action visait à optimiser un meilleur rendement dans le travail. Me Denise Abomo membre de ce Comité avait eu à s’occuper de l’une des commissions de la Fecafoot de gestion des affaires courantes. Il faut dire qu’avant la mise en place de cette équipe, la Fecafoot passait pour être l’une des fédérations les plus obèses en effectif avec 130 employés. Au cours d’une conférence de presse Me Dieudonné Happi avait déclaré «la Fédération sénégalaise compte 30 employés. La Fédération centrafricaine a une quinzaine d’employés, la Fédération ivoirienne compte 40 employés. La Caf qui gère tout le football africain a 65 employés. Or la Fédération camerounaise de football emploie 129 personnes».
Aujourd’hui donc, en maintenant cette idée de dégraissage de la Fecafoot Seidou Mbombo Njoya et son équipe démontrent leur engagement à poursuivre sur ce point, dans la même lancée les réformes de la team de Me Happi. Il faut souligner qu’avant l’arrivée du Comité de normalisation la Fecafoot était considérée comme l’une des plus pachydermiques sur le continent. Avec environ 130 employés loin devant le Sénégal avec 30 employés, près de 15 pour la Centrafrique et environ 65 pour la Confédération africaine de football.
Aussi pour comprendre cette décision de licenciement, les conclusions des assises révèlent également que l’instance faîtière du football camerounais a une dette qui s’élève à 1,480 milliards de francs CFA. L’enveloppe est repartie en plusieurs rubriques soit 950 millions de francs CFA correspondant à la gestion du précédent Comité exécutif dirigé par Tombi A Roko Sidiki durant la période allant du 1er janvier au 11 septembre 2017; et 358 millions de francs CFA correspondant aux frais de restructuration du personnel, autres droits non perçus du personnel et indemnités de fin de carrière pour le personnel admis à la retraite.
Il faut noter qu’il a par ailleurs été dit lors de la session ordinaire, qu’en plus de ce licenciement en vue, les autres projets de restructuration de la Fecafoot porte entre autres sur les projets qui concernent la modernisation de l’espace footballistique, la mobilisation des énergies et des synergies.
Liliane N.
Il s’agit des fonctionnaires en service à l'inspection d'arrondissement de l'Éducation de base de Makak, dans le département du Nyong-et-Kellé, région du Centre.
Le 14 janvier 2019, Laurent Serge Etoundi Ngoa, le nouveau Ministre de l’Education de base (Minedub) a décidé de sanctionner trois responsables dans son département ministériel. Il a par la même occasion procéder à la nomination d’autres fonctionnaires qui assumeront désormais les fonctions des mis en cause. Thomas Nemi est le nouvel animateur pédagogique N°1. Avant cette nomination, il était le Directeur de l'école publique de Manguem II, dans l'arrondissement de Matomb. Il remplace donc à ce poste André Tiba, relevé de ses fonctions.
Paul Ruben Bihiya aussi relevé de ses fonctions n'est plus le chef de bureau des affaires pédagogiques et des activités post et périscolaires. Il a été remplacé par Léopold Ndébi, instituteur de l'enseignement général. Il était précédemment Directeur de l'école publique de Maloumé-Ngockos, dans l'arrondissement de Makak. Laurent Serge Etoundi Ngoa a décidé de confier le bureau des affaires générales à Théophile Mossi Nyom. Auparavant il assumait la fonction de Directeur de l'école publique de Ngoum-Ngoum II, dans l'arrondissement de Makak. Il remplace donc Marcel Ruben Mouté, également relevé de ses fonctions. Dans son communiqué, Laurent Serge Etoundi Ngoa demande au Délégué régional de l’Education de base du Centre d’appliquer sa décision.
Il convient de noter ici que depuis son accession à la tête de ce département ministériel par décret présidentiel du 4 janvier 2019, c’est le tout premier acte fort que pose Laurent Serge Etoundi Ngoa, en sa qualité de Minedub. A titre de rappel, il faut noter qu’il vient tout droit du Ministère des Petites et Moyennes entreprises, de l'économie sociale et de l'artisanat.
Des heures après avoir appris la nouvelle de sa nomination, il avait déclaré «je voudrais d’abord remercier le Président de la République S.E Monsieur Paul Biya qui a continué à me faire confiance. Je vais dans un secteur où le Président de la République attache du prix. Et je dois aller m’occuper du secteur éducatif de tout jeune. C’est un autre challenge. Je vais essayer de faire tout ce qui est à mon possible. Je suis un enseignant je le sais, il faudrait que nous puissions relever le défi d’aller à l’émergence avec un système éducatif tout neuf».
Professeur des lycées devenu Professeur d’Université puis Professeur de l’école normale de Yaoundé, avec une formation de biologiste, de nombreux observateurs ont plutôt vu d’un bon œil le fait qu’il ait été envoyé au Ministère de l’Education de base. Pour bon nombre il a le profil de l’emploi.
Né le 1er mars 1953 à Etoudi dans l'arrondissement de Yaoundé I (Nkozoa), Laurent Serge Etoundi Ngoa débute sa carrière professionnelle comme enseignant dans plusieurs établissements secondaires du Cameroun, notamment au lycée d'Obala, au lycée d'Ebolowa et au lycée Leclerc de Yaoundé. Il occupe aussi la fonction de Directeur des études de l'École normale supérieure de Yaoundé et Chef de Département des Sciences Physiques 4. Parallèlement à sa fonction de Directeur de l'ENS5, il est Professeur des Universités hors hiérarchie.
Liliane N.