Selon l’institution de Bretton Woods, l’absence de normes en ce qui concerne l’attribution des primes destinées à les compléter rend la structure des rémunérations au Cameroun extrêmement complexe.
«En 2016, la masse salariale de la Fonction publique au Cameroun représentait 25 % du total des dépenses publiques. Restée stable, au cours des 10 dernières années, elle est faible, en moyenne de 5 à 5,5 % du PIB, bien en dessous de celle de 10 % du PIB enregistrée par la moyenne des pays d’Afrique subsaharienne et des autres régions», écrit la Banque mondiale (BM) dans un rapport publié en novembre 2018 et intitulé: «publiques: aligner les dépenses publiques aux objectifs de la vision 2035».
A en croire la BM, se référant à la dernière grille des salaires adoptée le 1er juillet 2014, le salaire de base mensuel le plus élevé (correspondant au grade A2) est de 326 000 FCFA, tandis que le plus bas est de 43 000 FCFA, ce qui est peu par rapport à ceux de leurs homologues dans les autres pays d’Afrique subsaharienne.
Par exemple, le salaire mensuel le plus élevé et le plus bas dans la Fonction publique en Zambie est respectivement l’équivalent de 2 446 824 FCFA et de 171 198 FCFA, et au Rwanda de 1 251 281 FCFA (poste permanent de secrétaire) et 168 923 FCFA (secrétaire) respectivement.
Aussi, la BM fait savoir que le gouvernement camerounais complète les faibles salaires de la Fonction publique par un grand nombre d’allocations et de primes telles que des primes spécifiques et spéciales, des allocations techniques, des primes de performance, de pénibilité, de risque, etc.
A cet effet, les postes de direction (grades A1 et A2) et d’autres catégories de professions particulières perçoivent des allocations supplémentaires, par exemple des allocations techniques et d’autres indemnités pour service spécial, entretien des véhicules, eau, électricité et téléphone.
Par ailleurs, la BM relève que le gouvernement camerounais a aussi mis en place un système d’indemnités journalières pour compléter le salaire officiel des fonctionnaires qui participent à des comités, des commissions ou des réunions spéciales. Cette mesure a entraîné de larges distorsions dans le système de rémunération de la Fonction publique.
Cette pratique, devenue au fil du temps une importante source de revenus pour certaines catégories de fonctionnaires, leur offre entre 51 000 FCFA et 204 755 FCFA par session, soit près de 70 à 100 % de leur salaire de base mensuel.
En outre, la pratique des indemnités journalières a donné lieu à une prolifération de comités et de réunions, à des retards dans les processus administratifs et les prises de décision, et a causé une congestion et un double-emploi des institutions publiques dont les mandats se chevauchent. «Cette pratique a également aggravé les inégalités du système de rémunération du fait que toutes les catégories d’agents de la Fonction publique n’y ont pas accès. Enfin, en sus des indemnités journalières, les fonctionnaires occupant des postes de direction reçoivent, à l’occasion de voyages nationaux et internationaux, des bons de carburant et des indemnités journalières de subsistance qui représentent entre 10 et 25 % du budget public de biens et services», dénonce la BM.
Otric N.
La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) croule actuellement sous une dette estimée à 1,480 milliard FCFA par le nouveau bureau exécutif, au sortir de sa session ordinaire tenue mardi à Yaoundé.
Une bonne partie de cette dette (950 millions FCFA) est issue de la gestion de l’exécutif ayant présidé à la gestion de l’instance de 2015 à 2017, alors que 358 millions FCFA sont hérités des frais de restructuration du personnel, des droits non perçus et des indemnités de fin de carrière du personnel mis à la retraite.
D’autres lignes de cette dette sont issues des arriérés d’indemnités aux membres des bureaux des ligues régionales, de paiement des primes aux joueurs et encadreurs, et aux salaires dus aux dignitaires du Comité de normalisation, dont le mandat s’est achevé en mi-décembre dernier.
Selon des sources proches du dossier, il a été découvert, par ledit Comité, des prestations fictives, commandées par l’équipe alors présidée par Tombi à Roko, dont le bureau exécutif a été révoqué en août 2017 par la Fédération internationale de la discipline (Fifa).
Lors de son assemblée générale du 11 décembre 2018, préparatoire au passage de témoin à un bureau élu, le Comité de normalisation, au sein duquel on évoquait déjà un trou financier de plus de 1 milliard FCFA, avait refusé de valider la gestion des comptes de la Fecafoot pour la période allant du 1er janvier au 10 septembre 2017.
Sur son site internet, la Fécafoot a produit un article pour expliquer les raisons du déficit. Nous le publions ici :
Comité Exécutif : Clarifications sur la dette de la FECAFOOT
Dans le prolongement de la gouvernance de la transparence engagé par le Comité de normalisation, le président Seidou Mbombo Njoya a présenté la situation financière de la Fédération au Comité Exécutif réuni à Yaoundé lundi 14 janvier 2018. De la présentation du directeur administratif et financier, Ebeneser Nzonlia, il est apparu que la dette totale de la FECAFOOT s’élève à près d’un milliard et demi. Un passif qu’on doit aux impayés hérités de l’exécutif de 2015 à 2017, dont la dette laissée a été chiffrée à près d’un milliard de FCFA. La résolution 15 publiée au terme de la toute première session du Comité exécutif de la FECAFOOT a révélé le détail de cette dette.
On y lit que « après examen de la situation financière de la FECAFOOT au 31 décembre 2018, le Comité Exécutif constate le montant des dettes de la FECAFOOT est évalué à la somme de 1,480 milliard ». 950 millions correspondent à la gestion du Comité Exécutif d’avant-normalisation dont les comptes n’ont pas reçu quitus au cours de l’Assemblée générale du 11 décembre 2018. Dans ce montant est incluse la dette fiscale de 486 millions de FCFA accumulée l’exécutif de 2015-2017. Il se trouve que des prestations ont été confiées et payées à des entreprises fictives, qui ont donc recueilli des taxes que le fisc impute désormais à la FECAFOOT.
353 millions sont liés aux frais de restructuration du personnel, aux droits non perçus et aux indemnités de fin de carrière du personnel mis à la retraite. En effet, selon les termes utilisés par le président Seidou Mbombo Njoya, le Comité de normalisation a procédé à une réforme réussie des ressources humaines, qui a permis une évaluation chiffré des droits sociaux et salariaux longtemps « oubliés » du personnel et en procédant, sur recommandation de la FIFA, à une réduction du nombre d’employés de la FECAFOOT. Une situation que Me Happi et son équipe ont entrepris de normaliser et que Seidou Mbombo Njoya s’est engagé à mener à terme.
Une autre partie de la dette de la FECAFOOT tient aux arriérés des indemnités des membres des bureaux des ligues régionales, aux arriérés de paiement des primes de top sponsors des joueurs et encadreurs ainsi que du personnel. Montant : 148 millions. Enfin, 36 millions sont dus aux normalisateurs au titre de leurs arriérés de salaire.
Otric N.
Le Syndicat national des personnels médico-sanitaires (SYNPEMS) et le Syndicat national des personnels des établissements et entreprises du secteur de la santé du Cameroun (CAP Santé) annoncent, dans un communiqué conjoint publié mercredi, qu’ils seront en grève lundi prochain.
«Il règne de nouveau, dans les formations sanitaires publiques, un sentiment de désarroi, de tristesse, d'abandon, de laisser-faire, de frustration susceptible d'altérer la qualité des soins, l'épanouissement des personnels et plonger les personnels vers les mauvaises pratiques tant décriées dans les hôpitaux camerounais», fustige le communiqué cosigné par Sylvain Nga Onana, président de CAP Santé, et Balla Balla, président du SYMPEMS.
Si le gouvernement n’apporte pas des «réponses claires et idoines» à leurs préoccupations, les deux syndicats promettent «un arrêt total du travail jusqu’à ce que des réponses idoines soient apportées à nos revendications».
La colère des syndicats de la santé s’explique par la non-application par les pouvoirs publics des mesures prises depuis plusieurs années devant améliorer les conditions des travailleurs.
Il s’agit, entre autres, des primes accordées aux personnels médicaux et paramédicaux de l'État relevant du code du travail, des modalités d'attribution des quotes-parts sur l'ensemble des prestations à titre onéreux aux personnels médicaux et paramédicaux exerçant dans les formations sanitaires publiques, de l'harmonisation de l'âge de départ à la retraite, du paiement de l'indemnité de non logement au personnel de la première à la sixième catégorie, de la mise en retraite systématique des personnels atteints par la limite d'âge.
Les syndicats revendiquent également une revalorisation salariale des médecins du sous-secteur public et le versement direct des subventions de l'État aux médecins du sous-secteur privé sous forme de primes mensuelles.Le contexte économique actuel ne permet pas aux médecins de vivre de façon décente, plaide le syndicat. Ce qui encourage la corruption, l’envie d’aller ailleurs.
«Quand on travaille dans un secteur aussi sensible que la santé, il est important que l’état d’esprit et le moral soient parfaits. Sinon, c’est la porte ouverte aux dérives. Un personnel bien rémunéré est un personnel prêt à tous les sacrifices pour sauver des vies.
Les médecins au Cameroun touchent entre 105 000 FCFA et 234 000 FCFA. Ils ont du mal à atteindre 400.000 FCFA de salaire en 25-30 ans de carrière. Nous voulons respecter notre serment, nous sommes fatigués d’être des “jongleurs”. Nous voulons faire notre travail et rien que notre travail», indique le Dr Patrick Ndoudoumou.
L’urgence d’une suspension pure et simple des affectations des médecins sans salaire ainsi que la mise en place d’une procédure de traitement accélérée des dossiers d’intégration figure aussi au cœur des revendications du syndicat. C’est cette défaillance qui est à l’origine du monnayage des services.
Entre autres raisons évoquées, le médecin doit se loger, se nourrir, s’occuper de sa famille et payer le transport pour venir suivre un dossier à très longue procédure à Yaoundé. Pour cela, il est difficile de parler de vocation ou de serment dans un contexte de survie voire de jungle Pénurie de ressources humaines.
Certaines de ses revendications étaient déjà à l’origine de la grève observée par les personnels de santé des hôpitaux publics, au début de l’année 2017. Les autorités avaient pris l’engagement d’y apporter des solutions, ce qui n’aurait pas été fait depuis deux ans, d’où leur décision d’initier un nouveau mouvement de contestation.
Otric N.
Le chef de l’Etat camerounais Paul Biya a demandé collégialité, solidarité et ardeur au travail à l’équipe du Premier ministre Joseph Dion Ngute.
Près d’une heure de réunion ce 16 janvier au palais présidentiel. C’est le temps qu’a mis le premier conseil des ministres du nouveau septennat du président Paul Biya. Prévu pour 11h, la rencontre s’est tenue après le réaménagement ministériel du 4 janvier 2019.
Au sortir de ce conseil des ministres, le nouveau Premier ministre Joseph Dion Ngute a déclaré que le président de la République a donné une feuille de route à son gouvernement. «Il a demandé la collégialité. Il a demandé la solidarité et l’ardeur au travail», a révélé le chef du gouvernement. «Il nous a dit qu’il nous fait confiance pour exécuter cette feuille de route. C’est ce que je retiens et c’est ce que je vais appliquer».
Le dernier conseil des ministres remonte au 15 mars 2018. Paul Biya avait alors réuni son gouvernement après le réaménagement du 02 mars de cette année-là.
Rappelons que Paul Biya, récemment déclaré vainqueur de l'élection présidentielle, a nommé un nouveau gouvernement et des hauts responsables de son administration vendredi 4 janvier 2019 en fin de journée. Philémon Yang qui jusque-là était Premier Ministre cède son fauteuil à Joseph Dion Ngute.
Ce dernier a longtemps été ministre délégué aux affaires étrangères, en charge des relations avec le Commonwealth. A ce niveau, les grands équilibres ont été maintenus, car une personnalité originaire des régions anglophone en proie à des revendications identitaires est à la tête du gouvernement.
Après le premier ministre, le président Biya a effectué quelques réaménagements dans l'équipe gouvernementale avec des choix qui sont diversement appréciés au sein de l'opinion publique camerounaise. Amadou Ali, l'un des vétérans du gouvernement a cédé son fauteuil de ministre chargé des relations avec les assemblées, à un jeune dénommé Wakata Bolvine.
Un autre jeune qui fait son entrée c'est Manaouda Malachie qui prend le portefeuille de la Santé Publique. Les portefeuilles clés comme ceux de la défense, des finances, l'économie et l'enseignement supérieur n'ont pas changé. Aussi, certaines nominations prennent des allures de récompense.
C’est le cas notamment de Jean de Dieu Momo, ancien opposant, et qui s’est rallié de manière assez spectaculaire à la cause du président réélu. C’est aussi le cas de Njoya Zakariaou, qui a affiché une certaine fermeté dans la gestion de l’ordre public, au cours de la phase préélectorale dans la capitale économique du pays Douala.
La liste complète des nominations
Premier Ministre : Joseph Dion Ngute (En remplacement de Philémon Yang)
Ministre d'Etat, Ministre de l'Enseignement Supérieur : Jacques Fame Ndongo (En poste)
Ministre Délégué à la Présidence en charge des Marchés Publics : Talba Malla (DG de la SONARA, en remplacement d'Abba Sadou)
Ministre Délégué à La Présidence chargé des Relations avec les Assemblées : Wakata Bolvine (en remplacement d'Amadou Ali)
Ministre de l'Agriculture et du Développement Rural : Mbairobe Gabriel (en remplacement de Eyebe Ayissi, muté)
Ministre des Arts et de la Culture : Pierre Ismael Bidoung Kpatt (ancien Ministre des sports)
Ministre des Sports et de l'Education Physique : Narcisse Mouelle Kombi, (ancien Ministre des Arts et de la Culture)
Ministre de la Communication : Réné Sadi (en remplacement d’Issa Tchiroma Muté)
Ministre de l'Emploi et de la Formation Professionnel : Issa Tchiroma (en remplacement de Zacharie Perevet)
Ministre des Domaines du Cadastre et des Affaires Foncières : Henri Eyebe Ayissi, (précédemment Ministre de l'Agriculture)
Ministre de l'Education de Base : Laurent Serges Etoundi Ngoa, (précédemment ministre des PME et de l'Artisanat)
Ministre du Développement Urbain et de l'Habitat : Madame Courtes née Célestine Ketcha
Ministre des Mines de l'Industrie et du Développement Technologique : Dodo Ndocke Gabriel
Ministre des PME de l'Economie Sociale et de l'Artisanat : Bassilekin III Achille
Ministre de la Santé Publique : Manaouda Malachie
Ministre délégué auprès du ministre de la Justice garde des Sceaux : Jean de Dieu Momo
Ministre Délégué aux Transport : Njoya Zakariaou
Ministres chargés de Missions à la Présidence de la République : Benoît Ndong Soumet, Ghoghomu Paul Mingo
Secrétaire d'Etat à l'Education de Base : Kilo Vivia Asheri
Les ministres sortants
Jean Claude Mbwentchou, ex-ministre du développement urbain et de l’habitat.
André Mama Fouda ex-ministre de la santé publique
Abba Sadou ex-ministre des marchés publics
Ernest Gbwaboubou ex-ministre des mines
Jacqueline Koung à Bessike ex-ministre des domaines, du cadastre et des affaires foncières.
Mefiro Oumarou, ex-ministre délégué auprès du ministre des Transports.
Jean Pierre Fogui ex-ministre délégué auprès du ministre en charge de la Justice.
Rappelons enfin, que Paul Biya a choisi de conserver son Secrétaire Général de la présidence, Ferdinand Ngo’o Ngo’o, en faisant de lui un ministre d’Etat. Paul Elung Che et Mohamadou Moustapha ont été désignés comme des ministres délégués de la présidence.
Otric N.
L'armée camerounaise a neutralisé sept assaillants au cours d'une «opération de reconnaissance offensive» samedi dernier à Alabukam, près de Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest, selon des sources proches des forces de défense citées par l’AFP.
L'opération a permis la destruction d'un camp de combattants sécessionnistes et la récupération d'armes légères, de munitions, d'uniformes militaires et de moyens de transport comme des motocyclettes, ont indiqué les mêmes sources. Cette offensive survient après des appels au cessez-le-feu lancés par le président Paul Biya en novembre et décembre derniers.
Début décembre, Yaoundé a mis en place un programme de désarmement dans toutes ses zones en conflit avec un comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR) pour les combattants.
Le CNDDR a pour missions d’accueillir et de désarmer les ex-combattants, de collecter, de répertorier et de stocker les armes et munitions remises volontairement par les ex-combattants, de prendre toutes les dispositions appropriées pour la destruction desdites armes, munitions et explosifs, en liaison avec les administrations compétentes.
S’agissant de la démobilisation, le Comité devra mettre en place des sites de cantonnement d’ex-combattants et en assurer la gestion, assurer l’encadrement des ex-combattants, leur apporter une assistance multidimensionnelle dans le cadre de leur préparation à un retour à la vie civile.
Au plan de la réintégration, il s’agira de prendre les dispositions nécessaires à la déradicalisation des ex-combattants, de mener des actions de sensibilisation et d’apporter une assistance multidimensionnelle aux communautés d’origine aux fins de faciliter la réintégration des démobilisés, d’aider à leur réinsertion dans la vie civile, notamment par l’organisation, la formation, la mise à disposition d’outils ou moyens de production et l’assistance à la création d’activités génératrices de revenus.
Les leaders officiels des organisations sécessionnistes, arrêtés début 2018 au Nigeria et dont le procès à Yaoundé a été renvoyé au 7 février, n'ont pas répondu à cette offre. «Si l'appel à déposer les armes que j'ai lancé aux entrepreneurs de guerre reste sans réponse, les forces de défense et de sécurité recevront instruction de les neutraliser», avait déclaré M. Biya en présentant ses vœux le 31 décembre 2018.
Les séparatistes anglophones militent pour la création d'un Etat indépendant dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, théâtre d'un conflit armé depuis fin 2017. Des affrontements entre l'armée et ces séparatistes armés, regroupés en groupes épars dans la forêt équatoriale, s'y produisent depuis quasiment chaque jour. Dans ce conflit, se sont en outre invités bandits et pillards qui rackettent les populations et les entreprises.
L'armée camerounaise elle-même a été accusée de violations des droits humains en zone anglophone par des organisations internationales. Plus de 200 membres des forces de défense et sécurité camerounaises ont perdu la vie dans ce conflit, ainsi que plus de 500 civils, selon le centre d'analyse International Crisis Group (ICG).
Dans un rapport publié le 1er janvier 2019, l’Organisation Non-Gouvernementale (ONG) International Crisis Group (ICG) classe le Cameroun parmi les dix pays en conflits à surveiller cette année.
L’Organisation relève que la situation sécuritaire s’est considérablement dégradée dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest durant l’année écoulée. Elle estime aussi que «ni le gouvernement, ni les groupes séparatistes n’ont l’intention de dialoguer aujourd’hui, une étape pourtant indispensable selon lui pour que la situation s’améliore dans les deux régions en crise».
Otric N.
Le conseil d’administration de la Banque nationale des petites et moyennes entreprises (BC-PME) a annoncé, lundi par voie de communiqué, l’augmentation du capital de cet établissement de 10 à 20 milliards FCFA. Cette opération se fera à travers l’émission d’un million d’actions nouvelles de 10.000 FCFA chacune, par apports en numéraires de l’État, actionnaire unique, dont 5 milliards FCFA libérés.
La situation de la BC-PME préoccupe jusqu’au Fonds monétaire international (FMI), qui dans un rapport rendu public en mi-janvier 2018 a requis du gouvernement camerounais la réorientation du plan d’affaires de cette structure en mal de ressources financières.
«Le plan d’affaires de la Banque des PME sera remis à jour. En particulier, nous étudierons la possibilité de favoriser l’octroi de garanties ou de lignes de financement à des banques commerciales plutôt que l’octroi de prêts directs», indique le FMI dans son rapport publié sur le Cameroun en janvier 2018.
L’institution de Bretton Woods explique que l’accès élargi aux services financiers, particulièrement pour les PME, reste évasif. Afin de remédier à ce problème et d’en limiter les risques, les services du FMI ont vivement encouragé les autorités camerounaises à fournir un calendrier pour leur stratégie visant à mettre à jour le plan d’affaires de la Banque des PME garantissant ainsi, sa viabilité. Les autorités du FMI s'engagent à appuyer également le renforcement de l’évaluation des risques de crédit en poursuivant la mise en place et en élargissant la portée, d’une base de données d’informations financières.
Face aux difficultés croissantes, l’État avait décidé de sa recapitalisation à travers un nouveau modèle économique s’appuyant sur le financement indirect et le cofinancement auprès d’autres établissements commerciaux, avec un abandon progressif du financement direct des PME au guichet.
C’est le 20 juillet 2015 que la Direction Générale de la Banque Camerounaise des Pme a ouvert ses portes à la communauté des opérateurs économiques. Deux semaines plus tard, le 3 août, l’agence de Douala, dont l’importance de par sa position stratégique n’est plus à démontrer, lançait ses activités. Elle est ainsi entrée dans la phase de commercialisation de ses produits avec l’ouverture de ces guichets qui accueillent le gros des clients.
Le 20 juillet dernier, le lancement des opérations est venu consacrer la volonté des pouvoirs publics de doter le système d’un levier de financement supplémentaire qui viendra en appui aux nombreuses initiatives de mobilisation des fonds engagées par les entreprises camerounaises.
Annoncée en 2011, la Banque Camerounaise des Petites et Moyennes Entreprises a bénéficié de l’assistance technique de la Société Commerciale de Banque (SCB), du groupe marocain Attijariwafa Bank, pour sa mise en place.
Le système d’information a été acquis en décembre dernier et, le même mois, la BCPME a pu obtenir son code banque auprès de la Commission bancaire des Etats de l’Afrique centrale (Cobac). La formation du personnel, «déjà achevée», selon la Directrice Générale, Mme Mandeng, a été menée au mois de juin 2015. «L’effectif est suffisant pour le démarrage. A ce jour, le staff de la BCPME SA est composé d’une soixantaine de cadres et agents, tous Camerounais», explique le Directeur Général.
La Banque Camerounaise des PME est le résultat d’une promesse faite par le Président de la République dans la région du Sud en janvier 2011, lors de la tenue du comice agropastoral d’Ebolowa. Elle a été initiée pour le financement des petites et moyennes entreprises et de l’artisanat. La BCPME SA peut également fournir des services bancaires, économiques ou financiers pour son compte personnel au Cameroun ou dans d’autres pays.
Mme Mandeng a été nommée à la tête de cette institution bancaire le 06 juin 2014, en même temps que Théodore Nkodo Foumena et Amadou Haman, respectivement Président du Conseil d’Administration et Directeur Général-Adjoint de la Banque. La banque qui a lancé ses activités le 20 décembre 2014 est placée sous la double tutelle des Ministères des Finances et des Pme.
Otric N.
Samedi dernier, les populations ont organisé une manifestation festive qui a drainé la foule.
La région du Sud à laquelle appartient le Ministre de Finances (Minfi) Louis Paul motaze n’est pas restée indifférente au maintien dans l’équipe gouvernementale de son fils. Le 12 janvier 2019, les populations de l’arrondissement de Meyomessi ont organisé un culte œcuménique d’action de grâces à la place des fêtes. Les militantes, militants, amis et sympathisants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ont tous répondu présent, sous la conduite de Ferdinand Eyizo’o le président de la section du parti au pouvoir Dja-et-Lobo VIII. Les forces vives, les élites ont aussi répondu à l’appel. Ils ont adressé des prières de remerciement à Dieu et ont salué l’action du Président de la République.
Ferdinand Eyizo’o a indiqué que cette manifestation démontre également que les populations de Meyomessi sont décidées à apporter leur soutien au Chef de l’Etat et qu’elles s’engagent de ce fait à soutenir les œuvres de Paul Biya dirigées vers le développement de la nation toute entière. «Les populations de Meyomessi, les frères et sœurs de Louis Paul Motaze et les autres sections qui nous entourent ont trouvé judicieux de venir dire merci au Président de la République pour cette marque de confiance accordée à notre digne fils. Nous avons donc eu à célébrer une action de grâce au seigneur parce que c’est le seigneur qui donne tout c’est lui qui propulse tout», a-t-il ajouté.
Le Révérend Pasteur Justin Nlate de l’EPC Meyomessi a déclaré, «Dieu a horreur des ingrats et pour dire merci au Président de la République parce qu’il nous maintient dans la paix ce qui est de plus cher au Cameroun. Nous maintenons la paix et c’est pour nous une belle manière de dire merci pour Louis Paul Motaze qu’on a maintenu au gouvernement pour lui dire également merci pour qu’il se mette effectivement au travail».
A titre de rappel, Louis Paul Motaze a été maintenu au poste de Ministre des Finances lors du remaniement ministériel du 4 janvier 2019. Il est arrivé à la tête de ce département ministériel suite au réaménagement du gouvernement du 2 mars 2015. Il était d’abord au Ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire. Il y a été de 2007 à 2011 et de 2015 à 2018. Depuis l’année dernière, le Minfi a lancé une opération de comptage physique du personnel de l’Etat. Elle vise à traquer les fonctionnaires fictifs qui émargent dans le fichier solde de l’Etat. Et il en est que le Cameroun a fait beaucoup d’économies.
Liliane N.
Samedi dernier, les populations ont organisé une manifestation festive qui a drainé la foule.
La région du Sud à laquelle appartient le Ministre de Finances (Minfi) Louis Paul motaze n’est pas restée indifférente au maintien dans l’équipe gouvernementale de son fils. Le 12 janvier 2019, les populations de l’arrondissement de Meyomessi ont organisé un culte œcuménique d’action de grâces à la place des fêtes. Les militantes, militants, amis et sympathisants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ont tous répondu présent, sous la conduite de Ferdinand Eyizo’o le président de la section du parti au pouvoir Dja-et-Lobo VIII. Les forces vives, les élites ont aussi répondu à l’appel. Ils ont adressé des prières de remerciement à Dieu et ont salué l’action du Président de la République.
Ferdinand Eyizo’o a indiqué que cette manifestation démontre également que les populations de Meyomessi sont décidées à apporter leur soutien au Chef de l’Etat et qu’elles s’engagent de ce fait à soutenir les œuvres de Paul Biya dirigées vers le développement de la nation toute entière. «Les populations de Meyomessi, les frères et sœurs de Louis Paul Motaze et les autres sections qui nous entourent ont trouvé judicieux de venir dire merci au Président de la République pour cette marque de confiance accordée à notre digne fils. Nous avons donc eu à célébrer une action de grâce au seigneur parce que c’est le seigneur qui donne tout c’est lui qui propulse tout», a-t-il ajouté.
Le Révérend Pasteur Justin Nlate de l’EPC Meyomessi a déclaré, «Dieu a horreur des ingrats et pour dire merci au Président de la République parce qu’il nous maintient dans la paix ce qui est de plus cher au Cameroun. Nous maintenons la paix et c’est pour nous une belle manière de dire merci pour Louis Paul Motaze qu’on a maintenu au gouvernement pour lui dire également merci pour qu’il se mette effectivement au travail».
A titre de rappel, Louis Paul Motaze a été maintenu au poste de Ministre des Finances lors du remaniement ministériel du 4 janvier 2019. Il est arrivé à la tête de ce département ministériel suite au réaménagement du gouvernement du 2 mars 2015. Il était d’abord au Ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire. Il y a été de 2007 à 2011 et de 2015 à 2018. Depuis l’année dernière, le Minfi a lancé une opération de comptage physique du personnel de l’Etat. Elle vise à traquer les fonctionnaires fictifs qui émargent dans le fichier solde de l’Etat. Et il en est que le Cameroun a fait beaucoup d’économies.
Liliane N.
Samedi dernier, les populations ont organisé une manifestation festive qui a drainé la foule.
La région du Sud à laquelle appartient le Ministre de Finances (Minfi) Louis Paul motaze n’est pas restée indifférente au maintien dans l’équipe gouvernementale de son fils. Le 12 janvier 2019, les populations de l’arrondissement de Meyomessi ont organisé un culte œcuménique d’action de grâces à la place des fêtes. Les militantes, militants, amis et sympathisants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ont tous répondu présent, sous la conduite de Ferdinand Eyizo’o le président de la section du parti au pouvoir Dja-et-Lobo VIII. Les forces vives, les élites ont aussi répondu à l’appel. Ils ont adressé des prières de remerciement à Dieu et ont salué l’action du Président de la République.
Ferdinand Eyizo’o a indiqué que cette manifestation démontre également que les populations de Meyomessi sont décidées à apporter leur soutien au Chef de l’Etat et qu’elles s’engagent de ce fait à soutenir les œuvres de Paul Biya dirigées vers le développement de la nation toute entière. «Les populations de Meyomessi, les frères et sœurs de Louis Paul Motaze et les autres sections qui nous entourent ont trouvé judicieux de venir dire merci au Président de la République pour cette marque de confiance accordée à notre digne fils. Nous avons donc eu à célébrer une action de grâce au seigneur parce que c’est le seigneur qui donne tout c’est lui qui propulse tout», a-t-il ajouté.
Le Révérend Pasteur Justin Nlate de l’EPC Meyomessi a déclaré, «Dieu a horreur des ingrats et pour dire merci au Président de la République parce qu’il nous maintient dans la paix ce qui est de plus cher au Cameroun. Nous maintenons la paix et c’est pour nous une belle manière de dire merci pour Louis Paul Motaze qu’on a maintenu au gouvernement pour lui dire également merci pour qu’il se mette effectivement au travail».
A titre de rappel, Louis Paul Motaze a été maintenu au poste de Ministre des Finances lors du remaniement ministériel du 4 janvier 2019. Il est arrivé à la tête de ce département ministériel suite au réaménagement du gouvernement du 2 mars 2015. Il était d’abord au Ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire. Il y a été de 2007 à 2011 et de 2015 à 2018. Depuis l’année dernière, le Minfi a lancé une opération de comptage physique du personnel de l’Etat. Elle vise à traquer les fonctionnaires fictifs qui émargent dans le fichier solde de l’Etat. Et il en est que le Cameroun a fait beaucoup d’économies.
Liliane N.
Le Haut-Commissaire aux réfugiés des Nations unies Filippo Grandi a plaidé ce lundi lors d'une visite en Egypte pour que le continent africain obtienne davantage de ressources pour l'aide aux réfugiés en 2019.
Par ailleurs, M. Grandi a insisté sur l'importance de l'année 2019 en Afrique, qui marque notamment le 50e anniversaire de la convention sur les réfugiés de l'Organisation de l'unité africaine (OUA). «C'est une occasion de rappeler où les déplacements de populations constituent un gros problème», a-t-il dit.
«Cela sera l'occasion d'attirer des ressources en Afrique», a-t-il ajouté en déplorant que «les ressources allouées à l'Afrique soient limitées», rapporte l’AFP. Cette constatation, estime-t-il, s'applique également à l'Egypte qui «bien qu'elle accueille beaucoup de réfugiés n'est pas reconnue comme pays d'accueil de réfugiés». L'Egypte accueille près de 250.000 réfugiés enregistrés selon le HCR, dont plus de la moitié en provenance de Syrie.
Par ailleurs, M. Grandi a rappelé que l'un des objectifs du Pacte mondial sur les réfugiés approuvé en décembre par 181 pays, est de «mobiliser, pas seulement des ressources humanitaires mais également des ressources pour le développement, à plus long terme».
En outre, interrogé sur les manifestations qui secouent depuis près de quatre semaines le Soudan, voisin de l'Egypte, il s'est dit inquiet qu'elles puissent générer des déplacements de population, tout en assurant «espérer que la situation se stabilise de façon paisible».
Le Cameroun n’échappe pas à cette situation. En visite au Cameroun du 17 au 22 juin dernier, le Haut-Commissaire Assistant du HCR chargé des opérations a salué la collaboration fructueuse entre le HCR et la Banque Mondiale, non sans inviter les bailleurs de fonds à s’impliquer pour une meilleure assistance aux réfugiés installés au Cameroun.
Ils sont un peu plus de 365 000 en terre camerounaise et viennent majoritairement du Nigéria et de la République Centrafricaine. Pour l’assistance et la prise en charge de ces immigrés, le HCR a besoin de « 86,7 millions de dollars. Au 13 juin 2018, les contributions s’élevaient à 17,2 millions soit seulement 20%.
Ces contributions sont fortement appréciées mais nous avons urgemment besoin de plus de fonds » a indiqué George Okoth-Obbo à la veille de sa tournée au Cameroun. Ainsi a-t-il lancé un appel à l’endroit des bailleurs de fonds, afin qu’ils apportent leur appui pour un meilleur soutien à ces familles qui ont dû quitter leurs terres natales en raison des guerres et autres conflits.
Il n’a justement pas manqué de louer le partenariat existant entre le HCR et la Banque Mondiale, dont l’un des premiers fruits est le financement à hauteur de 274 millions de dollars, approuvé à l’entame du mois de mai par la Banque Mondiale (à l’initiative de l’Association internationale de développement) dédiés à la réalisation de projets de développement dans les zones d’accueil des réfugiés au Cameroun, en faveur de ces derniers et des populations qui les accueillent.
Ces projets portent notamment sur l’accès à la santé, l’éducation, la protection sociale et les infrastructures économiques et sociales. Un geste qui va augurer de plusieurs « opportunités pour ces populations vulnérables et déracinées », a martelé M. Okoth-Obbo à l’issue d’échanges avec le Ministre de l’Economie Alamine Ousmane Mey, et Mme Elisabeth Huybens, Directrice des Opérations de la Banque Mondiale au Cameroun.
Otric N.
Sur la toile, ils publient des postes dans lesquels ils encouragent entre autres, le retour de l’opération ville morte dans les régions anglophones.
Pas un jour ne passe sans que les activistes séparatistes n’alimentent la toile avec des messages qui réclament la sécession du Cameroun. Ils encouragent la tenue des villes mortes et appellent au retour de cette opération. «The never again generations, British Southern Cameroons must be free. Happy Restoration ghost town day», a posté sur sa page Facebook , Prince J Carr. Pourtant les villes mortes causent de nombreuses pertes financières aux opérateurs économiques, aux commerçants et aux agences de voyage qui sont au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.
Certains des postes de ces activistes sont empreints de haine et donnent le frisson. Ces derniers affirment être prêts à combattre pour la république fantôme d’ambazonie. Et ils font de ce fait, des recommandations à ceux qu’ils considèrent comme des habitants de l’ambazonie. «Dear Amba Landers engage in prayers while our self defence all over the territory must be ready, our mother's, sister and children most remian home on lock down day's and store food at home», a écrit Prince J Carr.
Leurs postes portent également sur le procès des leaders ambazoniens. La bande à Sisiku Ayuk Tabe qui deux fois de suite a renié son appartenance à la République du Cameroun. Lors de la deuxième audience qui s’est déroulée le 10 janvier 2019, Ayuk Tabe président autoproclamé du pays imaginaire a déclaré «je ne suis pas Camerounais, je suis un citoyen de l’ancien Southern Cameroons britannique, également connu sous le nom d’Ambazonie». Ses neuf coaccusés ont eux aussi refusé la nationalité camerounaise.
Les activistes laissent par ailleurs entrevoir une division au sein de leur rang. Par leur publication ils montrent que le mouvement qui milite et œuvre pour la sécession du Cameroun, enregistre déjà plusieurs factions. «AGC u say those AKs belong to u, but the soldier's did not say it's ADF group, please u guys should stay quite and let peace reign», a posté Prince J Carr. «Ayaba cho is the main cause of the brouhaha in this revolution. He put Agc ahead instead of fighting our main enemy Ayaba must go», a écrit le dénommé Harry Taylor. «Ambazonian scientists empowered by God Almighty to free Ambazonia from colonial slavery and oppression in Jesus name. Ambazonia must be freed whether traitors or not in Jesus name», peut-on lire sur la page Facebook du dénommé James Kedze.
Les efforts du Chef de l’Etat
Par les mesures que Paul Biya le Président de la République a prises, il a démontré son attachement à la paix et le désir de promouvoir l’unité nationale. En effet, en fin d’année dernière, le Chef de l’Etat a ordonné l’arrêt de poursuites de 289 personnes arrêtées dans le cadre de la crise anglophone. Lesdites personnes ont pu passer les fêtes de fin d’année en compagnie de leurs proches. Le Président avait avant mis en place un Comité de désarmement et de réinsertion sociale des ex-combattants des régions en crise. Il y a également eu la création de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme en 2017, le redéploiement des enseignants d’expression anglaise, la traduction en anglais des textes de l’Ohada. Cependant les activistes semblent passer du revers de la main ces efforts du Président de la République.
Liliane N.
Lesdits projets concernent la modernisation de l’espace footballistique, la mobilisation des énergies et des synergies.
Le Comité exécutif de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a été reçu en audience par Narcisse Mouelle Kombi, le nouveau Ministre des Arts et de la culture (Minac). Comme suscité, l’équipe dirigeante de la Fecafoot dirigée par Seidou Mbombo Njoya a indiqué que Minac que les axes qui vont guider son action vont porter sur la modernisation de l’espace footballistique, la mobilisation des énergies et des synergies.
Narcisse Mouelle Kombi qui rencontrait Seidou Mbombo Njoya pour la deuxième fois a exhorté le nouveau Comité exécutif de la Fecafoot a noué des relations avec la Confédération africaine de football (Caf). Il a rappelé au président de la Fecafoot, la volonté du Président de la République d’offrir aux camerounais en 2021. L’échéance de 2020 étant tombée dans l’eau. Le patron des Sports a plaidé pour une action impliquant les adversaires du match électoral du 12 décembre 2018. Il a recommandé à Seidou Mbombo Njoya d’agir avec tact et bienveillance pour un retour de la confiance et de la sérénité. Chacun des membres présents devra mettre sa riche expérience et son engagement au service d’une gestion saine et orthodoxe de l’instance faitière du football national. Il est question d’éviter les errements du passé et de gommer les aspérités ayant conduit à l’état de flétrissement du sport roi au Cameroun.
A titre de rappel, le 14 janvier 2019, le Comité exécutif de la Fecafoot a tenu sa toute première réunion préparatoire. Il a été question au cours de ses assises de faire le rapport d’activités du président de la Fédération, de parler de l’examen et l’adoption du rapport des compétitions de la saison 2017-2018, de l’examen et l’adoption des projets de règlements des compétitions de la saison 2018-2019 ainsi que l’adoption du chronogramme des compétitions de la saison 2018-2019.
Le nouvel exécutif de la Fecafoot devait également se pencher sur l’examen des requêtes des parties en conflit au sein des clubs Canon sportif de Yaoundé, Tonnerre Kalara Club, Racing Club de Bafoussam, Dynamo de Douala et Panthère sportive du Ndé. Le Comité exécutif de la Fecafoot sera aussi appelé à traiter de la situation des départements où il n’y a pas eu d’élections lors du dernier processus électoral.
Rappelons par ailleurs que c’est le 12 décembre 2018 que s’est déroulée l’élection à la Fecafoot. C’est avec un score de 46 voix sur 66, que Seidou Mbombo Njoya s’est retrouvé à la tête de la Fédération devançant largement son principal challenger, l’ancien Lion indomptable Joseph Antoine Bell qui a eu 17 voix.
Liliane N.
L’épouse du monsieur mis en cause demande le divorce.
C’est l’affaire qui alimente les conversations à Ebolowa dans la région du Sud. Un homme âgé de 35 ans a pris l’habitude d’avoir des rapports sexuels avec la fille de son épouse considérée comme sa fille depuis ses 9 neuf années d’âge. La fille qui est âgée de 14 ans aujourd’hui, a révélé que leur dernier rapport sexuel remonte à trois mois. Ces révélations, elle l’a fait devant le chef du village Nto’olô Sa Majesté Odim Sessolé, les notables et une foule de curieux qui voulaient savoir ce qui s’est réellement passé. Le père adoptif durant la palabre initiée par le chef a été enchaîné dans la cour et condamné par les autorités traditionnelles du village à recevoir 100 coups de fouets.
Appelé comme des témoins, des membres de la famille, ont indiqué que les débuts de cette affaire remontent il y’a de cela 12 années. L’époux mis en cause s’est marié sous le régime monogamique. Il a épousé sa femme alors que celle-ci avait un bébé âgé de deux ans avec qui il a entretenu des relations sexuelles. L’épouse est donc arrivée au village Nto’olô avec son bébé, et tout se passait bien jusqu’au moment où L’enfant a eu 9 ans. Et il se trouve qu’au fil du temps l’époux n’était pas toujours sexuellement satisfait par son épouse. Il a donc décidé de se rabattre sur l’enfant. Etant difficile de cacher ce genre d’affaires et les soupçons de certains membres de la famille, le scandale a fini par éclater au grand jour.
La femme qui a affirmé devant le chef et les notables qu’elle n’est pas une chienne pour satisfaire aux pulsions sexuelles de son partenaire, après la révélation du scandale est allée trouver refuge dans son village natal. Après plusieurs négociations, supplications de son époux et par amour de ses autres enfants, elle a décidé de revenir dans son foyer, pensant également que son époux avait changé. Oh que non ! Dès son retour la relation entre sa fille biologique et son époux repart même de plus belle à en croire l’entourage. D’après les membres de la famille, la fille adoptive est presque devenue la deuxième épouse donc, rivale de sa mère biologique. L’épouse a affirmé, «c’est après avoir trop supporté cette situation, croyant que mon époux allait changer que j’ai décidé de saisir la cour pour demander le divorce».
Comme le veut la tradition Bulu en matière de règlement traditionnel de litige, le 12 janvier 2019, la parole a donc été donnée aux notables, aux parents et aux neveux. Dans leurs différentes interventions, les uns donnant tort tantôt à la femme d’être revenue au foyer après le rapport découvert entre son mari et la fille, les autres condamnant la fille de n’avoir pas crié pour alerter les membres de la famille lors du premier rapport, et même d’avoir pris goût. Au terme des interventions des uns et des autres, la dernière parole synonyme de sentence finale est revenue à sa majesté Odim Sessolé, dépositaire de la sagesse ancestrale. 100 coups de fouets à infliger au père adoptif pour son acte ignoble et 50 à la fille pour n’avoir pas crié pour s’opposer aux rapports sexuels avec son tuteur.
Liliane N.
Koue Moussa, le président par intérim de la Chambre d’Agriculture, des Pêches de l’Élevage et des forêts du Cameroun (Capef) indique avoir trouvé ces arriérés.
Approché par notre confrère Le Jour, Koue Moussa a donné sa version des faits en ce qui concerne le malaise qui sévit dans la structure qu’il dirige par intérim. «Le problème n’est pas à mon niveau. J’admets qu’en tant que père de famille, il est difficile de vivre sans salaire. En novembre et décembre, ils n’ont pas été payés. Mais sachez qu’ils réclament des impayés que j’ai trouvés. Et le 4 janvier, nous nous sommes engagés à payer les mois de novembre et décembre sur la base des recettes issues des taxes. On a aussi payé les 13ème mois de 2015 et 2016. Donc l’argent est à la paierie. J’ai achevé les états, ils doivent attendre dans leurs comptes», déclare-t-il dans les colonnes N°2850 du quotidien Le Jour.
En fait pour mieux comprendre, le 14 janvier 2019, les employés de la Capef ont observé un mouvement d’humeur. Ils réclament 5 mois d’arriérés de salaire. Pour eux, la situation est devenue insoutenable surtout qu’ils ont des familles à nourrir avec des enfants à scolariser. Pour exprimer leur ras-le-bol, ils ont pris des pancartes sur lesquels ils ont inscrit les messages suivants: «Payez, reversez nos cotisations à la Cnps», «Mon salaire= ma vie=ration=santé», «Nous voulons payer l’école de nos enfants », «Payez les retraités», «Où est passé le travail décent». Certains de leurs messages dirigés vers le Chef de l’Etat, demandaient l’intervention de celui-ci. «Monsieur le président de la République au secours ! Nous revendiquons le payement de nos salaires».
L’un des employés grévistes sous anonymat a déclaré dans les colonnes de notre confrère, «les gens prennent du poids pendant que nous souffrons. Maintenant on a plus peur de dénoncer nos conditions de vie». Un autre a ajouté: «depuis cinq mois on ne nous paye pas». Certains regrettent le décès du président de Janvier Mongui Sossomba. «Le personnel est resté orphelin. Maintenant cette structure s’illustre par la corruption et les détournements massifs. Certains responsables étant devenus prestataires de services. Notre président nous avait laissé avec de l’argent», s’est attristé l’un des employés. «Nous fournissons des efforts, Ils n’ont pas de préavis de grève et on s’était entendu à avoir une séance d’évaluation le 25 janvier 2019, s’ils n’avaient pas eu leur virement», a déploré Koue Moussa.
A titre de rappel, Janvier Mongui Sossomba l’ancien président de la Capef, est décédé Il y’a deux cela sept mois. Il était aussi le Maire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais dans la Commune de Dimako dans la région de l’Est. Il est passé de vie à trépas le 19 mai 2018 à l’hôpital de la Caisse nationale de prévoyance sociale.
Il faut aussi rappeler que la Capef autrefois (CHAGRI), a vu officiellement le jour en 1955, suite à la scission de l’unique institution consulaire de l’époque, la Chambre Consulaire de Commerce et d’Agriculture. Au terme d’un processus de restructuration entamé en 1990, et à la faveur du décret présidentiel N° 2009/249 du 06 août 2009 la CHAGRI est devenue la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Élevage et des Forêts du Cameroun, en abrégé CAPEF, avec son siège à Yaoundé. Plus tôt, le décret N° 78/252 du 12 décembre 1978, a porté statut de cette Chambre Consulaire, modifiée et complété par le décret N° 84/004 du 10 janvier 1984.
Liliane N.