Les premières expériences du nouveau ministre portent sur le conseil des ministres du 16 janvier 2019 et sur les leçons qu’il a tirées après ses premiers jours de travail.
C’est dans une interview accordée au journal Mutations que Jean De Dieu Momo nommé ministre délégué auprès du Ministre de la Justice a dévoilé ses premiers jours au sein du gouvernement. Dans l’entretien avec notre confrère, il a débuté par le conseil de ministres présidé par le Président de la République. «J’ai été très impressionné effectivement, d’autant plus que c’est la première fois que j’arrivais à ce haut lieu qui tient la République. Et attendant l’entrée de Son Excellence Monsieur le président de la République, j’étais là, j’étais très inquiet et puis, il est sorti dans mon dos. Je ne savais pas que c’était une porte. Une porte s’est ouverte dans mon dos, et il est sorti directement. J’ai sursauté ; tout le monde s’est levé», déclare-t-il.
Parlant toujours au journal il a poursuivi «Et donc franchement, je puis vous dire que j’étais heureux de voir autour de moi tous ces collègues aînés qui avaient l’habitude d’y être, et je disais : voici donc les gens qui bâtissent la République, voici donc les gens qui construisent ce pays, voici les gens qui construisent le Cameroun. Je vais vous dire que j’étais heureux de me retrouver aussi parmi eux. Je suis heureux d’être parmi ceux qui ont la lourde charge de construire ce pays. J’ai senti le poids énorme, lourd de ma responsabilité, de la responsabilité qui pèse sur mes épaules. La responsabilité que le chef de l’État a bien voulu placer oser en moi. Je me suis senti investi d’un devoir souverain, d’un devoir de rendre service à mon peuple».
A la question de savoir quels sont ses rapports avec sa hiérarchie, Jean De Dieu Momo déclare «j’ai souvent honte si je sors pour partir à 22 h et je trouve en bas que sa voiture est encore là, mais je dis comment moi je vais partir le premier alors que mon patron est encore là. Ça m’est arrivé une fois, alors maintenant moi j’envoie vérifier qu’il est parti avant de partir. Je ne peux pas partir quand il est là. Je voudrais arriver le premier et partir le dernier, pas question que je parte avant le patron. Vraiment je suis là, je me suis juré de réussir, je me suis juré de donner ce que j’ai pour que le peuple camerounais soit heureux, pour que le peuple camerounais reconnaissent les bienfaits de ce Président, je veux servir tous les Camerounais, oui je veux servir ce pays».
Liliane N.