Après avoir échoué à la condition qui était de manger 1 million de FCFA en 24 heures, selon les dires du célèbre artiste, il doit à présent livrer sa maman. L’auteur du titre à succès « ça a déjà commencé » en appelle à l’aide.
Dans une vidéo devenue très virale et considérée comme du buzz par certains internautes, l’artiste camerounais très connu, Nyangono du Sud raconte une mésaventure pas comme les autres. Conduit par des amis, il se serait rendu dans un lieu peu fréquentable, où il aurait émis le vœu d’être toujours heureux dans sa vie.
Il était alors très loin de s’imaginer les conditions qui l’attendaient pour voir ce souhait se réaliser tel qu’il explique dans cette vidéo. « Ehh ma mère, mes amis m’ont amené quelque part. J’ai dit là-bas que je veux être heureux. On me remet 01 million de Francs que je dois manger ça en 24 heures dans mon propre ventre. Maintenant on me demande de vendre ma mère… »
Avec un air très abattu, l’artiste demande de l’aide pour sortir de cette situation: « J’appelle les « malaam » puissants, les prêtres de venir me sauver ça ne va pas. Ma tête chauffe », a-t-il conclu.
La toile semble perplexe face à cette récente sortie de l’auteur de « trou barbu ». Selon plusieurs internautes, l’artiste voudrait juste attirer l’attention après un long moment de silence ou alors annoncer un nouveau single pour dénoncer cette pratique. Entre ses multiples boutiques, ses voyages à l’étranger et son succès en tant qu’artiste, les camerounais ont du mal à croire qu’avec tout cela, Nyangono du Sud irait encore à la recherche « des moyens faciles ».
La musique de Nyangono du Sud, de son vrai nom, Tatchum Nyangono a été longtemps décriée et moquée avant d’être portée en triomphe avec son titre a sucés, « ça a déjà commencé ». En faisant preuve d’une patience à toute épreuve, ce natif de la région de l’ouest a su séduire par sa personnalité et son style décalé.
Né à Ebolowa dans le Sud Cameroun, Nyangono du Sud y a effectué tout son cursus académique avant de se lancer plus tard dans le commerce, en ouvrant sa propre boutique au Marché central de Yaoundé. Aujourd’hui, il en a plusieurs dans différentes villes du pays.
Ariane Foguem
L'information est contenue dans un récent rapport publié par l'institution bancaire. La Banque africaine de développement (BAD) révèle que sous réserves de cette condition, le Cameroun parti d'une récession économique en 2020 du fait des effets néfastes de la pandémie de coronavirus, pourrait renouer avec la croissance économique.
Le rapport publié par la BAD porte sur les perspectives économiques en Afrique en 2021. Dans ce document, l'institution révèle que parti d’une récession économique en 2020 (-2,4% de taux de croissance), du fait des ravages du coronavirus, le Cameroun pourrait connaître la croissance en 2021 avec 3,5%, et 4% en 2022. Son la BAD, l’inflation devrait être de 2,3 % en 2021 et 2022, mais en dessous de la norme de 3 % établie par la Communauté économique et monétaire des Eats de l’Afrique centrale (Cemac).
La Banque africaine de développement, ces performances économiques dépendent largement de « la disponibilité d’un vaccin au début de (l’année) 2021, et de l’extinction progressive de la pandémie du Covid–19, à partir du second semestre 2021 ». Par ailleurs, même si la pandémie s’atténue à partir de juin 2021, il serait difficile pour le pays de décoller économiquement si les crises sécuritaires venaient à s’aggraver « aux frontières du pays (notamment à l’Est, frontalière avec la RCA, Ndlr) et dans deux de ses régions anglophones », apprend-on du document rendu public par la BAD.
A en croire plusieurs observateurs, le scénario catastrophe envisagé par la BAD pourrait bien se réaliser. En effet, bien que l’aggravation des crises sécuritaires soit peu probable, l’évolution de la pandémie du Covid-19, elle, inquiète les autorités du pays. De fait, alors que la 2ème vague fait des ravages au sein de la population, le Cameroun, disposé dans un premier temps à utiliser le vaccin AstraZeneca, vient de freiner ses ardeurs, en raison de la polémique qui enfle autour des capacités immunitaires et les effets secondaires de ce vaccin contre le Covid-19.
Innocent D H
L’épouse de l’ancien Chef de l’Etat ivoirien sort de ses gonds à quelques semaines de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Simone Gbagbo pose une liste de conditions préalables à la tenue du scrutin. Parmi celles-ci, le retrait de la candidature d’Alassane Ouattara par la Commission électorale indépendante (CEI).
Dans sa sortie musclée, l’ancienne première dame martèle. « Nous voulons une CEI nouvelle. Nous voulons un Conseil constitutionnel nouveau, parce que celui-ci s’est complètement discrédité (…). Nous voulons que la candidature de Monsieur Ouattara soit retirée de la liste des candidats. Nous voulons que la liste électorale soit corrigée. Nous voulons qu’il y ait des débats sur le découpage électoral et que le découpage soit un découpage consensuel. Nous voulons que les prisonniers politiques, qui depuis 2011 sont retenus dans les prisons en Côte d’Ivoire ou à l’étranger, soient libérés ».
Simone Gbagbo pense ainsi que l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire ne peut avoir de sens si plusieurs prisonniers militaires et civiles restent captifs ou hors de leur pays d’origine. « Il y a les prisonniers militaires, il y a les prisonniers civils. Que tous ces prisonniers soient libérés. Nous voulons que les Ivoiriens en 2011, qui ont été obligés, pour leur propre survie de fuir le pays et d’aller s’exiler dans les pays voisins, en France, en Europe, aux Etats-Unis et partout. Que les exilés puissent revenir. Que les gens qui ont été déportés à l’étranger comme c’est le cas pour Monsieur Gbagbo et monsieur Blé Goudé, qu’ils puissent également renter dans leurs pays », ajoute l’épouse de l’ancien Chef de l’Etat de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo.
Outre les conditions excipées par Simone Gbagbo, il faut dire que l’Organisation de prévention des Conflits, International Crisis Group (ICG) préconise le report de l’élection présidentielle, le 31 octobre, pour établir un « large dialogue » et éviter des violences, dans un rapport publié mardi dernier. « Un court report de l'élection offrirait une chance de sortir de la confrontation actuelle à travers un dialogue et d'apurer le contentieux qui rend improbable l'organisation d'une élection apaisée et transparente le 31 octobre », estime ICG. « La probabilité que cette élection accouche, en l'état, d'une crise grave, est élevée », met en garde l'organisation indépendante, dix ans après la crise post-électorale de 2010-2011 qui avait fait 3.000 morts dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.
La situation politique est tendue depuis l'annonce par le président Ouattara de sa candidature à un troisième mandat controversé, tandis que plusieurs chefs de file de l'opposition, tels Guillaume Soro et Laurent Gbagbo, ont vu leurs candidatures rejetées par le Conseil constitutionnel.
Innocent D H