C’est l’une des propositions du vice-président de Huawei pour l’Afrique centrale, du Nord et de l’Ouest, chargé des relations publiques au Directeur général (DG) de l’Agence de régulations des télécommunications (ART). Loïs Tamalgo conduisait une délégation du fournisseur de solutions technologiques de cette entreprise reçue en audience.
Le principal sujet au menu de l’entretien entre le DG de l’ART et la délégation du fournisseur des solutions technologiques de Huawei, le développement de l’économie numérique. C’est en droite ligne de cet objectif que l’entreprise propose au Cameroun son expertise pour optimiser la gestion des fréquences radioélectriques qui sont à la base de la qualité du service de télécommunication.
Ainsi, l’ART renseigne, « Après avoir fait le constat notamment de la faible utilisation du spectre des fréquences radioélectriques qui impacte la qualité de service et les recettes de l’Etat y afférentes, monsieur Tamalgo a présenté au DG/ART, une panoplie de propositions visant à rattraper le gap technologique et financier existant entre le Cameroun et certains pays africains d’égal potentiel numérique. Il a poursuivi en indiquant qu’il était venu au Cameroun pour lancer une réflexion tenant compte de la politique sectorielle de l’Etat, dont un large pan de la mise en œuvre incombe à l’Agence ».
Côté camerounais, l’on apprend que le Directeur général de l’Agence de régulations des télécommunications, Philémon Zo’o Zame a marqué sa satisfaction après ces échanges et son accord pour que certains de ses collaborateurs prennent part à cette réflexion pour laquelle il souhaite au préalable requérir l’onction de la tutelle technique de l’ART à savoir le Ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel).
Il faut savoir toutefois que si le partenariat avec Huawei se matérialise, l’ART devrait mieux assurer le contrôle de l’utilisation des fréquences afin de réduire le phénomène de l’utilisation des spectres non-autorisés. Résultat, les camerounais pourraient jouir d’une communication plus fluide et de meilleure qualité.
Cependant en 2015, le régulateur s’est doté du matériel technique permettant de mieux évaluer la qualité des services de télécommunication offerts par les opérateurs du secteur. Le DG de l’ART déclarait alors, « Cela permettra aussi d’assurer l’autorité de l’ART sur le contrôle des opérateurs de téléphonie mobile, qui remettaient souvent en cause nos résultats du fait du matériel peu adapté. Ce qui nous amenait souvent à réviser des sanctions prononcées à leur encontre ».
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Innocent D H