L’appel a retenti ce lundi, 11 octobre 2021 à l’occasion de la Journée internationale de la fille. C’était le fil rouge du message délivré par la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), Marie Thérèse Abena Ondoa en cette circonstance.
Sur les réseaux sociaux, la situation n’est guère reluisante concernant le respect de la dignité de la fille. En effet, ces derniers temps, de nombreuses vidéos à caractère sexuel mettent en scène des élèves, dont des jeunes filles pour la plupart mineurs. En cette édition de la Journée internationale de la fille, l’occasion est toute trouvée pour la Minproff d’inviter la communauté nationale à œuvrer pour le respect de la dignité de cette catégorie sociale sur internet.
Lors d’une conférence de presse ce lundi à Yaoundé, la capitale camerounaise, Marie Thérèse Abena Ondoa a déclaré : « L’image de la jeune fille camerounaise a été négativement associée ces derniers mois à des publications obscènes sur Internet, bafouant ainsi sa dignité et son intégrité morale. Par ailleurs, nombreuses sont les filles qui continuent à se servir du numérique de manière irresponsable ou à des fins de rencontres amoureuses qui les exposent à des cas d’atteinte à leur dignité ou à leurs droits fondamentaux (…). Œuvrons ensemble pour que cesse dans notre pays toute forme à l’atteinte de la dignité de la femme à travers internet ».
Cette rencontre avec la presse, était également l’occasion pour la Minproff, de rappeler à un usage responsable du numérique. Marie Thérèse Abena Ondoa invite notamment les parents notamment, « à contrôler et à limiter, le cas échéant, l’usage des smartphones et autres terminaux » numériques qu’ils offrent à leurs progénitures. La ministre écrit à juste titre, « Ces gadgets diffusent des contenus contraires à la morale, sans tenir compte de la vulnérabilité de nos enfants. Ils sont pourtant indispensables pour la formation de nos jeunes de tous les niveaux en cette période de crise sanitaire ». Les parents doivent continuer à jouer pleinement leur rôle d’encadrement et de protection, au moment où le pays se prépare à abriter la Coupe d’Afrique des Nations, indique-t-elle.
Innocent D H
C’est ce qui ressort de la déclaration du Premier ministre, à l’issue de sa visite de travail à Bamenda, le 8 octobre dernier. Joseph Dion Ngute a ainsi imploré les populations à coopérer avec les autorités administratives et les forces de défense et de sécurité pour un retour définitif de la paix dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Au terme de sa visite de travail à Bamenda dans la région du Nord-Ouest en crise, le Premier ministre (PM) a relevé la place indispensable de la population pour un retour définitif de stabilité dans la zone anglophone du pays. Pour Joseph Dion Ngute, « l’armée ne peut pas tout ». Les populations doivent coopérer avec les autorités administratives, les forces de défense et de sécurité pour atteindre l’objectif escompté.
Des bons points ont été enregistrés au cours de cette visite, 13 personnes présentées comme des ex-combattants séparatistes ont déposé leurs armes et rejoint le Centre de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (CDDR) de Bamenda, apprend-on.
A l’observation, il est clair que l’on est encore loin de la paix souhaitée dans cette partie du pays. Pour preuve, le Premier ministre en a fait l’expérience lors de son arrivée dans la ville avec des tirs des séparatistes.
Rappelons que la visite du PM à Bamenda avait pour ambition de faire le point de la mise en œuvre des recommandations du Grand dialogue national tenu en fin septembre et début octobre 2019. Selon la déclaration du Chef du Gouvernement au micro de la Crtv, deux ans plus tard, le bilan est mitigé. « Il y a des zones qui ont retrouvé la paix, d’autres qui retrouvent progressivement la paix et deux ou trois départements où la situation est encore difficile ».
Innocent D H
C’est ce qui ressort d’un communiqué signé du Ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence de la République, le 8 octobre dernier. Ferdinand Ngoh Ngoh informe qu’une campagne de vaccination contre la Covid-19 est prévue « à compter » de ce lundi 11 octobre au Palais présidentiel sis au quartier Etoudi, à Yaoundé.
Selon les précisions du SGPR dans son communiqué, à l’issue de cette campagne de vaccination, « l’accès au Palais de l’Unité ne sera permis qu’aux personnels vaccinés ». Le durcissement du ton venant de la présidence de la République, n’est aucunement anodin. En août dernier, le Chef de l’Etat, Paul Biya a appelé ses pairs de la sous-région Afrique centrale, à œuvrer au renforcement de la mobilisation en faveur des campagnes de vaccination contre la Covid-19 dans leurs pays respectifs.
En effet, le Président de la République, à l’ouverture du sommet extraordinaire virtuel des Chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) avait déclaré, « Malgré les limites de nos systèmes de santé et de nos infrastructures en la matière, nous avons réussi globalement à endiguer une trop grande propagation du coronavirus. Nous avons ainsi pu préserver de nombreuses vies humaines. Nous devons cependant rester vigilants et mobilisés. Car, cette crise sanitaire perdure. Il nous faudra poursuivre ensemble et avec détermination, la phase cruciale du combat contre ce virus par la vaccination ».
A l’observation des données officielles, seules 133 531 personnes ont été complètement vaccinées au Cameroun depuis le début de la vaccination le 12 avril dernier. Ce qui correspond à seulement 1% de la population cible, à en croire le Programme élargi de vaccination (Pev).
Innocent D H
Le Groupement des industries meunières du Cameroun viennent d’adresser leur demande au Ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangaga à Douala dans la région du Littoral. C’était le 1er octobre dernier lors d’une récente visite du Mincommerce au Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam).
« Il y a de nouvelles charges portuaires auxquelles nous devons faire face. Donc le coût de revient de notre produit fini est devenu très élevé et c’est difficile, en tant qu’une société du secteur citoyen, de pouvoir répercuter tout cela sur le prix de vente. Donc nous cherchons les voies et moyens avec les pouvoirs publics pour que chacun supporte une partie : l’entreprise naturellement, les pouvoirs publics, mais aussi le consommateur », ainsi confiait le secrétaire général du Groupement des industries meunières du Cameroun à nos confrères du quotidien Le Jour.
Une situation difficile que les meuniers ont clairement fait savoir au patron du commerce, Magloire Mbarga Atangana. Pour trouver une solution consensuelle, les industries meunières sollicitent parmi les mesures d’accompagnement du gouvernement, une exonération de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), sur certains produits de grande consommation à l’instar des pâtes alimentaires, et de la semoule. Selon Alfred Momo Ebongo, il s’agit des produits dont la matière première qui est le blé, entrent au Cameroun en franchise de douane (sans imposition douanière), mais qui sont taxés après transformation sur place.
C’est ainsi que le porte-parole du Groupement des industries meunières du Cameroun plaide, « Il y a également des mesures qui peuvent être prises sur le plan fiscal, notamment certaines exonérations de taxes, notamment de la TVA sur les produits que nous mettons sur le marché. Par exemple sur les filières semoule et pâte alimentaires qui sont imposées à la TVA alors qu’elles utilisent un produit qui est le blé et qui lui-même est exonéré. Nous souhaitons que l’exonération de TVA sur ces deux produits finis issus du blé nous soient accordée », fait-il soumettre.
Innocent D H
Agé de 28 ans, l’administrateur civil, diplômé de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), succède ainsi à son père dont le décès a été officiellement annoncé le 27 septembre dernier. De sources concordantes, le nouveau monarque a été « attrapé » par les notables de la cour pour sur le trône de sultan-roi des Bamoun.
Suspense est désormais levé ! Le successeur du feu sa majesté Ibrahim Mbombo Njoya est déjà connu. Et c’est le sultan Nfonrifoum Mbombo Mouhamed Nabil, l’un de ses fils, prince à la cour qui va présider aux destinées du royaume Bamoun dont le fondement remonte au 14ème siècle d’après plusieurs spécialistes d’histoire.
En effet, le nouveau monarque a été choisi parmi une trentaine de princes, dont 25 « nés sous la peau de panthère », selon l’expression consacré dans le royaume. En d’autres termes, les enfants que le défunt souverain a eu après avoir été intronisé, apprend-on de sources proches de la chefferie qui confient également que le défunt roi avait une dizaine d’épouses.
Si l’on s’en tient aux précisions faites par le notable Njivah Moulioum, seul le feu sa magesté Ibrahim Mbombo Njoya pouvait désigner l’un de ses fils comme successeur. Cette source confie par ailleurs qu’il s’agit d’un choix contenu dans un testament connu seulement de huit autres personnes.
Précisons que le désormais roi des Bamoun était jusqu’ici, le chef de division des affaires administratives et juridiques des services du gouverneur de la région du Sud. Il a été intronisé avec une cohéritière, fille du défunt sultan.
Innocent D H
En effet, c’est d’un document du Cabinet civil de la présidence de la République qui donne cette information. Décédé le 27 septembre dernier, le défunt Sultan roi des Bamoun sera inhumé ce samedi, 9 octobre 2021 à Foumban dans la région de l'Ouest.
L'information est contenue dans la correspondance du directeur du Cabinet civil de la présidence de la République, Samuel Mvondo Ayolo à Njoya Zakariaou, ministre délégué auprès du ministre des Transports. Dans le document, le patron du Cabinet civil de la présidence de la République informe que Paul Biya, le Président de la République du Cameroun a désigné le Premier ministre, Chef du gouvernement pour le représenter aux obsèques de M. Ibrahim Mbombo Njoya, Sénateur, Roi des Bamoun, ce samedi à Foumban.
Rappelons que le Sultan Ibrahim Mbombo Njoya est décédé le 27 septembre 2021 des suites de maladie à l’hôpital américain de Paris. De sources bien introduites, dans le cadre des préparatifs des obsèques du roi des Bamoun toutes les élites intérieures et extérieures du département du Noun sont mobilisées. Dans cette optique, treize commissions ont été créées et plus de trente millions de FCFA collectées le 2 octobre dernier par le peuple Bamoun.
Innocent D H
Selon l’annonce faite par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le 6 septembre dernier, les tests du vaccin ont entre autres démontré qu’il était sûr et permettait de réduire à plus de 30% le paludisme grave. Et qu’en outre, il n’y a pas d’impact négatif sur les autres vaccins de routine ou les autres mesures de prévention du paludisme.
Une nouvelle qui enchante certainement déjà la planète surtout les Africains, c’est sans doute la récente validation du vaccin britannique contre le paludisme par l’OMS. Validation intervenue après le succès des programmes pilotes de vaccination au Ghana, au Kenya et au Malawi. L’institution mondiale en charge des questions de santé, estime d’ailleurs que le vaccin devrait être déployé dans toute l’Afrique subsaharienne et dans d’autres régions où la transmission du paludisme est modérée ou élevée. « Cela fait plus de 100 ans que nous cherchons un vaccin contre le paludisme, il va sauver des vies et prévenir la maladie chez les enfants africains. D’un point de vue scientifique, il s’agit d’une percée massive, d’un point de vue de santé publique, c’est un exploit historique », apprécie le Dr Pedro Alonso, directeur du Programme mondial de lutte contre le paludisme de l’OMS.
D’après les fichiers de l’Organisation mondiale de la Santé, le Cameroun fait partie des 15 pays les plus touchés par le paludisme, avec plus de 3% de tous les cas de paludisme dans le monde, et 3% des décès dus au paludisme en 2019 ; cela en fait le 3ème pays le plus touché d’Afrique centrale avec 12,7% de cas. Dans les formations sanitaires du pays, les cas suspects de paludisme ont constitué 30% des consultations médicales et 21% des visites.
Au niveau national, les statistiques de 2015 indiquent 19% des décès en établissement de santé, étaient imputables au paludisme et 48% de toutes les admissions à l’hôpital étaient causées à une suspicion de paludisme grave.
Innocent D H
Dans le cadre de l’élaboration de la cartographie des postes de travail au Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra), il a été lancé un renversement du personnel de ce département ministériel. Rendu à ce stade du processus, Joseph Le, le patron du Minfopra n'est pas satisfait du taux d'enrôlement du personnel qui reste mitigé.
« Les retards observés sont de nature à compromettre considérablement la reprise des données, étape cruciale dans l’implémentation en cours du projet du nouveau Sigipes dont l’avènement est un objectif prioritaire assigné à l’administration publique », constate le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative.
Cette opération participe du souci de maîtriser les effectifs et la masse salariale, rappelle le ministre Joseph Le. D'où le lieu pour lui d'indiquer que ce recensement n’est pas facultatif tout en invitant le personnel des services centraux et déconcentrés à s’acquitter des formalités de recensement en ligne.
Dans ce sillage, le Minfopra, d'un ton ferme martèle : « J’engage toutes affaires cessantes les retardataires à faire montre d’exemplarité en se faisant recenser ou actualiser leurs données individuelles civiles et professionnelles en ligne au plus tard le 20 octobre 2021, faute de quoi ils seront purement et simplement rayés des effectifs du ministère de la Fonction et de la Réforme administrative ».
Le membre du gouvernement n'accorde pas de souplesse à ses collaborateurs. Il instruit que les différents paliers de responsabilité respectent cette échéance en veillant aussi bien à l’effectivité de cette opération qu’à la validation des données de leurs collaborateurs. Les délégués régionaux sont sommés de lui faire parvenir, dans les mêmes délais, le point exhaustif de cette opération dans leurs structures respectives, fait savoir Joseph Le.
Innocent D H
D’après des informations puisées à bonnes sources, trois personnes ont été également blessées lors de cette attaque de Boko Haram à Assighassia (commune de Mozogo) dans le département du Mayo-Tsanaga. Une incursion punitive en représailles à des tirs menés une semaine plus tôt par le Bataillon d’intervention rapide (BIR).
Lors de cette attaque les assaillants ont par ailleurs dévalisé trois boutiques et pillé plusieurs concessions, informe une note de renseignements. Le document révèle également une « intervention tardive » du 42ème Bataillon d’infanterie motorisée et du Bataillon des troupes aéroportées.
L'on apprend que Boko Haram a repris des attaques sur le sol camerounais depuis quelques semaines après une accalmie que les analystes mettent sur le coup des batailles internes.
La note de renseignements évoquée supra, présente cette attaque du groupe terroriste comme une représailles punitive aux actions de l'armée camerounaise. En effet, selon cette source, le BIR, une unité d’élite de l’armée de terre, a mené des tirs d’artillerie à Kerawa le 1er octobre en direction des montagnes Lopere et Iyawa, vers Jibrili au Nigeria. Des tirs qui auraient fait « plusieurs morts côté djihadistes ».
Innocent D H
En partenariat avec la République fédérale d’Allemagne, le Cameroun a mis sur pied le Programme d’Appui à la Modernisation de l’Etat Civil (Pamec). Programme qui vient de bénéficier d’un apport substantiel de la part du gouvernement Allemand d’une enveloppe de 4 millions d’euros soit 2,6 milliards de FCFA.
D'après renseignements fournis par les services de l'ambassade de l'Allemagne au Cameroun, « Le gouvernement allemand contribue à hauteur de 4 millions d’euros pour le Programme d’Appui à la Modernisation de l’Etat Civil ; PAMEC ». Des fonds destinés au renforcement des capacités de tous les acteurs de mise en œuvre du programme à travers la formation continue, la numérisation des enregistrements d’événements importants tels que les naissances, les mariages et les décès, ainsi que l’amélioration de l’accès aux services liés aux données ainsi sauvegardées.
Dans ce sillage, les télé-centres existants dans les municipalités seront également intégrés dans cette initiative. Est aussi prévue, une coopération avec l’Agence coréenne de développement(KOICA).
Concrètement, le projet vise à renforcer les capacités des acteurs fournissant les services d’état civil, en ce concerne l'offre, et à accroitre l’utilisation de ces services par la population, s'agissant de la demande. Le côté offre est appuyé par le biais de consultations stratégiques et du renforcement des capacités des principales parties prenantes. Une ambition dont la matérialisation exige, le développement de stratégies pour des solutions TIC durables. Côté demande, il s’agit d’assurer l’accès égal aux services de l’état civil pour les populations économiquement désavantagées et les autres groupes défavorisés. En outre, il est question de sensibiliser la population sur la nécessité de disposer des actes d’état civil pour pouvoir bénéficier d’une éducation, des services rendus par l’Etat et garantir la participation politique. Ainsi, le programme contribue directement et indirectement à la réduction de la pauvreté.
Rappelons le fort opportunément, le projet est mené sous la houlette du Minddevel (ministère de la Décentralisation et du Développement Local), le Bunec (Bureau National de l’Etat Civil) et les communes sélectionnées dans le processus d’implémentation d’un système fiable et inclusif d’état civil et de statistiques démographiques.
Innocent D H