Oumarou Fadil le militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais affirme que le Social democratic front, est habitué à déclarer sa non-participation à la veille d’une élection puis faire un rétropédalage.
L’annonce de la non-participation du Social democratic front (Sdf) aux toutes premières élections régionales qui seront organisées au pays, ne surprend guère Oumarou Fadil le militant influent du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), le parti au pouvoir. Dans une interview accordée au quotidien Le Messager, édition parue en kiosque ce lundi 7 septembre 2020, il déclare « l'attitude du Sdf ne nous surprend plus. Il en a toujours été ainsi à la veille de chaque élection, et après on observe un rétropédalage. Le Sdf a pris part au double scrutin du 09 février 2020 avec même le code électoral et a obtenu des conseillers municipaux et des députés. Et bien avant ça des Sénateurs ».
On sait que pour justifier sa non-participation aux élections régionales qui se précisent, le Sdf a évoqué des raisons présentées aussi par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun pour demander l’annulation de ce rendez-vous électoral. Ces raisons sont la résolution de la crise anglophone et la réforme du Code électoral. Pour ce qui est de la réforme du Code électoral, pour Oumarou Fadil il s’agit là d’un préalable dénué de tout fondement.
En ce qui concerne la résolution de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le militant influent du Rdpc déclare : « je pense comme tous les camerounais d'ailleurs que le Chef de l'État qui est un mendiant de la paix a pris toutes les dispositions dans ce sens à travers des concertations, la mise sur pied d'une commission de désarmement. Sur le plan des idées, nous savons tous qu'il a apporté des solutions à toutes les revendications corporatistes. Et l'année dernière encore, il s'est agi du grand dialogue national présidé par le Premier ministre Chef du gouvernement. Nous avons vu des sécessionnistes abandonner des armes et souhaiter la paix et l'amour de la patrie ».
Liliane N.