Le Social democratic front et le Front démocratique révolutionnaire n’ont pas souhaité l’organisation des élections régionales.
Avant même la convocation des collèges électoraux, le Social democratic front (Sdf) et le Front démocratique révolutionnaire ont indiqué ne pas être favorable à la tenue des premières régionales du Cameroun. Il y a bien avant eux, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) qui s’est montré hostile à l’organisation de ces élections qui paraissent pour le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) comme élections historiques. On ne s’appesantira pas sur le Mrc de Maurice Kamto qui en boycottant les élections législatives et municipales du 9 février 2020, s’est disqualifié de celles-ci.
SDF
Le parti politique du Chairman Ni John Fru Ndi a décidé de ne pas concourir. Il évoque deux problèmes à savoir la crise anglophone et le code électoral. Le préalable qu’il demande pour pouvoir aller à ces élections est de mettre fin à la crise anglophone qui met en mal son fief électoral qui se trouve au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, terrain d’affrontements entre les groupes séparatistes et l‘armée. Seulement du point de vue du Pr Jacques Fame Ndongo, ces motifs pour décider de ne pas aller aux régionales ne sont pas valables.
«Par son communiqué du 4 septembre 2020, M. Ni John Fru Ndi a basculé dans le camp nihiliste qui subordonne la tenue des futures élections à la révision du Code électoral et à la résolution de la question anglophone. Un ultimatum ubuesque. Il feint d’ignorer que la révision du Code électoral est consécutive au dépôt d’un projet de loi ou d’une proposition de loi au Parlement : a-t-il un nombre suffisant de Députés ou de Sénateurs pour faire voter une proposition de loi, puisque le projet de loi émane du gouvernement ?», a écrit le Pr Jacques Fame Ndongo.
FDR
Le Front démocratique révolutionnaire qui se montre aussi hostile aux élections régionales se retrouve quelque peu dans la situation identique au Mrc. Toutefois, il évoque la crise anglophone comme un obstacle à la tenue des élections au Cameroun.
Liliane N.