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Le Président ivoirien Alassane Ouattara a reçu son prédécesseur et ex-rival, Laurent Gbagbo dans son palais présidentiel à Abidjan. Pourtant, l'on se rappelle que les deux personnalités étaient jusqu'ici comme des rivaux jurés depuis leur affrontement électoral en 2010 qui avait débouché sur une crise meurtrière.

 

Les deux hommes d'Etat se sont retrouvé ce mardi au palais présidentiel d’Abidjan. Ils se sont donné l’accolade puis ont marché quelques secondes main dans la main. Ils se sont ensuite entretenus pendant une trentaine de minutes. Cette rencontre fait suite à un précédent échange téléphonique entre Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo ce qui fait naître l’espoir d’une réconciliation entre les deux ennemis. Une telle issue permettrait d’apaiser la vie politique ivoirienne qui reste traumatisée par les événements de 2010, estiment plusieurs observateurs.

« Le simple fait de voir Ouattara et Gbagbo ensemble est perçu comme un acte d’apaisement et une image forte offerte aux Ivoiriens dans leur quête de paix et de réconciliation nationale », a écrit la presse d’opposition Notre Voie. De son côté, le porte-parole du parti de l’ex Président soutient, « Laurent Gbagbo est dans un esprit d’ouverture, de dialogue et de réconciliation ». Même son de cloche pour Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement d’Alassane Ouattara qui renchérit : « Il n’y a jamais eu d’interruption du dialogue dans notre pays et il se poursuivra parce que telle est la volonté du gouvernement ».

D'emblée, notons que le quotidien pro gouvernement ivoirien Fraternité Matin, espère qu'il s'agit d'une rencontre d'apaisement entre l'ancien chef d'Etat ivoirien et l'actuel Président. En 2010, les deux hommes s’étaient affrontés pour la présidence de la Côte d’Ivoire. C’est finalement Alassane Ouattara qui l’avait emporté. Toutefois, Laurent Gbagbo n’avait pas voulu reconnaître sa défaite ce qui avait déclenché une grave crise politique et sombré le pays dans la violence.

Rappelons que selon des sources officielles, 3 000 personnes avaient trouvé la mort au cours d’affrontements meurtriers de la période électorale. Laurent Gbagbo avait alors été poursuivi devant la cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité. La dernière rencontre entre les deux hommes remonte à 2010, lors d’un débat télévisé.

Innocent D H

 

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Les responsables desdites entreprises ont été invités il y a quelques jours par le ministère du Commerce du Cameroun afin de s’imprégner des divers mécanismes qui peuvent leur permettre de se projeter vers l’extérieur.

 

En partenariat avec l’Union Européenne, ils ont été entretenu sur des thèmes tels que : L’élaboration du plan d’exportation – l’élaboration de la stratégie marketing – la sélection du marché cible – l’établissement des besoins de financement pour assurer ces exportations.

L’appropriation de ces concepts, leur ouvre de nouveaux horizons, au moment où l’on évoque de plus en plus l‘importance pour les entreprises locales, d’être compétitives et de s’arrimer aux nouvelles donnes contenues dans le cadre de l’accord de partenariat économique avec l‘Union Européenne, ainsi qu’avec la zone de libre échange continentale africaine. 

Entreprises locales et défis permanents

Au regard des implications de l’APE sur son économie, telles que relevées dans les différentes études réalisées, le Cameroun, en partenariat avec l’Union Européenne, a entrepris depuis quelques années de mettre en place des politiques qui permettent à celle-ci de s’y adapter.

Il s’agit notamment de :

La politique d’industrialisation, qui est orientée vers la transformation des ressources locales, notamment agricole pastorale, forestière minière et énergétique, complétée par le développement de transport, l'extension des infrastructures, l’allègement des coûts des facteurs de production et la promotion de nouveaux modes de financement;

La politique commerciale, qui est basée sur l’amélioration significative de la balance commerciale et du flux des échanges avec les voisins proches ;

La politique fiscale, qui vise l’élargissement de l’assiette, la sécurisation des recettes, la facilitation des procédures et l’accompagnement des contribuables.

Lire aussi : Cameroun : 30 PME des secteurs agroalimentaire et cosmétique vont bénéficier d’un accompagnement dans le packaging

Malheureusement, les PME camerounaises, qui génèrent pourtant 35 % du Produit Intérieur Brut et pourvoient 70 % des emplois du pays, rencontrent régulièrement des problèmes de financement.

Les importants impayés et les difficultés d’accès au crédit au Cameroun en sont les principales causes. Même si le gouvernement a mis en œuvre plusieurs mesures pour y remédier, les effets sont longs à se faire sentir.

Seul un volume relativement faible du crédit octroyé par les banques est consacré à celles qui en font la demande, la plus grosse part étant attribuée aux grandes entreprises qui représentent pourtant moins de 1 % de l’ensemble des sociétés du pays. D’autre part, il n’existe pas de crédit professionnel long duré à destination des PME locales.

En rappel, l’atelier organisé par le ministère du Commerce et l’Union Européenne s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des entreprises locales. Cette dernière comprend trois axes majeurs : La mise à niveau des entreprises- Le renforcement des capacités de production- Le renforcement du système de normalisation et de qualité.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

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« Si le Professeur Maurice Kamto aspire à jouer un quelconque rôle au niveau national dans notre pays, il serait temps pour lui de songer à revenir dans la légalité républicaine »

Le président de la Transition démocratique camerounaise (TDC) réagit suite à une possibilité  d’avoir un dialogue entre le président Paul Biya et le professeur Maurice Kamto en vue d'une sortie politique au Cameroun. Interview exclusive.

 

Quels lecture faite vous de la visite de Eric Dupont Moreti l’avocat français de Maurice Kamto au Cameroun?

Il faudrait d’abord dire ici que les autorités camerounaises ont eu la sagesse d’accorder un visa d’entrée dans notre pays a cet avocat français pour lui permettre de plaider la cause de son client. Nous avons nous mêmes à la même occasion suggère au ministre d’Etat Secrétaire général à la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh de recevoir cet avocat ainsi que la délégation qui l’accompagnait pour un échange de points de vue. Je ne peux malheureusement pas vous confirmer si nos conseils ont été suivis d’effet mais nous avons fait de notre mieux pour tenter un rapprochement entre les deux parties.

 

Pensez vous est qu’il est possible d’avoir un dialogue entre le président Paul Biya et le professeur Maurice Kamto en vue d'une sortie politique honorable à la crise actuelle qui menace d'embraser notre pays?

Non seulement un tel dialogue est possible nous le pensons même souhaitable. Cependant pour qu’il puisse prospérer nous estimons qu’un certain nombre de conditions devraient être préalablement réunies : d’abord le professeur Kamto doit reconnaître la décision de le conseil constitutionnel déclarant Paul Biya le vainqueur de la présidentielle de 2018 et cesser par conséquent de se réclamer le président élu a cette élection.

Il faut en effet respecter notre Constitution et si le professeur Maurice Kamto aspire à jouer un quelconque rôle au niveau national dans notre pays il serait temps pour lui de songer à revenir dans la légalité républicaine et à assumer comme tout autre camerounais ses devoirs de citoyen. Cela demande qu’il fasse preuve de beaucoup d’humilité et qu’il n’ait à cœur que l’intérêt supérieur de la nation. Cela dit il nous parait ensuite indispensable que le professeur Maurice Kamto se désolidarise de manière claire et sans équivoque des positions des activistes radicaux de la diaspora camerounaise ayant revendiqué en son nom les attaques contre nos ambassades et représentations diplomatiques à l’étranger. Il lui faudra dans le même souci de clarté prendre ses distances par rapport aux mouvements de désobéissance civile et de soulèvement populaire qui à l’intérieur du pays prônent un changement de régime par le désordre social plutôt que par les urnes.

Ce n’est que lorsque les conditions précédentes seront réunies que nous croyons un dialogue fructueux possible entre le Président Paul Biya et le professeur Maurice Kamto avec a la clef la libération des proches compagnons de ce dernier ainsi que des principaux militants et cadres de son parti le Mrc.

 

Comment celui qui se revendique vainqueur de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 peut-il offrir de rencontrer celui qui a « volé sa victoire » pour « discuter de cette affaire » ?

Cela reflète tout simplement la position de faiblesse dans laquelle se trouve en ce moment le camp du Professeur Maurice Kamto et de son parti par rapport au Président Paul Biya et au parti au pouvoir le Rdpc. Mais nous attendons aussi du régime une attitude d’humilité et de sagesse en acceptant la main tendue du Professeur Maurice Kamto pour discuter avec lui une solution globale de sortie de crise dans l’intérêt supérieur de la Nation. Nous avons pour notre part l’intime conviction que le Président Paul Biya saura faire preuve une fois de plus de la souplesse et de l’habileté politique qu’on lui reconnait généralement pour rétablir ce vivre ensemble que l’immense majorité des camerounais appellent de leur vœux.

Selon l’avocat français Il est tout à fait normal que quelqu'un qui revendique sa victoire entame une discussion avec la personne qui le contexte. Partagez vous ces avis ?

Sous réserve encore une fois que celui qui revendique sa victoire reconnaisse d’abord qu’il est dans l’erreur et que ses revendications de victoire sont anticonstitutionnelles et demeurent par conséquent irrecevables.

 

Une nouvelle demande de remise en liberté du leader du MRC et ses co-accusés sera déposée devant le juge dans les prochains jours. Pensez vous que le président Paul Biya est prêt à libérer Maurice Kamto et ses co-accusés?

Tout dépendra de l’attitude du professeur Maurice Kamto. S’il décide de poursuivre le bras de fer avec le pouvoir il faudra malheureusement s’attendre à ce que les autorités s’arcboutent dans une position dure et refusent toute libération. Nous espérons toutefois que le professeur Maurice Kamto ne serait ce que par souci de réalisme politique reviendra à la raison et fera les concessions nécessaires pour obtenir sa libération ainsi que celle de ses partisans dans l’intérêt de la survie de son parti politique et de la pérennité de la démocratie au Cameroun.

Propos recueillis par Félix Swaboka

 

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Oumar Ndoumbè, de la Société civile revisite l’actualité du Cameroun, après la rencontre entre Tibor Nagy et Paul Biya.

 

Le diplomate américain Tibor Nagy, sous-secrétaire d’Etat aux affaires africaines est arrivé au Cameroun comme il était prévu lors de sa tournée et a rendu visite au chef de l’Etat Paul Biya. Il faut replacer les choses dans leur contexte. Il était en tournée, c'est-à-dire qu’il prenait la température dans chacun des pays où il s’est rendu. Ce n’est pas un envoyé spécial, où un voyage destiné au Cameroun pour le règlement d’une quelconque crise. Malheureusement, les commentateurs ont fait le lien entre les déclarations du dirigeant américain et sa visite comme étant celle où il venait tancer le Cameroun. C’est un jeu normal, entre les soutiens de Maurice Kamto qui incapables de pouvoir mobiliser leurs militants, reposent leurs espoirs sur des soutiens extérieurs.

 

Celui de Tibor Nagy n’étant qu’un des soutiens parmi tant d’autres, puisqu'ils ont fait aussi fait appel à l’avocat français Dupont-Moretti. L’incapacité d’analyse de ces hommes politiques à décrypter les situations politiques est effarante et prouve à suffisance la naïveté de ceux qui prétendent prendre le pouvoir au Cameroun. La rencontre entre Tibor Nagy et Paul Biya s’est bien passée. Un signe de cette rencontre, cette photo de Georges Bush père en compagnie de Paul Biya remise en cadeau à ce dernier. En relations internationales, ces échanges ne se font pas en période de crise. Même si des sujets qui fâchent ont été abordés, ce qui est certain, ils ne sont pas de nature à jeter de l’ombre dans les relations entre les deux pays. Les gens sous-estiment la position stratégique du Cameroun en Afrique Centrale. Même si les dirigeants nationaux sont des autocrates, la communauté internationale ne peut se comporter ici comme ailleurs.

 

L’embrasement du Cameroun peut mettre toute la sous-région dans une instabilité dont les conséquences sont incalculables. Les intérêts économiques des pays occidentaux sont tels qu’ils préfèrent un dictateur qui embastille son peuple mais sauvegarde leurs biens. Les messages de cette rencontre sont bien évidemment nombreux. La résolution de la crise dans la partie occidentale du Cameroun, le chômage des jeunes, l’arrivée d’investisseurs américains, toutes choses urgentes pour le Cameroun mais qui ne changeront en rien l’attitude du Président Biya qui a fait de l’immobilisme sa ligne politique. Étant plus proche de la sortie que de l’entrée, il n’y a aucune raison que celle-ci change malgré ses deux déclarations annuelles au cours desquelles il raconte des fariboles que les camerounais n’écoutent même plus tellement elles ont été réchauffées.

 

La pierre d’achoppement est la crise dite anglophone. N’eurent été les dizaines de morts hebdomadaires et les milliers de déplacés, les camerounais attendraient tranquillement la fin de ce régime. Mais, là aussi, le Président est intransigeant. Il veut, avec ses faucons, maintenir la ligne dure, la reddition sans condition des sécessionnistes. Ce qui aujourd'hui est impossible sans que les parties en discutent autour d’une table. Sans être catégorique sur l’avenir, le fait que Tibor Nagy ait échangé avec les officiels camerounais sur le cas Kamto, n’impacte en rien qu'aujourd'hui, Maurice Kamto et ses comparses sont des prisonniers de droit commun et c’est comme tels qu’ils ont été arrêtés. Si l’on s’en tient uniquement au plan judiciaire, ils pourraient être condamnés à de lourdes peines de prison et dans ce cas, même si Kamto est élargi par le pouvoir, il serait politiquement mort car ne pouvant plus se présenter à une élection. Il serait automatiquement privé de ses droits. Si cette analyse se confirme, on atteindrait alors le somment du machiavélisme de Paul Biya, qui ne dit rien mais tisse sa toile.

 

Une fois de plus, Maurice Kamto aurait foncé tête baissée dans le mur comme le taureau dans la muléta. Comme nous sommes toujours dans le domaine machiavélique, la symbolique de la photo pourrait aussi bien se lire pour Tibor Nagy de la façon suivante : Monsieur le Président Biya, le Président Bush père vous a reçu à la maison blanche en 1991, il y a 28 ans. Aujourd'hui, il est décédé mais vous, vous êtes toujours au pouvoir. Ne pensez-vous pas qu’il est temps de partir ?

 

Published in Tribune Libre






Sunday, 05 June 2022 11:01