Âgé de 20 ans, ce camerounais a été interpellé par les éléments de la gendarmerie de Bertoua à bord d’un car de transport en commun, arborant un treillis militaire et une paire de botte.
Présenté il y a quelques heures à la presse, il prétend ignorer la Loi qui interdit le port de la tenue militaire à toute personne non autorisée et assure qu’il a simplement voulu réalisé le rêve qu’il caresse depuis toujours
Zock Ivan Claude : “ J’étais à Douala à 23 heures et je me rendais à Yaoundé. C’est arrivé à destination que j’ai porté le pantalon et la chaussure; Je suis trop passionné par l’armée, j’aime l’armée, j’aime leur travail et je ne rêve que d’une chose, être un militaire…”.
Selon nos confrères conviés à la présentation du jeune homme, ce dernier a profité de la requête que lui a adressé son oncle maternel, le Matelot de première classe Awona Wilfried, en service au Bataillon de fusil marin de Campo, pour se faire plaisir;
En effet, son parent lui a demandé de récupérer ses affaires, dans la capitale économique du Cameroun et de les apporter à Bertoua, car ils y seront plus en sécurité; Le package, outre quelques effets personnels, contenait également les tenues de dotation, celle-là même que le sieur Zock Ivan Claude va porter:
Myoupo Patrick, Chef cellule anticriminelle à la légion de gendarmerie de l’Est : “il était plutôt habillé en civile, c’est à dire qu’il troquait un tee - shirt blanc, un pantalon sport et une paire de tennis blanche mais, monsieur Zock prétend que lorsqu’il est arrivé à Yaoundé, il a plutôt changé le pantalon noir qu’il portait pour mettre le pantalon treillis vert armé et a également mis la paire de toile verte aux pieds...”.
C’est au niveau du contrôle mixte de Bonis qu’il sera appréhendé par les éléments de la gendarmerie de l’Est pour “port illégal de la tenue militaire; une interpellation qui le surprend car, il prétend qu’il n’était pas au courant de l’interdiction du port de tenue de l’armée
“Je ne savais pas que c’était strictement interdit de porter les tenues militaires…”, précise le .
Une méconnaissance qui le fait tomber sous le coup de la Loi du 26 Novembre 1982 portant la réglementation qui interdit l’achat, la vente, la confection, la distribution, le port ou la détention d’effets et insignes militaires par toute personne physique ou morale non autorisée.
Le jeune homme a peut être voulu contourner la Loi, en arborant une tenue qui lui échappe depuis longtemps. Son exploitation a permis de découvrir que Zock Ivan Claude a été le malheureux candidat du recrutement militaire à trois reprises; il a cédé à la tentation, et pour Myoupo Patrick - Chef cellule anticriminelle à la légion de gendarmerie de l’Est, son oncle a été très imprudent:
“Son oncle n’aurait pas dû lui demander de transporter les effets militaires, sachant qu’il a cette passion du métier. Par ailleurs, même s’il n’avait pas arboré cette tenue, une simple fouille de bagages pouvait le faire tomber sous le coup de la Loi…”.
Naïveté, mauvaise foi, inconséquence, inconscience, Zock Ivan Claude va malheureusement passer devant le Commissaire du Gouvernement, près le tribunal militaire de Bertoua.
Un rêve longtemps nourri mais qui malheureusement, a tourné au cauchemar car, la Loi prévoit des sanctions: “ Est puni d’un emprisonnement de trois mois à deux ans et d’une amende de 50 000 à 200 000 Fcfa ou de l’une de ces deux peines, celui qui vend, confectionne, achète, distribue, porte ou détient des effets ou insignes militaires”.
Nicole Ricci Minyem
Spécialisés dans les agressions à mains armées, ils ont été interpellés dans la localité de Nakong, arrondissement de Mayo-Hourna par les éléments de la compagnie de gendarmerie de Garoua I déployés dans le cadre de l'opération Adamaoua-Nord (Adano).
Ces hors-la-loi présentés au public et à la presse à Garoua, ont été mis hors d'état de nuire grâce à une opération savamment menée dans le Mayo-Hourna par les fins limiers de la gendarmerie après une agression qu'a subi un chasseur il y a quelques jours dans cet arrondissement. « C’est à la suite là que ces chasseurs nous ont rencontré et ont faits des dénonciations. On a alors monté une opération dans la zone de Barndaké, Nakong et environ. Avec l’aide des populations, le jour du marché de Nakong, ces malfrats ont été repérés parmi les marchands du marché et ont été interpellés », explique le colonel David Nyong Fry, commandant de la légion de gendarmerie du Nord.
L'interpellation de ces présumés malfrats a été rendue possible grâce aux actions des éléments de la compagnie de Garoua I, en collaboration avec les populations appelées à ne pas céder à la panique. « Après une perquisition chez eux, on a retrouvé des armes, des téléphones et même des chaînes de conduite. On demande à la population de ne pas avoir peur, de nous renseigner, de dénoncer les suspects », ajoute le colonel David Nyong Fry.
Rendue à sa 5ème phase, l'opération Adamaoua-Nord produit des résultats probants. Sur le terrain, au regard des résultats enregistrés, les populations retrouvent la tranquillité et la quiétude dans leurs différents cadres de vie quotidienne.
Innocent D H
Il a été interpellé avec six individus grâce aux actions des forces de l'ordre en réaction à une correspondance du préfet du département du Wouri. L'autorité administrative instruisant la mise hors d'état de nuire des auteurs du phénomène de « microbes », spécialisés dans le pillage en bandes et agressions.
L'interpellation de ces malfrats a été menée par les éléments de la Brigade de Gendarmerie d’Akwa-Nord qui ont effectué plusieurs opérations coups de poing dans les quartiers Bonangang, Bonamoussadi et Makepe, le 28 avril 2021. Le chef des « microbes » et les six autres individus seront présentés devant le procureur de la République pour répondre de leurs actes.
Dans la foulée, des perquisitions ont été effectuées dans ces quartiers, dans les domiciles des meneurs de groupes, préalablement identifiés. Ce qui a permis aux forces de maintien de l'ordre, d'interpeller un jeune âgé de 26 ans, ainsi que la saisie d’un certain nombre d’objets. Il s’agit notamment d’une bouteille à gaz, trois matelas, deux écrans plasma 32 pouces. D’autres matériels ont été également saisis : un baffle, un amplificateur de son, un ordinateur portable, un lecteur DVD, un chauffe-eau, une plaque chauffante, une marmite chauffante, un poignard. Ainsi qu’une plaquette de comprimé « tramadol », deux pipes, 23 paquets de drogue (cailloux) et 44 paquets de chanvre indien, apprend-on.
Il faut également relever que ces opérations coups de poing se sont poursuivies le même jour, vers 16 heures au quartier Makepe au lieu-dit « rond-point », où 06 individus pris en flagrant délit d’agression sur des élèves du collège Laval, ont été interpellés. Une machette, six gourdins et un téléphone portable appartenant à l’une des victimes, ont été saisis. Sept autres complices ont pris la fuite et sont activement recherchés, apprend-on.
Innocent D H
Dans la lettre ouverte envoyée à Laurent Esso, ministre d’Etat chargé de la Justice, Mebenga Athanase dit sans ambages qu’ « aucune mesure barrière ne peut prospérer dans la prison centrale de Yaoundé à cause de la surpopulation et que tous les rapports envoyés au Chef de l’Etat Camerounais ne reflètent pas la réalité des faits »
L’intégralité de cette missive
« Monsieur le ministre d’Etat,
En date du 26 Mars 2021, à travers le journal télévisé de 20h 30 à la CRTV, présenté par Adèle Atangana Mballa, vous avez déclaré que la prison centrale de Yaoundé avait été construite pour une capacité de 1500 détenus et que par ailleurs, vous avez pris des premières mesures pour les prisons du Cameroun relatives à la deuxième phase de Covid – 19 dont 30 cas ont été signalés.
Face à ces déclarations qui sont totalement contraires de la réalité dans la prison Centrale de Yaoundé en particulier.
J’ai pour les détenus « Lamda » pris la ferme résolution et l’entière responsabilité de vous adresser le présent droit de réponse pour vous rafraîchir la mémoire via la toile afin que l’opinion publique nationale et internationale ait une idée bien fixée des réalités du Covid 19 dans la prison Centrale de Yaoundé.
Je m’appelle Mebenga Athanase alias king kong, âgé de 61 ans et jour pour jour, j’ai fait 27 nans derrière les barreaux d’indigence de Kondengui.
Monsieur le Ministre d’Etat, la prison Centrale d Kondengui (Yaoundé) a été inaugurée en 1972 et était construite pour une capacité de 800 et 1500.
Quant à l’effectif de ce jour qui effectivement était de 3390 détenus, vous avez par honte laissé de préciser que sur les 3390 détenus, 600 seulement sont condamnés, résultat d’une lenteur judiciaire criarde dont vous êtes l’auteur principal.
Depuis le 09 Décembre 2011, date de votre nomination à la tête du ministère de la Justice en charge de l’Administration Pénitentiaire, bientôt 10 ans, vous n’avez jamais visité une seule prison du Cameroun, moins encore celle de votre ville d’origine (New Bell) – Douala ; cependant vous donnez de faux rapports à S.E Paul Biya.
Les pintades suivant celle qui les guide, le secrétaire d’Etat de l’Administration pénitentiaire, monsieur Dooh Jérôme lui aussi n’a jamais visité une prison du Cameroun, mais pour des raisons mafieuses, passe son temps à vous faire nommer ses hommes à des postes sensibles de la prison Centrale de Yaoundé pour mieux soutenir son clan d’appartenance qui 03 fois leur évasion massive a té renvoyée pour des raisons logistiques.
Monsieur me ministre d’Etat, dites aux Camerounais et au monde entier que la première mesure que vous avez prise pour les détenus face au Covid 19 est celle qui a supprimé les communications avec leurs familles, alors que les gardiens des prisons vivent dehors, ils sont dans les bars, les taxis, etc…mais chaque jour, ils se mélangent aux détenus.
Dans la prison centrale de Yaoundé, il y a déjà plus de 200 cas de Covid 19 détectés positifs et 07 décès. Même le Régisseur a té détecté positif et confirmé jusqu’à ce jour.
Sans se voiler les yeux, je dis à tous les Camerounais et à qui veut l’entendre qu’aucune mesure barrière ne peut prospérer dans la prison centrale de Yaoundé à cause de la surpopulation. Attendant le pire seulement.
Dans deux (2) quartiers surpeuplés qui sont le « Kosovo », le 08 et le 09, tous les espaces qui étaient réservés dans les deux grands hangars et devantures des cellules pour que les détenus qui n’ont pas de lits peuvent installer leurs nattes et bâches offertes par les sœurs religieuses ont été vendus aux trafiquants de drogues (cannabis, cocaïne appelé « taille », whisky en sachet, etc…).
Tous est devenu touffu et la saison pluvieuse n’est pas la bienvenue là bas dans ces deux quartiers (Kosovo) car les démunis dorment à la belle étoile.
N.B : Pour preuves je vais balancer toutes les photos et vidéos que j’ai prises la prochaine fois quand je vais vous décortiquer tous les préparatifs de l’évasion massive qui est en gestation.
Monsieur le Ministre d’Etat, faites un tour à Kondengui et quiconque en doute qu’il fasse une descente dans les deux Kosovo à Kondengui. Comment on peut trouver 05 détenus détectés positifs dans une cellule et 50 détenus, on envoie les 05 à Orca pour le traitement. Quant à la cellule et au reste des détenus, rien n’est fait ? C’est ce qui se passe à Kondengui.
Monsieur le ministre d’Etat, vous avez bloqué toutes procédures des transfèrements des détenus où il n’y a que vous seul présentement pour l’ordonner. Que gagnez – vous lorsque vous voyez les Jeunes Camerounais souffrir, mourir dans la prison de Kondengui alors que certains veulent aller dans leurs villes d’origine purger leurs peines ?
Monsieur le ministre d’Etat, le jour s’est levé. Bientôt le vrai tribunal de la vie de tout homme sur terre, le temps va faire son travail et n’oubliez pas, les voitures incendiées dans votre ministère est une preuve du « macabo » que les jeunes Camerounais ont pour vous.
Vos nièces sont expulsées de chez l’homme blanc pour trop de dépenses alors que vous faites mourir les enfants des autres dans les prisons ».
N.R.M