L’homme des médias, dans une publication faite ce lundi affirme qu’il ne s’agit ni plus, ni moins que d’un règlement de comptes post-mortem.
Un avis que semblent partager les militants et sympathisants du mouvement pour la renaissance du Cameroun qui ont, comme de coutume envahi les réseaux sociaux et certains ne manquent pas de lancer des propos discourtois à tous ceux qui commentent cette actualité, sans toutefois partager leur avis
La publication de Georges Dougeli
“Je ne connais pas le signataire du communiqué ci-joint. Je note que sa signature est précédée de « Pr », c’est-à-dire « professeur », en abrégé de ce titre réservé aux gens instruits, en témoignage de leur statut issu de la notabilité universitaire, un milieu où savoir-être et bonnes manières sont exigés.
Mais que dit-on de la plume de ce « Pr » ? Qu’un homme politique est interdit d’obsèques pour n’avoir rien dit lorsque la foule lyncheuse des réseaux sociaux s’est attaquée à un ex-allié. A tort ou à raison.
1-La courtoisie élémentaire aurait voulu que la famille biologique du disparu, en sa qualité de responsable juridique de la dépouille, se chargeât d’écrire- en privé – aux personnes visées pour leur signifier que leur présence n’était pas souhaitée. Elle qui a le droit d’inviter ou d’exclure qui elle veut.
Au lieu de quoi, notre « Professeur » choisit de produire un communiqué largement diffusé, portant ainsi à la connaissance du public une décision relative à un événement privé.
Dans quel but, si ce n’est d’en politiser la portée ? Cela change tout. Prendre prétexte du décès d’un homme pour régler des comptes politiques est-il la meilleure manière de restaurer sa mémoire ? J’en doute.
2- En politique, le ressentiment est toujours contre-productif. J’apprends de nos néo-politiciens qu’il est interdit de regretter le décès d’un adversaire qu’on a critiqué, voire insulté. Dans quelle jungle sommes-nous tombés ?
Désormais, l’accès aux obsèques sera-t-il réservé à ceux qui n’ont jamais eu que des mots doux pour le défunt ? Ce raisonnement puéril serait drôle si la circonstance n’était aussi triste.
Notre « Pr » signataire de fatwa se trompe et de métier et d’époque. Un conseil : il sera toujours temps de changer de métier si tant est que la politique soit le sien. Ensuite, pour échapper aux « hordes d’imbéciles » qui ont pris le pouvoir sur les RS, que notre « Pr » se retire en ermite dans une grotte.
Ainsi échappera-t-il à une mort prématurée due aux insultes. Lol ! Avec tout le respect dû au disparu, sa famille devrait faire retirer ce communiqué indigne”.
N.R.M