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Mfoungo

Mfoungo

Il n'y aura pas eu de surprise au terme de l'examen du 17e recours inscrit au Rolle du Conseil Constitutionnel. Le recours vient d'être rejeté par Clement Atangana et les autres membres du Conseil. Mais la surprise aura été la forte mobilisation des camerounais qui ont tenu à suivre attentivement les débats durant ces trois jours.


Les camerounais ont rêvé. Au terme de trois jours palpitants de débats retransmis en direct devant le monde entier. On aurait dit que les lions indomptables jouaient le Brésil en finale de la coupe du monde de Football. Le contentieux aura fait rêver plus d'un.


Sur les motos, les bensikineurs avaient connecté des haut-parleurs retransmettant les travaux du Palais des Congrès. La radio collée à l'oreille ou à travers les oreillettes, les camerounais dans les rues étaient attentifs. Hassan moto-taximan opérant dans la cité universitaire SOA avait intérêt selon lui à suivre attentivement le dérouler de ce contentieux : "je suis bensikineurs mais je suis aussi étudiant à l'Université. Je fais troisième année droit. Donc pour moi en tant qu'étudiant c'est un moment historique. Je ne veux rien rater mais il faut que je travaille pour manger".

Il faut rappeler que ces trois jours n'étaient pas fériés et chômer au Cameroun. Mais c'est tout comme. On aurait dit que les citoyens s'étaient passé les mots pour faire fonctionner le pays au rythme des débats plutôt houleux du Palais des Congrès.

Dans les administrations publiques, le même engouement était perceptible. Les agents de l'État, poste radio branchée sur le poste national de la CRTV, pour ceux qui ont la chance d'avoir un téléviseur dans leurs bureaux, c'étaient des chaînes de télévisions locales, reprenant le signal de CRTV News qui captivaient l'attention. Entre deux dossiers il fallait jeter un coup d'œil pour savoir à quel niveau on se situe déjà. Qui parle? Comment réagit le magistrat Clément Atangana? L'attention était à son comble. Dans d'autres services, l'occupant du bureau gardait la télécommande à portée de main. Lorsqu'un usager faisait son entrée, il diminuait le volume, une fois celui-ci repartit, il augmentait le volume de son téléviseur pour ne rien manquer de ce qui se dit.

Dans les chaumières, les ménagères ont tronqué leurs Novellas habituels pour se laisser entrainer par ce qui faisait désormais battre le coeur de la nation, le contentieux Post-électoral. Encouragée dans cet élan par les stations de télévision qui ont mis de côté leurs programmes quotidiens pour la retransmission exclusive des débats devant le Conseil. Ne comprenant pas grand-chose au jargon juridique déployé à l'occasion, elles étaient par contre très émues par l'éloquence des avocats, le calme et la courtoisie du Président du Conseil, de la jeunesse et du courage de Me Michèle Ndoki. Michèle Ndoki qu'elles ont d'ailleurs considéré comme la seule amazone dans cette forêt de phallocrates. 

À tout point de vue, cette session 2018 du contentieux Post-électoral restera fortement gravée dans la mémoire des camerounais. Un moment devenu historique, peut-être pas par ses décisions, mais tout au moins par la fabuleuse odyssée des avocats du candidat Maurice Kamto.

Stéphane Nzesseu

Ce jeudi, la Fédération camerounaise (Fecafoot) a annoncé la nomination de l’ancien capitaine des Lions Indomptables à la tête de la sélection des moins de 23 ans.

Avant sa nomination, Rigobert Song était sélectionneur des Lions A’ du Cameroun qu’il a dirigé lors du CHAN 2018, Rigobert Song va tenter une nouvelle expérience. La légende camerounaise entrera dans le vif du sujet dès le mois prochain avec au programme la double confrontation face au Tchad au premier tour des éliminatoires de la CAN U23.

International à 137 reprises (4 buts) entre 1993 et 2010, Rigobert Song, formé au Tonnerre Yaoundé, avait également porté les couleurs de la Salernitana, Liverpool, West Ham, Cologne, Galatasaray et Trabzonspor, et finit sa carrière en Turquie. Avec les Lions Indomptables, Song a disputé quatre Coupes du monde (1994, 1998, 2002, 2010) et la Coupe d'Afrique des nations à huit reprises, avec deux victoires en 2000 et 2002.

Rigobert Song a été victime d’un AVC en 2016. Le 2 octobre, il s’effondre chez lui alors qu'il est assis tranquillement devant son poste de télévision. Un AVC accompagné d'une rupture d'anévrisme a failli lui être fatal. Celui qui a porté pendant 17 ans le maillot des Lions prend désormais la vie «comme elle vient».

D'abord pris en charge à Yaoundé, puis transféré à Paris à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, l'ancien défenseur de Metz et de Lens avait été placé dans le coma. A son réveil, il ne pesait que 60 kilos et ses jambes ne le portaient plus. S’il a touché l’autre côté de la rive, il a refusé obstinément de s’y installer. «Je me suis battu pour rester en vie. Je ne pouvais pas quitter ceux qui priaient pour moi. Je me suis dit que ce n’était pas mon heure».

Le temps a passé, Rigobert Song s’est refait une santé, sa passion du football est intacte. «Je suis toujours dans l’esprit d’un compétiteur. Je ne suis plus sur le terrain, mais j’ai le même état d’esprit, dit celui qui a  redouté de possibles séquelles. Avant, je partageais ma vie avec mes coéquipiers. Aujourd’hui, je transmets mon vécu aux joueurs. Je suis fier d’être de retour et de poursuivre mes activités grâce au soutien de ma fédération et du peuple camerounais. Je dois rendre ce qu’ils m'ont donné».

Ce sort, il le doit également au président de la République, Paul Biya, qui a ordonné son évacuation sanitaire en Europe. «Il a vraiment fait preuve de paternité à mon égard en mettant à ma disposition un avion qui m’a amène et ramené pour que vous me voyiez tel que je suis après la grave maladie que j’ai connue», a fait savoir l’ancien footballeur lors d’un meeting politique de soutien à Paul Biya en octobre 2018.

Poursuivant son témoignage, le «capitaine courage» indique: «Je tiens à le remercier parce que dans la vie, quand on vous rend des services, il faut avoir l’honnêteté de le reconnaître. Je veux aussi profiter pour dire que j’ai été longtemps capitaine attitré des Lions indomptables. Onze ans, capitaine de l’équipe nationale du Cameroun, ce n’est pas qui veut, mais qui peut».

Otric N.

Ils menacent de ne pas disputer le championnat 2018-2019 si le Conseil d'administration et une Assemblée générale extraordinaires ne sont pas convoqués dans les jours qui viennent.

Tout est parti de la décision de Pierre Semengue de mettre à la retraite le secrétaire général, Pauline Thérèse Manguele. «Mme Manguele a atteint l’âge de 62 ans. Le Code du travail au Cameroun prévoit d’aller en retraite à 60 ans. Elle a donc bénéficié de deux rallonges d’une année chacune. Elle doit maintenant aller se reposer après de bons et loyaux services» a expliqué le président de la Ligue, cité par certain journaux de la place.

Pour la concernée, il s’agit ni plus ni moins d’une rupture abuse de contrat. L’entourage de Mme Manguele rappelle qu’elle est liée à la LFPC par un contrat à durée déterminée qui va jusqu’en novembre 2019. «Je ne vois pas comment j'ai violé les textes dans cette affaire. Je crois qu'en tant qu'exécutif de la Ligue, j'ai le droit de mettre le personnel à la retraite sans consultation du Conseil d'administration», réagit Pierre Semengue.

Suite à cette situation, 26 présidents sur 33 qui constituent l’Assemblée générale de la Ligue ont signé un document exigeant la convocation d’une assemblée générale extraordinaire avant le début de la saison. Au même moment, le Syndicat des clubs d’Elite (SYCEC) a informé le président de la Ligue que les clubs ne respecteraient aucune décision prise par lui, avant la tenue d’un Conseil d’administration et d’une AG extraordinaire.

Le 15 octobre dernier, le président de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) a signé un communiqué radio-presse dans lequel il reporte à des dates ultérieures les sessions du Conseil d'administration ordinaire convoqué le 26 octobre 2018 et de l'Assemblée générale ordinaire du 1er novembre 2018.

«Il n'y aura pas de lancement de championnat Elite 1 et 2 pour la saison sportive 2018-2019 si le président de la Ligue ne prend pas langue avec nous», réagissent les présidents de clubs. Ils soutiennent que «le président de la Ligue ne peut pas décider, de manière unilatérale, de mettre Madame Manguélé en retraite alors qu'elle a un contrat à dure déterminée qui va jusqu'en novembre 2019».

Selon certains observateurs de la scène sportive nationale, on se dirige inéluctablement vers une impasse. Le général Pierre Semengue continue de faire la sourde-oreille. Il a annoncé le lancement des championnats le 3 novembre 2018 pour l’Elite one et le 10 du même mois pour l’Elite Two. Lesquels championnats,  a-t-il dit, vont passer de 18 à 20 clubs en première division et de 15 à 18 clubs en deuxième division.

Une autre violation des statuts de la LFPC, selon les membres du Conseil qui s’appuient sur l’alinéa 10 de l’article 38 qui dispose que «Le conseil d’administration a le pouvoir de déterminer les sites et dates des compétitions de la Ligue ainsi que le nombre d’équipes participants avant le début des compétitions».

Otric N.

La maison de l'opposant, président du principal parti d'opposition au Cameroun, le Social Democratic Front (SDF) aurait également été incendiée lors d’une attaque le 8 octobre dernier.

Les séparatistes «ont brûlé la maison du chairman (Ni John Fru Ndi) à Baba II», dans la région du Nord-Ouest, l'une des deux régions anglophones en conflit armé, a affirmé Me Francis Sama, l'un des avocats du SDF, lors de l'examen au Conseil constitutionnel jeudi de la requête introduite par le SDF pour exiger l'annulation de la présidentielle du 7 octobre.

«Ils ont kidnappé sa petite-sœur», a-t-il ajouté devant le Conseil, sans plus de précision sur l'attaque ni sur les motivations des assaillants. Mais d'après M. Sama, M. Fru Ndi est assimilé à un «traître» par les combattants séparatistes qui luttent pour la création d'un Etat anglophone indépendant, car il est partisan d'un retour au fédéralisme abandonné en 1972.

  1. Fru Ndi et son parti --principale force d'opposition à Paul Biya aux derniers scrutins présidentiels-- se sont toujours dits opposés à la partition du Cameroun. Les séparatistes ont appelé au boycottage de la présidentielle dans les régions anglophones, mais le SDF a décidé d'y participer.

Par ailleurs, samedi dernier, des forces de l'ordre et de sécurité «ont tiré à balle réelle sur le chauffeur (de Fru Ndi, dans le Nord-Ouest anglophone) alors qu'il rentrait chez lui après avoir déposé le président national à son domicile», selon un communiqué le SDF, précisant que la victime était «hors de danger».

Dans les régions anglophones du Cameroun, la guerre s'est installée depuis fin 2017, entre des séparatistes armés et l'armée camerounaise. A Yaoundé, le SDF a introduit une requête pour l'annulation totale du scrutin présidentiel du 7 octobre, estimant qu' «il n'y a pas eu d'élection présidentielle» dans les régions anglophones où les taux officiels de participation ont été d'environ 5% pour le Nord-Ouest et 15% pour le Sud-Ouest.

Comme lui, les opposants Maurice Kamto et Cabral Libii ont de même introduit des requêtes pour l'annulation totale ou partielle de ce scrutin, estimant qu'il a été émaillé de nombreuses irrégularités. La requête de M. Libii a été jugée irrecevable. La réponse aux deux autres n'a pas encore été rendue, l'examen du recours du SDF étant toujours à l'examen au Conseil constitutionnel.

Jeudi, le conseiller juridique du SDF a rappelé jeudi au Conseil constitutionnel que les résultats des élections présentés par ELECAM dans les régions agitées du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun sont faux.

Les avocats, Sama Francis, Moustapha Ngwana et Cie ont affirmé que les problèmes de sécurité, l’attaque entre les forces de sécurité et les combattants de l’indépendance, le faible nombre d’électeurs inscrits et les électeurs enregistrés dans les régions anglophones sont certaines des raisons pour lesquelles l’élection du 7 octobre devrait être annulée.

«Si vous prétendez que le vote a eu lieu dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, vous légitimez la position du sécessionniste», ont déclaré les deux avocats. «Des soldats sont tués, des civils meurent chaque jour… comment des opérations de vote peuvent-elles se dérouler dans une telle atmosphère…» a noté l’avocat Ngwana.

Otric N.

OiLibya vient d’annoncer un changement d’identité. Jeudi 11 octobre à Casablanca, le groupe de distribution et de commercialisation de produits pétroliers en Afrique a dévoilé son nouveau nom, OLA Energy, abréviation de OiLibya Africa. Une annonce qui s’accompagne d’un nouveau logo.

La nouvelle approche, apprend-on, mettra l'accent sur l'excellence du service client, tout en proposant une offre de produits et services élargie pour mieux répondre à l'évolution des besoins des automobilistes.

La nouvelle identité visuelle (logo) des stations-service du groupe se présente sous une représentation stylisée de l'Afrique, avec les couleurs bleu et orange symbolisant respectivement la force et le dynamisme.

“La couleur bleue symbolise excellence et qualité, quant à l’orange, elle rappelle l’énergie et la vitalité, le tout traversé du nord au sud par une ligne blanche qui représente les routes sur lesquelles nous servons nos clients au quotidien”, précise OLA Energy, ajoutant que le fond blanc “souligne à nouveau la qualité et la clarté”.

Présent sur le continent africain à travers 1100 stations-service disséminées dans 17 pays, le distributeur de carburants est désormais représenté visuellement par un dessin stylisé de l’Afrique, indique le groupe dans un communiqué, gardant le bleu de son précédent logo mais troquant le rouge contre le orange.

Le groupe pétrolier a annoncé le déploiement progressif de cette nouvelle marque dans plusieurs stations pilotes à travers huit pays de son réseau: le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Egypte, le Kenya, le Maroc, la Réunion, le Sénégal et la Tunisie, avant que celle-ci ne s’étende à l’ensemble de ses stations-service sur le continent.

“Cette nouvelle marque saisit l’essence même de notre groupe en tant qu’acteur moderne du secteur de l’énergie sur l’ensemble de notre périmètre d’activité en Afrique”, a indiqué Ibrahim Bugaighis, PDG de Libya Oil Holding Ltd, la société propriétaire du groupe OiLibya. Cette nouvelle marque “résume l’esprit d’une entreprise purement africaine”, précise le communiqué.

"Ce changement d’identité visuelle est l’un des outils qui devront nous permettre d’asseoir notre stratégie d’expansion et notamment pour gagner davantage de parts de marché dans les régions où nous ne sommes pas les plus gros", explique Ibrahim Bugaighis.

Si le groupe se targue d’avoir environ le cinquième du marché des hydrocarbures dans des pays comme la Tunisie, le Gabon, l’île de La Réunion ou encore l’Éthiopie, il reste encore beaucoup à faire ailleurs. Principales cibles : les marchés de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Sénégal. "Notre ambition c’est d’atteindre un niveau de part de marché d’au moins 15 % dans chacun des pays du continent où nous sommes présents", précise le patron du groupe.

Ce dernier, qui a annoncé ces changements depuis le Maroc, nourrit de grandes ambitions pour son groupe au royaume chérifien, où sa part de marché n’a jamais dépassé les 10 %. L’entreprise s’apprête à ouvrir une usine de lubrifiants à Casablanca et devrait commencer la construction dans les prochaines semaines d’un dépôt de stockage à Jorf Lasfar.

"Nous sommes actuellement dans la dernière étape pour le choix de la société qui construira le silo d’une capacité de 100 000 m3. Cet investissement répondra aux obligations des autorités selon lesquelles les opérateurs doivent avoir un stock de sécurité pour l’approvisionnement du pays", précise Ibrahim Bugaighis.

En plus de celui-ci, plus de 50 autres dépôts de stockage verront le jour à travers le continent dans les années à venir, en plus de huit nouvelles usines de lubrifiant. Le groupe réfléchit aussi à la création d’une structure logistique pour renforcer son indépendance et pourquoi pas aller chercher de nouvelles opportunités, voire d’approvisionner ses concurrents.

 Otric N.

 
Jean Claude Atanga Bikoe, administrateur du fonds Routier  a ouvert à Bertoua ce 16 octobre, latelier technique des ordonnateurs. Objectif, préparer lexécution du programme 2019.
 
La programmation 2019 se prépare dans un contexte particulier, structuré par plusieurs problématiques majeures, à savoir : la question des marchés à forte antériorité qui continue de se poser avec un niveau dengagement chiffré à quelque 130 milliards, linsuffisance des ressources et  de trésorerie qui entravent les prestations, la question du compte  42 qui noffre plus de garantie de liquidité et de lisibilité, linsuffisance dans le montage et le pilotage des projets, et léternelle problématique de passation des marchés en régie. Des points et bien dautres sur lesquels les participants de latelier de Bertoua vont se pencher pour trouver des solutions afin délaborer la programmation de lexercice 2019. A ce sujet, et selon le Maire de la Commune de Bertoua 1er, Me Bembell DIpack Olivier Cromwell qui indique à ce effet : « Si les élus locaux que nous sommes peuvent saluer les multiples efforts consentis par les pouvoirs publics en la matière, nous constatons malheureusement pour le déplorer que nous sommes le maillon faible de la chaine. La faible synergie des différents acteurs, la faiblesse des moyens avec pour effet induis les différents retards dans la production des données avant le démarrage des travaux, les retards de paiement des prestataires, et parfois lincohérence entre les calendriers de passation des marchés et la pression des besoins de terrain, nous donnent limage des Maires immobiles, paresseux, incompétents, à la merci de nos populations qui ne comprennent pas toujours où se trouve le problème. Or, pour nous, en suivant les recommandations formulées en 2015 par le Comité de Gestion du Fonds Routier, il nous semble loisible quil y a une nécessité de revoir les réponses apportées par le Ministère des Travaux Publics, avec linstitution dun tableau de bord des projets, afin daméliorer substantiellement la situation, à travers principalement une meilleure corrélation entre les fonds mobilisés annuellement et les résultats concrets attendus sur le terrain. » 
 
 
 
A cette sollicitation indique Jean Claude Atanga Bikoe, Administrateur du Fonds Routier : « Cette situation a conduit à bon nombre de projets visés en 2016-2017 de ne pas démarrer, certains projets ont fait lobjet dexécution partielle ou darrêt, les avances consentis par le Fonds Routier en vue du financement des travaux sont toujours en attente de justificatifs.» Les Maires désormais maitres douvrage sont de ce fait concernés dans le cadre dune synergie daction et dimplémentation du processus de décentralisation, en tant quacteur de développement à la base. Lors des travaux en atelier, les participants venus de toutes les administrations sectorielles (Mintp, Mintransport, Minduh, Feicom, Conaroute, Minmap, de lIns, Minepat, Minfi, la mairie de Mandjou et de Bertoua 1er, etc) vont échanger sur les recommandations de latelier de Mbalmayo, et des procédures qui continuent dalourdir la machine, rendant inefficace le rôle du Fonds Routier et surtout du comité mis en place pour apporter des réponses à lentretien des voiries communales au Cameroun. Au-delà des travaux en atelier, il est prévu une visite dune portion du tronçon Bertoua-Garoua-Boulaï sur près de 50 km, afin dapprécier le niveau de dégradation, et réorienter les interventions et rendre plus efficace les résultats attendus dans le cadre de lamélioration de la qualité dexécution des travaux dentretien routier. En marge de ces travaux, une visite de courtoisie a été rendue au Gouverneur Grégoire Mvongo. 
 
Bossis Ebo'o

La cérémonie de distribution des ordinateurs PB Hev, don du chef de l'État s'est déroulée à l'annexe de l'Université de Yaoundé 2 Soa de Bertoua.


‹‹ chères étudiantes, chers étudiants de l'annexe de la faculté des sciences juridiques et politiques de Bertoua. Voici vos ordinateurs ››  discours précis et concis du vice-recteur. Loin d'être une promesse électorale, le chef de l'État camerounais, son excellence Paul Biya, avait promis aux étudiants camerounais des ordinateurs de dernière génération. C'est ainsi que depuis l'année académique dernière, les étudiants à travers le Cameroun reçoivent ces ordinateurs suivant un processus de distribution bien déterminer.
À Bertoua, chef lieu de la région région de l'Est, la cérémonie de remise du don d'ordinateurs du chef de l'État aux étudiants bénéficiaires du campus annexe de la faculté des sciences juridiques et politique était présidée par le vice-recteur de l'Université de Yaoundé 2 accompagné du gouverneur de la région de l'est et du vice-doyen de ladite faculté. Cérémonie ayant pour cadre l'amphithéâtre 1000 de l'annexe de Bertoua.
Les étudiants bénéficiaires du présent don d'ordinateurs du chef de l'État avaient été enroulé depuis l'an dernier et si mémoire nous revient, c'est grâce à feu Janvier Mongui Sossomba, élite de la région de l'Est qui avait mobilisé les forces vives afin de procéder à une collecte des fonds à la permanence du parti RDPC de Bertoua. Question de pallier aux problèmes de frais exigibles d'inscription des étudiants originaires de la région du Soleil Levant. Quelques temps après, l'équipe d'enroulement s'en est suivi et, aujourd'hui nous assistons à la phase de distribution desdits ordinateurs à Bertoua. ''La promesse du chef de l'Etat, n'était pas de la science fiction et ces ordinateurs les aideront à coup sûr d'améliorer leur méthode d'apprentissage'' précise le Prof Mol Nang, vice-recteur de l'Université de Yaoundé 2 Soa.
Pendant ladite cérémonie, les étudiants bénéficiaires n'ont pas manqué d'adresser au chef de l'État Paul Biya, une lettre de remerciement suite à cette marque de confiance par la voie de leur président. 
Au étudiants bénéficiaires, le professeur  Christopher Tamasang, vice-doyen chargé de la recherche et la coopération à la faculté des sciences juridiques et politiques de l'Université de Yaoundé 2 Soa, leur à inviter au bon usage du présent don qui est une marque de confiance du président de la république du Cameroun. Notons ici que ce jour c'est pas la totalité des 1200 ordinateurs qui sont arrivés à Bertoua, seul 800 étaient présent au campus de Bertoua. Symboliquement quelques étudiants bénéficiaires ont reçu des mains du vice-recteur, du gouverneur, du vice-doyen... Les reste des étudiants bénéficiaires recevront progressivement leurs ordinateurs sous la coordination du prof Robert Owona Mballa.
 
Un don qui ne vient pas totalement essuyé les larmes des populations de la région de l'Est  qui attendent tout voir cette région dotée d'une université d'État propre à elle.
 
 
Bossis Ebo'o

Après le constat établi tout au long de ce processus électoral, des recommandations ont été faites à tous les acteurs de la scène politique camerounaise et internationale.


Pour le révérend pasteur Emmanuel Noumssi, président de l’ordre national de la compagnie des experts judiciaires et experts internationaux, le scrutin dont le contentieux post électoral se poursuit sur les collines de Nkol yada, a été crédible, transparent et libre. Il a, selon lui respecté les principes internationaux en matière d’organisation électorale.

Quelques irrégularités dont il a omis de donner les détails ont été néanmoins constatées dans quelques bureaux de vote, mais ces dernières ne changent pas, d’après lui, la perception que ses équipes et lui ont eu par rapport au professionnalisme dont ont fait montre élections cameroon et le ministère de l’administration territoriale avant, pendant et après la présidentielle de 2018.

Quelques observations ont été faites, à tous les acteurs politiques, selon leur différentes casquettes lors de la rencontre organisée dans un hôtel à Yaoundé, pour rendre public, les résultats de leurs missions.

Au Gouvernement

Il a entre autres, été dit de prendre les mesures idoines pour la préparation et l’organisation à temps des échéances électorales à venir, en assurant la pleine sécurité du pays, surtout au Sud et Nord Ouest du Cameroun – De travailler sans désemparer à mettre en place un cadre permanent de concertation et de dialogue politique pour le renforcement d’une démocratie inclusive – D’anticiper voire, d’enrayer toute source de désaccord aux fins de mener à bien le développement du Cameroun dans sa globalité – De prendre des mesures d’accroître la participation ainsi que l’implication des femmes dans le processus électoral et dans les postes de prise de décision – D’encourager l’utilisation de la tablette numérique pour les scrutins à venir, en automatisant complètement la liste électorale aux fins d’avoir une liste électorale informatisée et fiable…

A Élections Cameroon, la compagnie des experts judiciaires propose de recouvrer ses vraies prérogatives d’indépendance, en organisant les élections dans un cadre politique consensuel composé de toutes les forces socio politique du Cameroun – Mettre à la disposition des missions d’observation “ le kit de l’observateur” comprenant : les textes juridiques, le code électoral, les contacts des démembrements de Élections Cameroon dans toutes les régions et localités du Cameroun, la liste ainsi que les contacts des responsables des forces de défense et de sécurité dans les régions, la carte physique électorale – Faire des badges numérotés aux membres des commissions locales de vote et les distinguer par des gilets – Penser à l’adoption d’un bulletin unique, pour les scrutins à venir, diminuant dès lors la charge rencontrée par des électeurs moins lettrés.

Au ministère de l’Administration Territoriale, il a été suggéré de produire des badges par catégorie, aux différents groupes d’observateurs.

Que le Conseil Constitutionnel utilise les moyens en sa disposition pour la proclamation au temps prescrit, des résultats définitifs afin d’éviter des suspicions et par ricochet libérer les tensions psychologiques post électorales.

L’équipe conduite par le révérend pasteur Emmanuel Noumssi a recommandé de respect les résultats des urnes, de privilégier le recours aux moyens légaux en cas de contentieux – d’éviter de s’autoproclamer vainqueur, en dehors du cadre institutionnel représenté par le Conseil constitutionnel – D’éviter d’inciter la population à la vindicte et à la violence, faire recours à la sagesse et à l’esprit de discernement pour la résolution des différends, en prônant le dialogue.

D’autres propositions ont été faites aux membres de la société civile, à la communauté internationale ainsi qu’aux forces de sécurité et de défense.

Le processus électoral entamé par la convocation du corps électoral et qui va s’achever le jour de la proclamation des résultats, a permis à l’ensemble des camerounais, d’acquérir une certaine maturité qui, à moyen ou long terme va permettre de mieux préparer les prochaines échéances,et ce, malgré les résultats qui vont sortir des urnes, dans peu de temps.

Nicole Ricci Minyem

Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation, il est question pour les Etats d’intensifier les efforts s’ils veulent atteindre cet objectif

« Agir pour l’Avenir » est le thème retenu cette année, pour commémorer la 38ème édition de la journée mondiale de l’alimentation. Les chiffres en ce mois d’octobre démontrent que la faim et la malnutrition demeurent des fléaux dans de nombreux pays dans le monde et, ils tendent même à s’aggraver. 821 millions de personnes - soit une personne sur neuf- souffrent de faim chronique. Au même moment, 1,9 milliard de personnes sont en surpoids dont 672 millions d'adultes obèses.

Dans son rapport 2017 sur l’insécurité alimentaire en Afrique, la FAO a révélé au mois de février dernier que près de 224 millions de personnes souffrent de faim à travers le continent. Soit 22,7 % de la population totale du continent. Ce chiffre représente aussi 25 % des 821 millions de personnes souffrant de faim dans toute la planète

Pour la FAO, les facteurs naturels comme la sécheresse, les chenilles légionnaires, les invasions d’oiseaux granivores, les changements climatiques et bien d’autres ne constituent par les seules entraves pour l’atteinte de l’objectif « La Faim zéro en 2030 ». Les hommes ont une grosse part de responsabilité et compromettent les efforts accomplis jusque-là, dans la lutte contre la faim et la malnutrition. Ils sont à la base des conflits armés, des événements climatiques extrêmes causés par la destruction massive de l’écosystème, des récessions économiques, de la hausse des cas de surpoids et d'obésité.

Au mois de mai 2018, l’Organisation des Nations Unies a attiré l’attention lors de la conférence des donateurs, en parlant de 2 millions d’enfants menacés de malnutrition en République Démocratique du Congo, plus précisément dans le Kasaï ainsi que les provinces de l’est, à cause des conflits armés qui ont provoqué les déplacements de plusieurs milliers de personnes.

Le facteur humain, c’est malheureusement aussi le type de gouvernance en Afrique. Les politiques donnent l’impression de faire passer au second plan, les budgets à allouer aux activités agropastorales, au profil des enveloppes que la défense et la sécurité des dirigeants prennent chaque année, alors même que certains pays ne sont même pas en guerre ni contre un quelconque État voisin, encore moins en proie à quelque rébellion.

Dans ces pays, pourtant dotés d’un énorme potentiel naturel, propice à l’agriculture, à l’élevage, à la pêche, à la mise sur pied des usines de transformation pour une consommation locale, les dirigeants sautent d’un avion à un autre, à la recherche d’on ne sait trop quoi. C’est aussi dans ces pays que l’on voit sur des panneaux, des messages tel que : Agriculture, priorité des priorités.

Les gouvernements, les agriculteurs, les acteurs du secteur public et privé doivent proposer, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation des réformes afin de renforcer les programmes de protection sociale dans leurs pays respectifs. Il est important pour chaque Etat de prôner l’utilisation des semences plus résistantes, face à la sécheresse ainsi qu’aux changements climatiques qui semblent faire la loi dans de nombreux pays aujourd’hui. De créer des opportunités pour les producteurs alimentaires sur le plan national et inciter les populations à adopter des habitudes alimentaires plus saines.

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

 

Une deuxième employée de la Croix-Rouge internationale enlevée par Boko Haram a été tuée par le groupe jihadiste dans le nord-est du Nigeria en l'espace d'un mois. "Un acte de cruauté abject", s'est indigné mardi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Mardi, le ministre nigérian de l'Information, Lai Mohammed, a annoncé la mort de Hauwa Liman, une sage-femme de 24 ans. Condamnant un meurtre "ignoble, inhumain et impie", il a appelé à la libération de deux femmes encore aux mains de Boko Haram: Alice Loksha et une jeune fille de quinze ans.

Trois humanitaires nigérianes avaient été enlevées le 1er mars dans une attaque visant la ville de Rann (extrême nord-est), au cours de laquelle trois autres travailleurs humanitaires et huit soldats nigérians avaient été tués. Deux des femmes kidnappées, Hauwa Liman et Saifura Khorsa, travaillaient pour le CICR. La troisième, Alice Loksha, travaillait pour l'Unicef.

Selon l’AFP, le CICR a confirmé quelques heures plus tard avoir des informations selon lesquelles Hauwa Mohammed Liman a été tuée par ses ravisseurs dans un acte de cruauté abject. "Nous avons appelé à la clémence et à la fin de ces meurtres insensés. Comment est-il possible que deux professionnelles de la santé aient été tuées l'une après l'autre? Rien ne peut justifier cela", a réagi la directrice régionale du CICR pour l'Afrique.

Hauwa Liman était "une femme sociable, dynamique et enthousiaste, très aimée de sa famille et ses amis (...) dévouée à son travail", a ajouté le CICR.

"Nous espérons sincèrement que cette série de tristes événements et que la mort douloureuse de certains de leurs employés ne décourageront pas le CICR de travailler au Nigeria", a déclaré mardi soir le président nigérian Muhammadu Buhari sur son compte Twitter.

Ce meurtre est un coup dur pour le chef d'Etat nigérian, qui avait fait campagne en 2015 sur la promesse d'éradiquer l'insurrection jihadiste dans le nord-est du pays et qui est candidat à sa propre succession pour la prochaine présidentielle prévue en février prochain.

De son côté, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a "condamné fermement ce meurtre". Il "exprime son inquiétude pour la sécurité des otages - encore entre les mains du groupe - et demande leur libération immédiate", dans un communiqué signé de son porte-parole.

Mardi, des dizaines de personnes se sont rassemblées à Abuja, en hommage à la jeune femme assassinée, sous la houlette d'Ezekwesili Obiageli, candidate à la présidentielle de février et figure du mouvement #BringBackOurGirls, créé en 2014 après le premier enlèvement de masse par Boko Haram en avril 2014.

Plusieurs manifestants, en larmes, arboraient des pancartes reprenant les derniers mots de Hauwa Liman au téléphone avec son frère, quelques minutes avant son enlèvement : "Nous étions là pour les plus vulnérables et maintenant nous sommes les plus vulnérables". Mais la marche, qui devait s'achever devant le palais présidentiel, a été empêchée par la police qui a formé un barrage humain sur la route.

Les Nations unies estiment que les violences entre Boko Haram et l'armée nigériane ont fait plus de 27.000 morts depuis 2009 et près de deux millions de personnes ne peuvent toujours pas regagner leur foyer.

Otric N.







Sunday, 05 June 2022 11:01