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Mfoungo

Mfoungo

C’est dans le cadre d’une campagne initiée il y’à quelques semaines, sur l’ensemble du territoire national par la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale

 

Chaque année, on détecte 13 mille nouveaux cas du cancer de sein et 3 mille autres, du cancer de l’utérus. Ce sont des maladies qui demeurent mortelles dans la gente féminine, certes à cause du manque d’informations mais beaucoup plus du fait des pesanteurs socio culturels. Et pourtant, selon les médecins engagés bénévolement dans le cadre de cette campagne de sensibilisation, la prise en charge rapide des patientes permet à 90% de les guérir.

André Mama Fouda, le ministre de la santé publique lors d’un séminaire sur la problématique de la prise en charge des malades souffrant de ces types de cancer, avait dit que la sensibilisation doit commencer très tôt. Surtout chez les jeunes femmes âgées de 25 ans au moins. Et les statistiques selon le docteur Ekobena, démontrent que dans le cas du cancer de l’utérus, les femmes âgées de 50 ans au plus sont les plus exposées.

Le Cancer du Sein

Le cancer non incisif est le plus fréquent. Il se forme à l’intérieur des canaux de lactation du sein et touche les tissus autour. Les symptômes sont entre autres une boule dure dans le sein, un écoulement du mamelon, des douleurs, un mamelon qui se retourne vers l’intérieur, la peau du sein qui s’épaissit, durcit ou encore rougit.

Le cancer de l’utérus

L’hyperplasie atypique de l’endométrie est un état cancéreux de l’utérus. Il ne s’agit véritablement pas d’un cancer mais sa prise en charge tardive peut entraîner la maladie. Le docteur Ekobena affirme qu’en plus de ce facteur à risque, on peut aussi citer l’hormonothérapie substituve, le nombre de menstruatio – aucun accouchement- l’embonpoint- et l’obésité – le diabète- le manque d’activités physiques – les tumeurs de l’ovaire sécrétrice d’oestrogènes- le syndrome de Lynch- le syndrome de Cowden…

 

Le traitement

En dehors de la sensibilisation qui constitue l’étape la plus importante pour éviter et même pour soigner les personnes malades, les deux types de cancer se traitent différemment. Pour le sein malade, le docteur Ekobena affirme que la mastectomie encore appelée traitement conservateur peut altérer le corps de la femme. Lorsqu’elle pense aux éléments culturels, sociaux, psychologique, il est aisé de comprendre la crainte de certaines malades. A un stade avancé de la maladie pourtant, la radiothérapie et la chimiothérapie sont les plus conseillées.

Il apparaît également que dans le cadre du cancer du sein, Les traitements radiochirurgicaux peuvent entraîner des modifications à l’instar du raccourcissement ou encore la sécheresse du vagin. Des facteurs qui peuvent causer une ménopause précoce. Il est important de se rapprocher des spécialistes pour avoir le traitement indiqué.

La campagne de dépistage organisée à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale veut amener les femmes de tout âge à dépasser leur crainte. Le manque d’information, la non compréhension et les autres facteurs ne doivent plus empêcher aux malades de chercher la guérison et, même lorsqu’on ne voit aucun signe extérieur, il faut se rendre à l’hôpital.

Nicole Ricci Minyem

 

Usain Bolt footballeur et déjà buteur.

La nouvelle a surpris plus d'un, quand l'homme le plus rapide du monde a décidé de se convertir au football. Usain Bolt a déposé ses valises dans son tout premier club de football, le Central Coast Marines. Club de league A, la première division australienne. Et il a marqué ses premiers buts vendredi dernier.

 

Situé à 75km au Nord de Sydney, le club de Central Coast Marines est la principale de la ville de Gosford. C'est depuis le mois d'août que le club australien a accepté d'accueillir le champion du monde du 100 et 200 mètres. Sans pour autant lui faire de faveur, le club n'a pas encore signé de contrat avec le coureur devenu footballeur. La campagne de préparation pré-championnat en cours permettra au club de se décider si oui ou non ils peuvent garder Usain Bolt. Et ils ont jusqu'à mi-octobre pour être fixé.

Ce vendredi face à MacArthur South Wests United, en amical, Usain Bolt a connu sa toute première titularisation. Et pour une entrée en matière, elle est plutôt fracassante. Deux (02) buts marques à son premier match de son histoire de footballeur, ça il fallait le faire. C'est en deuxième mi-temps que tout s'est joué. Malgré le coup qu'il venait de recevoir à l'aine, Usain Bolt a mis à profit sa vitesse pour deborder balle au pied un défenseur, avant de tromper le gardien d'un tir à ras de terre du pied gauche.

Et pour fêter son but, ce fameux geste de fusée qu'il répétait à chaque victoire. Usain Bolt la fusée, désormais sur les terrains de foot, un véritable régal. Il remet cela 14 minutes plus tard. Profitant d'une erreur défensive de l'équipe adverse, le détenteur du records des 100 et 200 mètres a inscrit son premier doublé. Au terme des 90 minutes, son équipe, les Mariners, vont l'emporter 4-0. Et Usain Bolt sera porter en triomphe par ses coéquipiers.

A 32 ans, la super star jamaïcaine se lance dans une nouvelle aventure. Et tout semble lui réussir. Après avoir gagné huit (08) fois la médaille d'or aux jeux olympiques, pourrait on retrouver un Usain Bolt en Coupe du Monde avec l'équipe nationale de football de Jamaïque ? Rien n'est désormais impossible. Le très grand ami de Samuel Eto'o Fils, le goaleador camerounais, saura certainement compter sur les conseils du meilleur buteur de l'histoire des lions indomptables pour marquer lui aussi l'histoire du football. Après avoir écris son nom en lettre d'or au sein de l'athlétisme mondial.

Mais avant, il devra relever le premier défi qui est d'obtenir son premier contrat professionnel, ensuite démontré à l'univers du foot mondial qu'il a lui aussi son mot à dire en faisant une belle saison avec son club australien, le Central Coast Marines. Après quoi il pourrait éventuellement proposer ses services dans d'autres club plus cotés. Même si à 32 ans on ne s'attend plus à ce qu'il ait une longue carrière comme footballeur. Toutefois, la presse internationale a dans son collimateur le coureur devenu footballeur.

 

Stéphane Nzesseu

 

 
Dans une plainte collective, les représentants de l'administration à l'élection présidentielle du 07 octobre dernier, réclament leur dû.
 
Ce vendredi 12 octobre 2018, l'esplanade de la sous-préfecture de Ketté dans le département de la Kadey à l'Est, est pris d'assaut par les responsables de l'administration de la localité ayant pris part à l'élection présidentielle du 07 octobre dernier. Selon des sources concordantes, l'autorité de céans a demandé aux manifestants de se rendre à la brigade de gendarmerie pour que lumière soit faite autour. Les mêmes sources témoignent également que le sous-préfet de l'arrondissement de Ketté, Alex Minyono a tenté à plus d'une fois en vin de joindre le chef d'antenne Elecam de l'arrondissement Philippe Koeke par voie téléphonique. Gustave Amougou dans son courroux laisse entendre '' nous savons tous que la direction générale d'élections Cameroon remet de l'argent à leur démembrement locaux dans l'ensemble du territoire national.  Pourquoi celui-ci (Philippe Koeké) veut nous distraire notre argent! Au par avant, nous recevions cet argent juste après les élections le même jour, après le depouillement''. À suivre ce dernier, les responsables d'Elecam ont remis la part de Ketté à Philippe Koeké, responsable d'Elecam de la localité pour désintéresser les différentes parties au soir du 07 octobre 2018.
Selon les informations reçu, l'État donne à chaque membres, la somme de 25.000 (vingt-cinq mille) Francs CFA et Élections Cameroon donne les autres vingt-cinq mille Francs. En somme chaque membre devrait recevoir la somme de 50.000 francs.
 En effet, les textes prévoient au moment où on remet les procès verbaux, les ayants droit entraient immédiatement en possession de leurs dû.
Que s'est t-il passé pour que depuis le dimanche, 07 octobre dernier, jusqu'à nos jours, les représentants de l'administration n'ont toujours pas reçu leur argent ? 
Des proches de sieur Philippe Koeké, affirment dans l'anonymat que le chef d'antenne Elecam de l'arrondissement de Ketté ne serait certainement plus dans la ville. Va-t-il sacrifié sa carrière professionnelle pour des miettes de l'élection présidentielle ?
Dans la plainte collective déposée à la gendarmerie de l'arrondissement de Ketté, signé par quarante quatre (44) personnes membres de l'administration à l'élection présidentielle du 07 octobre 2018, les bénéficiaires plaignants réclament la somme globale de un million cent mille (1.100.000) francs à raison de cinquante mille (50.000) Frans par personnes.
Un sit-in est programmé lundi prochain si rien n'est fait. Pour le sous-préfet de l'arrondissement de Ketté Alex Minyono, il est question que le chef d'antenne Elecam qui est actuellement accusé de détournement de dernier public à répondre des faits qui lui sont reprochés par les représentant de l'administration. Pour Bruno Akono, le chef d'antenne Elecam doit normalement être traduit devant les tribunaux, car il faut éradiqué ce style de comportement tant qu'il est tôt. Nous avons déjà saisis un officier de police judiciaire''. A-t-il déclaré.
 
Ebo'o Bossis
 
 
Le cauchemar continue... L' argent des frais exigibles se trouvent entre les partenaires et les comptes trésors des établissements scolaires.
 
L'heure est grave dans certains établissements du pays. Pendant que Kamto et son pénalty défraient la chronique, les évaluations se déroulent comme à l'âge la pierre taillée. Des enseignants contraints de recopier des évaluations kilométriques sur des tableaux flous, comme ceux que nous avons vus le soir des élections présidentielles de dimanche 7 octobre, d'autres encore, se mettent en violation de la circulaire N°21/11/C/MINESEC/CAB du 27 Juin 2011 et ses instructions, en demandant aux élèves de cotiser pour la reprographie des épreuves. Chacun fait comme il peut, d'autres, plus magnanimes, puisent dans leurs maigres salaires pour se débarrasser du problème de carence de financement.
De l'autre côté les travaux pratiques sont suspendus faute de moyen pour acheter la matière d'œuvre. L'association des parents d'élèves et enseignants (APEE), se voit sollicitée pour une aide d'urgence, contrainte de modifier son projet et d'exposer les vacataires à des mois sans solde. Jusqu'à l'achat de la craie et du petit matériel, les moyens font défaut. La professionnalisation des enseignements a laissé place à la clochardisation scandaleuse des écoles du secondaire général et technique et pire encore, des Écoles normale instituteurs de l'enseignement techniques (ENIET) et Écoles normale instituteurs de l'enseignement général (ENIEG) qui n'ont pas de roues de secours. 
 
Les agents des finances approchés indiquent qu'ils n'ont encore reçus aucune information de leur hiérarchie concernant les comptes trésors des établissements, comptes d'ailleurs qui ne sont pas encore fournis. Un rumeur va même plus loin, et suggère que certains partenaires du ministère des enseignements secondaires (MINESEC), CAMPOST, MoMo, Orange Money et Express Union n'ont rien à reverser au trésor public, puisqu'ils ne seraient qu'en train de recouvrer une créance de l'État par ce processus (rien n'est impossible au Cameroun). Quoi qu'il en soit la situation est mauvaise. Certains proviseurs et Directeurs puisent dans leurs salaires pour faire fonctionner les établissements à leurs risques et périls.
 
Si rien n'est fait la situation va s'empirer et peut-être dégénérer. À l'heure de l'APC, ainsi va les enseignements et les évaluations au Cameroun.

La grogne se poursuit au sein de la ligue professionnelle de football. Après la mise à l'écart de l'ancienne secrétaire de la ligue, Pauline Thérèse Manguele, le Président Général a tôt fait de designer un intérimaire en attendant le Conseil d'Administration décisif du 26 octobre prochain.

 

Il prend service dès le 15 octobre. Il a pour mission d'assurer les affaires courantes au sein de la ligue. Il devra préparer les travaux du Conseil d'Administration le plus attendu de la jeune histoire de Ligue de Football Professionnel du Cameroun. Par ailleurs, le nouveau secrétaire par intérim devra anticiper la préparation de l'Assemblée Générale du 1er Novembre 2018.

Benjamin Bayeck est un protégé de Pierre Semengue. Un homme de confiance qui sera visiblement son seul appui, sa bouée de sauvetage dans cette ligue qui montre de plus en plus un visage hostile à l'endroit du Président Général. Une hostilité qui grandi au jour le jour, considérant les derniers évènements survenus dans les couloirs du football professionnel camerounais.

Une bonne poignée de président de clubs de ligue 1 et ligue 2, ont signé il y a quelques heures une pétitions demandant la mise à l'écart du Général Pierre Semengue. Parmi les sigataires de cette pétition, des noms representatifs à l'instar de Faustin Domkeu de New Star de Douala, Franck Happy de l'Union Sportive de la même ville, Aimé León Zang le prestigieux patron d'Apejes de Mfou. Des patrons de clubs dont l'aura se confond avec football d'élite, et est incontestable sur l'échiquier du football camerounais. Une caballe orchestrée, selon certains observateurs, par la secrétaire déchue.

D'après cette thèse, Pauline Thérèse Manguele qui est désormais en conflit ouvert avec son patron d'hier, fait jouer tout le réseau dont elle a eu le contrôle depuis les premiers jours de l'existence de la ligue, pour faire fléchir le Président Général Pierre Semengue. Un soutien qui isole désormais Pierre Semengue et le met dans une situation critique. Ses jours semblent compter à la tête de la LFPC.

Avec la nomination de Benjamin Bayeck, Pierre Semengue espère pouvoir reprendre la main. Il est évident, dès cet instant que l'ordre du jour du Conseil d'Administration du 26 octobre va connaître quelques modifications. Il va de soi que les derniers développements vont s'inviter à la table des débats. Le Conseil devra décider d'entériner l'acte de mise en retraite de l'ancien SG, pris par le Général. Ou alors, confirmer la nomination de l'intérimaire Benjamin Bayeck.

Mis en difficulté, le Général va certainement puiser dans d'autres ressources pour reprendre le dessus sur les rebelles qui veulent lui arracher sa ligue à lui. Ligue à lui confier par son ami le Chef de l'État. Y aura-t-il un arbitrage parallèle du Président de la République dans cet autre crise qui secoue la Ligue de Football Professionnel du Cameroun. Lui qui a souvent intervenu financièrement ou en pesant de son poids pour ne pas faire perdre la face à son très bon ami et président de la ligue. La suite nous le dira.

 

Stéphane Nzesseu

Les experts se sont réunis à l’Hôtel Sawa, afin de réfléchir sur la question

Pendant 48 heures, ils ont tablé sur les mécanismes à mettre sur pied, afin de mieux appréhender les articulations de l’instruction, relative à la définition de l’étendue de l’interopérabilité ainsi que de l’interbancarité des systèmes de paiement numérique dans les pays de la zone CEMAC. Ces assises ont aussi été l’occasion pour eux d’aborder l’ensemble des questions règlementaires, organisationnelles et opérationnelles liées à la mise en place de l’Interopérabilité Intégrale Carte/Mobile/Transfert.

 

Directeurs généraux des banques, représentants des établissements des micro finances venus de la CEMAC et responsables de la Banque des Etats de l ‘Afrique Centrale ainsi que ceux du Groupement Interbancaire Monétique de l’Afrique Centrale se sont réunis pour penser à l’essor de la matérialisation de ces nouveaux paiements, au bénéfice de toutes les couches des populations de la sous-région et par conséquent, à la réduction des transactions en cash dont les inconvénients ne sont plus à démontrer.

Il était par ailleurs question pour tous, de plancher sur les mesures à implémenter, dans l’optique d’accentuer la généralisation des paiements électroniques dans la CEMAC, ceci à travers l’organisation d’une interopérabilité intégrale, explorer les voies pour l’extension de cette dernière, avec des cartes mobiles, de même que les autres instruments de paiement électroniques pour décloisonner les différents réseaux monétiques opérant dans la sous-région.

Quelques résolutions ont été prises à l’issue de ces assises, notamment

  • La date de démarrage de la phase pilote dont l’objectif principal sera la disponibilité des premières mises en production courant décembre 2018

  • La constitution d’un groupe de réflexion sur la tarification des transactions interopérables intégrales

  • La constitution d’un groupe de réflexion pour le développement et le financement du réseau d’acceptation

  • La spécification des modalités pratiques d’ouverture des comptes de compensation et de garantie la BEAC

  • La convocation des Agences de Régulations des Télécoms de la sous-région d’ici fin octobre 2018

  • La demande d’allégement de la procédure d’agrément pour la monnaie électronique et les cartes prépayées

  • La constitution de la plateforme de communication projet par Mail et par WhatsApp

  • La tenue d’un forum sécurité et Charge backs fin octobre 2018

  • La réunion d’évaluation de la mise en œuvre de la phase pilote autour du 15 novembre 2018.

Face à l’essor de nouveaux instruments de paiement à l’exemple du mobile, il est apparu nécessaire, selon Valentin Mbozo.o, Directeur général du GIMAC, d’élargir le périmètre de l’interopérabilité afin de prendre en compte cette nouvelle donne ; accentuer la dématérialisation des paiements dans la sous-région. C’est ainsi qu’au mois d’août 2018, une instruction portant définition de l’étendue de l’interopérabilité et de l’interbancarité des systèmes de paiement monétiques a été signée par le gouverneur de la BEAC. Elle intègre les Mobile Money, ainsi que les transferts d’argent dans la sous-région. Cela va permettre une avancée technologique considérable mais aussi, impacter fortement toutes les transactions financières des usagers. Une carte de paiement pourra dès lors, effectuer des retraits d’argent sur tous les guichets automatiques de la sous-région, de même que sur tous les points de chargement et déchargement électronique, effectuer des paiements de biens et services chez tous les commerçants et, de transférer de l’argent dans toute la zone CEMAC.

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

Théologien catholique né au Cameroun et philosophe de renom, Fabien Eboussi Boulaga n'est plus. L'avocat des droits de l'homme est décédé samedi à l'âge de 84 ans après avoir passé deux semaines à la clinique Jourdain de Yaoundé.

Né en 1934, Eboussi Boulaga a fait ses études secondaires au petit séminaire d'Akono dans le sud du Cameroun, avant d'entrer dans la Compagnie de Jésus (les Jésuites) en 1955. Il est ordonné prêtre en 1969 et est définitivement incorporé dans la compagnie de Jésus en 1973.

Il se fait remarquer par ses prises de positions notamment dans la publication du Bantou problématique en 1968, et par ses prises de position théologiques, notamment dans La démission en 1974 qui provoqua un tollé dans les milieux ecclésiastiques ; en effet, le document appelait au départ organisé des missionnaires.

Trois ans plus-tard, il publie La Crise du Muntu qui se penche sur les questions d'authenticité et de tradition très en vogue dans les années 1970. En 1980, il décide de quitter les Jésuites et demande son retour à l'état laïc ; ce départ de la vie sacerdotale et religieuse vient à la suite d'une réflexion bien murie et nourrie : en effet Eboussi affirme avoir « perdu la foi » dès 1969.

Il publie une année plus tard Christianisme sans fétiche. C'est une critique des prétentions dogmatiques et métaphysiques du catholicisme en contexte colonial. Titulaire d'une licence de théologie obtenue à l'Université de Lyon, docteur en philosophie puis en lettres, il fut enseignant à Abidjan, puis professeur à l'Université de Yaoundé.

Il s'engage dans les années 1980 dans des associations de défense des droits de l'homme. Il publie des ouvrages, d'abord sur la théologie, puis sur la politique. Depuis 1994, il est professeur de l’Institut catholique de Yaoundé.

L’annonce de sa mort a suscité de vives émotions au sein de l’opinion camerounaise. «Dans une société, où les femmes et les hommes savent célébrer le mérite et le talent, une société où la méritocratie est chérie et non pas combattu, des EBOUSSI BOULAGA vivraient, de fait, sur les hautes montagnes du prestige, du respect, de l'honneur républicain. Eboussi Boulaga trouvera cette place, sa place, dans l'ailleurs de la Lumière éternelle», commente le journaliste François Bimogo.

Fabien Eboussi Boulaga est l’un des rares philosophes du Muntu au Sud du Sahara qui a œuvré pour l’émergence et au renouvellement d’un questionnement philosophique - se tenant à l’écart du débat confus et pernicieux autour de l’ethnophilosophie : ou l’examen de la nature d’une philosophie africaine !

Depuis l’Afrique (Yaoundé) avec ténacité, grâce à sa revue Terroirs et sa maison d’éditions éponyme, il a su bâtir un foyer de réflexion transdisciplinaire désormais lieu de passage de la nouvelle génération des intellectuels du continent. C’est ce qui lui vaut d’être classé parmi « Les 50 personnalités qui font le Cameroun » par l’hebdomadaire Jeune Afrique dans son numéro du 26 avril au 9 mai 2009, P. 45.

Fabien Eboussi Boulaga a longtemps été professeur des Universités, au Cameroun, en Côte d’ivoire au Congo Kinshasa et aux Etats-Unis d’Amérique — et invité à des conférences et séminaires dans de nombreuses universités africaines, européennes et américaines.

Otric N.

Des dizaines de milliers de personnes ont envahi le centre de Berlin ce samedi 13 octobre 2018 pour protester contre la haine et le racisme après les récents dérapages xénophobes dans l'est de l'Allemagne qui avaient choqué le pays.

Un peu plus de 242.000 manifestants ont répondu présent, selon le collectif #unteilbar (indivisible) qui avait dit miser sur quelque 40.000 participants. La police berlinoise quant à elle n'a pas donné de chiffres précis, parlant simplement de «quelques dizaines de milliers». Quelque 900 membres des forces de l'ordre encadraient l'événement qui s'est déroulé sans incident, a ajouté la police.

«Dites-le fort, dites-le clairement, nous sommes tous indivisibles!», ont scandé les participants en défilant sous un soleil radieux et par des températures estivales au cœur de la capitale, avant de rejoindre l'emblématique Porte de Brandebourg où une scène avait été montée, selon l’AFP. «Pas de place pour les Nazis», «le sauvetage en mer n'est pas un crime», «plus d'amour, moins de haine», figuraient notamment sur les pancartes.

Le collectif #unteilbar est composé de diverses ONG, artistes ou personnes privées. Des milliers de personnes avaient déjà manifesté dans les rues de Hambourg ou encore Munich ces dernières semaines. S'y sont joints aussi des syndicats et organisations religieuses ou caritatives.

Derrière le mot d'ordre «Pour une société libre et ouverte - contre l'exclusion, solidarité!», il s'agissait de protester en particulier contre le racisme véhiculé par l'extrême droite, entrée il y a un an à la Chambre des députés. L'Alternative pour l'Allemagne (AfD) a bâti son succès en nourrissant les craintes des Allemands après l'afflux de plus d'un million de réfugiés entre 2015 et 2016 dans le pays.

Fin août, une manifestation de sympathisants d'extrême droite avait dégénéré en «chasse» à l'étranger dans les rues de Chemnitz juste après le meurtre d'un Allemand attribué à un réfugié. Certains avaient défilé en faisant le salut hitlérien.

Les organisateurs voulaient aussi protester contre la discrimination sous toutes ses formes, la mort des réfugiés en mer Méditerranée, la montée des inégalités et les atteintes portées à l'Etat social.

Des responsables politiques -essentiellement de gauche- ont également soutenu l'initiative, comme le populaire ministre des Affaires étrangères Heiko Maas. «Nous sommes colorés, nous sommes indivisibles. Nous le montrons aujourd'hui à tous ceux qui veulent nous diviser», avait posté le social-démocrate sur son compte twitter.

Otric N. avec AFP

La fin des essais actuellement en cours devrait aboutir à la vulgarisation du coton transgénique au Cameroun.

Lancés depuis 2012 en milieu clos, puis dès 2015 en milieu ouvert, les essais sur la culture du coton génétiquement modifié au Cameroun, conduits par la Société de développement du coton (SODECOTON), vont livrer leurs résultats définitifs au cours de cette année 2018, apprend-on de bonnes sources.

Au cours de l’année 2015, la SODECOTON a lancé, dans la région de l’Extrême-Nord du pays, une série de consultations publiques, en vue de requérir l’avis des producteurs sur l’opportunité d’introduire les OGM dans cette culture.

En 2018, la SODECOTON vise une production de 260 000 tonnes de coton et envisage de décupler cette quantité au cours des prochaines années, au moyen de l’introduction des OGM. Selon les experts camerounais, l’introduction des OGM dans la filière coton au Cameroun, pourrait être très rapidement transposée à des céréales très prisées telles que le riz, le maïs ou encore le sorgho.

Pour la campagne écoulée 2017-2018, le Cameroun a enregistré une production de l'ordre de 254 000 tonnes de coton graine et 207 000 tonnes de coton fibre. Ce résultat est stable par rapport à celui des années précédentes, où la moyenne s'élevait à 260 000 tonnes, selon les statistiques révélées par la SODECOTON lors d'un salon national de l'industrie du Cameroun.

Au cours des dernières années, la SODECOTON avait tenté l'expérience de la culture du coton OGM ou transgénique, à Bocklé, une zone de production où quelques champs pilotes avaient été aménagés. L'initiative s'était soldée par un échec, à cause de l'inorganisation des planteurs, a expliqué un responsable administratif de l'entreprise.

«Le coton OGM demande beaucoup de discipline. Les planteurs, vieux pour la plupart, sont habitués à d'autres techniques culturales, qui ne sont pas faciles pour eux à abandonner», a-t-il ajouté.

Il faut ajouter les réticences engendrées par les remous causés par une grande campagne menée par des organisations de la société civile contre le coton transgénique au Burkina Faso, le plus grand producteur de coton africain. Une campagne similaire mais peu intense avait eu lieu au Cameroun, sans effets. Ce coton est pourtant présenté comme un produit à haut rendement.

Au Cameroun, la culture du coton est une des principales sources de revenus de l'Etat et une des principales filières de croissance économique nationale. Elle fait intervenir environ 600 000 planteurs, encadrés par la SODECOTON, qui finance leur activité par l'octroi des crédits de campagne.

Pour l'heure, les rendements à l'hectare se situent à 1 450 kilogrammes. La moitié de la production est exportée à l'état brut, principalement vers le Bangladesh et l'Inde, selon les statistiques issues de la campagne 2016-2017.

Poussée à se réformer et à être plus performante afin d'aider à améliorer la productivité et la compétitivité de la filière textile du pays, la SODECOTON, après une période d'observation, a annoncé son intention de relancer son projet de coton transgénique.

Pour éviter un nouvel échec, l'entreprise concentre son attention sur des jeunes agriculteurs, qui représentent, selon elle, l'avenir de la culture du coton, car ils sont plus aptes à assimiler les techniques transgéniques concernées. Le coup d'envoi sera donné, a-t-on appris auprès de la SODECOTON, par la création d'une ferme expérimentale, «dans une zone bien localisée», mais pas encore désignée.

Otric N.

Nous savons ce que nous vous devons

 

Comme souvent le vendredi, ce jour bizarre de la semaine ou la soif à la déplaisante manie de nous étreindre, pour étancher cette dernière, j’ai mes habitudes dans un snack huppé d’un quartier chic de Yaoundé. J’y mène mes incursions depuis un temps, question de m’imprégner des vibrations du monde « d’en haut », celui dans lequel l’on ne réfléchit pas à la moindre dépense, où l’on mord la vie à pleines dents. Solitaire né, j’y prends toujours mes aises dans un coin bien à part, d’où je descends au calme, mes mousseuses en parcourant mes fils d’actualité. Vendredi 12 octobre 2018, Je n’ai pas manqué à cette tradition. Y parcourant donc mes fils d’actualité, en particulier sur twitter, outre les immondices de certains « tarés » prétendument intellectuels relatifs au tribalisme que je prenais soin de faire défiler rapidement, ce sont les cris d’orfraies des partisans de ceux-là qui ont décidé de se mettre en marge de la loi et de la République dans les régions sœurs du Nord et du Sud-ouest qui me firent doucement sourire.  Visiblement aux abois, ces camerounais ou prétendus tels ne ménagent aucun effort pour amoindrir, dénigrer, ternir l’image de notre vaillante au passage rebaptisée « Armée d’untel » et constituée selon eux d’une seule ethnie.

C’est su, de ce côté-là depuis un certain temps, c’est la bérézina du chez terroristes-sécessionnistes. Le moins que l’on puisse dire est que nos Forces de Défense et de Sécurité font plus que leur tenir la dragée haute. Des raids musclés et des contre-attaques de nos prédateurs aux cœurs d’or n’en finissent pas de leur faire perdre hommes et matériel malgré les tonnes de gris-gris qu’ils trainent sur eux. Les derniers raids à date selon la page Facebook « Honneur et Fidélité - Armée Camerounaise » se sont déroulés dans les localités de  Benyam, Berero, Eshobi, Misaje, Alaboukam et Ekona. S’agissant de la localité d’Ekona en particulier, une vidéo sur la page ci-dessus citée dévoile des jeunes gens aux yeux hagards et visiblement effrayés, ayant été contraints à la reddition par la puissance de feu et la dextérité de nos braves soldats. Les pauvres ! Voilà donc leurs vies qui ont basculé. Se rendent-ils peut-être comptes maintenant, jouer les rambos dans la forêt est une chose, se confronter à armée entrainée et professionnelle une toute autre. Où sont maintenant ceux, bien au chaud avec femmes et enfants à l’étranger qui les envoient au casse-pipe ? Où sont maintenant ceux-là, prompts à déverser leurs immondices en guise de soutien sur la toile ? Les voilà seuls face à leurs destins. Mais quelle chance ils ont ! Car s’ils avaient eu affaire à des barbares comme le prétendent leurs pseudos soutiens, l’on parlerait d’eux au passé ; que cela soit relevé.

Qu’il soit clair pour tous qu’il ne s’agit pas ici de promouvoir un quelconque discours va-en-guerre car nous en sommes conscients, le seul le Cameroun s’en sort perdant dans cette affaire. Il s’agit plutôt de rappeler à la raison ces jeunes hommes fanatisés dont la cause est perdue d’avance… C’est un secret de polichinelle, il y’a dans ces forêts, des jeunes qui y sont parce que contraints et forcés. Nous les exhortons ici à ne pas laisser ceux d’entre eux, convaincus de n’avoir plus rien à perdre dans la vie, les faire sombrer avec eux car hélas, les balles ne font pas de distinction.

Continuant de parcourir mon fil Twitter saturé de discours de haine assumée comme déguisée, des plus sots comme des prétendus intellos à certaines occasions donneurs de leçons de patriotisme, patriotisme qu’ils ne manquent pas de fouler au pied quand bon leur semble, j’eus une pensée dont je crois, vous partagerez la justesse avec moi : Sur le champ d’honneur, ce lieu de détermination, avançant malgré les balles qui sifflent, les frères qui tombent, crachant le feu et pétant le tonnerre, sans distinction d’origine aucune, bravant toutes les intempéries, prêts au sacrifice suprême pour défendre le moindre pouce de notre territoire nous permettant ainsi de nous mouvoir en toute quiétude, ce sont ceux, considérés par certains comme des voyous, les derniers de la classe… qui nous donnent, sans prononcer le moindre mot, une leçon de vivre ensemble et de patriotisme.

A ce moment, je ne pus m’empêcher de commander une autre brunette malgré l’addition qui s’annonçait salée. Et si effectivement, comme aiment à le dire les militaires eux-mêmes, tous les hommes naissent égaux mais les meilleurs deviennent militaires ? Je voulais à peine engager la réflexion lorsque j’entendis, d’une voix incroyablement douce : S’il vous plait, je peux m’asseoir, vous êtes seul …? Vous vous doutez bien que je ne suis pas fait prier, non ?

Les gars, c’est grâce à vous que j’ai pu engager ce combat, je ferai ce qu’il faut pour ne pas vous décevoir.

Gardez-le à l’esprit, nous savons ce que nous vous devons. Merci pour vos sacrifices, merci de continuer à  veiller sur nous : Je m’incline devant vous !

Vive la meilleur Armée du monde, Vive l’Armée camerounaise !

 

Ferdin

 







Sunday, 05 June 2022 11:01