Résultat du scrutin :
Paul Biya, Rassemblement démocratique du peuple camerounais (R.D.P.C): 71.28%
Maurice Kamto, Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (M.R.C.): 14.23%
Cabral Libii, Univers: 6.28%
Joshua Osih, Social Democratic Front (S.D.F.): 3.35%
Adamou Ndam Njoya, Union démocratique du Cameroun (U.D.C.): 1.73%
Garga Haman Adji, Alliance pour la démocratie et le développement (A.D.D.): 1,55%
Franklin Afanwi Ndifor, Mouvement Citoyen National du Cameroun, (M.C.N.C.): 0,67%
Serge Espoir Matomba, Peuple Uni pour la Rénovation Sociale (P.U.R.S.): 0,56%
Akere Muna, Front Populaire pour le Développement (F.P.D.): 0,35%
Participation : 55,90%
Paul Biya : 79,77%
Cabral Libii : 11, 30%
Maurice Kamto : 2,61%
Garga Haman Adji : 2,6%
Joshua Osih : 1,88%
Serge Espoir Matomba : 0,55%
Franklin Ndifor Afanwuei : 0,56%
Adamou Ndam Njoya : 0,27%
Akere Muna : 0,21%
Participation : 58,69%
Paul Biya : 71,1%
Maurice Kamto : 15,25%
Cabral Libii : 9,66%
Joshua Osih : 2,11%
Garga Haman Adji : 0,67%
Serge Espoir Matomba : 0,39%
Franklin Ndifor Afanwuei : 0,38%
Adamou Ndam Njoya : 0,31%
Akere Muna : 0,13%
Participation : 63,24%
Paul Biya : 90,43%
Cabral Libii : 3,77%
Maurice Kamto : 2,63%
Garga Haman Adji : 1,14%
Joshua Osih : 0,91%
Serge Espoir Matomba : 0,41%
Franklin Ndifor Afanwuei : 0,33%
Adamou Ndam Njoya : 0,24%
Akere Muna : 0,14%
Participation : 72,30%
Paul Biya : 89,21%
Maurice Kamto : 3,45%
Cabral Libii : 2,81%
Garga Haman Adji : 1,77%
Joshua Osih : 0,98%
Serge Espoir Matomba : 0,62%
Franklin Ndifor Afanwuei : 0,48%
Adamou Ndam Njoya : 0,35%
Akere Muna : 0,32%
Participation : 54,78%
Maurice Kamto : 38,6%
Paul Biya : 35,75%
Cabral Libii : 12,79%
Joshua Osih : 9,06%
Franklin Ndifor Afanwuei : 1,18%
Garga Haman Adji : 0,85%
Serge Espoir Matomba : 0,67%
Adamou Ndam Njoya : 0,76%
Akere Muna : 0,34%
Participation : 54,86%
Paul Biya : 81,62%
Cabral Libii : 5,77%
Maurice Kamto : 4,15%
Garga Haman Adji : 2,92%
Joshua Osih : 2,03%
Serge Espoir Matomba : 1,1%
Franklin Ndifor Afanwuei : 1,06%
Akere Muna : 0,84%
Adamou Ndam Njoya : 0,52%
Participation : 5,36%
Paul Biya : 81,74%
Joshua Osih : 10,41%
Maurice Kamto : 3,6%
Cabral Libii : 1,18%
Franklin Ndifor Afanwuei : 1,15%
Akere Muna : 0,83%
Garga Haman Adji : 0,41%
Adamou Ndam Njoya : 0,39%
Serge Espoir Matomba : 0,28%
Participation : 64,03%
Paul Biya : 48,19%
Maurice Kamto : 30,56%
Adamou Ndam Njoya : 10,4%
Joshua Osih : 5,2%
Garga Haman Adji : 2,5%
Cabral Libii : 1,44%
Franklin Ndifor Afanwuei : 0,76%
Akere Muna : 0,53%
Serge Espoir Matomba : 0,48%
Participation : 73,77%
Paul Biya : 92,91%
Cabral Libii : 2,75%
Maurice Kamto : 2,15%
Joshua Osih : 0,99%
Adamou Ndam Njoya : 0,53%
Franklin Ndifor Afanwuei : 0,28%
Garga Haman Adji : 0,21%
Serge Espoir Matomba : 0,13%
Akere Muna : 0,04%
Participation : 15,94%
Paul Biya : 77,69%
Joshua Osih : 12,72%
Maurice Kamto : 3,54%
Cabral Libii : 1,71%
Franklin Ndifor Afanwuei : 1,65%
Akere Muna : 0,84%
Adamou Ndam Njoya : 0,65%
Garga Haman Adji : 0,63%
Serge Espoir Matomba : 0,57%
Participation : 51,27%
Paul Biya : 49,22%
Maurice Kamto : 33,33%
Cabral Libii : 9,51%
Joshua Osih : 3,71%
Franklin Ndifor Afanwuei : 0,87%
Akere Muna : 0,27%
Adamou Ndam Njoya : 1,96%
Garga Haman Adji : 0,56%
Serge Espoir Matomba : 0,57%
Participation : 38,82%
Paul Biya : 51,97%
Maurice Kamto : 30,96%
Cabral Libii : 14,41%
Joshua Osih : 1,87%
Garga Haman : 0,19%
Serge Espoir Matomba : 0,19%
Adamou Ndam Njoya : 0,19%
Akere Muna : 0,13%
Franklin Ndifor Afanwuei : 0,06%
Participation : 75,28%
Paul Biya : 83,85%
Maurice Kamto : 8,46%
Cabral Libii : 4,62%
Joshua Osih : 1,54%
Serge Espoir Matomba : 0,77%
Franklin Ndifor Afanwuei : 0,77%
Akere Muna : 0,00%
Adamou Ndam Njoya : 0,00%
Garga Haman : 0,00%
Participation : 33,93%
Paul Biya : 71,91%
Cabral Libii : 10,03%
Maurice Kamto : 8,03%
Garga Haman : 3,78%
Serge Espoir Matomba : 1,67%
Adamou Ndam Njoya : 1,34%
Franklin Ndifor Afanwuei : 1,34%
Akere Muna : 1,00%
Joshua Osih : 1,00%
La manifestation qui avait été prévus tôt ce matin vers la Poste Centrale de Yaoundé, n'a pas eu lieu comme il était prévu.
Les forces étaient présentes mais les manifestants ne l'étaient pas.
Voici les photos aériennes prisées de notre drone:
Des bruits courent sur les réseaux sociaux à propos d'une manifestation prévue à Yaoundé lundi 22 octobre, jour de la proclamation présidentielle.
Un rassemblement qui devrait avoir lieu demain à la Poste Centrale de Yaoundé n'a pas été autorisé par les autorités et est illégal en vertu de la loi anti-terroriste et du code civil.
Toute personne qui se verra enfreindre la loi se verra arrêté et sera jugé, en fonction.
Nous recommandons à tous de ne pas enfreindre la loi, de ne pas rejoindre ce rassemblement non-autorisé.
La paix doit absolument être préservée et la prospérité du Cameroun doit rester intacte
Le concessionnaire du transport ferroviaire a annoncé samedi 20 octobre 2018 qu’il procédera à la réorganisation et au renforcement de ses activités à travers la mise en service des nouvelles locomotives.
‘’Les nouvelles voitures devraient être opérationnelles avant la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 qu’abritera le Cameroun’’, a précisé Pascal Miny, Directeur général de Camrail, qui s’exprimait samedi à Douala, lors d’une cérémonie en prélude à la commémoration ce dimanche le 21 octobre 2018, du deuxième anniversaire de l’accident ferroviaire d’Eseka ayant officiellement fait 79 morts et 600 blessés.
‘’L’organisation de cette cérémonie de communion avec les orphelins de l’accident d’Eseka est un accompagnement pour marquer notre solidarité à ces enfants qui, au-delà des autres aspects liés aux indemnisations des ayants droits, ont reçu des bons scolaires afin de poursuivre leurs études’’, a déclaré Pascal Miny.
Au total, 88 orphelins des victimes de la catastrophe ferroviaire ont reçu l’appui des responsables de Camrail lors des cérémonies qui ont respectivement eu lieu dans les villes de Douala, Yaoundé et Ngaoundéré.
Pour rappel, la catastrophe ferroviaire survenue le 21 octobre 2016 à Eséka, dans la région du centre du Cameroun, avait officiellement fait 79 morts et environ 600 blessés. L’enquête commandée par Paul Biya avait établi la responsabilité de CAMRAIL dans l’accident de train le plus meurtrier de l’histoire du Cameroun. La société avait entreprit de remettre 1,5 million de FCFA à chaque famille ayant perdu un membre dans l’accident.
Par rapport à cet accident ferroviaire, la justice camerounaise a rendu son verdict le 26 septembre 2018, condamnant Camrail ‘’pour homicide, blessures involontaires et activités dangereuses’’. Une décision prise en ‘’l’absence de toute expertise qualifiée et compétente’’, selon Camrail qui a interjeté appel de la décision du Tribunal de première instance (TPI) d’Eséka.
Lors de la 29ème session du Comité interministériel des infrastructures ferroviaires (Comifer) en abrégé Comifer tenu mardi 08 mai 2018, l’on a appris que l’Etat et Camrail ont engagé le processus d’acquisition de 9 locomotives auprès de l’américain General Electrics, tel qu’inscrit dans le 2ème Plan quinquennal des investissements ferroviaires validé par le Comifer. L’Etat du Cameroun devant financer l’acquisition de 4 locomotives alors que le financement des 5 autres incombe à Camrail.
L’évaluation faite lors des derniers travaux fait dire que le projet est suffisamment avancé. La réception en usine des 9 locomotives, dont 4 seront affectées à l’activité voyageurs et 5 au transport de marchandises, est effective et une avance de démarrage représentant les 15% du marché a déjà été versée par Camrail et l’Etat du Cameroun qui tiennent à finaliser dans les délais les plus raisonnables ce dossier, malgré les contraintes conjoncturelles.
Dans le même temps, les deux parties sont engagées dans l’acquisition de 25 voitures-voyageurs qui seront fabriquées par CIM-SSRT. Les négociations de la convention de financement sont actuellement en cours et une mission instruite par le Premier Ministre vient de séjourner à ce sujet à l’étranger.
Pour rappel, 5 modules autorails devront également être acquis auprès du suisse Stadler avec qui la partie camerounaise est en train de s’accorder sur les modalités contractuelles.
Otric N.
Le corps sans vie de Mouammar Kadhafi a fait le tour de la toile, montré comme un trophée par ceux qui l’avaient traqué pendant des mois, pour commettre leur meurtre
Même si les circonstances réelles de sa mort restent obscures jusqu'à présent, l’on se souvient que les premiers missiles avaient été tirés par un drone américain, un avion de chasse français de l'Otan a pris le relais quelques instants plus tard, en tirant deux autres missiles et plus de 20 voitures ont été réduites en poussière.
Le guide et ses plus proches collaborateurs réussissent à sortir indemnes de l’amas de ferrailles et tentent de trouver une autre voie de sortie. C’est à ce moment qu’une véritable chasse à l’homme commence et tout est mis en œuvre par les miliciens de Misrata, les agents secrets français, les forces loyalistes et autres rebelles pour anéantir celui qui a dirigé la Lybie pendant 42 ans. Son fils Mouatassim, Abu Bakr Younès, son ministre de la Défense, et Mansour Dhao, le chef de sa sécurité personnelle sont à ses côtés et trouvent refuge dans les maisons abandonnées qui jouxtent la route. A 15 heures GMT ce 20 octobre 2011 que de Benghazi, arrive la nouvelle de la mort de Mouammar Kadhafi.
Le drame d’un pays qui a longtemps vécu dans l’opulence
Ils sont nombreux aujourd'hui en Lybie qui regrettent l’époque du « règne » de Kadhafi. Dans leur majorité, ils tiennent les propos où découlent les lamentations, la nostalgie, un profond chagrin. A tripoli par exemple, selon les informations relayées par toutes les chaînes du monde, les populations ont pris l’habitude de vivre avec les pénuries des denrées de premières nécessités, les coupures d’électricité, et devant les banques, ce sont de longues files d’attente parce que l’argent manque.
Que dire de cette insécurité qui règne en maître mot dans ce pays ? Ce dernier est déchiré par des luttes d’influence que se livrent dans l’impunité, les nombreuses milices mais aussi les dizaines de tribus, composantes essentielles de la société libyenne. A l’Est du pays par exemple, c’est le maréchal Khalifa Haftar qui règne en Seigneur…
Et pourtant, après le meurtre du guide, un gouvernement d’union nationale avait vu le jour en Lybie mais, cela n’a pas permis de ramener l’ordre et la paix. Des observateurs de la scène politique internationale affirment que l’assassinat de Mouammar Kadhafi a contribué à faciliter les déplacements des migrants avec pour conséquence directe la mort de milliers d’africains. Ils pensent par ailleurs qu’au Nord du Mali, la rébellion n’aurait jamais connu un tel impact si le guide Libyen était encore en vie. Il a travaillé longtemps à contenir les rebelles au loin. Le Cameroun non plus n’aurait jamais connu les attaques de la secte terroriste Boko Haram, grâce à la mise en place d’une force de défense et de sécurité capable de les mettre hors d’état de nuire. La liste est loin d’être exhaustive. Et dans le continent africain, l’on est encore en quête d’un leader capable d’impulser la même dynamique que Mouammar Kadhafi.
A qui profite la mort de Mouammar Kadhafi ?
Selon certaines sources, à l’instar de Antiwar.com New Hillary Emails Reveal Propaganda, Executions, Coveting Libyan Oil and Gold
Repris par : http://www.wikistrike.com/2016/01/de-nouveaux-e-mails-d-hillary-clinton-revelent-les-raisons-de-la-guerre-menee-par-la-france-contre-la-libye-de-khadafi.html, les informations suivantes sont données pour expliquer l’assassinat de cet africain qui n’avait qu’une seule idée en tête : Mettre sur pied, les bases pour la naissance des Etats Unis d’Afrique.
Obtenir le pétrole libyen
Assurer l’influence française dans la région
Accroître la réputation de Sarkozy au niveau national
Affirmer la puissance militaire française
Éviter l’influence de Kadhafi dans ce qui est considéré comme « l’Afrique francophone.
Le plus étonnant est la longue section relatant l’énorme menace que l’or et l’argent des réserves de Kadhafi, estimées à « 143 tonnes d’or, et un montant similaire en argent » pourraient poser au « franc français » (CFA) en circulation comme monnaie africaine en Afrique francophone…
Quel est l’avenir de ce pays ?
Elle est bien lointaine, l’époque bénie où on parlait de la Lybie avec déférence, envie, respect. Aujourd’hui, lorsqu’on fait référence à ce pays, on évoque le cas des migrants qui trouvent la mort en Méditerranée, parce qu’ils tentent d’atteindre l’Europe sur les embarcations de fortune. On l’invoque en dénonçant les tendances esclavagistes de ces africains envers leurs frères, alors que nous sommes en plein 21ème siècle. A l’intérieur du pays, le peuple est obligé de choisir entre deux maux, le moindre mal : Le chaos avec les milices et les extrémistes ou le règne d’un régime militaire.
Nicole Ricci Minyem
La cérémonie organisée ce 20 octobre à Bingerville (Côte d’Ivoire) a connu la participation intellectuelle de la représentation de cette association au Cameroun. Après la réaction de Innocent Zoh, président de cette association, nous avons pu avoir le sentiment du président de la branche Kodakossi Cameroun, Eyock Stéphane.
Pour le plaisir de nos lecteurs, pouvez-vous nous dire qui vous êtes ?
Je suis Stéphane Eyock, je suis un camerounais qui est très intéressé par les actions sociales.
Depuis combien de temps avez-vous adhéré à cette association ?
J’ai eu vent de cette association, Kodakossi, par l’entremise d’une compatriote. Nous avons quelquefois partagé ensembles des expériences dans le domaine social, en œuvrant aux côtés de ceux qui sont les moins nantis dans notre pays, même si jusqu’ici, nous avons essayé d’apporter ce soutien, en tant que bénévoles. Face à la main tendue de Kodakossi, nous avons une fois de plus montré notre engagement car pour moi, lorsqu’il s’agit d’une action sociale, d’une action humanitaire, aucune association n’est jamais de trop. Et, convaincu par les informations que j’ai lu au regard des réalisations déjà faites par cette association sur le terrain, j’ai décidé d’intégrer cette famille.
Quelques semaines après votre adhésion, avez-vous déjà réalisé un projet sur le plan national ?
Cela ne saurait tarder, je peux vous le garantir mais, pour le moment, nous avons besoin d’une régularisation légale et cela est entrain d’être fait. Et je profite de cette tribune pour lancer un message aux mécènes, car nous ne pouvons pas travailler sans les moyens financiers. Aussi, nous demandons à toutes les personnes sensibles qui ont soif d’aider, de nous soutenir.
Cela fait certainement partie des difficultés que vous rencontrez ?
Vous savez, lorsqu’on évolue comme un mécène, cela demande certains sacrifices et, jusqu’ici, nous avons réussi à mener à bien, nos actions auprès des personnes qui ont besoin d’aide. Et oui, les difficultés sont diverses mais, loin de nous focaliser dessus, nous regardons avec foi vers l’avenir. Nous voulons également croire qu’avec le soutien des autres, nous allons relever les défis qui nous interpellent.
Vos projets à court terme ?
Kodakossi Cameroun veut aider dans toutes les régions du Cameroun, apporter de l’espoir dans l’amour, à tous ceux qui souffrent. Pour moi, c’est ce qui constitue l’essence de notre passage sur cette terre. C’est en tendant la main aux autres, que l’on trouve, à mon sens, une raison d’exister.
Philippe Carpe est l’une des personnes ressources de cette association en France. Il a montré son engouement à faire dans les pays africains, ce qui constitue la base essentielle de son existence depuis son départ en retraite en 2013. Il nous a fait l’amitié de répondre à nos questions
Qui est Philippe Carpe ?
Je suis un français âgé de 63 ans, divorcé, retraité et membre actif des restos du cœur depuis octobre 2013
A quel moment êtes-vous devenu membre de l’association Kodakossi ?
Je suis membre de Kodakossi depuis quatre mois aujourd’hui
Quel est votre rôle au sein de cette association ?
Mon travail consiste essentiellement à développer l’aide alimentaire, en prenant pour modèle les restos du cœur en France, en essayant de les adapter à la mentalité africaine.
Développer une vraie coopérative agricole qui va permettre aux africains de sortir de la pauvreté et de la précarité.
Quelles sont les raisons pour lesquelles vous avez décidé d’adhérer à cette organisation ?
Pourquoi Kodakossi et l’Afrique ? Mais pour plusieurs raisons. La première : Il n’est pas normal que les pays riches exploitent l’Afrique. Je suis choqué. Pour lutter contre la pauvreté et la précarité, il n’est pas normal que 819 millions de personnes vivent en dessous du seuil de la pauvreté. Je me mets aux côtés des personnes qui militent contre le racisme, un cancer dans nos sociétés ; contre l’égoïsme. Quand je vis dans le confort alors que tout près de moi, des êtres humains vivent en manquent du strict nécessaire, je me sens coupable. Nous sommes tous frères et sœurs et en tant que tel, nous avons le devoir d’être solidaires.
Enfin, pour répondre à mes idées sur la foi, un croyant doit être engagé auprès de ceux qui souffrent.
Quelles sont les actions que vous entendez mener à moyen et court terme ?
Mes projets, avec l’aide de chacun seront de créer des aides alimentaires dans les villes africaines, créer un réseau d’entreprises solidaires, de réinsertion sociale. Tout seul, je ne saurais le faire mais, je crois que l’essentiel du travail est accompli qui œuvrent sur place, comme Innocent Zoh, Stéphane Eyock et tous ceux qui sont dans les autres pays dans lesquels Kodakossi est représenté.
Enfin, permettez-moi d’adresser un message à Innocent Zoh, grâce au bonheur que j’éprouve à travailler à ses côtés, avec lui. Il m’a transmis le message qui a changé toute ma vie : Tu as beau avoir toutes les richesses du monde mais, si tu n’as pas l’amour du prochain, tu es l’homme le plus malheureux. Comme chacun des membres engagés dans cette grande œuvre, j’ai compris que l’essentiel dans la vie, ce n’est pas moi, mais plutôt les autres.
Nicole Ricci Minyem
C’est dans le cadre de la célébration du troisième anniversaire de l’association Kodakossi « Main dans la Main » que le président fondateur de ce groupe, Innocent Zoh s’est rendu dans la localité de Binguerville, accompagné d’une forte délégation. Ils y sont allés afin d’apporter du soutien à ceux qui sont considérés comme des laissés pour compte, des personnes qui regardent la vie avec beaucoup d’appréhension, sans aucun espoir et qui pensent être sans avenir.
Dans les bagages des membres de cette association il y’avait beaucoup de présents, notamment des dons alimentaires, des kits scolaires mais surtout, un message. Un message dont la teneur principale était de transmettre la foi, l’amour, l’espérance d’un avenir plus radieux, à ceux qui croyaient avoir tout perdu.
Créée depuis 2015, Kodakossi a mené d’autres actions sur le terrain, toujours dans le cadre de cette solidarité envers les déshérités. A deux reprises, ils ont fait des dons à la pouponnière de Zramwopleu (MAN), à celle de Dabou. D’autres présents ont été offerts aux orphelins de Yopougon place Figari, aux enfants de la rue et démunis d’Abobo et à bien d’autres.
Binguerville est une ville située au bord de la lagune Ebrié et elle appartient au district Autonome d’Abidjan. C’est de là-bas que Innocent Zoh, président fondateur de Kodakossi, a bien voulu répondre à nos questions.
Dites-nous les raisons qui ont conduit à la création de cette association ?
J’ai perdu un ami qui s’appelait Sadia Albert, victime d’un accident de circulation. C’était un exploitant forestier et, pendant l’abattage, un arbre lui est tombé dessus et il est décédé de suite de ses blessures à Man à l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Rendu sur le lieu du deuil, j’ai retrouvé sa fille perdue, égarée, sans repères. Et c’est à ce moment que m’est venu l’idée de créer cette association, qui signifie en fait : Main dans la main.
Depuis combien de temps cette association existe-t-elle ?
Kodakossi est officiellement née le 21 septembre 2015, à la sous-préfecture de Man (Côte d’Ivoire).
Comment s’opère le choix des personnes ou alors des associations que vous avez accompagnées jusqu’à ce jour ?
Nous rencontrons plusieurs personnes dans les réseaux sociaux. Certains nous écrivent en manifestant leur désir de nous accompagner et, c’est l’une des principales raisons pour lesquelles nous avons décidé de nous ouvrir à l’international. Les échanges avec les uns et les autres nous permettent de voir la motivation qui anime ceux qui désirent se joindre à nous et à partir de ce moment que nous prenons une décision, en proposant un poste ou encore un rôle dans l’association.
Quelles sont les difficultés auxquelles vous êtes confrontés ?
L’une des principales difficultés que nous rencontrons vient du fait que les personnes qui désirent adhérer à l’association ne le font pas toujours parce qu’elles aiment l’œuvre humanitaire. Encore moins, les sans voix. Ils viennent le plus souvent pour en tirer individuellement des bénéfices.
Vous savez, l’Afrique a un sous-sol très riche mais les jeunes, pourtant dotés d’un fort potentiel et très ingénieux, n’obtiennent pas des financements qui leur permettent de mettre sur pied, leurs projets.
Quels sont vos projets à Kodakossi ?
Kodakossi a trois grands objectifs : Soutenir les plus défavorisés dans leur domaine – Lutter contre le chômage en soutenant les projets des membres à travers des financements, l’accompagnement et la création – Kodakossi Inter soutient par ailleurs ses membres dans les bons et mauvais moments …
Nicole Ricci Minyem