25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
Mfoungo

Mfoungo

Après avoir eu vent du mandat d’arrêt émis contre lui, l’homme d’affaires, condamné à 20 ans de prison ferme au Bénin, entend trouver refuge en France, pays dans lequel il réside depuis peu.

La décision de justice intervient après la découverte en 2016 de 18 kilogrammes de drogue dans un conteneur appartenant à l’une des entreprises dirigées par Sébastien Ajavon et ses partenaires.

Relaxés quelques semaines plus tard pour défaut de preuves pouvant étayer les accusations portées contre eux et visant à démontrer leur culpabilité, Sébastien Ajavon et ses acoaccusés, ont malheureusement vu leur dossier revenir sur la table de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, qui les a condamnés à une peine d’emprisonnement ferme de 20 ans avec en sus, le payement de cinq millions d’amende.

Mais, les avocats de l’homme d’affaires qui porte par ailleurs la casquette d’homme politique ont décidé de contre attaquer. Ils ont entamé des démarches afin de se pourvoir en cassation, en amenant l’affaire devant la Cour Suprême du Bénin afin de démontrer que ces accusations ne sont que de simples allégations.

Maître Renaud Agbodjo et les autres avocats, réunis pour la défense de Sébastien Ajavon et Cie, parlent d’irrégularités ayant émaillé tout le processus qui a conduit à cette décision de justice. Ils évoquent par exemple le refus qui leur a été opposé lorsqu’ils ont demandé à entrer en possession du dossier pénal de leurs clients. La réponse a été la même lorsqu’ils ont voulu défendre les prévenus le jour du procès ; des restrictions qui leurs ont été imposées alors qu’aucune disposition de la loi en vigueur au Bénin ne l’autorise.

Par ailleurs, Sébastien Ajavon ne cesse de proclamer son innocence. Il dénonce une affaire politique, un « coup monté » destiné à le faire tomber. Face à nos confrères de Radio France International, il affirme que « les scellés du conteneur ont été brisés et remplacés à l’insu de la société Comon SA avant la prétendue découverte de cocaïne. La société Comon SA, pour laquelle j’étais le dirigeant, n’a eu aucune maitrise du conteneur. Je n’ai eu aucun accès aux paquets saisis ni aux analyses pratiquées. Nous avons les preuves, les huissiers sont allés, les numéros de scellés ne correspondaient pas du tout aux scellés qu’ils ont utilisés après pour refermer le conteneur … »

La demande d’asile introduite cette semaine n’a connu aucune suite jusqu’ici mais, cela ne va pas empêcher aux accusés de mener le combat jusqu’au bout. Les avocats estiment que le procès qui s’est déroulé au début de week end était sans objet parce que la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme n’a pas tenu compte de la décision prise auparavant par la justice.

La partie civile qui entend elle aussi mener cette affaire à terme, précise que le candidat qui occupait la troisième place à l’issue des élections présidentielles de 2016, n’est pas victime d’une cabale. Et Séverin Quenum, ministre de la justice, de préciser que tant que le ministère public n’aura pas clos le dossier, cette affaire restera pendante et, tout sera mis en œuvre pour que soit appliquée la loi qui condamne tout acte d’enrichissement illicite, de terrorisme ou encore de trafic de drogue.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alors que les résultats de la présidentielle du 7 octobre ne sont pas encore connus, le président Paul Biya, candidat à un septième mandat, a déjà été félicité par son homologue équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema.

«Le peuple de la République de Guinée équatoriale et son gouvernement se joignent à moi pour exprimer à votre excellence nos sincères et effusives félicitations pour votre réélection comme président de la République du Cameroun lors de l’élection présidentielle passée», a indiqué un communiqué signée du président équato-guinéen et relayé par l’AFP samedi.

Les résultats de l’élection présidentielle camerounaise du 7 octobre seront prononcés lundi à 11h par le Conseil constitutionnel. Cet institution étudie les recours post-électoraux avant de proclamer officiellement les résultats, et dispose pour cela de quinze jours à compter du jour du vote.

Parmi les candidats de l’opposition qui briguent le poste de président de la République, les trois principaux ont déposé des recours en annulation -partielle ou totale- du scrutin, dénonçant «fraudes» et «irrégularités». Ces trois recours, en plus des 15 autres introduits, ont tous été rejetés par le Conseil constitutionnel.

Le candidat du SDF avait saisi cette institution pour demander l'annulation totale du scrutin, estimant notamment que l'élection n'a «pas eu lieu» dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en raison de la situation sécuritaire sur place.

«La requête de Joshua Osih recevable à la forme, mais rejetée sur le fond, car non justifiée et sans incidence sur la sincérité du scrutin», a déclaré son président, Clément Atangana, peu avant la clôture de l'audience consacrée au contentieux post-électoral, à 2h 00 vendredi.

Jeudi soir, le Conseil constitutionnel a rejeté le recours de Maurice Kamto, qui avait revendiqué le 8 octobre la victoire à la présidentielle. Le Conseil constitutionnel a jugé «Non fondée» la requête du candidat du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.

Après le verdict du Conseil constitutionnel, Me Emmanuel Simh, conseil de Maurice Kamto, a dit toute sa déception d’avoir perdu un procès de ce niveau. «Le juge constitutionnel n’a pas répondu à la question, si l’élection du 7 octobre a été crédible. Ce qui est sûr, on a bousculé nos adversaires, on a bousculé les habitudes, on a bousculé les aprioris pour démontrer que dans ce Cameroun, on pouvait défendre un dossier avec de bons avocats».

Le rejet de tous les recours, ouvre tout un boulevard pour le candidat sortant Paul Biya qui est arrivé en tête des suffrages exprimés selon un classement établi par la commission nationale de recensement général des votes. Ainsi, après la campagne électorale, après le scrutin, après l’audience du contentieux post électoral, après la proclamation des résultats officiels, le processus électoral en cours sera bouclé par la cérémonie de prestation de serment.

Le Code électoral prévoit que «Le Président de la République élu entre en fonction dès sa prestation de serment. Celle-ci intervient dans un délai maximal de quinze jours à compter de la proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel». Entre le mardi 23 octobre et mardi 06 novembre 2018, le président de la République élu le 07 octobre dernier, prêtera serment à l’Assemblée nationale à Yaoundé, devant le peuple camerounais, en présence des membres du Parlement, du Conseil constitutionnel et de la Cour suprême.

Otric N.

La Fédération Tunisienne de Football a décidé à l’issue de sa réunion d’aujourd’hui 20 octobre 2018, de démettre le sélectionneur national Faouzi Benzarti de ses fonctions. Nommé en juillet dernier suite au départ de Nabil Maaloul, le coach ne sera resté que trois petits mois à la tête des Aigles de Carthage, avec pour bilan 3 matchs et 3 victoires.

Maher Kanzari et Mourad Okbi devront assurer l’intérim lors des deux prochains matches officiels de la sélection en phase éliminatoire de la CAN 2019, jusqu’à la nomination d’un nouveau sélectionneur.

Selon Tunisie Numérique, Bien que l’annonce par le bureau fédéral du limogeage du sélectionneur national, Faouzi Benzarti, ait constitué une surprise, d’autant plus qu’il venait à peine de prendre les rênes de l’équipe de Tunisie, et qu’il a gagné toutes les rencontres dans lesquelles il a dirigé la sélection des aigles, il n’en demeure pas moins, que cette décision, et selon certaines sources proches du bureau de la fédération tunisienne de football, a été longuement réfléchie, et la décision a été prise, au vu de l’altération de la qualité du jeu de l’équipe nationale, malgré les victoires enregistrées.

Certaines sources allant  jusqu’à accuser Benzarti de maltraiter les joueurs ce qui n’a pas été accepté par certains d’entre eux, notamment, ceux évoluant dans les championnats européens. Ce qui aurait poussé le bureau fédéral à prendre cette décision immédiate.

Né le 3 janvier 1950 à Monastir, Faouzi Benzarti est un joueur et entraîneur de football tunisien. Il est le frère de l'entraîneur Lotfi Benzarti. Il entraîne quatorze clubs et deux équipes nationales en plus de quarante ans, de 1977 à 2018. Avec le Raja Casablanca, il atteint la finale de la coupe du monde des clubs de la FIFA en 2013.

Il a passé toute sa carrière de footballeur à l'Union sportive monastirienne avant d'opter pour la carrière d'entraîneur. Lauréat du stage de formation organisé en 1977, il entame sa carrière au Club olympique de Sidi Bouzid avant de revenir à l'Union sportive monastirienne, qu'il entraîne en 1979-1980, lui permettant de revenir en Ligue I. Il dirige par la suite les principales équipes du pays : Étoile sportive du Sahel, Club africain, Espérance sportive de Tunis, Club sportif sfaxien, Stade tunisien. Il a également entrainé aux Émirats arabes unis.

Il prône un style de jeu offensif, une possession de balle importante et une récupération haute. Certains observateurs soulignent cependant qu'il est particulièrement influencé par un style de jeu réaliste, à la fois dans ses méthodes de jeu et de management. En janvier 2017, il est l'entraîneur le plus titré de Tunisie.

En juillet 2018, il est nommé sélectionneur de l'équipe nationale tunisienne. Il quitte donc ses fonctions au sein du Wyad Casablanca où il officiait avant sa nomination. Il remplace Nabil Maâloul et c'est la troisième fois qu'il occupe ce poste dans sa carrière. Toutefois, il est démis de ses fonctions en octobre après trois victoires et une qualification pour la CAN 2019.

Otric N.

Six élèves ont été enlevés vendredi après l'attaque d’un lycée de Bamenda (Nord-Ouest) par des hommes armés, selon des sources concordantes.

"Des personnes ont attaqué le lycée hier (vendredi) à 11H00. Six élèves ont été enlevés", a indiqué à l'AFP un enseignant de Bamenda. L'information a été confirmée par une source proche des services de sécurité de Bamenda, selon l’agence d’information. Des médias locaux rapportent qu'un des six élèves a réussi à s'échapper, mais l'information n'a pu être confirmée de source indépendante.

Dans les deux régions anglophones du Cameroun (Nord-Ouest et Sud-Ouest) où fait rage depuis un an un violent conflit armé, un boycott des écoles a été décrété par les séparatistes armés. Ceux-là, qui combattent depuis fin 2017 l'armée pour l'indépendance du Cameroun anglophone, estiment que le système scolaire francophone marginalise les étudiants anglophones. Les attaques de séparatistes armés sur les lycées sont de fait nombreuses depuis le début du conflit.

Lors de la rentrée scolaire de septembre, des "crimes imprescriptibles" ont été commis par les séparatistes, avaient dénoncé début septembre les autorités. Le jour de la rentrée, un directeur d'école avait été assassiné, un professeur mutilé et plusieurs lycées attaqués. Une élection présidentielle a eu lieu le 7 octobre au Cameroun, dont les résultats officiels seront proclamés le lundi 22 octobre 2018 par le Conseil constitutionnel.

Dans les deux régions anglophones -sur les dix que compte le Cameroun-, les taux de participation à ce scrutin ont été extrêmement faibles: 5% au Nord-Ouest et 15% au Sud-Ouest, selon les chiffres de la Commission nationale de décompte des votes. Dans la zone, plus de 300.000 personnes ont fui les violences, pour la grande majorité en brousse et dans les grandes villes des régions voisines, et pour certaines au Nigeria voisin.

Les combats sont quotidiens dans ces régions anglophones. Selon des sources concordantes, aux séparatistes armés se sont ajoutées des bandes armées de bandits et pillards, qui racketent les populations et entreprises encore présentes. Yaoundé, qui refuse le dialogue avec les séparatistes qu'ils estiment être des "terroristes", a procédé depuis début 2018 à un important déploiement de forces de sécurité pour "rétablir l'ordre".

D’après des chiffres récemment publiés 109 éléments des forces défense et de sécurité ont été tués par les séparatistes depuis le début du conflit. Au même moment, le nombre des séparatistes ‘’neutralisés’’ par l’armée est indisponible. Depuis quelques semaines, les forces de défense et de sécurité ont lancé des opérations spéciales qui provoquent des dégâts considérables dans les camps des séparatistes armés.

Ces opérations ont abouti à la destruction de plusieurs camps d’entrainements des séparatistes dont des centaines ont été neutralisés ou capturés. L’armée a également récupéré beaucoup de terrain mais la situation est loin d’être totalement sous contrôle.

Dans la région du Nord-ouest, 6 sous-préfets sont introuvables dans le département de la Menchum tandis que 2 sous-préfets le sont dans le département de la Momo. Pour le Sud-ouest, 7 arrondissements dans 4 départements sont sans sous-préfets.

Depuis le déclenchement fin 2016 de la crise anglophone, 2 sous-préfets ont déjà été tués par les sécessionnistes armés.

Otric N.

Les Camerounais sont descendus dans les rues de Washington DC (États-Unis), de Berlin (Allemagne) et de Ouagadougou (Burkina Faso) pour protester contre la probable victoire du président sortant, Paul Biya.

Selon ces manifestants, Maurice Kamto, candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) est le vainqueur légitime des élections présidentielles qui viennent de s'achever. Le vendredi 19 octobre 2018, plusieurs centaines de personnes ont envahi l'ambassade du Cameroun à Washington DC en scandant des chansons anti-Biya, tout en appelant le gouvernement américain à ne pas autoriser l’actuel président de la République à obtenir un nouveau mandat.

Ils ont récité l'hymne national en rappelant qu'ils sont des citoyens camerounais de bonne foi qui souhaitent voir un changement à la tête du pays. Selon leurs propos, le professeur Maurice Kamto a remporté les élections présidentielles de 2018, mais les diverses institutions soutenues par le régime, qui ont géré et légiféré sur les élections, ont utilisé des moyens malveillants pour donner au président Paul Biya un nouveau mandat.

Ce samedi 20 octobre 2018, plus d'un millier de Camerounais sont descendus dans les rues de Berlin pour proclamer le Pr Maurice Kamto «véritable gagnant du scrutin du 7 octobre». Usant des emblèmes nationaux et de l'effigie du candidat du MRC, les manifestants ont demandé à la chancelière allemande Angela Markel d'intervenir pour «sauver le Cameroun de tout danger imminent».

Les manifestants ont scandé des chansons anti-régime, tout en promettant un enfer au président sortant, s'il devait être déclaré vainqueur des élections présidentielles qui viennent de s'achever. Ils ont été suivis de près par les forces allemandes du maintien de l'ordre, qui ont barricadé les deux extrémités de la route, afin d'éviter tout danger imminent.

Les manifestants ont dit au régime qu'ils devraient apprendre de l'Allemagne, qui autoriserait quiconque à manifester et à exprimer ses griefs, contrairement au Cameroun, où le président Paul Biya aurait étouffé toute manifestation prévue.

Pendant ce temps, plusieurs centaines de personnes se sont rendues au Complexe sportif de Ouagadougou au Burkina Faso pour faire entendre leur voix contre un nouveau mandat de Paul Biya. Comme dans les autres parties du monde où des manifestations ont eu lieu, ces manifestants ont également utilisé des mégaphones pour proclamer le Pr Maurice Kamto «vainqueur légitime».

Une autre manifestation a été annoncée à Douala par des «activistes» qui affirment être rassasiés du régime de Biya. Ils prévoient de prendre d'assaut les rues de Douala dimanche et envahir le siège du Conseil constitutionnel lundi, lorsque les résultats des élections seront proclamés.

Entre-temps, de nombreux observateurs politiques ont mis en doute la raison d'être des manifestations alors même que les résultats n'ont pas encore été proclamés par le Conseil constitutionnel. L’organe doit déclarer le vainqueur des élections présidentielles du 7 octobre 2018, le lundi 22 octobre 2018. Les observateurs pensent que s'il devait y avoir une protestation, elle serait postérieure à la déclaration des résultats et non avant.

Cependant, les manifestants affirment être fermement convaincus que le Conseil constitutionnel déclarera le président Paul Biya vainqueur. Ils ont donc estimé qu'il serait préférable de sensibiliser la communauté internationale avant même la publication des résultats des élections. D'autres manifestations vont probablement se produire dans les jours à venir.

Otric N.

C'est dans un communiqué que le sous-préfet du IIIe arrondissement de Douala, Nouhou Bello, a rendu illégal la marche prévus à Douala le 21 octobre 2018.

Le sous-Préfet Bello a peur d'une escalade à la violence dans son arrondissement et a donc interdit tout rassemblement 

Article 1: 

Est interdit, le meeting public projeté par Monsieur Nintcheu Jean-Michel au rond-point Dakar, pour dimanche 21 octobre 2018 à partir de 15 heures, suivi d'une marche sur l'itinéraire Carrefour Dakar - Carrefour CCC - Ndokoti, pour menaces graves de trouble à l'ordre public au regard de son objet et risques de perturbation de la libre circulation des personnes ainsi que des biens sur l'itinéraire choisi, au demeurant très encombré.

 Article 2: 

Les commandants des Brigade Territoriales de Gendarmerie de Bassa et de Nylon, le Commandant de la Brigade de Recherche de Douala II et les Commissaires de la Sécurité Publique de VIe, VIIIe et XIe Arrondissement de la ville de Douala sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution de la présente décision qui sera enregistrée et publiée partout où besoin sera.

Cinq journalistes d’AfricaNews ont été interpellés par la police vendredi 19 octobre en République démocratique du Congo (RDC) à la suite d’une enquête portant sur des faits de corruption présumés au sein d’une école de formation de la police. Reporters sans frontières (RSF) dénonce une vague d’arrestations arbitraires et demande la remise en liberté immédiate de ces reporters. 

Les journalistes Octave Mukendi, Bruce Landu, Roddy Bosakwa, Dan Luyila et Laurent Omba se trouvent depuis vendredi matin à la direction des renseignements de la police nationale congolaise à Kinshasa. D’après les informations obtenues par RSF, et publiées sur son site internet, ils ont été arrêtés entre 5h et 6h du matin à la rédaction d’AfricaNews. Ce tri-hebdomadaire très populaire de la capitale avait publié un article le 12 octobre dernier sur l’ouverture d’une enquête par les services de l’Inspection générale de la police concernant le détournement présumé de nourriture dans une école de formation de la police.

«Il est invraisemblable et consternant que des services de la police procèdent à l’arrestation de journalistes qui ont révélé l’ouverture d’une enquête policière pour des détournements présumés, déplore Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de RSF. Ces journalistes n’ont fait que leur travail en portant à la connaissance du public une enquête en cours. Ils n’ont rien à faire derrière les barreaux et doivent être libérés sans délai».

Joint par RSF, Achille Kadima, le directeur de publication d’AfricaNews raconte que plusieurs policiers s’étaient déjà rendus dans les locaux de sa rédaction depuis la publication de l’article. «Je suis en cavale comme la dizaine de journalistes et de personnels qui n’était pas présente au journal ce matin». Une lettre avait également été envoyée par le directeur de publication à l’Inspection générale de la police pour demander l’ouverture d’une enquête afin d’identifier les auteurs de cette «politique d’intimidation d’une autre époque».

RSF a alerté par téléphone le général Raus Chalwe, inspecteur général de la police nationale. Le général Kanyama, directeur des écoles de la police congolaise et cité comme personne interrogée dans le cadre de l’enquête révélée par AfricaNews, a affirmé ne pas être au courant de ces arrestations qui ne «relèvent pas de ses attributions».

Toujours en RDC, cela fait une semaine que Sylvanie Kiaku, journaliste pour l’hebdomadaire La Percée est détenue à la prison centrale de Kinshasa. Selon l’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA), la journaliste a été interpellée par la police judiciaire du Parquet de Kinshasa le 10 octobre, puis inculpée pour diffamation à l’encontre des responsables de la Banque Commerciale du Congo. Faute de pouvoir payer sa caution fixée à 1000 dollars, elle se trouve aujourd’hui en détention provisoire.

Deux articles portant sur le licenciement de 958 employés de la Banque Commerciale du Congo après une restructuration entre 1999 et 2001 ont valu à la journaliste d’être poursuivie. Documents à l’appui, elle avait révélé dans l’édition du 13 septembre de La Percée que 270 d’entres-eux étaient aujourd’hui décédés sans avoir reçu de compensation.

«Aucun journaliste ne devrait se retrouver en prison pour des faits de diffamation, estime Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique. Les autorités doivent immédiatement relâcher Sylvanie Kiaku en attendant que l’affaire soit jugée sur le fond et réformer sans tarder le cadre légal relatif à la liberté de la presse pour garantir le droit des journalistes à rapporter librement des faits ou à dénoncer des abus sans crainte de représailles», écrit RSF.

La République démocratique du Congo occupe la 154e place sur 180 au Classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF en 2018.

Otric N.

Après avoir vidé le contentieux post-électoral, le président du Conseil constitutionnel annonce l’audience solennelle de proclamation des résultats de la présidentielle du 7 octobre dernier lundi prochain.

L'articulation de cet événement telle que publiée par le président de la haute juridiction, prévoit l'arrivée des neuf candidats à la présidentielle du 07 octobre 2018, lundi à 9h30, après l'installation du public et avant la réception des membres du gouvernement et des personnalités invitées. La proclamation solennelle des résultats officiels commence à 11h après l'installation des membres du conseil constitutionnel.

Cette autre étape de ce prestigieux processus électoral, survient trois jours après le dernier verdict du contentieux post électoral qui n'a pas produit les résultats escomptés par les récurrents. Le candidat du SDF avait saisi cette institution pour demander l'annulation totale du scrutin, estimant notamment que l'élection n'a «pas eu lieu» dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en raison de la situation sécuritaire sur place.

«La requête de Joshua Osih recevable à la forme, mais rejetée sur le fond, car non justifiée et sans incidence sur la sincérité du scrutin», a déclaré son président, Clément Atangana, peu avant la clôture de l'audience consacrée au contentieux post-électoral, à 2h 00 vendredi.

«Il ressort du dossier (de procédure) et des débats que l'élection a eu lieu dans les deux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où il a été enregistré respectivement 32.729 et 57.084 votants», a tranché Clément Atangana, sur un total de plus d'un million d'électeurs inscrits. Le taux de participation dans ces régions est d'environ 5% pour le Nord-Ouest et 15% pour le Sud-Ouest.

Jeudi soir, le Conseil constitutionnel a rejeté le recours de Maurice Kamto, qui avait revendiqué le 8 octobre la victoire à la présidentielle. Le Conseil constitutionnel a jugé «Non fondée» la requête du candidat du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Dans le détail, Maurice Kamto dénonçait: la répartition tardive et inégale des sommes prévues pour la campagne électorale (15 millions de FCFA) ; l’accaparement par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais de tous les espaces d’affichages réservés à la campagne ; la publication  tardive de la liste des bureaux de vote.

Mais aussi le refus d’Elecam de retirer les bulletins de vote d’Akere Muna des bureaux de vote après son ralliement avec Maurice Kamto ; le votes multiples des militaires dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest n fronde contre le régime de Paul Biya depuis deux ans ; l’expulsion des représentants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun dans certains bureaux de vote. Le Conseil constitutionnel a jugé que ces griefs n’ont pas été suffisamment justifiés.

Le Conseil Constitutionnel est créé le 18 janvier 1996 par la loi No 96/06 du 18 janvier 1996 portant du 2 juin 1972, elle-même modifiée par loi No 2008/001 du 14 avril 2008. Mais elle n'est installée que depuis le 7 février 2018, soit 22 ans après sa création par les décrets No 2018/104 du 07 février 2018 portant organisation et fonctionnement du Secrétariat Général du Conseil Constitutionnel et No 2018/105 du 07 février 2018 portant nomination des Membres du Conseil Constitutionnel.

Otric N.

L'emblématique entraineur des lions indomptables réagit sur les crises qui secouent la ligue de football professionnel du Cameroun. Il s'offusque de la manière dont le nom du Général Semengue est traité par certains acteurs du mouvement sportif depuis quelques jours.


Ce samedi matin en direct des antennes d'une émission de sport sur Royal Fm, le coach Jean Paul Akono a exprimé son amertume quant à l'ingratitude ambiante dans la gestion de la crise au sein de la ligue de football professionnel du Cameroun. Pour lui, ils sont nombreux qui considèrent le Général comme un obstacle au bon fonctionnement de la ligue.

Le Général reste le Général. Pierre Semengue, Général en deuxième section reste un très haut gradé de l'armée camerounaise et une figure emblématique de la sécurité au Cameroun. Si il gère la ligue ce n'est parce qu'il a un intérêt particulier. Si ce n'est le bien des footballeurs et le développement du football professionnel dans le pays de Roger Milla. Le Général Pierre Semengue est animé par le désir de léguer à la postérité un football camerounais qui retrouve ses lettres de noblesses sur l'échiquier international.

Le Général ne gère pas la ligue de manière martiale. Contrairement à ce que plusieurs racontent, selon quoi, le Président de la LFPC a décidé unilatéralement d'augmenter le nombre de club en Elite One et Elite Two, il est plutôt le conciliateur et le fédérateur des différents acteurs du football professionnel. La vérité c'est que la décision de passer à 20 clubs en Elite One et 18 clubs en Elite Two, est une décision collégiale prise par tout le conseil d'administration le 06 Août 2018. Par ailleurs, l'option de faire croître le nombre d'equipes participants aux différents championnats professionnels était déjà contenu dans le programme de campagne du Général à son élection en Juillet 2016.

De plus, le besoin d'augmenter le nombre des clubs en Elite est une prescription de la FIFA. L'organe faîtière du football international a demandé au Cameroun de d'organiser un championnat où les footballeurs pourront cumulés environ 50 matches au cours d'une saison sportive. Alors le Général visionnaire a donc mis sur pied la Coupe de la ligue et la Super Coupe pour être sur que les meilleurs équipes puissent pratiquer 54 matches et presque 50 pour les autres.

D'après Jean Paul Akono, les présidents de clubs d'Elite One et Two n'ont aucune raison de traiter le Général sans égard comme c'est le cas depuis sa décision de mettre en retraite l'ex secrétaire général de la ligue, madame Thérèse Manguele. Et pourtant, dans son soucis de conciliation le Président de la ligue a proposé à Mme Manguele un contrat de consultante pour la LFPC avec le même salaire qu'elle avait en tant que secrétaire général de la ligue. Ce que cette dernière a tout simplement écartée. Qu'est ce qui peut bien justifier cette levée de bouclier des présidents de clubs contre celui qui travaille jour et nuit pour que les footballeurs vivent de leur profession. Selon le grand Magnusson, Pierre Semengue mérite du respect pour ce qu'il a fait et continue de faire pour le football camerounais.

Stéphane Nzesseu

Une conférence débat a été organisée à l’Institut des Relations Internationales dans le but de rendre public, les premiers résultats des études menées par des chercheurs allemands au niveau du parc national de Lobéké.

La méthodologie du travail, l’État des lieux de la participation locales et résultats préliminaires, les perspectives ont marqué les temps forts de la présentation faite par l’équipe conduite par Lambini Cosmas, membre du Centre pour le Développement Rural, devant un parterre de personnalités parmi lesquelles le président du conseil d’administration de la Fondation Tri – National de la Sangha, Les représentants des ambassadeurs de la République Centrafricaine, du Congo Brazzaville et de la République Fédérale d’Allemagne…

La démonstration des chercheurs était basée sur quelques questions posées aux acteurs rencontrés sur le site:

  • Qu’est ce qu’on peut concrètement faire en matière de gestion durable du parc?

  • Quelles sont les principales différences d’intérêt, ou même de conflits principaux?

  • Quel est le potentiel d’amélioration?

  • Quelles mesures supplémentaires seraient nécessaires?

  • Quelle est l’estimation des coûts et du besoin en temps pour ces mesures supplémentaires?

En détail, il est question de présenter et d’évaluer la situation des populations locales, sur la base de leur perception des restrictions par l’aire protégée, comparativement à l’évaluation faite par les autres parties prenantes – Mener des enquêtes sur le comportement, les activités de la population ou des parties prenantes, qui vont à l’encontre de la protection durable de la biodiversité. En identifier les raisons, analyser l’efficacité des instruments, interventions et actions appliqués le cas échéant – Faire une approche de gestion de l’aire protégée qui sera soumise à une analyse de points faibles à partir de l’évaluation des points de vue conceptuel et pratique.

 

Contexte

L’Afrique est le continent qui compte la plus grande biodiversité, même si on déplore la disparition des espèces, à cause notamment de la surexploitation, de la dégradation et de la destruction des habitats ainsi que des changements climatiques qui aggravent ces processus.

Avec la gestion participative, on s’efforce généralement de parvenir à une situation qui profite non seulement à la communauté nationale, ou au niveau mondial, mais génère aussi à la population locale, à moyen ou long terme plus d’avantages que d’inconvénients.

L’objectif principal du travail accompli sur le terrain, par l’équipe du Centre pour le Développement Rural à Berlin, sur le thème: La participation des populations locales à l’aménagement des aires protégées: État des lieux et perspectives au Parc National de Lobéké vise à élaborer dès 2019, des propositions concrètes pour une meilleure prise en compte des intérêts de la population, de même que ceux des groupes autochtones dans les projets des aires protégées.

Ce parc est principalement constitué de forêt équatoriale et fait partie du bassin du Congo. Il est situé à l’extrême Sud – Est du Cameroun et couvre une superficie de 267 854 hectares. Il s’inscrit dans le cadre de l’initiative de conservation transfrontalière, connu sous le nom de Tri – National de la Sangha.

Nicole

 







Sunday, 05 June 2022 11:01