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Mfoungo

Mfoungo

La Société nationale des hydrocarbures (SNH) a reversé 3000 milliards de FCFA dans les caisses de l’Etat camerounais au titre des recettes pétrolières au cours des six dernières années.

Une enveloppe qui représente une moyenne annuelle de 500 milliards de FCFA entre 2011 et 2017 pour cette entreprise chargée de la production et de la commercialisation des hydrocarbures. Selon des sources internes, les transferts après déduction des charges de production n’ont pas échappé à la chute des prix sur le marché international notamment ces deux dernières années.

Ainsi, si en 2011, on a enregistré la contribution record de 572,67 milliards de francs CFA, puis 553,04 milliards de francs CFA en 2013, ces performances ont connu une décote dès 2014 année où l’on a enregistré une forte baisse avec 444,73 milliards de francs reversés au trésor public.

Cette décrue va s’accentuer en 2015 et 2016, mais tout ceci sera rapidement rattrapé par la reprise de l’embellie en 2017 (348,28) même si cette performance est loin d’être similaire à celle de 2014. Des spécialistes sont donc formels sur le sujet. Avec la reprise des cours, il ne fait l’ombre d’aucun doute que ces recettes vont de nouveau rebondir.

Du point de vue de la production pétrolière, l’on est passé de 21,61 millions de barils en 2011, à 35 millions de barils en 2015 alors que la production de gaz naturel a été inconstante atteignant son niveau le plus élevé sur les cinq dernières années, à savoir 13 866,2 millions de SCF.

D’aucuns pourraient à tort ou à raison s’interroger sur cette hausse de production alors même que les prix sur le marché connaissent une atonie. C’est que, à la SNH, la stratégie est toute trouvée : « on compense la baisse des prix du fût par la hausse de la production », explique-t-on au sein de l’entreprise.

Si en 2011, le tableau de production de gaz naturel affichait grise mine, dès 2013, il a pris du poil de la bête à tel point qu’en 2017, le Cameroun a atteint son niveau de production le plus élevé sur les cinq dernières années, à savoir 13 866,2 millions de SCF. A ce jour, le poids du secteur gazier sur l’économie nationale relève plus d’un truisme, car c’est l’un des piliers d’ailleurs reconnu par le Fonds Monétaire International (FMI), dans sa dernière revue concluante en rapport avec le Programme Economie et Financier.

La mise en service de l’usine flottante de liquéfaction de gaz naturel, Hilli Episeyo, installée au large de Limbé en constitue l’un des atouts majeurs. En clair, ce sont précisément 1,2 million de tonnes de gaz naturel liquéfié destinées à l’export, 30 000 tonnes de gaz domestique destinées au marché local et 1,8 million de barils de condensats destinés à la raffinerie qui sont annuellement attendus. Et c’est avec une main experte qu’Adolphe Moudiki, administrateur directeur général de la SNH, entend conduire la barque, à bon bord.

Otric N. 

Le tribunal de première instance de Douala statuera jeudi sur le recours en annulation, introduit par un groupe de nationaux, de la reprise de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (BICEC) par la Banque centrale populaire (BCP) du Maroc.

A cette occasion, le juge des référés devra recevoir la conclusion et les répliques de la Banque populaire caisse d’épargne (BPCE) de France, détentrice à hauteur de 61,22% du capital de la BICEC, de cette dernière elle-même, mais aussi de la Commission des marchés financiers (CMF) du Cameroun.

Dans leur requête, les opposants à la reprise de la banque par le groupe marocain et représentés par deux avocats, qualifient le processus d’«anticoncurrentiel», estimant qu’il «viole le principe de la liberté de commerce et d’industrie».

Affirmant que «toutes les autorités de contrôle de concurrence, y compris la juridiction de céans, ont été royalement méconnues par les parties cocontractantes», ils dénoncent une entrée en «négociations exclusives» avec BCP, «l’exclusion des nationaux», tant personnes physiques que morales, du processus de la cession de la BICEC, qui constitue «une violation grave de principes constitutionnels et de droit public et privé en vigueur au Cameroun».

Nommé sélectionneur du Cameroun en août, Clarence Seedorf a profité du statut des Lions Indomptables, qualifiés pour la CAN 2019 en tant que pays-hôte, pour effectuer une large revue d’effectif ce mardi au Malawi (0-0) à l’occasion de la 4e journée des qualifications.

Avec une équipe largement remaniée (Ngadeu, Anguissa, Choupo Moting, Bassogog et Toko Ekambi étaient tous remplaçants au coup d’envoi ou forfaits), les champions d’Afrique en titre n’ont guère brillé, concédant un match nul insipide. Quant au buteur du match aller, il est retourné à Paris pour se faire soigner par les médecins du PSG. 

Sous l’impulsion d’un tonitruant Chester, les locaux ont largement dominé la rencontre et obtenu plusieurs situations litigieuses mais sans succès. Les camerounais, eux, étaient mauvais, à l'image de ce qu'ils sont depuis que Seedorf et Kluivert sont arrivés à la tête de la sélection.

Avec ce nul, les Lions restent en tête de la poule tandis que le Malawi reste à 3 points du Maroc, 2eme. 

Le Conseil constitutionnel camerounais a jugé "irrecevable" le recours de l'opposant Maurice Kamto qui avait réclamé la récusation d'une majorité de ses membres en estimant qu'ils était "partiaux". La requête est "irrecevable" car Maurice Kamto n'est "pas habilité" à demander la récusation du Conseil, a jugé Clément Atangana, président du Conseil constitutionnel dont les membres sont nommés par le président Paul Biya.

Le Conseil, qui est chargé d'étudier les contentieux post-électoraux avant de proclamer les résultats de la présidentielle du 7 octobre, a commencé à examiner les plaintes post-électorales déposées par plusieurs candidats.

Dès l'ouverture de l'audience, retransmise en direct à la télévision d'Etat, il a commencé l'examen d'une requête introduite par M. Kamto demandant la récusation de six membres de cet organe.

 

Candidat du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), l'opposant Kamto a également souhaité que le contentieux post-électoral soit examiné par une autre juridiction, mais un rapporteur du Conseil a proposé que cette requête soit elle aussi jugée irrecevable, estimant qu'il n'avait pas qualité pour formuler une telle demande.

Le Conseil constitutionnel doit, par ailleurs, se pencher sur dix-huit requêtes en annulation totale ou partielle de la présidentielle.

Trois de ces recours ont été introduits par les trois principaux candidats de l'opposition, Joshua Osih, Cabral Libii et Maurice Kamto, qui dénoncent de nombreuses irrégularités.

Après l'examen de ces recours, il prononcera les résultats définitifs de l'élection présidentielle du 7 octobre.

L’institution statuera sur 18 requêtes en annulation totale ou partielle de l’élection présidentielle mardi prochain des 11 heures en son siège, au Palais des Congrès de Yaoundé.

Il s’agira de traiter les dossiers qui ont été déposés le 10 octobre 2018 par le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) Maurice Kamto, qui demande l’annulation du scrutin dans 7 régions. Il s’agit notamment du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, de l’Est, du Sud, du Nord et de l’Extrême-Nord.

Selon le vice-président du MRC, maître Emmanuel Simh, des fraudes auraient été observées dans ces régions. Du côté du SDF, son candidat Joshua Osih souhaite que l’élection présidentielle 2018 soit entièrement annulée, toujours pour des soupçons de fraude.

Cabral Libii du parti Univers et Joshua Osih du SDF quant à eux demandent l’annulation pure et simple de toute la  consultation électorale. Selon le candidat du parti Univers, «après avoir rassemblé et confronté les procès-verbaux que nous avons reçus de nos équipes de coordination  dans les régions et de nos différents représentants dans les bureaux de vote, nous avons constaté que les procès-verbaux validés au niveau des différentes commissions départementales de recensement de votes et qui seront acheminés à la commission nationale de recensement des votes pour simple enregistrement, puis à la Cour Constitutionnelle pour leur proclamation, sont en totale contradiction avec les copies des procès-verbaux remis à nos équipes juste après le dépouillement public des votes qui a lieu à la fin des opérations de vote».

Les différentes parties vont s’exprimer publiquement pour faire comprendre le contenu de leurs doléances. Leurs griefs oscilleraient entre contestation des résultats et signalisation des irrégularités dans plusieurs régions du pays.

Le greffe du Conseil Constitutionnel a reçu dans les délais légaux les requêtes de ces candidats qui demandent à nouveau de reprendre sur le scrutin. Au cours d’une audience solennelle très attendue les faits et les moyens allégués seront révélés et exposés  pour la manifestation de la vérité.

A Elections Cameroon, l’on estime que tous ces recours n’ont aucune chance d’aboutir. «Elecam a travaillé selon la législation en vigueur et les observateurs nationaux et internationaux ont reconnu la pertinence de tout ce qui se passait. L’élection s’est passé de manière régulière», a fait savoir Erik Essoussé, directeur général d’Elections Cameroun, au micro de RFI.

Aux yeux d’Erik Essoussé, ces recours n’ont quasiment aucune chance d’aboutir «parce que, quand vous demandez l’annulation il faut encore que vous ayez des preuves de ce que vous demandez. Le taux d’abstention n’est pas une disposition légale. La loi ne dit pas que quand le taux est faible le tort revient à tel ou tel. Ni au camp qui organise, ni au pouvoir public, ni même aux partis politiques eux-mêmes».

Il l’assure : «Nous avons sorti un fichier qui est crédible, nous avons affiché les listes électorales, la liste des bureaux de vote, on a pris toutes les décisions réglementaires et légales, la décision qui constate tous les bureaux de vote, la décision qui constate les commissions mixtes locales de vote».

Otric N.

De la pelouse à la mairie, l’ancien footballeur lensois, retraité depuis 2010, a annoncé sur son compte Twitter qu’il a été élu maire de Vavoua.

«J’ai dit que je voulais gagner mais pas simplement, je voulais une victoire élégante avec panache», a publié l’ancien attaquant international ivoirien. Même si les résultats officiels ne sont pas encore prononcés, il est désormais clair que Kalou a choisi une reconversion dans la politique.

«Mes premières priorités seront de faire un audit financier de la mairie et de faire des efforts sur la salubrité», affirme Kalou qui «veut améliorer les conditions de vie» de ses concitoyens.

«Il y a un sentiment de fierté et aussi de soulagement d'avoir été élu contre un appareil électoral», dit Kalou, élu en tant qu'indépendant. «Ce combat était aussi ceux des autres footballeurs. On pense souvent que les footballeurs ne sont bons qu'à taper dans le ballon, on les cantonne dans un rôle. J'ai voulu sortir de ce schéma. On peut être footballeur et faire de la politique ou être un intellectuel», a-t-il ajouté, au micro de l’AFP.

Bonaventure Kalou est né le 12 janvier 1978 à Oumé (Côte d’Ivoire). Il était un footballeur international évoluant au poste d’attaquant. L’ancien footballeur, passé au RC Lens en 2007-2008, est double vainqueur de la Coupe de France avec le PSG et Auxerre.

Kalou va prendre les rênes d'une ville de 400.000 habitants selon le recensement de 2014, mais qui en compte sans doute plus de 500.000 aujourd'hui. La cité, située au centre de la principale région cacaoyère de la Côte d'Ivoire, premier producteur mondial, respire la pauvreté avec des routes boueuses parsemées de poubelles, et beaucoup de ses habitants vivent sans eau courante ni électricité.

L'ancien footballeur, double vainqueur de la Coupe de France avec le PSG et Auxerre mais aussi du championnat néerlandais et de la C3 avec Feyenoord ou du championnat ivoirien avec l'Asec Mimosas, dit avoir reçu des félicitations de beaucoup d'anciens joueurs.

Lors de la campagne, le finaliste de la CAN-2006, qui compte une cinquantaine de sélections avec les Elephants, avait notamment évoqué la comparaison avec George Weah élu président du Liberia voisin.

«Weah et moi on était tous les deux footballeurs et on fait de la politique. On a tous les deux joué au Paris-Saint-Germain... mais la comparaison s'arrête là!. Il est président, moi je veux devenir maire. On ne jouait pas au même poste! Il a fait une plus belle carrière que moi mais surtout, c'est un modèle d'éthique. Il a des valeurs. Pour le moment, je veux aider ma ville qui n'a pas ce qu'elle mérite», a conclu le joueur membre de l'équipe ivoirienne mondialiste en 2006.

Otric N.

Le palais polyvalent des sports de Yaoundé était le théâtre des rencontres des play-offs 2018 organisés par la fédération camerounaise de Handball. Les deux équipes, dames et messieurs, des Forces Armées et Police, ont remporté dans leurs catégories respectives les finales de la compétition devant Minuh et TKC.

C'est devant des gradins presque vides que l'édition 2018 des play-offs a pris fin au paposy (palais polyvalent des sport de Yaoundé). En finale dame, les joueuses du Tonnerre Kalara Club affrontait les FAP dames. Une rencontre palpitante et très disputée. Dès l'entame de la rencontre c'est une course poursuite au point qui s'est installée entre les deux équipes. A la mi-temps, l'equipe de FAP menait sur le score étriqué de 8 contre 7 pour le TKC. Au cours de la deuxième période, la rencontre va être pliée grâce aux belles concrétisations de Jasmine Yatchum et Essam Anne Michelle. Au finich, c'est avec 4 points d'écart que FAP va remporter le trophée devant le TKC. Score final FAP 23 - 19 TKC.

Chez les messieurs, les hommes des Forces Armées et Police croisaient le fer avec les handballeurs du ministère de l'urbanisme et de l'habitat, Minuh de Yaoundé. Dans cette rencontre, le suspens n'aura pas duré longtemps. Très tôt, les FAP ont imposé le rythme et ont pris de l'avance sur l'adversaire. A la mi-temps, le match était presque plié. 14 contre 09 en faveur des FAP. En deuxième période, malgré quelques sursauts des attaquants de Minuh, il n'y aura pas de surprise. Et c'est avec neuf (09) points d'écart que les FAP vont être sacrés champions des play-offs.

Au terme des finales, quatre (04) athlètes ont été particulièrement primés. Notamment :

- Essam Anne Michelle, meilleure joueuse du tournoi

- Jasmine Yatchum, meilleure buteuse avec 26 réalisations en 5 matches.

Toutes deux des FAP de Yaoundé. Chez les messieurs également, les FAP ont rafflé les palmes.

- Martin Ambassa, meilleur joueur

- Hyler Bi Ndjee, meilleur buteur avec 24 buts au compteur en 5 matches joués.

Avant ces finales, les amateurs de Handball ont suivi avec beaucoup d'attention les matches de classement. Chez les dames, Dynamique de Bokito a fini 3e de la compétition en prenant le dessus sur FANZ de Yaoundé, 29 contre 17. Et chez les messieurs, c'est FANZ qui a battu Phœnix par 5 points d'écart, sur le score de 30 contre 25.

Rappelons que le tournoi des play-offs courait du 10 au 14 octobre 2018 à Yaoundé. Ils étaient 10 équipes sur la ligne de départ. A raison de 5 clubs par catégorie. Chez les messieurs, ont pris part à la compétition,

- FANZ de Yaoundé

- FAP de Yaoundé

- Phœnix de Douala

- Minuh de Yaoundé

- DUCC de Dschang.

Et chez les dames,

- Dynamique de Bonito

- FAP de Yaoundé

- FANZ de Yaoundé

- Yaounde University Club (YUC) de Yaoundé

- TKC de Yaoundé.

Sur le plan de l'organisation, il faut féliciter la fédération camerounaise de Handball qui a permis aux équipes de se déployer agréablement pour offrir au public ce beau spectacle sportif. Seulement, un accent doit être mis sur la communication autour des activités de la fédération pour davantage drainer du public dans les gradins.

Stéphane Nzesseu

C’est l’absence prolongée de ce dernier qui a suscité l’inquiétude de ses enfants. Fatigués de l’attendre, ils décident d’aller à sa recherche


Ils font pratiquement le tour du village, en marquant un temps d’arrêt chez les frères et amis de leur papa, pensant le trouver avec ceux ci, autour d’un verre. En vain. Personne ne semble l’avoir vu. C’est alors qu’ ils décident de se rendre dans le camp choisi par le tradi-praticien pour “hospitaliser” ceux qui ont recours à ses soins.

La case dans laquelle était logé le fou est la dernière à recevoir leur visite. Tranquillement installé devant sa porte, ce dernier pour répondre à leurs interrogations, leur fait comprendre que celui qu’il recherche est à l’intérieur, entrain de préparer des décoctions pour lui.

Rassurés, le nommé Bouba qui fait le témoignage devant le micro de nos confrères de la chaîne de télévision Africa+, ce 14 octobre et ses frères s’asseyent sous un arbre et se mettent à causer, en attendant leur papa. Le temps passe et toujours rien. C’est après une heure qu’ils reviennent chez le malade mental, qui tente de leur interdire l’entrée de la maison. S’ensuit une vive discussion, le battant de la porte vole en éclats. Et c’est le choc. Là, devant eux, gît le corps sans vie de leur père.

Laceré de coups de couteau, l’homme, la cinquantaine à peine dépassée, baigne dans son sang et, un regard rapide, permet de comprendre qu’il n y avait plus rien à faire pour lui. Le couteau qui semble avoir servi à l’assassiner repose à côté de sa tête.

Les cris de détresse de ses enfants attirent l’attention des habitants qui viennent en courant. Arrêté, le présumé meurtrier n’a pas le temps de prendre la fuite que déjà, il reçoit des coups qui le font passer de vie à trépas. Lorsque la police arrive sur les lieux, ils trouvent deux corps. Les enquêtes ont été ouvertes pour déterminer les causes exactes de ce drame.

L’assassinat de ce tradi- praticien est un acte interpellatif, qui met en cause, la qualité des personnes aptes à prodiguer des soins à un patient dont le pronostic revèle une maladie mentale. Qu’est ce qui peut justifier un tel choix, d’autant plus qu’il ne s’agit pas d’un acte isolé. L’agression de Foumban, se vit dans la plupart des grandes métropoles. Même si les conséquences ne sont pas aussi terribles. De temps à autre, on signale des accidents, que ce soit dans les centres psychiatriques ou même dans la rue.

Les causes de la maladie mentale

Malgré les recherches qui ont jusqu’ici été menées par les scientifiques, les psychiatres, les psychologues et bien d’autres, nul n’a pu déterminé avec certitude, les causes exactes de la maladie mentale. Ils pensent toutefois qu’il existe des facteurs declanchant, comme des événements douloureux. Elle résulte aussi d’une interaction complexe de facteurs génétiques, biologiques, des traits de personnalité, de l’environnement social …Elles altèrent le fonctionnement du cerveau, du système nerveux central. La maladie mentale perturbe la capacité des personnes qui en sont atteintes à s’adapter à leur environnement et s’accompagnent souvent d’une grande souffrance physique.

Elle affecte une personne sur cinq. Les jeunes sont en première ligne et, dans plus de 70% de cas, les premiers signes apparaissent entre 15 et 25 ans.

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 
 
Selon des sources concordantes à la Commission nationale de recensement général  des votes (CNRGV) qui a achevé ses travaux hier nuit, le président Biya arriverait largement en tête des 9 candidats avec plus de 70% de voix. Bien qu'un peu moins des 78% de 2011, il est suivi par Maurice Kamto. Avec légèrement moins de 15% des suffrages valablement exprimés, le candidat du Mrc realiserait néanmoins un meilleur résultat que le candidat du SDF John Fru Ndi, qui avec un peu plus de 10% était arrivé 2e en 2011. 
 
Selon les sources de AGA, avec chacun moins de 10%, les autres candidats suivraient dans l'ordre ci-après: Cabral Libii de Univers avec un peu plus de 6%; Joshua Osih du Sdf avec moins de 4%; Adamou Ndam Njoya de l'Udc avec un peu plus de 1%. Les autres  notamment  Garga Haman Adji (ADD), Ndifor Frankline Afamwi (MCNC), Serges Espoir MATOMBA (PURS) ferment le banc avec moins de 1% chacun.
Malgré son désistement l'avant veille du scrutin en faveur du Pr KAMTO, l'ancien bâtonnier Akere Muna dont #ELECAM a refusé de retirer les bulletins de vote, est classé, naturellement en dernière position. 
Ces résultats quasi officiels ne sont néanmoins pas définitifs. Ils ne le seraient qu'après l'examen et les décisions sur les différents recours enregistrés depuis jeudi au greffe du Conseil constitutionnel dans le cadre du contentieux électoral qui s'ouvre incessamment, en principe au plus tard demain lundi 15 octobre 2018.  
À  ce sujet, 18 requêtes au total ont été introduites. 17 demandant l'annulation totale de l'élection et une, celle du Pr Maurice Kamto, souhaite l'annulation partielle dans quelques dizaines de localités situées dans 7 régions du pays. 
 
En attendant le Conseil Constitutionnel pour les résultats officiels et définitifs 
 
Parmi ceux qui demandent l'annulation totale, il y a deux introduits par les candidats Cabral Libii et Joshua Osih. Les 15 autres recours sont ceux de sieur Bertin Kisob, actuellement détenu à la prison de Kondengui dans le cadre de la crise anglophone. Il avait déjà tenté en vain de voir sa candidature être acceptée pour cette presidentielle. À l'époque son dossier - qui ne contenait pas le certificat de versement du montant exigé de la caution ni la preuve qu'il est investi par un  parti ayant des élus encore moins les 300 signatures requises pour les candidatures independantes - avait été recalé. "Une candidature pour la farce" avaient alors soutenu certains analystes.
Dans un entretien avec la presse jeudi dernier, le directeur général de ELECAM, Eric Essousse  avait déclaré qu'aucun recours n'avait de chance de prospérer. Faut-il donc à la lumière de cette déclaration considérer comme définitives  ces données sur les résultats compilés et obtenus par nos soins auprès de personnes ayant pris part aux travaux de la CNRGV? Voire. Selon un de ses membres ayant requis l'anonymat, le Conseil Constitutionnel devrait rendre son verdict dans les 72h suivantes. Probablement mardi 16 octobre 2018.  Ainsi les résultats définitifs de la présidentielle pourraient être proclamés plusieurs jours avant le 22 octobre 2018, date butoir, selon le code électoral qui donne 15 jours maximum  à cette institution pour proclamer les résultats. Précision importante: les décisions de cet organe juridico-politique national sont définitives donc insusceptibles de recours. Du moins au plan du droit interne camerounais.
 
Ebo'o Bossis
lundi, 15 octobre 2018 15:28

Élections à la Fécafoot

Le code éthique qui vient d'être adopté par l’assemblée générale extraordinaire du 10 octobre 2018 va éliminé une catégorie importante d'acteurs. Comme quoi, des têtes vont tombées au sien de l'instance faîtière de football au Cameroun.
 
Les différents motifs étant : malversations financières,  trafic sur les âges des joueurs ou de leurs contrats, truquage des matchs, cumul de fonctions etc, leurs cadidatures ne pourraient plus être éligibles à un quelconque poste  à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot).
 
Dans le nouvel arsenal juridique de la Fédération camerounaise de football, l'on note l'entrée du code éthique. Un texte dont plusieurs envisageaient son rejet par les délégués de l'assemblée générale extraordinaire réunis le 10 octobre à Mbankomo, une localité située près de Yaoundé. Contre toute attente, il a été validé à l'unanimité des 60 membres présents aux travaux. 
 
La particularité de ce code éthique est qu'il met hors d'état de nuire une certaine caste d'anciens dirigeants véreux. Leur éligibilité  à un poste est maintenant remise en question. Elle est assujetie à leur passé aussi bien au sein de la Fécafoot qu’en dehors. Le nouveau règlement prévoit que chaque postulant à un poste au sein du bureau, dépose préalablement son dossier auprès de la Commission éthique, dont les membres sont élus par l'assemblée générale et non pas nommés. Elle mène des enquêtes et transmet son rapport à la Commission électorale qui valide ou pas les différentes candidatures. Car, il faut le préciser, depuis l'assemblée générale du 10 octobre, le mode de scrutin à la Fécafoot est désormais uninominal et non plus de liste. 
 
Selon le confrère Christian Djimadeu, ''Ils doivent s'abstenir d'être candidats, ceux qui ont été coupables d’actes répréhensibles au sens de la loi, ou font l'objet d’une enquête judidiciaire. Notamment les personnes incriminées par les différents audits  réalisés depuis la création de la fédération. En matière de truquage des matchs, trafic des âges et des contrats, détournement des fonds ou des équipements.   Le plus récent des audits accablants est celui réclamé par la FIFA,  et dont le quoditien Le Jour vient de publier quelques conclusions. Il met à nu un scandale sous l'ère Tombi à Roko Sidiki, l’homme qui a passé 23 mois à la tête de la Fécafoot. Il est melé dans une affaire de détournement de fonds dans une transaction mafieuse d'achat de 6000 ballons de football. Une forfaiture de plus en effet. Nous y reviendrons...''
 
Comme à lui, les portes de la Fédération se referment sous le nez d’une bonne brochette d'acteurs. Quelques-uns avaient été épinglés dans un audit mené par  le Comité de normalisation. Accusés d'avoir illégalement décaissés des dizaines de millions de FCFA en 2016 à l'objet  de " _crédit scolaire_ ". Beaucoup d'incriminés n'ont toujours pas remboursés le corps du délit.  
 
Membres du gouvernement et parlementaires tombent aussi sous le coup du nouveau code éthique qui consacre les incompatibilités. Eux qui écumaient le comité exécutif doivent dorénavant démissionner de leurs postes s'ils veulent servir le football. La nouvelle réglémentation les oblige à signer un engagement de démission s'ils sont élus à  un poste à Tsinga. Ce dans  les trois mois qui  suivront l’élection. L’objectif étant de ne plus avoir des dirigeants couverts par une quelconque imunité. 
 
Ainsi tout devrait changer  avec la mise en place prochaine d'une Commission éthique. Une innovation qui fait le bonheur de certains mais davantage la désillusion d'autres, qui organisent depuis quelques temps des réunions nocturnes pour prendre le contrôle de la Fécafoot. Une maison, qui comme le déclarait Me Happi Dieudonné, brasse beaucoup d’argent, mais est actuellement au creux de la vague. Ses milliards de FCFA s’étant “ évaporés dans la nature ”.
 
Ebo'o Bossis






Sunday, 05 June 2022 11:01