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Mfoungo

Mfoungo

Dans son discours prononcé sous l'arc de triomphe, devant ses homologues africains, américain, européens et asiatiques, le président français a délivré un message qui appelle à la paix,  ainsi qu'à l'union des peuples. Il est par ailleurs longtemps revenu sur l'historique de cette guerre qui a fait des milliers de victimes. 


" C'était l'armistice, la fin de quatre longues années de combats meurtriers. Malheureusement, l'armistice ce n'est pas la paix. Au contraire, d'effroyables guerres se succèderont ...". 
Emmanuel Macron a ajouté " Quatre années où l'Europe tenta de se suicider (....) La leçon de la grande guerre ne peut être la rancoeur d'un peuple contre un autre...Il faut additionner les espoirs au lieu d'opposer les peurs . Combattre pour la préservation de la paix au delà de tout et refuser le repli, la violence et la domination..."
Dans la suite de son discours, l'hôte des chefs d'États et de gouvernement a porté critique au nationalisme dont se revendique depuis plusieurs semaines aujourd'hui le président américain Donald Trump. " Le patriotisme est l'exact contraire du nationalisme ... Et ce dernier en est sa trahison.... Cent ans après un massacre dont la cicatrice est encore visible sur la face du monde, puisse ce rassemblement ne pas être seulement celui d'un jour".

Au delà de ce discours, la phase protocolaire a été marquée par un côté culturel avec la prestation de le célèbre violoncelliste américain Yo - Yo Ma'a qui a interprété la sarabande de la suite n'5 pour violoncelle en do mineur de Jean Sébastien Back. Un moment de pur délice pour tous les invités de marque du couple présidentiel français. 
Et que dire de la prestance avec laquelle Angélique Kidjo a interprété un hymne en mémoire des troupes coloniales. L'émotion était forte aussi bien dans les tribunes que parmi les foules qui ont pris d'assaut l'esplanade de même que les alentours de l'arc de triomphe. 
Dans ce chapitre culturel, on ne peut ne pas mentionner, le passage de ces jeunes lycéens qui sont venus lire les témoignages de 1918, dans différentes langues: L'anglais, le russe, le français, l'allemand... 
Le Boléro de Ravel a enfin retenti, quelques minutes avant que Emmanuel Macron ne ravive la flamme du soldat inconnu. 

10 mille membres des forces de maintien de l'ordre ont été mobilisés ce 11 novembre pour assurer la protection des 70 chefs d'États et de gouvernement venus commémorer avec faste, le Centenaire de l'armistice de la grande guerre. Un rassemblement exceptionnel que le président français Emmanuel Macron a mis au profit du multilatéralisme dans les relations internationales.

Nicole Ricci Minyem

L’Ambassadeur de l’UE Hans-Petre SCHADEK ,   au terme de sa visite le 09 Novembre 2018 ,a visité  les initiatives portées par le projet d’appui à la résilience socio économique des jeunes vulnérables (PARSE).

L’équipe du Projet d’appui à la résilience socio-économique des jeunes vulnérables pour le Nord, l’Extrême-Nord et l’Adamaoua (PARSE) s’attèle depuis le lancement des activités à mettre également en place des activités promouvant l’insertion économique des jeunes et leur employabilité, à travers des activités à Haute intensité de main d’œuvre (HIMO), la formation professionnelle et les activités génératrices de revenus (AGR), notamment l’auto-emploi. L'objectif poursuivi par cet axe du projet est de sélectionner  une  centaine de  jeunes vulnérables dans  les  18 communes prévues, sur la base de critères bien définis, tout en respectant l’indicateur des 30% des jeunes femmes dans le recrutement.

A l'issue de leur formation, les jeunes se  sont mis  à l'exercice du métier pour lequel ils  ont été formés. La menuiserie, la maçonnerie, la boulangerie, la restauration, la couture, la coiffure, l’agriculture et l’élevage, la mécanique auto. Au  cours de son séjour dans cette partie du pays, son excellence Hans-Petre SCHADEK a  échangé avec des jeunes  sur des questions d’intérêt commun qui engagent leur  avenir  dans  la région du Nord .Marie Bahane âgée de   25 ans, grâce à son  restaurant , est devenue plus indépendante du point de vue financier et se sent plus épanouie ; ce qui rend sa famille très fière d’elle . Elle a quitté l’école en 2016 après la classe de 1ere ; bien  avant son implication dans le projet PARSE, elle vendait des beignets devant la maison de ses parents. Elle a alors profité de la visite  de L’Ambassadeur de l’UE Hans-Petre SCHADEK, dans son restaurant sis au quartier Bibemiré à Garoua Pour remercier le chef de  la délégation de l’Union européenne, qui selon elle sans l’UE ;elle serait certainement encore au point le plus bas. Hans-Petre SCHADEK, a annoncé l’appui de l’Union européenne pour la   réinsertion de 5000 jeunes dans la région du Nord  à travers  le projet PARSE.

Au final, les premières démarches effectuées dévoilent que le dit  projet  a trouvé un écho favorable auprès des populations du grand Nord. La mise en œuvre des activités de l’axe 1 est assurée par des ONG nationales et internationales, à l’instar de  APROSPEN, CARE, JAPSSO, PLAN International et SNV.

 

 Félix SWABOKA.

L’ambassadeur Hans-Petre SCHADEK, chef de délégation de l’Union  européenne au Cameroun,  au terme de sa visite de travail au Nord, du 07 au 09 Novembre 2018  a échangé  sur des questions d’intérêt commun qui engagent l’avenir  de la région ; notamment l’économie et les défis qui interpellent la filière Coton.

 La zone cotonnière du Cameroun couvre une grande part  des  régions  du Nord et de l’Extrême-Nord, excluant les zones septentrionales proches du lac Tchad (département du Logone et Chari).

 Il est donc important d’examiner le rôle du coton dans le développement rural et économique du Cameroun, du Nord et  surtout celui de la Société de Développement du Coton (SODECOTON), principale société agro-industrielle de la région. Conscient de la situation, l’ambassadeur Hans-Petre SCHADEK, chef de délégation de l’Union européenne au Cameroun a effectué, du 07 au 09 novembre 2018, une visite de travail à Garoua et dans plusieurs autres localités de la région du Nord. Son excellence  a  rencontré  les  producteurs de la filière coton , réunis autour de la confédération des producteurs de Coton du Cameroun(CNPCC) .

Ils ont  échangés  sur des questions d’intérêt commun qui engagent l’avenir  de la région du Nord ; notamment l’économie et les défis qui interpellent la filière Coton, le Développement et la gestion des ressources naturelles. Entre autres, le chef de la délégation de l’UE-Cameroun a visité  les installations de la Société Camerounaise de développement du Coton(Sodécoton). Au terme de cette visite, l’on s‘interroge  sur un probable appui de l’Union Européenne  dans la filière Coton au Nord-Cameroun  qui pourrait  répondre aux défis majeurs que les filières cotonnières africaines doivent relever.  

Cet appui de l’Union Européenne s’il venait à être concrétiser,  trouvera  tout son sens, au vu de l’importance socio-économique significative que les filières cotonnières représentent pour de nombreux pays africains producteurs. Cette importance se situe tant au plan macroéconomique (recettes d’exportation, création d’emplois, infrastructures, etc.), méso économique (évolution des filières et développement local) que microéconomique (évolution des exploitations à base de coton, essentiellement familiales).

Pour celles-ci, assurer de façon durable une production de coton rentable constitue un élément essentiel de leur viabilité et d’évolution vers des stratégies de modernisation progressives contribuant à lutter efficacement contre la pauvreté. L’Union européenne est un partenaire de longue date du Nord. La route Garoua-Figuil, qui est hautement une stratégie pour les échanges commerciaux dans cette partie du pays, a été construite grâce à un appui financier du 9eme Fonds européen de développement (FED) .

Plusieurs actions de développement, en cours de réalisations dans cette partie du pays, sont soutenues par l’Union européenne, avec une enveloppe globalement estimée à 26 milliards de FCFA. La visite entre dans le cadre du partenariat qui lie  le Cameroun à  l’UE depuis près de 60 ans.

Félix Swaboka.

Aux avant postes des différents conflits que connaissent le Cameroun depuis 2013, le Bataillon d'Intervention Rapide est l'une des principales forces déployées dans la stratégie antiterroriste et participe au premier rideau défensif aux frontières.
 
 
Les origines du BIR
 
 
La genèse du BIR est liée aux premières heures de l'arrivée du Président Paul Biya à la tête de l'Etat du Cameroun. Après le coup d'état manqué du 6 Août 1984, la Garde Républicaine va céder la place à une nouvelle institution, la Garde Présidentielle. La conception, la formation et la mise en place de cette force est confiée au colonel Israélien Abraham Avi Sivan. Dès 1985, il va monter le corps spécialisé exclusivement en charge de la protection du Président, de la famille du Chef de l'Etat et de la présidence. 
 
Contrairement à l'ancienne Garde Républicaine qui était placé sous le commandement de la gendarmerie, la Garde Présidentielle elle répond directement au Chef de l'Etat. Le premier commandant de la Garde Présidentielle était Titus Ebogo.
 
C'est en 1999 que le colonel Abraham Sivan va mettre en place le Bataillon Léger d'intervention (BLI). Ses hommes au béret vert fluor viendront répondre aux besoins d'éradication du grand banditisme ambiant. Les opérations de ce Bataillon vont mettre en déroute les "coupeurs de route" dans les régions septentrionales du pays. C'est le BLI qui deviendra quelques temps plus tard, le Bataillon d'intervention Rapide avec de nouvelles missions dans son cahier de charge.
 
 
Les missions du BIR 
 
 
Le BIR se déploie actuellement sur un quadruple plan : la sécurisation de la presqu'ile de Bakassi ; la lutte contre les coupeurs de route ; il est associé au sein de chaque région militaire à la brigade d'intervention rapide ; et la sécurité présidentielle. Les missions du BIR se sont énormément étendues en dix ans. Forts de plus de 5000 hommes, d'un matériel de guerre polyvalent (terre, mer et air) et d'un entrainement adéquat, les éléments du BIR occupent à ce jour un rôle de premier plan dans la défense du territoire.
 
A Bakassi, c'est le BIR DELTA, un groupement du BIR, qui assure la sécurité et la protection du territoire contre les actes de piraterie, rançonnage et sabotage de tous ordres. Le BIR DELTA dispose d'un bâtiment de guerre stationné en haute mer pour la préservation des frontières maritimes camerounaises, des chaloupes et embarcations, des radars et d'un hélicoptère. Il bénéficie également du soutien de l'armée de l'air qui surveille la zone avec deux avions. 
 
Les Forces Marines Commando, les Palmeurs de Combat et le Bataillon Spécial Amphibie aident aussi le BIR dans cette tâche. Le BIR DELTA inspire de la terreur chez les ennemis. Ses prouesses dans la lutte contre les "Bakassi Freedom Fighters" ont connu un succès retentissant. Ce qui leur a valu le surnom de "Black Ninja". Ils jouent un rôle majeur dans la sécurisation de la presqu'île de Bakassi.
 
Il est difficile de classer le BIR dans la hiérarchie militaire camerounaise. Avec un effectif qui approche les 6.000 commandos, le BIR n'est soumis à aucune autre autorité militaire que celle du Chef de l'Etat. C'est environ 10% des effectifs de l'ensemble de l'armée. Le BIR est une armée dans l'armée camerounaise. Elle a son propre drapeau, marqué du sceau du lion. Les tenues, les armes et tout le matériel utilisé par le bataillon provient d'Israël. Le budget de fonctionnement du BIR ne figure sur aucune ligne du budget de l'armée. Selon certaines sources, il serait financé en partie par les caisses de la société nationale des hydrocarbures (SNH). 
 
Son recrutement est centralisé, contrairement à celui du reste des recrutements de l'armée, y compris les forces spéciales. La multiplication des unités spéciales au sein de l'armée, de la gendarmerie et de la police ces dernières années est la marque du régime du renouveau. Le renouveau militaire et sécuritaire passe par la création d'unités spéciales directement pilotées depuis la présidence ; ce qui constitue une défiance vis-à-vis de l'armée régulière. En effet, le suréquipement (selon le contexte local) du BIR contraste avec celui de l'armée régulière. 
 
Les victoires que le BIR remporte contribuent à en faire l'armée sur qui le Chef de l'Etat peut compter. La flexibilité de son commandement contribue à son efficacité opérationnelle. Lors de l'attaque de la banque Ecobank à Douala, tandis que les forces armées régulières tentaient d'avoir le MINDEF pour avoir l'autorisation de faire décoller un hélicoptère de combat, le BIR était déjà à la poursuite des criminels. D'après le Comandant de la région militaire du littoral, le BIR aurait intercepté ces braqueurs au niveau des berges de Bakassi et aurait fait seize morts parmi les assaillants. Si l'efficacité opérationnelle du BIR en tant que forces spéciales ne peut être remise en cause, son efficacité stratégique en revanche peut être questionnée, en termes de fragilisation de la défense camerounaise.
 
Le BIR était aux avant postes de la lutte contre Boko Haram. Contrairement à l'armée régulière qui s'est vu en difficulté devant l'ennemi du fait de l'armement inadapté en sa possession, l'entrée en scène des forces du BIR ont rapidement fait pencher la balance en faveur du Cameroun. Déjà en 2008, au cœur des émeutes de la faim, le Chef de l'Etat va faire appel au BIR pour sécuriser la capitale et mettre fin en moins de 24h aux exactions qui étaient perpétrés dans la ville. On retrouvera une fois de plus le BIR dans les opérations antiterrorismes commandés par le Chef de l'Etat.
 
Après le décès dans un crash d'hélicoptère à 15km de Yaoundé, du premier commandant du BIR, Abraham Sivan, le 22 novembre 2010, c'est son homologue israélien, Mayer Heres qui dirige le bataillon jusqu'à ce jour. Il vit au quartier général du BIR dans une villa huppée au quartier Bastos à Yaoundé. 
Les privilèges accordés au BIR est une source de mécontentement dans les rangs des autres corps de l'armée qui ne bénéficient pas des mêmes dotations en armements de pointe. Mais la discipline militaire oblige les différents corps à partager les renseignements et collaborer dans les déploiements tactiques. La question qui se pose dans les couloirs et dans certains salons est celle de savoir si le BIR va survivre au règne de l'actuel chef de l'État.
 
 
Stéphane Nzesseu

C'Est devenu un rendez vous incontournable dans ce pays de près de 200 millions de célibataire depuis des années. 

Et pour que ce jour répondent aux attentes, dans presque tout le pays, les festivités ont été organisées pour commémorer ce moment historique. Des rencontres sont organisées un peu partout, pour provoquer des rencontres entre les "âmes soeurs". 
Des informations recueillies au niveau de la représentation chinoise accréditée à Yaoundé où une soirée a été organisée, l'on parle de l'origine de cette célébration qui date des années 1990, Lorsque les étudiants de l'université de Nanjing ( Nanku), capitale de la province du Jiangsur à l'Est de la Chine, ont mis en avant l'idée de choisir le 11 novembre comme jour de célibataires. Ce choix a été fait car la date 11 11 est composée de quatre 1, soit une représentation de quatre individus seuls. 

Il existe également une légende sur l'origine de cette date qui renseigne qu'il s'agit d'une journée au cours de laquelle on rend hommage à un moine romain, durant le règne de l'empereur Claudius. Dans cette histoire, il est raconté que l'empereur avait interdit les mariages afin d'inciter les jeunes à s'enrôler dans l'armée pour aller défendre les couleurs du pays. Contrairement au moine qui avait mis en place un système qui lui permettait d'organiser clandestinement les mariages. Ce qui à la fin lui a valu d'être jeté en prison et torturé à mort un 11 novembre. 
La journée internationale des célibataires est devenue un événement culturel dans les campus universitaires. Pour eux, il s'agit d'une fête qui est un peu considéré comme l'équivalent de la saint valentin. 
C'Est aussi le plus gros rendez-vous de commerce en ligne au monde. On parle d'une exploitation commerciale  matérialisée par une journée de soldes exceptionnelles. Cet aspect a été introduit dans cette commémoration depuis 2009, à travers une plateforme forme de vente en ligne d'objets chinois nommé Alibaba. 
Aujourd'hui, les chinois ont rapidement dépassé les chiffres du black friday américain: 25 milliards de dollars. 

Selon certains économistes, c'est un véritable boom qui permet de booster l'économie chinoise qui est quelque peu au ralenti depuis quelques mois. Ils disent même qu'il est le plus grand événement de e commerce au monde qui fait figure de test pour toutes les plates-formes en ligne.

Nicole Ricci Minyem

Vendredi 9 novembre, une forte pluie s'est abattue dans la ville et, elle a causé cet énième sinistre. L'effondrement des maisons construites sur des sites interdits selon les autorités qui se sont déplacés sur le lieu de l'accident. On compte plus d'une centaine de morts même si le Chef pompier pense que le bilan peut être plus lourd.

Il estime qu' il est tombé plus de 45 centimètres d'eau et, les maisons construites sur les flancs des montagnes n'auraient pu soutenir cette puissance. Des pans entiers de collines se sont effondrés emportant ces constructions très loin mais la boue a aussi bloqué les routes et les autoroutes qui sont encore coupées. 
La priorité, selon les autorités il est important de tout mettre en oeuvre pou essayer de trouver les survivants sous l'enchevêtrement de béton et de ferrailles, des monceaux de fenêtres, de portes, de tables, de chaises et autres meubles que l'on trouve dans les domiciles. 
Les familles des victimes participent elles aussi aux recherches. Certains n'hésitent pas à prendre des risques parce qu'ils espèrent entendre un son, un soupir, un cri, voir un membre déborder de tout ce fatras. 

Elles pointent par ailleurs un doigt accusateur sur les autorités qui selon elles, ne prennent pas souvent les mesures qu'il faut pour que des catastrophes comme celles ci n'arrivent plus. "Elles attendent toujours que l'accident arrive avant de se déployer et de prendre quelques mesures d'urgences qui ne peuvent servir à long terme. Une fois de plus, nous allons enterrer nos morts, du moins si nous arrivons à les retrouver..."

Du côté des autorités, le gouverneur  estime que "les demeures ne disposaient même pas de conditions minimales pour être totalement habitables. Personne n'aurait jamais dû les occuper..."
Le chef des pompiers qui pense qu' il n ya aucun espoir de retrouver la moindre victime du moins pas en vie renchérit en disant qu" Aucune norme de sécurité n'était respectée. Ces maisons étaient dotées d'installation électrique non adéquate et, les montagnes d'ordures et les personnes qui s'y trouvaient semblaient se complaire dans leurs ordures. Ce qui rend nos recherches difficiles. S'il y'a des survivants, ils ont pu être entraînés au milieu de tout ce fatras..."
L'effondrement des maisons d'habitation, des immeubles, des routes et autres se produisent de manière quasi quotidienne dans les villes brésiliennes. Les autorités, même si elles sont accusées de laxisme, semblent prendre la mesure de ce qui se passe et promettent de prendre les mesures qui conviennent, pour limiter en limiter le nombre.

Nicole Ricci Minyem

Le chef de la division de la communication du ministère de la défense, le Colonel Didier Badjeck a apporté des explications sur l’affaire Mimi Mefo, alors que la journaliste en service à la télévision privée Equinoxe Tv a été libérée après trois de détention à la prison de New Bell à Douala.

«Nous revenons sur cette actualité qui enflamme la toile, concernant la libération de MEFO TAKEMBOU MIMI, journaliste à Équinoxe. C'est le Chef de l'Etat qui, personnellement,  a décidé de l'arrêt des poursuites, dans un geste  de magnanimité», a indiqué le Colonel Didier Badjeck samedi soir. 

«Cela ne veut pas dire, loin s'en faut, que cette journaliste est innocente», va-t-il toutefois précisé, ajoutant que Mimi Mefo «devrait par conséquent y tirer tous les enseignements en se gardant de toute récidive. Faute par elle de le faire, elle sera à nouveau interpellée sans complaisance et traduite devant les tribunaux compétents».

«Revenant sur cette décision qui est comprise comme un geste d'apaisement au lendemain de la prestation de serment du Chef de l'Etat,  il faut donc souligner que ce geste ne doit pas être compris comme une exemption du respect des lois de la République. C'est au contraire, un geste qui ne saurait se répéter de manière mécanique à l'avenir et devrait encourager les journalistes à  faire leur travail en respect des règles déontologiques», a ajouté le Colonel Didier Badjeck.

«Tous ceux d'entre-deux qui vont s'inscrire en marge de la loi, "se heurteront à la rigueur de la loi". Il ne sert donc à rien de récupérer cette situation et de verser dans des jactances glorifiantes et des revendications ridicules qui n'ont en rien pesé sur la décision du Chef de l'Etat qui vient tout juste de nous exhorter à la construction du projet national» a prévenu le porte-parole du Ministère de la défense.

De son côté, le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) a profité de cette libération pour remercier les autorités camerounaises pour leur compréhension et leur marque d'intérêt à notre appel à l'apaisement des rapports entre les journalistes et les institutions de la République.

Le SNJC remercie le collège d'avocats qui ne cesse de grossir chaque jour, pour leur dévouement, leur bénévolat et leur acharnement à cette cause qui a abouti à une première victoire, celle de la libération de notre camarade, collègue et consœur. Le SNJC félicite toutes et tous les camarades et hommes des médias pour la forte mobilisation et l'élan de solidarité qui a brisé tous les clivages, au-delà de nos sensibilités, pour arriver à cette première victoire.

Le SNJC salue aussi les dirigeants et le personnel d'ÉQUINOXE Radio/TV pour leur collaboration. Le SNJC adresse particulièrement sa reconnaissance au Régisseur et le personnel pénitencier de la prison centrale de Douala pour le traitement des plus honorables qui a été réservé à MIMI MEFO et aux facilités accordées pour que les camarades lui apportent assistance. Le SNJC entend maintenir cette synergie d'actions qui a permis cette victoire partielle pour que la victoire soit totale avec l'arrêt des poursuites judiciaires.

Otric N.

La Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac) a placé au mois d’octobre 2018 Amicale Finance  et Citef  (City Trust Credit Fund), deux établissements de micro finances de deuxième catégorie, sous administration provisoire. Le 16 octobre 2018 est intervenu la mise en liquidation de Amicale Finance et le 19 du même mois celle de la Citef.

La Commission bancaire d’Afrique centrale qui a pris cette décision à Yaoundé a également décidé du retrait  de leurs titres prudentiels respectifs. Elle a décidé de les placer sous administration provisoire. La Cobac fait savoir que ces deux établissements de Microfinance ne «respectaient pas « les règles prudentielles ».

Le président de la Cobac, Abbas Mahamat Toli, par ailleurs gouverneur de la banque des Etats de l’Afrique Centrale (Beac), a nommé des administrateurs provisoires à la tête de ces entreprises pour un mandat d’un an renouvelable. Toutefois, ce mandat peut être retiré à tout moment.

Rappelons que ces sanctions rentrent en droite ligne avec les résolutions du récent sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (Cemac) au sujet des établissements de crédits. A cet effet, plus d’une cinquantaine de microfinances sont sous le collimateur de la Cobac pour « non-respect des règles prudentielles dans l’espace Cemac ».

Au mois au paravent, en août 2018, la Commission bancaire de l’Afrique centrale a ouvert le une procédure disciplinaire contre la banque camerounaise des PME (BC-PME), et ses dirigeants, notamment la directrice générale, Agnès Ndoumè Mandeng, pour non-respect de la réglementation prudentielle au capital minimum. Cette procédure a conduit à des sanctions à hauteur de plusieurs millions de FCFA, a-t-on appris.

Ces sanctions sont la suite d’une procédure disciplinaire ouverte par le la Cobac contre la BC-PME et ses dirigeants. Tout est parti d’un constat fait par la Cobac depuis le 31 août 2015. En effet, la Cobac, à cette époque, avait constaté que la BC-PME ne disposait pas de fonds propres qu’elle devait justifier à tout moment. Une infraction à la norme relative à la représentation du capital minimum.

La BC-PME était dans cette situation parce qu’elle est une entreprise à capitaux publics libérés par l’Etat à hauteur de 10 milliards Fcfa. Pourtant, la BC-PME avait besoin d’une allocation supplémentaire de 5 milliards Fcfa tel que voulu par son Business plan.

L’absence de cette allocation place la BC-PME dans une situation inconfortable ne lui permettant pas de respecter l’ensemble des ratios prudentiels (capital minimum exigé). Mais aussi les fonds propres pendant la période de lancement et les premières années d’exploitation.

Après ce constat, la Cobac avait rappelé à l’ordre la BC-PME en date du 16 octobre 2017. C’est donc le non-respect de cette conformité qui a conduit la Cobac à sévir. Ces sanctions tombent au moment où le Cameroun a entamé des discussions avec la Banque mondiale et la Banque africaine de développement pour restructurer le modèle économique de la BC-PME. Désormais, les banques commerciales pourront intervenir pour soutenir la BC-PME en cas de difficultés.

Otric N.

Six civils ont été tués dans deux attaques nocturnes attribuées aux rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) à Beni, dans l'est de la République démocratique du Congo, selon les autorités locales et des témoins.

Les rebelles ADF «ont fait une incursion dans la nuit de samedi à dimanche» à Beni et «tué cinq civils, blessé trois personnes et pillé des boutiques et des habitations», a déclaré à l'AFP Donat Kibwana, administrateur du territoire de Beni (Nord-Kivu).

Au cours d'une autre attaque menée par les mêmes rebelles dans un autre quartier de Beni, «une femme a été tuée à la machette et cinq personnes ont été enlevées dont quatre enfants, trois maisons incendiées et une voiture», a déclaré à l'AFP Kizito Bin Hangi, président de la société civile de la ville de Beni.

Des jeunes ont barricadé un axe routier près de des zones attaquées. Un photographe de l'AFP a entendu des tirs pour disperser les manifestants qui ont bloqué cette route. «Les ADF nous ont attaqués simultanément à Mayi-Moya et Beni. Les militaires sont à leur poursuite après avoir repoussé l'attaque», a déclaré le capitaine Mak Hazukay, porte-parole de l'armée dans la région.

«Nous pensions que les militaires avaient mis une ceinture autour de la ville pour la sécuriser mais rien n'est fait. C'est vraiment déplorable de laisser la ville sans défense», a protesté M. Kizito. «Nous avons fui en brousse nuitamment», a déclaré de son côté à l'AFP un directeur d'école.

Les ADF sont tenus pour responsables du massacre de 700 civils dans la région de Beni depuis le 2 octobre 2014 et de la mort de 15 Casques bleus tanzaniens en décembre 2017. Ce groupe de rebelles ougandais musulmans s'est replié dans les années 1990 dans l'est de la RDC, pour continuer leur combat contre le régime du président Yoweri Museveni. Les ADF ne revendiquent pas leurs actions.

Ces attaques surviennent à moins de deux mois des élections en RDC prévues le 23 décembre sur fond de tensions politique et sécuritaire. A l’approche de ces élections, le président de la République Joseph Kabila a reçu en octobre dernier les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies à Kinshasa où l'opposition leur a demandé de « ne pas céder au chantage à la souveraineté » du pouvoir.

« Nous avons marqué la volonté du Conseil d’accompagner la République démocratique du Congo sur le chemin de la paix, de la stabilité et de la prospérité. Les élections du 23 décembre marquent une opportunité historique sur ce chemin », a répété l’ambassadeur de France aux Nations unies François Delattre à l’issue de cet entretien d’une heure et demi au palais présidentiel.

« Et donc le Conseil de sécurité a salué les progrès importants qui ont été accomplis dans ce sens et rappelé les étapes qui sont devant nous pour permettre le succès des élections du 23 décembre », a-t-il ajouté.

Le président Kabila n’a fait aucune déclaration après avoir salué un par un les ambassadeurs ou représentants des 15 pays-membres qui achèvent dimanche leur visite de trois jours.

Otric N.

Après la libération de la journaliste Mimi Mefo, Agence Cameroun Presse a sollicité l'avis d'un juriste pour comprendre l'arrestation puis la libération 72 heures plus tard de la jeune femme

  • Maître, nous avons assisté samedi dernier à la remise en liberté de la journaliste Mimi Mefo. Quelle est la première analyse que l'on peut faire?

Déjà, il faut connaître de quel type de libération il s'agit. Il y'a des libérations inconditionnelles  qui ont été décidé par exemple dans le cadre des pouvoirs de l'autorité judiciaire qui est le procureur général qui a compétence pour ordonner l'arrêt des poursuites. Et également le Chef de l'État qui est le chef de l'éxécutif et qui a également cette compétence. Il y'a le ministre de la justice, qui peut ordonner l'arrêt des poursuites. De toutes ces autorités, lequel a ordonné l'arrêt de poursuites contre Mimi Mefo. Je n'en n'ai pas la preuve. S'agit il d'une liberté provisoire?

  • On parlait d'un ordre donné par le Président de la République qui a voulu faire acte de magnanimité à l'endroit de la journaliste

Si c'est une décision du Chef de l'État, il s'agit donc d'une libération totale et inconditionnelle.

  • Est - on en droit de penser que le mouvement social que l'on a vécu après l'arrestation de cette journaliste a eu raison des pouvoirs publics? Même si le colonel Didier Badjeck a invité les uns et les autres à faire preuve d'humilité, parce que le Président de la République a été magnanime.

Disons simplement que c'est un pouvoir qui est reconnu au Président de la République de par la constitution et les dispositions des articles 5 et suivants lui permettent de prendre des décisions comme celles là.

  • Maître, au regard des accusations qui ont été portées contre Mimi Mefo, peut-on penser qu'elle est coupable des faits qui lui sont reprochés? D'autant plus qu' elle a cité la source


Disons qu'il s'agit plutôt d'un avertissement sérieux. Lorsque vous avez la qualité de professionnels, cette dernière aggrave l'infraction. Lorsqu'on est journaliste, avant de relayer une information, il faut qu'on s'assure des sources et de la véracité de ces informations avant de la propager. Parce que là divulgation des fausses nouvelles est une infraction qui est punie par les dispositions de l'article 240 du code pénal camerounais. Lorsque vous n'êtes pas à même de rapporter la preuve ou alors que vous avez de bonnes raisons de croire à la véracité de l'information, vous êtes rendu coupable de l'infraction de fausses nouvelles et de la divulgation de fausses nouvelles.

  • Au regard de ce que vous avez développé, y'a t-il une leçon à tirer par rapport à l'affaire Mimi Mefo? 

Il y'a une leçon à tirer déjà une mise en garde pour la journaliste, à savoir que le métier de journaliste est légalement encadré par la loi. Ce cadre légal voudrait que le journaliste recoupe l'information avant de la diffuser. Il ne s'agit pas d'un laisser aller. Le journalisme est un pouvoir et vous savez ce qu' on appelle la désinformation qui peut causer de graves problèmes. Vous avez des exemples, la radio mille collines au Rwanda, qu' est ce qu' elle a fait? On parle encore des conséquences aujourd'hui. Si on laisse passer les gens qui font des propagandes inutiles et que cela tombe dans les oreilles de plusieurs, vous ne pouvez plus contrôler les citoyens, lorsqu'ils sont inondés de fausses nouvelles. Donc le journalisme a un rôle très important dans la vie sociale et l'activité politique.
Nous sortons d'une élection présidentielle contestée par certains et gagner par d'autres, il convient dès lors de rester très précis sur les faits. Mimi, je ne pense pas que si cela a été lâchée, quelqu'un d'autre le sera. A partir du moment où vous n'avez pas la preuve de vos sources, il faut vous abstenir. Vous savez que dans les réseaux sociaux, Facebook, Watsapp et autres il y'a une trafiquassions ( si vous me permettez le terme) des images. L'auteur d'une telle information doit savoir que si celle ci n'est pas vérifiée et même nous qui recevons et partageons, comme l'a fait Mimi, avons des comptes à rendre. 
Le journaliste a donc le devoir de vérifier une information avant de la mettre à la disposition du public.

Nicole Ricci Minyem







Sunday, 05 June 2022 11:01