Des équipements endommagés et le signal interrompu pendant plus de trois heures.
La foudre a frappé le Centre de Production de Mballa 2 le samedi 10 novembre 2018 à 18h15, nonobstant le dispositif parafoudre existant. Selon Adèle Mbala, le Chef de Division de la Communication de la chaine publique, le choc a endommagé certains équipements techniques de diffusion, provoquant l'interruption de la diffusion des programmes radio et TV, de 18h 15 à 21h. L’intervention des Ingénieurs a permis un retour à la normale à 21h.
Par ailleurs, note Adèle Mbala dans un communiqué, la panne de la liaison par faisceau hertzien entre le Centre de Production de Mballa 2 et le relais de Mbankolo a également provoqué l'arrêt de la diffusion par TNT dans la ville de Yaoundé. La CRTV s'excuse auprès de ses publics pour ces perturbations liées à des cas de force majeure. «Le Directeur Général rassure les publics de Yaoundé que des équipes techniques sont à pied d'œuvre afin de rétablir la diffusion par TNT dans les plus brefs délais», indique le communiqué.
La CRTV est un organisme entièrement dépendant du parti au pouvoir, le RDPC. C'est discutable. Elle est plutôt l'unique organe de presse audiovisuel de service gouvernemental. Son pendant en presse écrite est Cameroon tribune. Le grand quotidien national bilingue n'est pas à confondre avec le journal officiel.
Le Directeur général de la CRTV, Charles Ndongo -Nommé le 29 juin 2016 par décret présidentiel de Paul Biya-, ambitionne de faire de la CRTV une télévision de référence au Cameroun et en Afrique centrale. C’est dans cette logique qu’a été lancée la chaine thématique CRTV NEWS.
«Une chaîne d’information en continu parce que la CRTV est dans un vaste programme de numérisation. La numérisation ne concerne pas seulement les équipements. Elle touche aussi la modernisation de l’ensemble du dispositif. Et dans ce cadre naturellement, il y a beaucoup de chaînes thématiques qui vont être mises en place. Mais elles seront activées progressivement. Nous commençons par la chaine d’information en continu parce que dans les chaînes thématiques, c’est aujourd’hui la plus emblématique, parce que tout le monde veut savoir à tout moment ce qui se passe autour de nous, ce qui se passe dans le monde», expliquait Charles Ndongo au lancement de cette chaine, le 28 janvier 2018.
Ajoutant que: «La chaîne d’information en continu aussi parce qu’à mon arrivé ici il y a maintenant 19 mois, l’une des instructions formelles que j’avais reçues de mon président du conseil d’administration qui se trouve être notre ministre de tutelle était de tout faire pour hâter la mise en place de cette chaîne d ‘information en continu dont vous connaissez maintenant le nom, CRTV News. CRTV News, parce qu’il s’y colle bien le slogan en anglais Nothing but news. Une chaîne exclusivement réservée à l’information, CRTV News aussi chaîne d’information en continu parce que aujourd’hui il est difficile d ‘envisager une chaîne de télévision sérieuse sans cette dimension-là d’assurer l’information en permanence, parce que toute la compétition aujourd’hui c’est sur le terrain de l’information, les réseaux sociaux essayent de nous tailler des paupières, essayent de notre battre aussi bien sur la droite que sur la gauche».
La journaliste Mimi Mefo Takambou a été libérée samedi de la prison de New Bell où elle avait été écrouée dans la nuit du mercredi 7 novembre à Douala, après avoir été inculpée par un tribunal militaire pour «propagation de fausses nouvelles, outrage aux corps constitués et aux fonctionnaires, incitation à la révolte contre le Gouvernement et les Institutions de la République».
Le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) a profité de cette libération pour «remercier les autorités camerounaises pour leur compréhension et leur marque d'intérêt à notre appel à l'apaisement des rapports entre les journalistes et les institutions de la République», peut-on lire dans le communiqué rendu public à cet effet.
La journaliste Mimi Mefo est accusée d’avoir affirmé que le missionnaire Charles Truman Wesco de nationalité américaine a été tué par l’Armée camerounaise lors d’une fusillade le 30 octobre 2018 dans la région du Nord-Ouest.
«Les propos de madame Mimi Mefo Takombo qui, en plus d’altérer la réalité des faits et de répandre des contrevérités manifestes, ne manquent pas de jeter un discrédit sur nos Forces de Défense, fortement préjudiciable au moral des troupes, alors qu’elles mènent un combat loyal et légal contre des hordes criminelles mues par un dessein sécessionniste», a indiqué Issa Tchiroma Bakary, porte-parole du gouvernement, dans une déclaration.
Selon ce dernier, «au cours de l’autopsie, les plombs extraits de la dépouille ont confirmé que les tirs ayant eu raison du Révérend Charles Truman Wesco provenaient bel et bien d’une arme de type calibre 12 utilisée comme on le sait, par les terroristes sécessionnistes opérant dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest».
Dans sa déclaration, le SNJC remercie le collège d'avocats «qui ne cesse de grossir chaque jour», pour «leur dévouement, leur bénévolat et leur acharnement à cette cause qui a abouti à une première victoire, celle de la libération de notre camarade, collègue et consœur».
Le SNJC félicite toutes et tous les camarades et hommes des médias pour la forte mobilisation et l'élan de solidarité qui a brisé tous les clivages, au-delà de nos sensibilités, pour arriver à cette première victoire. Le SNJC salue aussi les dirigeants et le personnel d'ÉQUINOXE Radio/TV pour leur collaboration.
Le SNJC adresse particulièrement sa reconnaissance au Régisseur et le personnel pénitencier de la prison centrale de Douala pour le traitement des plus honorables qui a été réservé à MIMI MEFO et aux facilités accordées pour que les camarades lui apportent assistance.
Le SNJC entend maintenir cette synergie d'actions qui a permis cette victoire partielle pour que la victoire soit «totale avec l'arrêt des poursuites judiciaires». C'est pourquoi, «nous allons travailler à la mobilisation lundi 12 novembre 2018 de tous les hommes et femmes de médias à la première et espérons la dernière audience», écrit le président du SNJC, Denis Kwebo.
Le Bureau Exécutif National se félicite de la force morale de la journaliste Mimi Mefo pour n'avoir pas craqué et pour avoir gardé la foi. Le SNJC annonce à compter de ce samedi 10 novembre 2018, la levée du mot d'ordre de boycott des activités du gouvernement par les journalistes.
Otric N.
Après avoir passé 72 heures dans les geôles de new bell à Douala, la journaliste de Équinoxe télévision est arrivée chez elle a 14h30 ce samedi
C'Est avec un sourire éclatant que la jeune femme a franchi les portes de la prison centrale de new bell, ce samedi, accueillie par les doux rayons de soleil de ce mois de novembre. Un temps clément, qui accompagne ces moments de joie et de bonheur intense que Mimi Mefo Takoumbou partage avec ceux qui sont venus l'accueillir, à sa sortie des geôles. Sur la cour de cette prison tristement célèbre, on peut remarquer la présence de Me Alice Nkom, Mathieu Nathanaël Njog, secrétaire général du syndicat national des journalistes du Cameroun et de ses collègues de la chaîne équinoxe tv. Impossible de ne pas remarquer l'entrain, la force de caractère que la journaliste affiche, malgré les heures difficiles qu' elle vient de traverser. Et, pour ceux qui étaient encore sceptiques, le communiqué de Sévérin Tchounkeu vient ôter le doute.
Équinoxe télévision a le plaisir d'annoncer la libération de sa rédactrice en chef adjointe en charge du desk anglais Mimi Mefo Takambou ce samedi 10 novembre 2018.
Le Pdg de cette chaîne de télévision poursuit ses propos en remerciant tous ceux qui se sont investis pour que cette libération soit possible: " Équinoxe télévision remercie toutes les personnes qui ont oeuvré de près ou de loin pour ce dénouement heureux. Nous remercions particulièrement le pool des avocats qui s'est mobilisé à cet effet. Nous remercions toutes les organisations socioprofessionnelles, l'opinion publique nationale et internationale, les autorités publiques et religieuses".
La troisième partie de sa correspondance présente le professionnalisme avec lequel les informations sont traitées dans ce média: " Équinoxe télévision est une chaîne de télévision indépendante, professionnelle qui, au delà de l'image rend compte..."
Les faits
C'Est mercredi dernier que la rédactrice en chef de Équinoxe télévision et radio de langue anglaise a été entendue chez le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire de Douala avant d'être conduite avec des menottes aux poignets vers la prison de new bell. Elle est alors accusée de propagation de fausses nouvelles, d'apologie du terrorisme et de cybercriminalité.
Sa convocation signée par un officier de police judiciaire indiquait pourtant " Propagation de fausses nouvelles" et " cybercriminalité".
Des chefs d'accusations nés parce que la journaliste, tout en citant pourtant la source a relayé une information qui accusait l'armée camerounaise d'être à l'origine du meurtre perpétré contre un pasteur américain.
Sa gestion professionnelle de cette information n'a pas semblé émouvoir veux qui ont choisi de lui faire goûter à l'enfer de l'emprisonnement, sans avoir été jugée. Le fait qu' elle bénéficie de la présomption d'innocence n'a non plus semblé émouvoir ceux qui l'ont condamné. La sortie de Issa Tchiroma, ministre de la communication venue présenter la version des faits du gouvernement était l'élément qui manquait pour faire de cette journaliste dont les collaborateurs louent le professionnalisme, une " terroriste".
Toutes les poursuites engagées contre elle ont été annulée par le Chef de l'État
Nicole Ricci Minyem
C'Est à 11h ce samedi que le président des États-Unis a été accueilli sur le perron de l'Élysée, par son homologue français, alors qu' il est accompagné de son épouse. Le programme des deux d'État prévoit, entre autres une rencontre avec les journalistes, lors d'une conférence de presse. Celle-ci a précédé de peu, un tête à tête entre les deux hommes.
Une rencontre que les collaborateurs des deux présidents annoncent houleuse, faisant référence au tweet de Donald Trump quelques heures avant l'atterrissage de Air Force One, en France. Dans ce dernier, on peut lire les propos quelque peu discourtois de Trump, selon les proches de Emmanuel Macron, après le voeu émis mardi dernier par ce dernier, de voir arriver une armée européenne : " Une grande partie de l'Europe s'abrite sous le bouclier américain depuis l'après guerre, sans payer un prix satisfaisant. Je trouve très insultant les propos de Emmanuel Macron, mais peut-être que l'Europe devrait d'abord payer sa part à l'Otan que les États-Unis subventionnent largement.
Le président français estime que l'Europe a tout intérêt à construire sa propre armée pour se protéger des USA, de la Chine et de la Russie: " On ne protègera pas les Européens si on ne décide pas d'avoir une armée européenne. Il faut nous protéger à l'égard de la Chine, de la Russie et même des États-Unis...". Cette prise de position est justifiée, selon les français surtout que les américains ont pris la décision de se retirer d'un traité de désarmement nucléaire datant des années 1980.
Le 20 Octobre 2018, Donald Trump a annoncé que les États-Unis ont l'intention de se retirer du traité même si la date n'est pas précisée. Cependant, la capacité du président américain à se retirer d'un traité ratifié par le congrès sans son aval est sujette à controverse. Vladimir Poutine réagit en déclarant qu'un retrait américain des traités de désarmement comme celui de l'INF mènera à la course aux armements et à une situation extrêmement dangereuse. Les dirigeants de l'UE appellent les États-Unis et la Russie à poursuivre le dialogue afin de préserver ce traité d'une importance pour la sécurité en Europe.
Depuis la seconde moitié des années 2000, la Russie évoque la possibilité de se retirer du traité INF, au motif qu' il empêche de posséder des armes dont la Chine se dote et, surtout en réponse au déploiement par les États-Unis et l'Otan de systèmes antimissiles en Europe.
Un retrait permettrait aux Russes de déployer des missiles ciblant les futurs sites antimissiles américains. Le 10 février 2007, à l'occasion d'un discours prononcé à la conférence de Munich sur la sécurité, le président de la fédération de Russie Vladimir Poutine, critique les plans de l'Otan, souligne le caractère non universel du traité INF et conclut qu' il est clair que dans ces conditions, nous sommes obligés de veiller à assurer notre sécurité.
Néanmoins, les États-Unis et la Russie publient une déclaration à l'Assemblée générale des Nations Unies le 25 octobre 2007, réaffirmant leur soutien au traité et appelant tous les autres États à se joindre à eux pour renoncer aux missiles interdits par le traité.
Nicole Ricci Minyem
Le bilan de l'attentat aux voitures piégées vendredi près d'un hôtel du centre de Mogadiscio, la capitale de la Somalie, est passé à au moins 41 morts, plusieurs personnes ayant succombé à leurs blessures, selon des sources policières.
«Le nombre de morts a augmenté. Les informations que nous avons reçues de différents hôpitaux indiquent que le nombre des morts est passé à 41 et que 106 personnes ont été blessées», a déclaré à l'AFP un responsable de la police, Ibrahim Mohamed. Le précédent bilan, établi vendredi de source sécuritaire, était «d'environ 20 morts (...) et plus de 40 blessés».
«Plus de 100 personnes ont été blessées dans l'attaque d'hier (vendredi) et certaines ont succombé à leurs blessures dans la nuit», a confirmé à l'AFP un autre responsable sécuritaire, Abdirahman Osman, ajoutant que «près de 50 personnes ont été confirmées mortes». Selon des sources sécuritaires et des témoins, deux voitures piégées ont explosé presque simultanément vendredi après-midi à proximité de l'hôtel Sahafi, où ont l'habitude de séjourner des responsables politiques somaliens.
Un kamikaze a ensuite actionné son gilet explosif devant cet hôtel, déjà frappé par une attaque en 2015, et des hommes armés ont tenté sans succès de pénétrer dans le bâtiment, avant d'être abattus. «La plupart des personnes (tuées) étaient des civils et près de 20 d'entre elles sont mortes dans les minibus qui passaient sur la route au moment de l'explosion», a expliqué un témoin, Ibrahim Mohamed.
Selon l’AFP, l'attaque a été revendiquée par les insurgés islamistes shebab, affiliés à Al-Qaïda et qui ont juré la perte du gouvernement fédéral somalien, soutenu par la communauté internationale et les 20.000 hommes de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom). Le président du Parlement somalien, Mohamed Mursal, a accusé les shebab d'avoir délibérément visé des civils. Les shebab estiment que la cible était légitime, l'hôtel abritant des responsables gouvernementaux.
«Ces terroristes ont massacré des civils alors que les gens étaient sortis pour profiter du week-end. J'appelle les Somaliens à s'unir contre ces tueurs», a déclaré M. Mursal à la presse.
Les shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont juré la perte du gouvernement fédéral somalien, soutenu par la communauté internationale et les 20.000 hommes de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom). Chassés de Mogadiscio en 2011, les shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont ensuite perdu l'essentiel de leurs bastions. Mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d'où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides y compris à Mogadiscio, contre des objectifs gouvernementaux, sécuritaires ou civils.
Une soixantaine de combattants shebab ont été tués en Somalie en octobre dernier dans une frappe aérienne de l'aviation américaine, selon le commandement militaire américain pour l'Afrique, Africom. Les Etats-Unis soutiennent le gouvernement de Mogadiscio dans la lutte contre ce mouvement rebelle jihadiste et cette nouvelle frappe a ciblé un camp d'entraînement.
Cette frappe est la plus importante menée par Washington contre les islamistes shebabs, affiliés à al-Qaïda, en Somalie depuis celle de novembre 2017. Elle avait alors fait 100 morts parmi les combattants, selon le commandement militaire américain pour l'Afrique. L'armée américaine précise qu'il n’y a pas eu de victime civile lors de cette nouvelle opération.
Otric N.
La cérémonie d’inauguration de la Salle Multimédia gracieusement offerte par la Fondation MTN à cet établissement secondaire de la ville de Douala a eu lieu le jeudi 8 novembre 2018, en présence de M. Hendrik Kasteel, Directeur général de MTN Cameroon, des autorités administratives, politiques, religieuses et traditionnelles, de l’équipe dirigeante dudit établissement, des groupes de danse, des élèves, etc.
La Salle Multimédia que la Fondation MTN a offerte au Lycée Technique de Koumassi, comprend un mobilier fait de 30 tables, 30 chaises et une armoire à rangement ; ce qui permettra à chaque élève d’y travailler dans des conditions appropriées. Ce mobilier accueille 30 ordinateurs neufs équipés de processeurs de dernière génération. Il s’agit de machines adaptées aux exigences technologiques actuelles.
A propos des logiciels, «nous avons tenu compte des besoins spécifiques d’un établissement d’enseignement technique. Chacun de ces ordinateurs est équipé d’un disque dur d’une capacité de 500 Go ; De quoi stocker et même archiver assez de données et pouvoir y accéder en permanence», a précisé le Directeur général de MTN Cameroon. Cerise sur le gâteau, une imprimante laser multifonctions, un système de vidéo-projection, la connexion gratuite à internet haut débit pour une année scolaire, faisaient partie du paquet.
A en croire le site Afrik.com, en tant qu’entreprise africaine créée pour contribuer au développement de l’Afrique, MTN se veut le catalyseur sur le continent, de la révolution numérique qui est en train de transformer totalement dans la vie quotidienne des populations. Depuis son installation en terre camerounaise en février 2000, MTN se positionne comme le partenaire clé du Cameroun pour le développement des télécommunications et pour l’éclosion d’une Economie numérique inclusive.
La Fondation MTN quant à elle, chargée de la mise en œuvre de la politique de responsabilité sociale, se situe dans le prolongement de la mission de cette entreprise. Dans le domaine de l’éducation, elle s’est donnée pour ambition de préparer les jeunes élèves du Cameroun aux défis du nouveau monde numérique. C’est la raison pour laquelle elle a lancé le programme « Digital Schools » qui donne aux établissements secondaires l’accès aux Technologies de l’information et de la communication, à travers la rénovation et équipement des salles multimédia dans les établissements de l’enseignement secondaires.
A son actif, 15 Salles Multimédia ont été installées cette année, portant ainsi à 65, le nombre de salles multimédia équipées par la Fondation MTN dans le cadre du programme « Digital Schools ». Ces 65 salles multimédia bénéficient aujourd’hui à plus de 100.000 élèves et près de 10.000 enseignants dans des établissements secondaires répartis à travers les 10 régions du pays.
Les 2.300 élèves du Lycée Technique de Koumassi vont à présent compter parmi les bénéficiaires du programme « Digital Schools » de la Fondation MTN.
Pour Mme Ebongué Epesse Reine, Proviseur de cet établissement, « Nous sommes persuadés que la Salle Multimédia qui est inaugurée ce jour, va considérablement améliorer les conditions de travail des élèves et des enseignants, et les résultats aux différents examens officiels ne seront pas du reste ».
Aux élèves, il leur a été demandés de tirer le meilleur profit de cet important outil et surtout beaucoup de responsabilité pour en garantir la pérennité, afin qu’il puisse profiter à d’autres promotions d’élèves qui viendront après eux.
Il n’est pas superflu de rappeler que MTN Cameroon est un fournisseur de solutions de communication et de services de paiement mobile installé au Cameroun depuis février 2000, suite au rachat de Camtel Mobile. MTN Cameroon comptait plus de 10 millions d’abonnés au 30 Juin 2014 et se classe parmi les 5 entreprises les plus importantes du Cameroon. En 14 années d’activités, MTN Cameroon a investi près de 500 milliards de francs CFA dans le développement d’un réseau de télécommunications moderne et étendu, constitué d’un millier de stations relais qui lui assure une présence ininterrompue dans les 10 régions du pays.
Otric N.
Constitué de 34 bureaux et plusieurs toilettes, c’est un bâtiment flambant neuf que le ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense (Mindef) a inauguré hier vendredi.
L’immeuble va désormais abriter la Direction de la Justice militaire. Le sobre cérémonial d’inauguration s’est décliné en trois principaux actes à savoir: la présentation de l’ouvrage par le directeur de l’entreprise citoyenne en charge de sa réalisation, le mot de gratitude du Colonel Directeur de la justice Militaire, et enfin l’allocution du ministre délégué à la Présidence chargé de la Défense.
Le Mindef, Beti Assomo Joseph, s’est fait la responsabilité de rappeler que l’usage et la fonctionnalité de cet édifice devaient aller au bénéfice d’un bon rendu de la justice Militaire. Sur sa lancée, le Mindef a ébauché une rétrospective mettant en exergue les performances remarquables de la Justice Militaire, en matière de diligence et de rigueur dans le traitement des litiges de son ressort de compétence. La suite consistera en la coupure du ruban symbolique, la découverte de la plaque commémorative, et une visite guidée des installations.
Au Cameroun, un nouveau cadre réglementaire qui élargit le champ de compétence du Tribunal militaire a été promulgué le 17 juillet 2017 par le Chef de l’Etat. Cette juridiction présente dans chaque chef-lieu de Région sera la seule à juger les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité ainsi que le crime de génocide. Ce qui réjouit le Secrétaire général (SG) du MINDEF qui trouve qu’il s’agit là «d’une innovation majeure». Cette innovation pense-t-il permet au Cameroun de se mettre à la page du droit international.
La justice militaire distingue le « temps de guerre » et le « temps de paix ». En temps de paix, ce sont des juridictions de droit commun spécialisées dans les affaires militaires qui sont chargées du contentieux des affaires pénales militaires. En temps de guerre, ce sont des juridictions militaires qui s'en chargent. Dans les pays qui relèvent des droits de tradition civiliste, c'est un code de justice militaire qui encadre le plus souvent les attributions.
Pour rappel il faut noter qu'en parlant de ce que faisait déjà le Tribunal militaire, il lui revenait la charge de juger tous les délits militaires et les infractions relatives aux actes de terrorisme et à la sûreté de l’Etat, les infractions de piraterie et actes illicites contre la sûreté de la navigation maritime et des plateformes.
Une loi anti-terroriste -le Parlement l’a ratifiée sans broncher le 4 décembre 2015 et le président l’a promulguée le 23 (voir le texte intégral en bas de page)-, la loi numéro 2014/028, est également utilisée par la justice militaire pour réprimer les atteintes à la sureté de l’Etat en temps de guerre. Elle stipule:
«Est puni de la peine de mort, celui qui, à titre personnel, en complicité ou en co-action, commet tout acte ou menace d’acte susceptible de causer la mort, de mettre en danger l’intégrité physique, d’occasionner des dommages corporels ou matériels, des dommages aux ressources naturelles, à l’environnement ou au patrimoine culturel dans l’intention de:
Otric N
Cette semaine, le nombre de réfugiés camerounais qui ont fui la violence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et trouvé refuge au Nigéria a franchi le seuil des 30 000 personnes, a affirmé vendredi le porte-parole du HCR, Babar Baloch, lors d’une conférence de presse au Palais des Nations à Genève en Suisse.
Les réfugiés qui fuient les régions du sud-ouest et du nord-ouest du Cameroun affluent depuis septembre 2017. Ces deux dernières semaines, près de 600 personnes sont arrivées dans les installations de réfugiés, a-t-on appris.
Selon Babar Baloch, quatre réfugiés enregistrés sur cinq sont des femmes et des enfants, chassés de chez eux depuis que les manifestations de l’an dernier sont devenues violentes. «Les réfugiés sont hébergés dans les Etats nigérians d’Akwa Ibom, Cross River, Benue et Taraba, où la plupart sont accueillis au sein des communautés locales. La majorité des tout derniers arrivants sont originaires des comtés camerounais d’Akwaya et d’Eyumojock. Beaucoup disent avoir reçu l’ordre de quitter leurs maisons dans un contexte de violence accrue au sein de leurs localités».
Les postes-frontières officiels demeurant fermés, le HCR et ses partenaires sont présents dans les zones frontalières du côté nigérian, à proximité de la plupart des points de passage informels les plus empreintés afin d’évaluer la situation et les besoins des nouveaux arrivants.
Le HCR facilite la relocalisation librement consentie de réfugiés depuis ces points de passage frontière vers les installations d’Adagom (Cross River) et d’Anyake (Benue), qui offrent une plus grande sécurité et des abris de meilleure qualité, ainsi qu’un accès à des services essentiels tels que les vivres, les soins de santé et l’éducation.
«Nous travaillons en collaboration étroite avec le gouvernement du Nigéria, par le biais de sa Commission nationale pour les réfugiés (NCFRMI) et de l’Agence d’Etat pour la gestion des urgences (SEMA)», a dit Babar Baloch.
«Cette crise a éclaté l’année dernière après que des manifestations sont devenues violentes, dans un contexte d’appels à la sécession. Depuis début 2018, environ 400 civils ont été tués dans l’escalade des attaques entre les groupes séparatistes et les forces gouvernementales, selon les groupes de défense des droits humains», a-t-il ajouté.
À ce jour, a-t-on appris, plus de 9 000 réfugiés camerounais ont été transférés dans de nouvelles installations, où ils reçoivent de la nourriture et des articles de première nécessité, tels que des matelas, des moustiquaires, des réchauds et des ustensiles de cuisine, ainsi que des matériaux pour construire des abris. Avec des briques, du bois, des clous et des panneaux de tôle ondulée, ils peuvent commencer à se rebâtir un foyer.
Ces installations facilitent l’accès à l’aide vitale. «Nos partenaires sur le terrain y distribuent des kits d’hygiène pour les femmes et les jeunes filles. Ces kits comprennent, entre autres, un seau, du savon et des serviettes.
Dans certains cas, une allocation d’aide en espèces est versée aux réfugiés dans les installations pour qu’ils puissent acheter directement de la nourriture sur les marchés des communautés d’accueil, ces camps ayant aussi vocation à faciliter l’intégration des personnes déracinées parmi la population qui les accueille. Malgré tous nos efforts et ceux de nos partenaires, les besoins des réfugiés sont toutefois loin d’être satisfaits», affirme le porte-parole du HCR.
Environ 21 000 réfugiés vivent au sein de communautés d’accueil dans plus de 50 localités éparpillées sur 116 000 kilomètres carrés. La saison des pluies et le mauvais état des routes dans les régions reculées compliquent très sérieusement l’apport d’aide aux réfugiés en dehors des nouvelles installations, car ils ont des besoins importants en nourriture, abris, eau et assainissement.
L’éducation figure également parmi les besoins essentiels, avec 48% des réfugiés enregistrés en âge scolaire sans pour autant être scolarisés, et ceci depuis plus de deux ans pour beaucoup d’entre eux.
Au Cameroun, l’accès aux régions touchées dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du pays est extrêmement limité. Les agences humanitaires discutent avec le gouvernement de la nécessité d’améliorer l’accès aux populations déplacées. On estime qu’environ 436 000 personnes pourraient être déplacées à l’intérieur du pays. «En collaboration avec OCHA, qui coordonne le travail des Nations Unies dans le pays, nous avons commencé à déployer du personnel à Buea pour aider à répondre aux besoins des personnes déplacées», fait savoir Babar Baloch.
Otric N.
Dans quelques jours, va commencer sur l'ensemble du triangle national une série de formation organisée par l'association AIADS. Ces dernières visent à outiller les pépiniéristes et les producteurs de l'Okok, encore appelé gnetum africanum, car l'on s'est rendu compte que cette culture intéresse de plus en plus de monde.
Pour en savoir un plus sur les objectifs visés par cette association, nous avons rencontré le Dr Kede Onana Magloire.
Je suis un ancien élève de l'ENS de Yaoundé. J'entame en 1990, une carrière d'enseignant de philosophie qui connaît par la suite, une carrière fulgurante. Ancien proviseur des Lycées, j'ai éprouvé en 2004, le vif besoin de consacrer une recherche universitaire, pour prendre du recul sur mon expérience. Formé parallèlement en Masters d'Administration et Gestion des Entreprises ( Management des organisations), à l'IAE de Bordeaux et de surcroît titulaire d'un doctorat nouveau régime en éducation au développement ( École doctorale Cultures et Sociétés), obtenu à l'Université Paris - Est. Mes recherches portent sur les politiques publiques d'éducation, les questions de gouvernance éducation, de l'innovation sociale en rapport avec la gouvernance des territoires et sur toutes les questions liées à l'amélioration individuelle, à l'émergence et au développement durable de l'Afrique et son rapport avec le reste du monde.
C'Est d'ailleurs en tirant arguments de ces incontournables questions que j'ai pu / su créer un projet d'application pour donner suite à mes recherches post - doctorale: d'où l'AIADS.
L'AIADS est une association de solidarité internationale qui travaille en parfaite cohérence avec les politiques publiques, ainsi que les besoins et attentes des populations, porteuses de projets.
L'AIADS fait de l'accompagnement, ce qui signifie informer, orienter, former, aux montages de projets, suivi et évaluation des GICS et Coopératives, rechercher des subventions et des financements, mettre des réseaux dynamiques. De manière plus précise, nous appliquons l'accompagnement dans les axes suivants: production - transformation - packaging - commercialisation - distribution et autonomisation.
Vous savez, nous avons mobilisé une galaxie d'experts pour une cause que nous croyons noble. Nous nous sommes assigné pour rôle de nous préparer, surtout nos enfants à l'appropriation des logiques de la décentralisation. Ce sont les raisons pour lesquelles nous comptons organiser une quinzaine de formations qui vont porter sur les thèmes tels que:
Le management des projets
Le montage, suivi et évaluation des coopératives
La production végétale dont l'Okok
La production animale notamment l'élevage des porcs, des poulets...
Les transactions dans l'import - export
La certification et la normalisation dans l'agro-alimentaire
L'impact de la loi Ohada dans la gestion des coopératives et autres
La mise en place des dispositifs d'accompagnement permettant de rendre le milieu rural plus attrayant.
Ce sont des thèmes qui sont en cohérence avec les états de besoin ainsi que les attentes des porteurs de projets. Nos amis et frères de la diaspora dans ce groupe peuvent inscrire et envoyer un cousin, un frère, une soeur, une tante, pour suivre ces formations.
Inutile de m'écrire pour présenter des excuses que vous pouvez être là. Travaillons en synergie car seul, on va vite mais en groupe, on va plus loin et on fait bien.
Vous comprendrez que les difficultés que j'endure sont les suivantes: Briser les solitudes, les égoïsmes. Les porteurs de projets aiment évoluer seuls. L'attentisme: les gens attendent tout de l'État. Les jeunes ne comprennent pas qu'il n ya pas de dignité pour ceux qui attendent tout des autres. Il faut s'approprier les dispositifs d'accompagnement permettant de créer les richesses, mutualiser les compétences en missions sociales pour pouvoir gagner de l'argent au quotidien. Voilà pour moi, les grandes difficultés à surmonter.
Entretien mené par Nicole Ricci Minyem.