Vendredi 9 novembre, une forte pluie s'est abattue dans la ville et, elle a causé cet énième sinistre. L'effondrement des maisons construites sur des sites interdits selon les autorités qui se sont déplacés sur le lieu de l'accident. On compte plus d'une centaine de morts même si le Chef pompier pense que le bilan peut être plus lourd.
Il estime qu' il est tombé plus de 45 centimètres d'eau et, les maisons construites sur les flancs des montagnes n'auraient pu soutenir cette puissance. Des pans entiers de collines se sont effondrés emportant ces constructions très loin mais la boue a aussi bloqué les routes et les autoroutes qui sont encore coupées.
La priorité, selon les autorités il est important de tout mettre en oeuvre pou essayer de trouver les survivants sous l'enchevêtrement de béton et de ferrailles, des monceaux de fenêtres, de portes, de tables, de chaises et autres meubles que l'on trouve dans les domiciles.
Les familles des victimes participent elles aussi aux recherches. Certains n'hésitent pas à prendre des risques parce qu'ils espèrent entendre un son, un soupir, un cri, voir un membre déborder de tout ce fatras.
Elles pointent par ailleurs un doigt accusateur sur les autorités qui selon elles, ne prennent pas souvent les mesures qu'il faut pour que des catastrophes comme celles ci n'arrivent plus. "Elles attendent toujours que l'accident arrive avant de se déployer et de prendre quelques mesures d'urgences qui ne peuvent servir à long terme. Une fois de plus, nous allons enterrer nos morts, du moins si nous arrivons à les retrouver..."
Du côté des autorités, le gouverneur estime que "les demeures ne disposaient même pas de conditions minimales pour être totalement habitables. Personne n'aurait jamais dû les occuper..."
Le chef des pompiers qui pense qu' il n ya aucun espoir de retrouver la moindre victime du moins pas en vie renchérit en disant qu" Aucune norme de sécurité n'était respectée. Ces maisons étaient dotées d'installation électrique non adéquate et, les montagnes d'ordures et les personnes qui s'y trouvaient semblaient se complaire dans leurs ordures. Ce qui rend nos recherches difficiles. S'il y'a des survivants, ils ont pu être entraînés au milieu de tout ce fatras..."
L'effondrement des maisons d'habitation, des immeubles, des routes et autres se produisent de manière quasi quotidienne dans les villes brésiliennes. Les autorités, même si elles sont accusées de laxisme, semblent prendre la mesure de ce qui se passe et promettent de prendre les mesures qui conviennent, pour limiter en limiter le nombre.
Nicole Ricci Minyem