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Mfoungo

Mfoungo

Une (fausse) vidéo qui circule depuis plusieurs mois dans les réseaux sociaux prétend montrer « l’invasion » de la gare du Nord à Paris par des migrants…Elle a fait plus de 14000 partages, près de 415 000 vues sur Facebook.

Il s’agit en fait de la vidéo d'un face-à-face tendu entre des forces de l'ordre et des manifestants mise en ligne depuis plusieurs mois. Elle est présentée comme « l'invasion » de la gare du Nord, à Paris, par des migrants. La séquence, filmée le 3 décembre 2017, montre en réalité des manifestants réclamant justice, pour la mort d'un jeune homme de 19 ans, Massar, décédé quelques semaines après une interpellation dans cette gare. Victime d’un malaise après la course poursuite   avec une patrouille de la police des réseaux ferrés (BRF), Il avait fini par être déclaré en état de mort cérébrale après un long coma. Sa famille, convaincue que son arrêt cardiaque n’était pas accidentel mais qu’elle est la conséquence de la violence, avait à cette époque déposé plainte contre la police des polices, l’IGPN, déjà chargée d’éclaircir les circonstances du drame.

Accompagnées de plusieurs collectifs engagés contre les violences policières, tous ont, en plus des poursuites judiciaires, exiger des éclaircissements quant aux circonstances troubles de la disparition du jeune homme. Et les témoignages affluent, induisant parfois les internautes en erreur et confortant le camp de Massar dans son engagement.  

 « J’avais eu connaissance de ce rassemblement sur Demosphère, le site qui recense toutes les manifestations […] donc je suis allé voir par curiosité » se souvient Clément Lanot, un journaliste freelance qui avait couvert l’évènement à travers une série de tweets en direct puis par un reportage vidéo. « Il y avait bien un JRI [journaliste reporter d’images] de Ruptly ce jour-là » confirme Clément Lanot, ainsi que « plusieurs photographes indépendants ». La séquence du 11 novembre s’appuie toutefois sur une version de la séquence retravaillée par la chaîne YouTube Globa lReality TV, qui y a ajouté un bandeau « news » dans sa version mise en ligne le 1er mars 2018 » et l’a reliée à des images de migrants filmées en Italie.

« C’était calme au début, pendant une heure, une heure et demie, lors des prises de parole devant la gare du Nord. Et puis les forces de police ont vu une bonne centaine de manifestants entrer dans la gare, les CRS sont arrivés et ça s’est tendu » précise-t-il.

La vidéo virale du 11 novembre qui présente à tort la scène comme une « invasion de migrants » est toutefois loin d’être la première à détourner le contexte des images. Elle reprend très largement des extraits initialement mis en ligne par le média Russe RT, connu pour sa proximité avec le Kremlin. Son agence de presse vidéo, qui était bien présentée a largement été reprise sur le web au cours des derniers mois. Pourtant, la manifestation en faveur de Massar était relativement passée inaperçue à l’époque, occultée par une actualité survenue le même jour dans une autre gare parisienne.

Nicole Ricci Minyem

On parle de certains enregistrements détenus par Ankara qui impliqueraient un proche du Prince héritier saoudien. Jusqu’ici malheureusement, le gouvernement american refuse de se prononcer sur la question.

L’information a été relayée ce jeudi par le journal le Monde qui indique dans ses colonnes que les “enregistrements sonores du meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, le 2 octobre dans l’enceinte du consulat de son pays à Istanbul. D’après les informations recueillies auprès des autorités Turques, disaient détenir ces pièces depuis le départ, sous couvert de sources anonymes, sans éléments de preuve tangibles jusqu’à ces derniers jours.

Sur la base de sources securitaires américaine et Turque, le New York Time a affirmé le 13 novembre dernier qu’un membre de l’équipe impliquée dans la disparition du journaliste a demandé à l’un de ses supérieurs, par téléphone de dire à (son) patron que la mission avait été accomplie. La personne en question, selon le quotidien new-yorkais serait le Prince héritier, Mohammed Ben Salman.

La passivité des occidentaux a irrité le Président Turc Recep Tayyip Erdogan qui a confirmé le 10 novembre dernier, la présence des enregistrements. Il a également affirmé qu’il les a partagés avec les puissances occidentales. Le premier ministre canadien, Justin Trudeau a à son tour, confirmé leur existence il y’à quelques heures. Depuis un mois, Ankara donne quelques éléments d’informations toujours plus précis qui mettent en lumière Le caractère prémédité de l’assassinat de Jamal Khashoggi.

A Ryad, aucune information ne filtre, personne ne prend sur lui, la responsabilité de donner les informations relatives à ce qui a été fait de son corps. L’Arabie Saoudite refuse d’extrader les personnes soupçonnées d’avoir commis ce crime.

D’autres révélations pourraient suivre: La transcription de la ou alors des bandes audio pourrait être indirectement divulguée via les médias internationaux, voire éventuellement une partie des enregistrements si l’Arabie Saoudite continue à nier les faits et à dégager les auteurs du meurtre de toute responsabilité.

Le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, John Bolton a dû démentir il y’à quarante huit heures que les enregistrements liés à l’assassinat présumé du journaliste Khashoggi, chroniqueur du Washington Post puissent impliquer le prince héritier saoudien

Ce n’est certainement pas la position du gouvernement saoudien”.

Gestionnaire de fait du royaume saoudien, Mohammed Ben Salman est très proche du gendre et conseiller du président des États-Unis, Jared Krushner. Depuis le début de cette histoire, la maison blanche s’est abstenue de lui porter directement critique, à la différence du Congrès. “ Donald Trump hésite à s’en prendre aux saoudiens en raison des relations étroites entre son gendre et MBS, ainsi que du rôle central que l’Arabie Saoudite joue dans la stratégie anti iranienne déployée par la maison blanche”, propos de Ragip Soylu.

La directrice de la CIA Gina Haspel est officiellement la seule responsable américaine à avoir pris connaissance du contenu des enregistrements détenus par Ankara, à l’occasion d’un déplacement en Turquie. Elle n’a pas fait la moindre déclaration à ce sujet et, la pression augmente dans le camp de ceux qui veulent connaître le fin mot de cette histoire.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 
Environ 33 millions en souffrent dans le monde, cette prevalence est comparable à celle du SIDA mais tres peu le savent. Au Cameroun sa prévalence varie de 6,5% dans certaines études communautaires à 62,5% dans certaines structures hospitalières. Comme quoi sur une population de 100 enfants, environ 7 parmi souffrent de cette maladie. Le Dr Nathan Yanwou fait de la lutte contre ces maladies, son cheval de bataille.
 
Le Dr Nathan Yanwou et son équipe lancent dès le samedi 17 novembre 2018, une série d'actions dont le but est de prévenir cette tueuse silencieuse. Le Dr Yanwou est le président de "Cameroon Rheumatics Heart Diseases Initiative". Une organisation qui a décidé de tordre le cou à cette maladie. "Cette initiative a germé après mon stage au centre de cardiologie de Shisong où Durant mon séjour, la majorité des cas opérés du coeur etaient soit des enfants soit des adolescents et la cause fréquente etait cette maladies " cardiopathies rhumatismales" qui est pourtant une maladie qui peut etre prévenue".
Les cardiopathies rhumatismales sont des maladies cardiaques qui résultent des complications du rhumatismale articulaire aigu qui est lui-même secondaire aux angines qui sont mal ou pas du tout traitées. Les angines sont des infections de la gorge assez fréquente qui peuvent êtres dues soit à des virus ou des bactéries. Dans le cas où elles sont dues aux bactéries et qu’elles ne sont pas correctement soignées avec des antibiotiques appropriés, elles peuvent entamer notre propre système immunitaire, attaquant ainsi les articulations, le cœur, la peau et même le cerveau. La complication redoutable est l’atteinte cardiaque qui est connue sous le nom de cardiopathie rhumatismale. Cette atteinte cardiaque s’installe au fil des années et de manière silencieuse, ne se déclarant que lorsque la maladie est déjà avancée. A ce stade le seul traitement est une opération du cœur qui est très couteuse dans notre pays.
 
Au sein de notre population, nombreux ne sont pas conscients de ces complications qui peuvent survenir en cas d’angine mal ou pas du tout traités, pire encore très peu consultent un professionnel de santé en cas d’angine, et exposent donc leurs enfants à cette maladie dévastatrice qui arrache la vie des enfants adolescents ou adultes au moment le plus prolifique de leur existence.
Il existe des moyens assez efficaces pour lutter contre cette maladie : premièrement la sensibilisation sur l’importance de soigner correctement les angines, deuxièmement une administration mensuelle d’antibiotique à ceux qui ont une maladie débutante ceci durant tout le restant de leur vie.
La clinique des cardiopathies rhumatismale ici servira de cadre où les patients souffrant de cette maladie seront rassemblés non seulement pour les encourager à observer de manière régulière leur traitement pour limiter l’évolution de la maladie, mais aussi pour renforcer leurs capacités afin qu’ils puissent à leur tour être des leaders au sein de leur communauté et mener une sensibilisation auprès des leurs. 
 
Il s’agit d’un projet pilote qui pourra être élargi au plan national si un plaidoyer efficace est fait et si les décideurs et autres partenaires s’engagent.
Ce projet rentre dans le cadre de l’initiative camerounaise de lutte contre les cardiopathies rhumatismales qui envisage mener d’autres projets notamment dans la sensibilisation au sein de la population générale, et la recherche pour améliorer les pratiques de traitement face à cette maladie. 
La cible de cette première opération est les enfants et adolescents qui montrent les signes de cette maladie au stade de début, on leur donnera le traitement preventif et nous allons les encourager à le respecter . 
Le traitement préventif pour éviter que la maladie n'evolue jusqu'au stade terminal qui necessite la chirurgie cardiaque est une injection d'antibiotique une fois par mois Durant toute la vie.
Sur le terrain il sera organisé une fois par mois un rendez-vous avec tous ces patients pour dans un premier temps, leur administrer le traitement et ensuite les encourager, les écouter, les consulter s'ils ont d'autres soucis de santé. Et aussi les former de manière à ce qu'ils puissent sensibiliser au sein de leur communauté. Il faut noter que cette maladie survient en cas d'angine pas du tout ou mal soignée.
 
Le principal partenaire de l'association est l'organisme international RHD Action qui est une ONG sud-africaine travaillant en partenariat avec la federation mondiale du coeur. Cette ONG assiste principalement pour le démarrage des activités avec un soutient financier modeste. Mais pour que le projet survive, il faudra encore plusieurs autres partenaires.
 
 
Stéphane Nzesseu

Au lendemain de l’annonce du recrutement de 2.000 enseignants du supérieur par le président de la République, Paul Biya, les acteurs de la communauté éducative réagissent et apprécie l’acte du Chef de l’Etat. Ci-dessous, quelques réactions publié par le quotidien national.

Pr François-Xavier Etoa, Recteur de l’Université de Douala

Il faut dire d’emblée que c’est une agréable surprise. Nous remarquons depuis toujours que les actions du Chef de l’Etat sont en parfaite cohérence avec son discours. Quand on lit son ouvrage «Pour le libéralisme communautaire», l’on se rend compte de ce que la jeunesse occupe une place importante dans son programme politique. Ce recrutement arrive à point nommé parce qu’il va permettre de réduire le déficit d’enseignants au sein de nos institutions. Il faut pour cela relever que de nouveaux établissements ont été récemment créés. La décision prise par le président de la République nous réconforte. Nous attendons que le ministre de l’Enseignement supérieur nous précise les quotas et nous allons nous mettre en branle les procédures pour le recrutement des assistants.

Guy Eric Gomsi, Ph.D en Histoire économique

C’est un très grand soulagement pour les docteurs qui attendaient et qui espéraient véritablement cette bonne nouvelle depuis le début de cette année. Nous remercions le chef de l’Etat pour la concrétisation de cette promesse. Ce recrutement va à coup sûr résoudre le chômage des jeunes, mais aussi celui de l’aboutissement d’un rêve de toute une vie pour les jeunes enseignants de lycée, déjà expérimentés comme moi. Il faut le dire, plusieurs éminences grises de notre pays comme le Pr Hubert Mono Ndzana ou encore le Pr Gabriel Fonkou Kuitche sont au préalable des enseignants des lycées qui ont pu avancer pour être promus à l’université. Parce que nous avons une formation de pédagogue, nous pouvons mieux transmettre les connaissances et ainsi mieux bâtir la jeunesse camerounaise pour aboutir à un Cameroun émergent. Bien entendu, les docteurs directement recrutés dans les universités sont également très outillés pour transmettre le savoir. Notre souhait est que ce recrutement  soit traité avec beaucoup de diligence et d’objectivité et nous espérons au bout du processus faire partie des lauréat qui seront retenus.

Pr Roger Tsafack Nanfosso, Recteur de l’Université de Dschang

J’apprécie positivement cette mesure du chef de l’Etat. C’est une mesure très importante pour toute la jeunesse diplômée du Cameroun, la diaspora et pour notre université, c’est particulièrement important pour deux raisons. La première c’est que depuis 2015, nous avons produit 314 docteurs plus 109 de l’année dernière dans toutes les disciplines. Ils auraient sollicité d’accompagner les universités en offrant leurs services, comme des enseignants. La deuxième raison, c’est que nous avons bénéficié l’année dernière de la création par un décret de l’annexe de la FASA à Bafia et en 2017 de la création de la Faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques. Les deux institutions ont en instance des besoins qui existaient déjà. Parce que notre Université ne compte que 537 enseignants, y compris les ATER (attachés de recherche). Nous avons un ratio d’encadrement d’un enseignant pour 60 étudiants, ce qui est au-delà de la norme Unesco.

Otric N.

C’est une préoccupation permanente pour le Système des Nations Unies, à travers la Commission Économique pour l’Afrique et, tous les domaines de la vie socio-économique et environnemental sont concernés.

Cette année, les réflexions vont se dérouler autour du thème « Des statistiques officielles de haute qualité pour assurer la transparence, la bonne gouvernance et le développement inclusif. Ce dernier s’intègre à la question centrale qui sera en débat lors du sommet de l’Union Africaine de 2018 - Remporter la lutte contre la corruption : Une voie durable pour la transformation de l’Afrique ». La corruption est associée à un manque de transparence, à la faiblesse de la gouvernance et à un développement national, dans la mesure où elle entrave la mobilisation des recettes publiques – compromet l’exécution des projets d’investissement – freine le développement t la croissance du secteur privé – favorise la mauvaise répartition des ressources humaines – contribue à la détérioration de la répartition des revenus…

Dans la pratique, les hauts niveaux de développement humain vont de pair avec de faibles niveaux de corruption. Cette dernière compromet tant le développement social, environnemental et économique inclusif que la croissance. La bonne gouvernance est l’une des conditions préalables à l’avènement d’une Afrique prospère et pacifique. Elle est au cœur de l’Agenda 2063 de l’Union africaine comme cela a été précisé dans la troisième aspiration du programme, à savoir « Une Afrique où règnent la bonne gouvernance, la démocratie, le respect des droits de l’Homme, la justice et l’état de droit… ». Pour lutter contre cette pandémie qui semble avoir des tentacules partout, le Conseil consultatif de l’Union africaine pour la lutte contre la corruption, en partenariat avec les Etats membres a adopté une convention sur la prévention et la lutte contre cette gangrène dans les pays africains. Des statistiques officielles de qualité notamment celles relatives à la gouvernance, à la paix et la sécurité, contribuent efficacement à la transparence, à la bonne gouvernance et au développement inclusif en Afrique. Malheureusement, ils sont rares, les pays du continent qui produisent des statistiques fiables et de qualité concernant la gouvernance, la paix et la sécurité.

En dehors du respect des normes professionnelles et de l’éthique, des principes scientifiques, et des règles de confidentialités, la production des statistiques officielles, leur diffusion et leur utilisation doivent être étayées par de solides législations statistiques nationale. Par ailleurs, les données doivent présenter les caractéristiques telles que : La Pertinence – la Viabilité – l’Exactitude et la Fiabilité – La Continuité – La Cohérence et la Comparabilité – la Ponctualité – L’Actualité et la Spécificité. Ces dernières années, la communauté statistique a mis au point, des outils qui permettent aux décideurs de disposer de données fiables, fondées sur des chiffres dont ils peuvent se servir afin de formuler des décisions fondées sur des informations factuelles. Elles concernent la bonne gouvernance, le développement inclusif et la transparence.

En facilitant la création de cadres détaillés pour la surveillance de toutes les données de statistiques économiques, sociales et environnementales, les statistiques officielles permettent de suivre à la trace, les flux financiers illicites qui alimentent la corruption et d’y mettre fin. Les données en accès libre peuvent aider à la gouvernance et à améliorer l’équité, l’objectivité et la fiabilité des activités de même que des politiques officielles. Ce qui donne un rang de priorité au bien être des citoyens.

 

Nicole Ricci Minyem 

La Cour constitutionnelle gabonaise, saisie par le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet dans une déclaration rendu publique dans la nuit de mercredi à jeudi, a reconnu une indisponibilité temporaire du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba et confié au Vice-président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou le pouvoir de présider un conseil des ministres afin d’évacuer les urgences qui s’accumulent depuis 3 semaines.

Selon la déclaration lue par le juge constitutionnelle, François de Paul Adiwa-Antony, le Premier ministre a saisi la Cour constitutionnelle pour interpréter les dispositions des articles 13 et 16 de la constitution relatifs à la vacance de pouvoir.

La Cour constitutionnelle a constaté une «indisponibilité temporaire du titulaire de la charge de président de la République». L’article 13 n’ayant rien prévu à ce sujet, la Cour a décidé d’ajouter un alinéa à cet article qui se lit désormais comme suit: «en cas d’indisponibilité temporaire du Président de la République pour quelque cause que ce soit, certaines fonctions dévolues à ce dernier, à l’exception de celles aux articles 18, 19 et 109, alinéa 1er, peuvent être exercées, soit par le Premier ministre, sur autorisation spéciale de la Cour constitutionnelle saisie par le Premier ministre ou un dixième des membres du gouvernement, chaque fois que c’est nécessaire».

En vertu de cet alinéa ajouté à l’article 13, la Cour constitutionnelle a décidé d’autoriser «le Vice-président de la République à convoquer et à présider un conseil des ministres qui portera exclusivement sur l’ordre du jour joint à la requête du Premier ministre».

La Cour constitutionnelle explique avoir pris cette décision «dans le souci d’assurer la continuité de l’Etat et du service public, ainsi que le fonctionnement régulier du gouvernement». La haute institution gabonaise est cependant restée muette sur les raisons de l’empêchement temporaire du président Ali Bongo Ondimba.

Selon un dernier communiqué de la présidence de la République, publié dimanche dernier,  Ali Bongo Ondimba est hospitalisé au King Fayçal hospital de Riyad en Arabie saoudite suite à un malaise et des vertiges persistants.

«Les premières explorations ont permis de constater un saignement justifiant une prise en charge médico-chirurgicale en secteur hautement spécialisé où le Président de la République a subi des soins de supports appropriés et approfondis ayant permis à ce jour d’améliorer de façon significative son état général et ainsi, d’alléger le protocole de soins», a précisé le communiqué de la présidence de la République.

La présidence souligne que le chef de l'Etat gabonais, 59 ans, «est dans une phase de recouvrement de la plénitude de ses facultés physiques». Son protocole de soins a été allégé. «Ali Bongo Ondimba continue d'exercer ses fonctions», conclut le communiqué, une manière de couper court sur la polémique actuelle au sujet d'une éventuelle vacance de pouvoir.

La durée de l’indisponibilité du président Bongo Ondimba n’est pas connue. Cependant, en cas d’empêchement définitif, l’intérim sera assuré par le président du Sénat, Lucie Milebou Aubusson, épouse Mboutsou. Sa mission dans ce cas sera d’organiser des élections présidentielles dans un délai de 30 jours au moins ou 60 jours au plus.

Otric N.

Il est équilibré en recettes et en dépenses et va permettre entre autres d’accélérer les travaux de construction des salles de classe, du centre de santé de cette Commune d’arrondissement ainsi que des équipements. Une partie du montant va être allouée comme soutien aux maîtres et à la poursuite des travaux d’entretien routiers.

Le maire Richard Zengle affirme qu’Ils vont prélever une quantité dans ce budget pour la mettre à la disposition des responsables de quelques ministères sectoriels, pour l’insertion des minorités dans le circuit formel de l’éducation. C’est un montant qui va en outre prendre en compte les ressources de la décentralisation ainsi que les autres subventions de l’État.

La commune de Mindourou a été classée deuxième dans le Haut Nyong, au terme de l’évaluation du guichet de performance du Programme National de Développement Participatif ( PNDP).

A la fin des travaux, les responsables communaux ont estimé que le budget est réaliste. Il est en nette augmentation et, l’un des conseillers de préciser: La forêt communale en exploitation va générer encore des ressources importantes dans l’assiette de coupe qui est prévue l’an prochain…”.

Mboke Godlive Ntua, le préfet du Haut Nyong a lui aussi exprimé sa satisfaction à la fin de la rencontre: “ Cela dénote de la sérénité retrouvée au sein de ce conseil et surtout de la volonté de travailler dans l’intérêt des populations. Je note également que malgré le fait que les centimes additionnels communaux ne soient toujours pas disponibles, le maire a tenu avec le concours des conseillers, la session budgétaire dans les délais. Je demande aux membres de l’organe délibérant de faire confiance à leur maire et de l’aider à mieux faire en attendant les joutes électorales…”.

Pour le maire, il est important pour les jeunes, en plus des activités agricoles, de se lancer dans des secteurs générateurs de revenus et de tourner le dos au braconnage. Il a promis aux contrevenants qu’Ils seront sanctionnés par les dispositions légales en la matière.

Pour assumer les nouvelles compétences transférées aux communes d’Arrondissement en vue de l’amélioration des conditions de vie des populations, le Plan Communal de Développement a été élaboré à la mairie de Mindourou. Celui ci, définit des stratégies ainsi qu’une vision de Développement, qui sert de référence pour toutes les actions futures. Cela se fait dans un ensemble coordonné de processus participatif. Il permet de progresser de manière continue dans la mise en oeuvre des projets viables du suivi / évaluation, de la planification et de la mobilisation des financements. Ceux ci vont concilier les objectifs économiques, sociaux et environnementaux dans cette commune qui, malgré les menaces à gérer, est dotée d’importantes opportunités que les populations peuvent saisir, afin d’améliorer leur cadre de vie. Notamment les problèmes relatifs à l’accès aux services sociaux de base, la faible productivité agricole, les défaillances au niveau de l’accès à une éducation de base de qualité, les difficultés d’accès aux soins de santé, l’absence d’énergie électrique, l’insuffisance des points d’eau potable, la diminution de la forêt, l’insuffisance des moyens de transport ou encore le mauvais état des routes...

En sus, l’implémentation d’un partenariat durable et la volonté politique locale garantissent la mise en oeuvre des actions dans les 28 secteurs clés d’activités. Le budget arrêté pour 2019 est une véritable bouffée d’oxygène, comme l’a fait remarqué Richard Zengle dans son discours de fin.

Nicole Ricci Minyem

 

Ça y est, terminé le suspense, l’on est désormais fixé sur la date de la finale de la coupe du Cameroun de football.

Lion blessé de Foutouni et Eding sport de la Lékié vont en découdre le 25 novembre prochain au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. C’est donc dire que la présidence de la République a finalement trouvé du temps pour sacrifier à ce rituel, qui comme chaque année, vient clôturer la saison sportive au Cameroun.

Eding FC de la Lékié et Lion blessé de Fotouni disputeront la finale de la Coupe du Cameroun, après avoir battu respectivement Panthère sportive du Ndé et Unisport du Haut-Nkam, lors des demi-finales. C’est la première fois que les deux équipes se qualifient pour une finale de la coupe du Cameroun, ce qui présage d’un match explosif d’autant que le vainqueur sera directement qualifié pour la coupe de la Confédération africaine de football (CAF).

Une cérémonie au cours de laquelle tous les vainqueurs de toutes les disciplines sportives sont récompensés, et en couleur, par le premier d’entre eux à savoir, le président de la république Paul Biya. L’affiche de cette 58ème édition de la coupe du Cameroun oppose deux clubs qui se sont brillamment distingués tout au long de leur parcours respectif. Reste maintenant à savoir qui succèdera à New star de Douala.

La coupe du Cameroun de Football est une compétition de football annuelle. Sa finale se tient en Novembre de chaque année. Elle oppose plusieurs clubs camerounais de la division d'élite, régionale et départementale. Le premier vainqueur après l'indépendance fut Parthenay Lion Yaoundé et c'était en 1960. Canon Sportif de Yaoundé demeure le plus titré avec 11 coupes.

La 3e réunion préparatoire à la 32e édition de la Coupe du Cameroun de football s’est tenue le 05 novembre dans la salle de conférences du Ministère des Sports et de l’Education physique, à Yaoundé. La rencontre visait à faire le point du niveau de préparation des différentes commissions mises sur pieds pour la réussite organisationnelle de la Finale de la Coupe du Cameroun 2018.

D’entrée de jeu, le Ministre des Sports et de l’Education Physique (MINSEP), Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, ouvrant la réunion, a appelé les différents responsables de commissions à un professionnalisme sans pareil afin de faire vivre au peuple et à son tout nouveau Président de la République, la meilleure fête du football national jamais vécue au Cameroun.

S’adressant aux commissions, partenaires et administrations impliqués dans l’organisation de la finale de la Coupe du Cameroun 2018, le MINSEP a tenu à rappeler la portée de l’évènement qui selon lui devrait se dérouler dans moins de 21 jours. «Je voudrais insister sur le fait que cet évènement de grande envergure doit être (…) spécial à tout point de vue, original, riche en innovation, prestigieux et exceptionnellement beau».

De l’accueille au transport en passant par la logistique, le volontariat, la bureautique, les commissions en charge de l’organisation de la prochaine finale de la Coupe du Cameroun de football sont à pieds d’œuvre. Au-delà des réunions tenues avec le comité national d’organisation des plus restreintes se tiennent au quotidien au sein de ces dernières.

Otric N.

Le nommé Mahmoud Abdallah Salama, mécanicien, a trouvé la mort lors de la chute d’un engin qu’il réparait.

La direction générale de l'entreprise Gruppo Piccini SA chargée de la réalisation du complexe sportif d'Olembé à Yaoundé annonce avec tristesse à son personnel et au public le décès accidentel de monsieur Mahmoud Abdallah Salama, dans un communiqué.

En effet, dans l'après-midi du 12 novembre 2018, ce mécanicien de nationalité égyptienne spécialisé et certifié dans la maintenance des équipements JLG a été gravement blessé lors de la chute de l'engin de levage qu'il réparait. Les procédures d'urgence d'usage ayant été immédiatement mises en œuvre par les services de sécurité de l'entreprise, le blessé a été évacué et transféré à l'hôpital général de Yaoundé.

Malheureusement, malgré cette prise en charge rapide et méthodique, Mahmoud Abdallah Salama a succombé à ses blessures le 13 novembre à à15 heures.

L'Ambassade de son pays d'origine a été aussitôt alertée et les mesures nécessaires sont engagées en vue de son rapatriement sur sa terre natale.

La direction générale de Gruppo Piccini SA partage l'immense peine de sa famille et de l'ensemble du personnel, et regrette un employé très apprécié de tous qui se dévouait depuis 8 ans sur les chantiers de l'entreprise. Elle assure par ailleurs que les travaux de construction du complexe sportif d'Olembe se poursuivent malgré ce douloureux évènement.

Le stade de 60.000 places dont Gruppo Piccini a la charge de la construction devrait abriter les matches d’ouverture et la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019. La dernière mission d’inspection de la CAF, qui s’séjourne actuellement au Cameroun, était sur ce chantier dimanche dernier.

La délégation conduite par le Secrétaire général Adjoint de la Confédération africaine de football (Caf) chargé de Sport et Développement, le Ghanéen Antony Baffoe, a visité le site d’Olembe. Elle s’est particulièrement intéressée à la pelouse, aux vestiaires, aux parkings, à la tribune présidentielle sans oublier les sièges et la toiture au stade.

Lors de la visite guidée par les responsables de l’entreprise Piccini en charge de la construction du joyau architectural, ils ont posé des questions et obtenu des réponses appropriées. Concernant la pelouse, ils ont vu et touché l’immense tapis vert en pépinière prête pour être transposée sur l’aire de jeu du stade d’Olembe encore occupée par des grues et autres engins lourds. Selon les responsables de Piccini, 45 jours suffisent pour avoir l’aire de jeu équipée des cages de gardien de buts.

Pour les vestiaires et la tribune présidentielle, pas de grands soucis, puisque tout est prévu et n’attend que d’être assemblé et monté aux endroits indiqués. Les parkings quant à eux sont déjà aménagés. Ils sont d’une capacité de plus d’une demi-douzaine de mille de places dans le complexe du stade et des assurances ont été données pour un aménagement d’autres parkings de plusieurs milliers de places aux abords du complexe par le ministère compétent.

Pour ce qui est des sièges et de la toiture, la pose de ceux-ci a démarré et se poursuit normalement. Les deux terrains d’entraînement annexes 1 et 2 du stade d’Olembe ont été visités. Les travaux ici avancent à un rythme infernal.

Otric N.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a levé mercredi les sanctions contre l'Erythrée après un accord de paix historique avec l'Ethiopie et un réchauffement de ses relations avec Djibouti, qui laissent augurer de changements positifs dans la Corne de l'Afrique.

Le Conseil a adopté à l'unanimité cette résolution élaborée par la Grande-Bretagne et levé l'embargo sur les armes, toutes les interdictions de voyage, les gels d'avoirs et les autres sanctions visant l'Erythrée. Le texte appelle aussi l'Erythrée et Djibouti à poursuivre les efforts en vue de régler leurs différends.

Les relations entre Djibouti et l'Erythrée s'étaient tendues après une incursion en avril 2008 de troupes érythréennes vers Ras Doumeira, un promontoire stratégique surplombant l'entrée de la mer Rouge au nord de Djibouti-ville. Les deux pays s'étaient opposés à deux reprises en 1996 et 1999 pour cette zone.

La résolution appelle également Asmara à fournir des informations sur le sort de soldats djiboutiens disparus après les heurts d'il y a dix ans. L'Erythrée est depuis 2009 sous le coup de sanctions du Conseil de sécurité pour son soutien présumé aux jihadistes en Somalie, une accusation que le gouvernement érythréen a toujours niée.

Asmara a signé en juillet avec l'Ethiopie un accord de paix qui a mis fin à deux décennies d'hostilités et conduit à un apaisement de ses relations avec Djibouti. La résolution appelle d'ailleurs aussi l'Erythrée et Djibouti à poursuivre les efforts en vue de régler leurs différends.

Les relations entre Djibouti et l'Erythrée s'étaient tendues après une incursion en avril 2008 de troupes érythréennes vers Ras Doumeira, un promontoire stratégique surplombant l'entrée de la mer Rouge au nord de Djibouti-ville. Les deux pays s'étaient opposés à deux reprises en 1996 et 1999 pour cette zone.

Le texte demande en outre à Asmara de fournir des informations sur le sort de soldats djiboutiens disparus après les heurts d'il y a dix ans. A la demande de Paris, un rapport sera présenté tous les six mois au Conseil de sécurité sur les efforts consentis par l'Erythrée pour se rapprocher de Djibouti, où la France, les Etats-Unis et la Chine disposent de bases militaires.

L'ambassadeur éthiopien à l'ONU Taye Atske Selassie a estimé auprès de journalistes que «les développements en cours (allaient avoir) un impact en termes de progrès économiques, de prospérité et de droits de l'homme».Le ministre des Affaires étrangères de l'Erythrée, Osman Mohammed Saleh, avait demandé en septembre, à la tribune de l'Assemblée générale annuelle de l'ONU, la levée de sanctions «injustifiées» qui «ont provoqué des dommages considérables à l'économie du pays et à sa population».

Ancienne province de l'Ethiopie, l’Erythrée a déclaré son indépendance en 1993 après avoir chassé les troupes éthiopiennes de son territoire deux ans plus tôt. Les deux pays se sont livré entre 1998 et 2000 une guerre qui a fait quelque 80.000 morts, notamment en raison d'un conflit frontalier.

Les relations sont ensuite restées particulièrement tendues, l’Ethiopie refusant de céder un territoire disputé malgré un jugement favorable à l’Erythrée en 2002 d'une commission indépendante internationale soutenue par l'ONU.

L’Organisation des Nations Unies est une organisation internationale fondée en 1945. Aujourd’hui, elle compte 193 États Membres. La mission et le travail des Nations Unies sont guidés par les objectifs et principes énoncés par sa Charte fondatrice.

De par son statut unique à l'échelon international et les pouvoirs que lui confère sa Charte fondatrice, l'Organisation peut prendre des mesures pour résoudre un grand nombre de problèmes auxquels est confrontée l'humanité au 21ème siècle, telles que la paix et la sécurité, le changement climatique, le développement durable, les droits de l'homme, le désarmement, le terrorisme, les crises humanitaires et sanitaires, l'égalité entre hommes et femmes, la gouvernance, la production alimentaire et d'autres encore.

L'ONU constitue aussi un forum où ses membres peuvent exprimer leur point de vue à l'Assemblée générale, au Conseil de sécurité, au Conseil économique et social ainsi que dans d'autres organes et commissions. Grâce à son rôle dans le dialogue et la négociation, l'Organisation est devenue un mécanisme permettant aux gouvernements de trouver des domaines d'entente et de résoudre ensemble des problèmes. 

Le plus haut fonctionnaire de l'ONU est le Secrétaire général. L'année 2015 marquait le 70ème anniversaire des Nations Unies.

Otric N.







Sunday, 05 June 2022 11:01