Les échanges entre la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) et des opérateurs de téléphonie mobile se poursuivent, pour la mise en œuvre prochaine de ce nouveau moyen de paiement des cotisations sociales qui pourrait concerner, dans un premier temps, les assurés volontaires.
Depuis quelques semaines, apprend-on au sein de cette institution, les équipes de la CNPS et des opérateurs de téléphonie mobile travaillent en coulisses, pour la mise en œuvre d’une plateforme de paiement des cotisations sociales. L’application est même en phase de peaufinage.
Ce qu’il faut savoir, c’est que les premiers utilisateurs de ce nouveau mode de paiement des cotisations sociales seront les assurés volontaires, qui vont oublier le stress des cotisations manuelles et les multiples déplacements effectués auparavant, pour satisfaire à cette obligation sociale. Il suffira désormais d’entrer dans une application via un code spécifique et remplir son devoir vis-à-vis de la CNPS, pour bénéficier au jour j, de sa pension.
Cette initiative s’inscrit dans la recherche constante de l’amélioration de la qualité de service prônée par le top-management de la CNPS du Cameroun. Elle va faire suite au paiement mobile des allocations familiales amorcé aux lendemains de la signature d’une convention avec l’opérateur MTN, le 26 avril 2018, et désormais généralisé à travers le triangle national.
«Ce sera une autre étape, certainement historique, en ce qui concerne la dématérialisation des paiements des cotisations sociales à franchir, grâce aux technologies innovantes», affirme-t-on à la CNPS.
Le Président de la république, Paul Biya, a signé le jeudi 07 juin 2018, un décret portant réorganisation et fonctionnement de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS). Dans cet acte, le chef de l’Etat a d’avantage consacré l’autonomie de cette structure, tout en l’arrimant notamment au «traité de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES), ratifié par l’Etat du Cameroun», et celui de l’OHADA qui porte sur l’harmonisation du droit des affaires en Afrique.
La principale innovation de ce décret réside dans la gestion financière. La CNPS obéit désormais aux règles et principes du plan comptable de référence de la CIPRES qui prescrit que sa gestion soit mise en œuvre par un directeur en charge des finances et de la comptabilité, placé sous l’autorité directe du directeur général. Un changement qui met fin à la présence des agents comptable ou du Contrôleur financier du ministère de tutelle dans ses services.
Pour Allain Noël Olivier Mekulu Mvondo, «pour la première fois dans un établissement public, les normes de gestion se feront selon les règles de la comptabilité privée, parce que le plan comptable de référence de la CIPRES auquel vous faites allusion, c’est de la comptabilité privée. Elle obéit aux ratios de performance édictés par le Conseil des ministres de cette instance internationale.
Cette gestion comptable et financière est désormais mise en œuvre, sous l’autorité directe du directeur général, par un directeur en charge des finances et de la comptabilité.
Il s’agit là d’une gestion de performance et de qualité de service, qui s’affranchit, à raison, de procédures d’une autre nature. C’est la fin des goulots d’étranglement qui ont, pendant plusieurs années, plombé le fonctionnement de la CNPS, très souvent, pour des raisons qui n’avaient rien à voir ni avec la qualité du service que nous devons offrir à nos clients, ni avec les performances de l’organisme».
Otric N.
Selon le Ministère de l'élevage, des pêches et des industries animales (Minepia), cette augmentation résulte de la politique de développement de l'aquaculture mise sur pied en 2011. Cette politique vise à faire face à la forte demande nationale en poissons évaluée à 400.000 tonnes par an.
La construction des centres d'aquaculture dans certaines localités, a permis au Cameroun de booster sa production halieutique. Ce pays situé en Afrique centrale a vu sa production passée de 205.000 tonnes de poissons à 285.000 tonnes en 2018. En somme, une croissance de 80.000 tonnes en cinq ans.
Selon le Ministère de l'élevage, des pêches et des industries animales en abrégé Minepia, cette augmentation résulte de la politique de développement de l'aquaculture mise sur pied en 2011. Cette politique vise à faire face à la forte demande nationale en poissons évaluée à 400.000 tonnes par an. Bien que l'évaluation de la production des années 2017 et 2018 soit en cours, le ministère entend intensifier ses efforts afin de couvrir les 15.000 Km de plateau continental et les 4 millions d'hectares de superficie des plans d'eaux continentaux que compte le Cameroun.
Dans sa logique, apprend-on, le Minepia accentue sa stratégie qui consiste au renforcement des capacités des producteurs locaux de poissons. Cette stratégie s'articule autour de deux points. Le premier porte sur la facilitation de l'insertion des nationaux dans l'exploitation des ressources halieutiques au niveau continental et maritime. Il s'agit pour le second point, de développer la filière de l'élevage des poissons en boostant l'aquaculture à petite échelle.
En misant sur le développement de l'aquaculture, le gouvernement apporte une solution pour palier au déficit de poissons souvent enregistré au Cameroun. Cette mesure est positivement appréciée par les leaders des mouvements écologiques. Selon eux, l'intensification de l'aquaculture contribuera à la «protection des ressources halieutiques mondiales». Ils présentent comme autre avantage la réduction de la surpêche.
La pisciculture intéresse davantage les acteurs du secteur de l'élevage au Cameroun. Ces derniers la trouvent moins onéreuse comparativement à l'élevage bovin. Les consommateurs sont tout aussi flattés. «Les poissons provenant de la pisciculture, en termes de goût, ne sont nullement différents de ceux issus de la pêche», se réjouissent-ils.
Malgré cette augmentation de la production nationale de poisson, le Cameroun reste toujours un grand importateur. L’Institut national de la statistique (INS) informe qu’en 2017, les quantités de poissons surgelés importées par le Cameroun se situent à 181 678 tonnes pour une valeur de 114,3 milliards FCFA.
Ces importations ont enregistré une baisse de 23,4% en quantité et 31,8% en valeur par rapport à l’exercice 2016. Elles se situaient à 205 295 tonnes pour une valeur de 144,2 milliards FCFA en 2013 ; soit des évolutions à un rythme moyen annuel de -5,6% en volume et -2,9% en valeur sur la période 2013-2017.
L’INS fait remarquer que les opérateurs impliqués dans l’importation de ces poissons surgelés au Cameroun s’approvisionnent principalement à hauteur de 50,6% sur le marché africain (Mauritanie, Sénégal), 12,9% en Europe (Irlande) et 19,6% en Asie (Chine).
Otric N.
La rédactrice en chef d’équinoxe Tv et radio de langue anglaise a été déférée, menottes aux poignets, à la prison centrale de New-Bell mercredi. Avant d’y être conduite, elle a été entendue à la Légion de Gendarmerie du Littoral à Douala puis chez le commissaire du gouvernement du Tribunal militaire de la capitale économique.
Mimi Mefo est accusée de «propagation de fausses nouvelles» et «cybercriminalité» pour avoir établi la responsabilité des militaires camerounais dans l’assassinat de Charles Trumann, le missionnaire américain tué le 30 octobre dans le Nord-Ouest. Elle annonçait, dans un tweet que ce n’était pas la première fois que les soldats tuaient des étrangers dans le cadre des conflits qui les opposent aux sécessionnistes.
Il faut dire que ce mercredi 07 novembre 2018, l’enquête préliminaire va durer pas plus de 30 minutes. Devant l’enquêteur, la suspecte va se voir présenter les captures d’écran de sa page Facebook comme corps du délit. Page sur laquelle elle avait relayé les dépêches de l’agence de presse agréée «Cameroon News Agency (CNA)» portant sur le meurtre du pasteur américain dans la région du Nord-Ouest.
Dans un premier temps, CNA avait titré que «c’est l’armée qui aurait tué le pasteur», dans un second temps la CNA avait titré que «le pasteur a été pris dans les échanges de coup de feu des deux camps» et dans un troisième temps, Mimi MEFO a publié le communiqué du gouvernement soutenant que le pasteur a été tué par les milices séparatistes des régions anglophones. A cela va aussi s’ajouter la publication des photos portant sur la dernière attaque sanglante de la bourgade de Bambili dans la région du Nord-Ouest.
Le collectif d’Avocats en charge de la défense de la journaliste a déclaré au sortir de cette journée que «le dossier est vide, mais que cette affaire avait pris des connotations politiques graves», tout en ajoutant que «nous sommes dans une interpellation arbitraire et une cabale ouverte visant à museler les journalistes», avant de conclure que «la décision kafkaïenne de l’emprisonnement de Mimi MEFO semblait avoir été prise bien longtemps et commanditée par des membres du gouvernement à l’instar de la haute hiérarchie militaire dont le Commissaire du gouvernement a dit recevoir des ordres».
Dans un communiqué rendu public jeudi, le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) souligne que «Mimi Mefo n’a commis aucune faute professionnelle; dénonce une menace permanente sur les médias dans le seul but de faire régner une atmosphère de crainte et d’autocensure; condamne les méthodes d’un régime aux abois qui vise à bâillonner la presse par tous les moyens en créant une psychose au sein de cette profession à travers une série d’interpellations, de gardes à vue, et de procédures judiciaires à tête chercheuse et souvent savamment aiguillonnées…».
Le SNJC rappelle que Mimi Mefo était «l’une des rares journalistes à mener courageusement des grands reportages dans les lignes de front de cette guerre qui oppose les forces armées et les milices dites sécessionnistes; exige sa libération sans condition et l’arrêt des poursuites judiciaires; soutient que la consolidation de la démocratie, de l’unité nationale et du vivre ensemble au Cameroun passe surtout par l’acceptation par tous du rôle de chiens de garde que jouent les journalistes, malgré les mauvaises conditions de travail qui sont les leurs».
Le SNJC justifie sa position dans ce cas comme dans tous les autres, par l’article 19 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1948 qui stipule que: «Tout individu a droit à la liberté d’opinion, la liberté d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen que ce soit».
Le SNJC justifie sa position dans ce cas comme dans tous les autres, par l’article 19 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1948 qui stipule que: «Tout individu a droit à la liberté d’opinion, la liberté d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen que ce soit».
Otric N.
Le gouvernement camerounais a pris des engagements dans le cadre de la construction du barrage hydroélectrique de Naghtigal, pour un montant global arrêté à 723 milliards de Fcfa. Celui ci sera construit dans le cadre du partenariat public/privé, avec un apport substantiel des investisseurs étrangers, qui travaillent main dans la main avec le pouvoir public.
La mise en commun des actifs va leur permettre d’avoir accès au financement extérieur et, la loi de finance en étude ce jour par la commission du budget et des finances et dont la ratification va se faire lors d’une séance plénière sera la garantie apportée par l’Etat. Ce qui va déclencher le processus d’accès au financement extérieur ainsi que le démarrage effectif de cet important projet, qui va résorber le déficit en énergie électrique. Le barrage hydroélectrique de Naghtigal a une capacité de 420 MW, il va compléter le volume de tout le système énergétique dont dispose le Cameroun et accélérer l’aménagement du système hydroélectrique du Cameroun.
Il est important de relever que l’ordonnance sur laquelle se sont penchés les membres de cette commission des finances est la dernière sur laquelle le Chef de l’Etat s’est penché, s’agissant de la garantie ou encore de l’aval que l’Etat accorde aux sociétés économiquement rentables qui envisagent de l’accompagner dans la mise en place de certains projets d’envergure, tel que le barrage hydroélectrique de Naghtigal. Le représentant du ministre des finances a pu défendre ce projet, en apportant des réponses précises aux interrogations des députés.
La mise sur pied de ce projet va avoir un impact important dans le quotidien des populations riveraines certes mais également de tous les camerounais, actuellement victimes des coupures d’énergie électrique sur l’ensemble du triangle national.
Les membres de la commission du budget et des finances dont le bureau est présidé par l’honorable Moutymbo Rosette Julienne epse Ayayi se sont par ailleurs penchés sur le projet de loi du 2 octobre 2018, qui autorise le président de la république à «apporte, par voie d’ordonnance, des modifications aux législations financière, fiscale et douanière, ainsi que la charte des investissements. Elle avait pour objectif de relever le plafond des avals, fixés à 40 milliards de Fcfa, que l’Etat est autorisé à accorder à des sociétés d’économie mixte cette année.
Un deuxième sur la loi cadre sur la sécurité sanitaire des aliments. Il a pour objectif de fixer les principes et les bases réglementaires, relatives aux denrées alimentaires, aux aliments pour animaux destinés à la consommation humaine et aux additifs et compléments alimentaires, en vue d’assurer un niveau élevé de protection de la vie et de la santé des consommateurs et de respect de l’environnement.
Ce projet s’inscrit dans la mouvance de mise en application des principes généraux de sécurité sanitaire des aliments définis par les organisations internationales telles que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Food ans Agriculture Organisation (FAO), l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE), et l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
Nicole Ricci Minyem
Ancienne vice-présidente de Western Union, elle occupe depuis le 1er novembre 2018 le poste de Senior vice-présidente de Visa en Afrique subsaharienne. Un poste d’où elle supervisera, notamment, « toutes les opérations de Visa sur 48 marchés en Afrique subsaharienne », rapporte Africanshapers.com
Selon la même source, Aida Diarra travaillera sous la direction d’Andrew Torre, président régional de Visa pour l’Europe centrale et orientale, le Moyen-Orient et l’Afrique (CEMEA) et rejoindra l’équipe de direction régionale de Visa pour le CEMEA.
Le site d'informations ajoute qu'en tant que membre de cette équipe, Mme Diarra représentera également l’Afrique subsaharienne au sein du réseau régional et mondial de Visa, afin de s’assurer que les meilleures pratiques d’autres marchés puissent être offertes à l’écosystème de paiement en Afrique. Elle représentera également l’Afrique subsaharienne au sein du réseau régional et mondial de Visa, afin de garantir que les meilleures pratiques d’autres marchés puissent être offertes à l’écosystème de paiement en Afrique.
Avant sa nomination, la Malienne était directrice générale Afrique de Western Union, depuis 2014 et était basée à Casablanca au Maroc.
Aida Diarra justifie 25 ans de carrière dans le secteur des services financiers et de la finance numérique, spécialement le développement et la mise en œuvre de stratégies, le développement d’affaires et la gestion opérationnelle.
Née à Dakar d’un père malien professeur à l’université d’Abidjan et d’une mère nigérienne diplomate à la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, Aida Diarra a effectué ses études secondaires en Côte d’Ivoire et au Sénégal, avant de faire ses études supérieures en France où elle décroche un diplôme de finance et d’économie à l’American Business School de Paris.
Elle est également détentrice d’un MBA en gestion et affaires internationales de l’université de Hartford, dans le Connecticut. Mme Diarra qui a débuté sa carrière professionnelle en 1992, a occupé plusieurs postes de direction dans différentes entreprises de vente au détail.
Elle a démarré dans l’entrepreneuriat à 25 ans, en créant Electro Ink Jet, une société d’import-export de matériel de télécoms. Avec cette activité, elle reste très connectée à l’Afrique. «Nous étions d’accord pour ne pas être d’accord», dit-elle en évoquant la fin de cette aventure avec son associé.
Après 5 ans, en 1999, elle rejoint Western Union d’abord comme directrice marketing adjointe, chargée des opérations des États-Unis vers l’Afrique. «Quand on est un Africain à l’étranger, on comprend l’importance d’accompagner sa famille, souligne-t-elle. Quand quelqu’un nous dit qu’il a pu envoyer sa fille à l’école ou faire soigner sa mère à l’hôpital grâce à nos services, on se dit que même établi aux États-Unis, on peut avoir un impact sur place».
En 2004, elle est promue directrice marketing pour l’Afrique et s’installe à Casablanca, où elle gère trois bureaux (Casablanca, Lagos et Johannesburg) et réalise un chiffre d’affaires de plusieurs centaines de millions d’euros (en 2013, les revenus cumulés Afrique et Moyen-Orient ont atteint 640 millions d’euros). Elle se sent investie d’une belle mission: «Je suis persuadée que nous avons joué un rôle très important pour permettre aux plus pauvres d’accéder aux services financiers grâce à nos 27 000 points de vente».
En 2006, son rôle s’est élargi et elle est devenue Directrice régionale pour l’Afrique occidentale, étendant successivement ses responsabilités à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest en 2009 et à l’Afrique du nord, centrale et occidentale en 2011. En 2014, elle a été nommée vice-présidente et directrice Afrique, supervisant les opérations dans plus de 50 pays du continent.
Otric N.
Sur 2 des 6 critères, le Cameroun est à la 9e place, devançant des pays comme l'Égypte, le Maroc, l'Ile Maurice ou le Nigéria.
Le marché financier du Cameroun a été classé dans le Top 20 de l’Absa Africa Financial Markets Index 2018 de l’OMFIF (Official Monetary and Financial Institution Forum). Le classement est réalisé par le Think tank OMFIF, en partenariat avec Absa Group Limited, une entreprise spécialisée dans les services financiers, cotée à la bourse de Johannesburg, présente dans 12 pays africains, et employant environ 42 000 personnes.
L’étude monitore et évalue les progrès réalisés par les marchés financiers africains. Cette année, une attention particulière a été portée sur les critères relatifs aux politiques susceptibles de favoriser la croissance du marché, l’inclusion financière, et l’éducation des investisseurs. Sur la base de six (06) critères, le Cameroun fait son entrée dans le classement et occupe la 17ème place avec un total de 41 points, juste derrière l’Egypte. L’étude a été menée entre les mois de juin et août 2018 et couvrait 50 pays africains. Le Top 5 est composé de l’Afrique du Sud, du Botswana, du Kenya, de l’Ile Maurice et du Nigéria. Les 6 critères sont notés sur un barème de 100 points. Il s’agit de:
La profondeur du marché; L’accès aux devises; La transparence du marché, l’environnement fiscal et règlementaire; Les capacités d’investissement des investisseurs locaux; Les opportunités macro-économiques; La légalité et la force exécutoire des standards concertés des marchés financiers. Le critère de « la transparence du marché, l’environnement fiscal et règlementaire » est le critère où le Cameroun est le moins bien classé, 18ème derrière l’Egypte, avec une note de 45/100.
Le classement ressort que la capitalisation boursière du Cameroun représente seulement 1% de son PIB, contre, en comparaison, 10% au Nigéria, 26% en Côte d’Ivoire ou 64% au Sénégal. L’étude signale que le Cameroun ne fait pas partie de 10 pays du Top 20 ayant des agences de notation ou les représentations des majors mondiales dont S&P (Standard & Pour’s), Moody’s, FitchRatings.
Le rapport signale que la croissance en Afrique est prometteuse. Le maintien de cette croissance ainsi que l’attrait des investisseurs imposent une diversification du commerce et des infrastructures, en même temps qu’une bonne gouvernance et la transparence financière.
Les marchés financiers africains ont connu, depuis le début des années 1990, une croissance spectaculaire ; alors une douzaine, ils sont maintenant 23 et couvrent l’ensemble du continent. La capitalisation boursière a été multipliée par neuf, et plus de 2000 entreprises sont maintenant cotées. Depuis quelques années, les introductions en bourse se sont multipliées, permettant à certaines banques ou à des entreprises de lever des capitaux considérables – ce qui démontre, à n’en pas douter, la profondeur de l’épargne locale et l’intérêt des investisseurs nationaux pour les places boursières.
A travers la Commission des marchés financiers (Cmf), le Cameroun est depuis mars 2017 membre associé de l’Organisation internationale des Commissions des Valeurs (Oicv), l’institution qui, à l’échelle du monde, standardise et régule les opérations des titres (valeurs mobilières échangées en bourse ou en dehors). Au siège de la Cmf à Douala, l’on se réjouit de rentrer dans ce cercle car l’élection de la commission confirme la dynamique en marche dans le secteur au Cameroun. Laquelle devrait hisser la place boursière du Cameroun au niveau que peut lui permettre d’atteindre le potentiel endormi de capitalisations de l’économie locale.
Otric N.