En septembre et en Octobre 2018, les producteurs de bananes installés dans les zones anglophones ont exporté 29747 tonnes de produits, selon les informations rendues publiques par l’Association camerounaise de la banane (Assobacam). Une cargaison qui connait une baisse de 13 394 tonnes, en comparaison des 43 141 tonnes exportées à la même période l’année dernière.
La proportion de cette baisse est pratiquement équivalente aux 14 442 tonnes exportées par la Cameroon Development Corporation en 2017. Une unité agro –industrielle publique qui affiche des exportations nulles en septembre et octobre 2017, selon le listing publié par l’Assobocam.
En septembre et octobre 2018, la banane a uniquement été exportée dans les plantations de Djombe Penja et Boh Plantations, le plus petit marché camerounais de ce produit. De manière plus précise, la société des plantations du Haut Penja, filiale de la compagnie fruitière de Marseille et leader du marché de la banane au Cameroun, a expédié 27 688 tonnes au cours de la période sous revue, en hausse de 537 tonnes par rapport à l’année dernière. Quant au petit poucet, il affiche les mêmes exportations de 2059 tonnes sur la même période, soit une progression de 511 tonnes l’année d’avant. En août 2018, le volume de banane exporté s’est établi à 1.488 tonnes. Des chiffres qui, selon l’entreprise sont les plus faibles ces treize dernières années.
C’est une tendance baissière qui a commencé depuis près de deux ans. Les exportations qui étaient par exemple de 279. 493 tonnes en 2015 ont chuté de 30 000 tonnes en 2016, pour s’établir à 249.610 tonnes en 2017. Avec l’intégralité de ses plantations dans les régions en crise, la situation de la CDC sur le marché des bananes est l’une des conséquences violentes des attaques ambazoniennes.
L’entreprise qui revendique le deuxième rang d’employeur du Cameroun avec 22000 employés, a vu ses activités prendre du plomb dans les ailes depuis le début de la crise sécuritaire dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest.
Selon des informations recueillies auprès de nos confrères installés dans cette partie du pays, les sécessionnistes multiplient depuis quelques mois déjà, les attaques dans les plantations de la Cameroon Development Corporation, n’hésitant pas à s’en prendre physiquement aux employés. Ce qui a poussé l’administration de la CDE, qui exploite des milliers d’hectares de bananerais dans la région du Sud Ouest à fermer plus d’une dizaine de sites de production sur 29. Et le Gicam de renchérir en affirmant que 10 autres sites tournent au ralenti, à cause des incursions sporadiques des sécessionnistes.
La Culture de la banane demeure aussi une activité familiale.
Au-delà de ces exportations industrielles, la banane est une denrée de base en Afrique Centrale comme l’indique le taux élevé de sa consommation au Cameroun. Un peu plus de 126 kg par personne et par an. Le rendement moyen dans les exploitations familiales demeure très faible lui aussi. 4 à 7 tonnes par an, pour un potentiel de 30 tonnes avec des technologies innovantes de la recherche. Cette faible production familiale ne permet pas de satisfaire à la demande, ce qui entraine malheureusement une augmentation des prix dans les marchés locaux urbains et parfois transfrontaliers. La pénurie de la banane est aussi accentuée par la démographie galopante.
Nicole Ricci Minyem
Il existe encore des millions de personnes à travers le monde qui ont plus ou moins d’enfants qu’elles ne l’auraient souhaité.
Jamais de telles disparités entre les taux de fécondité n’avaient été observées entre les groupes de pays dans l’histoire de l’humanité, selon les responsables du Système des Nations Unies, en conclave ce jour, au Hilton de Yaoundé, en compagnie du ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du Territoire.
Dans son discours de circonstance, Paul Tassong, ministre délégué auprès du ministre de l’économie a précisé qu’une fécondité élevée se traduit par un accroissement plus rapide de la population, ainsi qu’une part disproportionnée de la population âgée de 15 ans ou moins. Ce qui crée des difficultés pour les gouvernements, notamment celui du Cameroun qui ont du mal à satisfaire la demande en services de santé et d’éducation, et à préserver les acquis du développement. Il est important de préciser que les pays où les femmes ont en moyenne trois ou quatre enfants sont géographiquement et économiquement diversifiés. Au fur et à mesure que leurs taux de fécondité diminuent, ils prennent également des voies divergentes à des rythmes différents.
Par contre, partout où on vit une fécondité plus élevée, les obstacles économiques, sociaux, institutionnels et géographiques empêchent très souvent aux femmes d’avoir accès à des informations et produits de qualité en matière de planification familiale. Les jeunes, ne sont pas épargnés par ce phénomène. L’on déplore de plus en plus la fait qu’ils se montrent incapables de surmonter les obstacles qu’ils rencontrent. Tous ces facteurs, pris ensemble empêchent des millions de personnes d’exercer leurs droits reproductifs.
En Afrique sub-saharienne, on estime que 21% des femmes souhaitent éviter une grossesse mais n’utilisent pas de moyen contraceptif moderne. Les femmes qui ont au moins suivi un enseignement secondaire préfèrent avoir moins d’enfants que celles qui sont peu ou pas instruites. Celles qui entrent dans la dernière catégorie sont en outre mieux armées pour surmonter plus tard dans leur vie, les obstacles qui les empêchent par exemple d’accéder à des emplois décents et rémunérés.
Un taux global de fécondité de trois ou quatre enfants par femme peut masquer d’importantes disparités au sein des pays : les personnes les plus riches vivant en milieu urbain ont accès à des moyens de contraception, tandis que les minorités ethniques des milieux ruraux ne disposent que d’un accès limité aux programmes de planification familiale. Les adolescents dans certains de ces pays disposent également d’un accès restreint aux informations et services en matière de contraception, ce qui entraîne des taux de grossesses précoces relativement plus élevés
Dans les 12 pays d’Amérique latine et des Caraïbes examinés dans ce chapitre, les taux de fécondité chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans et les jeunes âgés de 20 à 24 ans sont plus élevés que dans les autres régions du monde présentant des taux globaux de fécondité similaires.
Les travaux qui se sont déroulé ce mardi à Yaoundé ont eu pour objectif majeur d’amener le gouvernement camerounais, à travers les accords signés avec ses différents partenaires, de créer des synergies incitatives pour que les zones urbaines soient dotées des structures qui vont permettre aux populations de bénéficier de toutes les commodités nécessaires. Ce qui va réduire le taux de natalité et même l’exode urbaine.
Nicole Ricci Minyem
Le fils de l'ancien président Sénégalais Abdoulaye Wade qui est par ailleurs le candidat du parti Démocratique Sénégalais ( PDS) à la présidentielle de février 2019, a annoncé à ses proches qu'il entend revenir bientôt à Dakar, malgré le fait qu'une menace d'incarcération plane au dessus de sa tête.
Pour le gouvernement sénégalais, Karim Wade ancien homme fort de ce pays de l'Afrique de l'Ouest n'a pas été amnistié, mais plutôt gracié par Macky Sall, le chef de l'État actuel. Il n'est pourtant pas acquitté des amendes auxquelles il a été condamné. Il sera donc, en vertu de la loi et de la contrainte par corps, arrêté dès qu'il va fouler le sol sénégalais. Cette même loi stipule que il n'est pas éligible parce que pas inscrit sur les listes électorales. Cette décision a amené ses avocats à faire valoir que la cour de répression de l'enrichissement illicite, la juridiction spéciale qui a condamné Karim Wade a expressément exclu dans sa décision, la déchéance des droits civiques.
Plusieurs chefs d'États en Afrique de l'Ouest comme en Afrique Centrale lui ont pourtant demandé de renoncer à son projet, mais en vain.
Devant la véhémence des propos qu'il a tenu alors que certains de ces aînés lui donnaient les conseils, ils ont fini par abandonner l'idée de lui faire entendre raison.
Lorsque Abdoulaye Wade perd les élections présidentielles, son fils qui occupait entre autres, les fonctions de ministre de la coopération internationale, des transports aériens, des infrastructures et de l'énergie est inculpé pour enrichissement illicite et incarcéré à Dakar, lorsque le procureur de la cour de répression avait ordonné sa garde à vue. Le magistrat, pour expliquer son acte avait fait observer à l'époque qu'il n'était pas convaincu de la pertinence des explications données par Karim Wade, sur l'origine de sa fortune, estimée à ce moment là à 694 milliards de FCFA.
Le substitut du procureur avait lui aussi parlé d'une véritable ingénierie financière frauduleusement, faite de montagnes complexes et de sociétés à tiroirs.
Ces accusations et bien d'autres ont amené le camp de Abdoulaye Wade à affirmer que tout avait été orchestré par le nouveau pouvoir, soucieux de faire rendre gorge aux dignitaires de l'ancien régime. Il avait été condamné en 2015 à six ans de prison ferme et à plus de 210 millions d'euro d'amende pour les faits qui lui étaient reprochés. Mais, bénéficiant d'une grâce présidentielle, il vit depuis juin 2016 à l'étranger, principalement au Koweït.
Le Chef de l'État sénégalais Macky Sall a laissé entendre que s'il est réélu en février prochain,il pourra, en plus de Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, accorder une amnistie générale.
Nicole Ricci Minyem
Au premier semestre 2018, ce déficit a atteint 818,1 milliards, soit une augmentation de 437,7 milliards de FCFA, donc plus de 115,1%, contrairement au premier semestre de l'année dernière. Les chiffres ont été rendu publics lundi 12 novembre, par l'Institut National de la Statistique ( INS).
Une aggravation selon les experts causée par un déficit commercial, résultat de l'augmentation des importations de l'ordre de 20,8%. On ajoute à cela les exportations de l'ordre de 16,8% pendant la période au cours de laquelle les études ont été menées.
Les recettes d'exportation sont en baisse de 16,8% en valeur et 24,7% en quantité. Cela se ressent beaucoup plus au niveau des huiles brutes de pétrole ( - 33,8%), du cacao - (89,4%), du beurre de cacao ( - 90,4%), du café (- 30,1%), de l'aluminium brut ( - 32,8%), et enfin du caoutchouc ( - 33,1%)...
Par rapport aux dépenses d'importation, en hausse de 20,8% en valeur et 27,2% en quantité, par rapport au premier semestre 2017, elles proviennent de l'accroissement des achats des huiles brutes de pétrole ( 829%), de céréales 13% dont 19% pour le riz, des poissons et crustacés 26%, des produits pharmaceutiques 16% et lubrifiants 16%.
Des données qui démontrent que le Cameroun, à l'aube de ce septennat considéré comme celui des grandes opportunités doit se donner à fond, à travers les départements ministériels dont les secteurs ont été cités il y'a quelques jours, par le Président de la République, lors de discours d'investiture:. Agriculture et Développement Urbain, Industrie et Développement Technologique, Eau et Énergie. Les ministères des finances et de l'Économie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire n'étaient pas en reste et, on peut en citer de nombreux autres.
Le Chef de l'État avait dit à ses concitoyens qu'il entend poursuivre les réformes structurelles pour une économie plus attractive et plus apte à accueillir les investissements. Le développement des secteurs qui vont permettre de réduire les importations des biens et services afin de rééquilibrer la balance commerciale chroniquement déficitaire.
La réalisation d'une véritable révolution agricole pour conforter le Cameroun dans son statut de grenier de l'Afrique Centrale, la construction d'un secteur industriel performant, pour la réalisation du plan directeur d'industrialisation...
Nicole Ricci Minyem
C'Est la quintessence du message que l'on peut retenir du discours prononcé par André Mama Fouda, ministre de la santé publique, à l'occasion des cérémonies du lancement officiel de la semaine mondiale pour un bon usage des antibiotiques
La résistance des bactéries aux antibiotiques constitue aujourd'hui, l'une des plus graves menaces pour la santé mondiale, la sécurité alimentaire et le développement humain. Si aucune action n'est entreprise elle pourrait conduire chaque année à la mort d'environ 4.15 millions de personnes en Afrique d'ici 2050.
Au Cameroun, les infections contre la pneumonie, la tuberculose, la gonorrhée, la salmonellose et bien d'autres, deviennent de plus en plus difficile à traiter avec les antibiotiques existants. En 2014 par exemple, une étude réalisée avait démontré que 8.7% de patients souffrant de tuberculose pulmonaire présentaient une résistant aux antituberculeux. C'Est la raison pour laquelle, l'Organisation Mondiale de la Santé, en partenariat avec le Centre National de Coordination et Point Focal de la lutte contre la résistance aux antimicrobiens, le ministère de l'Agriculture et du Développement Urbain et le ministère de l'Élevage, des Pêches et des Industries Animales ont décidé depuis Juillet 2018, d'élaborer une approche multisectorielle, pour mener des actions. Notamment, la sensibilisation des populations, des professionnels de santé ainsi que des décideurs politiques pendant une semaine sur la résistance aux antibiotiques afin de préserver leur efficacité pour le long terme, l'amélioration de la manière dont les antibiotiques sont prescrits et dispensés par les professionnels et utilisés par les malades.
Cela concerne les Hommes parce que toute personne, à n'importe quel âge et dans n'importe quel pays est exposée aux risques de la contraction d'une infection bactérienne due à un germe résistant aux antibiotiques. Les animaux, les plantes et l'environnement sont également concernés par ce phénomène.
Les conséquences de développement des résistances aux antibiotiques
La résistance aux antibiotiques réduit la capacité à lutter contre les maladies infectieuses. Ce qui entraîne une augmentation de la durée des hospitalisations, de mortalité de même que des dépenses de santé.
Que faire pour prévenir les infections et préserver les antibiotiques
Même si les mesures sont prises pour mettre au point de nouveaux antibiotiques, la résistance demeure une grave menace sans une modification des comportements. Il est donc urgent de prendre les mesures afin de réduire la propagation des infections
- Au niveau individuel, il est important de prendre les antibiotiques au bon moment, à la bonne dose, pendant la durée recommandée
- Utiliser les antibiotiques uniquement lorsqu'ils sont prescrits par un professionnel de santé qualifié
- Ne pas en prendre de sa propre initiative
- Ne jamais partager ses antibiotiques avec d'autres personnes
- Ne pas utiliser le reste des médicaments sans l'avis d'un professionnel de la santé
- Prévenir les infections, en respectant les règles élémentaires d'hygiène comme le lavage des mains
- Éviter de contaminer les aliments en respectant les règles d'hygiène pendant la préparation.
Les professionnels de santé doivent, entre autres parler aux patients de la prévention des infections, de la prise correcte des antibiotiques, des résistances et des dangers d'une consommation abusive...
Aux professionnels des secteurs animal et environnemental, il est demandé de ne pas donner les antibiotiques aux animaux sans avis du vétérinaire, ne pas en utiliser comme facteur de croissance ou alors pour prévenir les maladies chez les animaux, vacciner les animaux pour réduire le besoin d'antibiotiques et utiliser les solutions de remplacement à ces médicaments s'il en existe
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Nicole Ricci Minyem
Trois otages, dont deux élèves qui avaient été kidnappés début novembre en même temps que 79 autres à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest du Cameroun ont été libérés ce lundi.
Les recherches se poursuivaient pour retrouver les quatre dernières victimes de l’enlèvement survenu au collège presbytérien de Nkwen, à Bamenda, dans la nuit de dimanche à lundi. Selon Joseph Beti Assomo, il s’agit de deux élèves, une enseignante et le responsable dudit établissement scolaire. Ceux-ci auraient «été déplacés par les ravisseurs, avant l’arrivée sur les lieux des unités intervenantes».
Sur quatre otages qui restaient en captivité «trois ont été libérés» lundi, a affirmé un responsable administratif de la région, confirmant une information obtenue auprès d'une source proche de cet établissement. «Les trois otages libérés sont deux élèves et un encadreur. Il reste un dernier encadreur dont nous n'avons pas encore confirmé la libération», a ajouté le responsable administratif, sans donner de précisions sur les conditions de l'opération.
L'encadreur libéré lundi est la directrice de la PSS, qui avait été enlevée en même temps que ses élèves, selon la source proche de cet établissement. «Elle m'a envoyé un message pour me dire qu'elle était libre», a indiqué cette source.
Le 5 novembre dernier, 83 personnes, des élèves pour la plupart, avaient été kidnappées au PSS. Deux jours après, les autorités avaient annoncé la libération de 79 élèves en précisant que quatre personnes restaient en captivité. Ils avaient été abandonnés dans les locaux de l’Eglise presbytérienne de Bafut. Ils ont été soumis mercredi à des examens médicaux approfondis et devraient rejoindre leurs foyers incessamment.
L’enlèvement de ces personnes est le deuxième du genre enregistré dans ce collège au courant de la semaine dernière. Une première prise d’otages y avait eu lieu mercredi, 31 octobre, elle concernait onze enfants qui ont été relâchés après le paiement d’une rançon. La scène y relative s’est déroulée en pleine nuit, alors que seules les forces de défense et de sécurité sont présentes dans les rues dans le cadre de leurs patrouilles.
Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont le théâtre d’une crise socio-politique sans précédent depuis fin 2016. Elle s'est transformée fin 2017 en conflit armé. Des affrontements entre armée et séparatistes, regroupés en groupes épars dans la forêt équatoriale, s'y produisent quasiment tous les jours depuis plusieurs mois.
Les séparatistes ont décrété un boycott des établissements scolaires, estimant que le système scolaire francophone marginalise les étudiants anglophones. Les attaques de séparatistes armés contre des écoles sont nombreuses depuis le début du conflit.
Mi-octobre, six élèves avaient été enlevés dans une attaque de lycée à Bamenda, selon des sources concordantes. Les autorités avaient démenti. Le jour de la rentrée scolaire début septembre, un directeur d'école a été assassiné, un professeur mutilé et plusieurs lycées attaqués. Le conflit armé a redoublé d'intensité dans la région du Nord-Ouest après plusieurs mois d'accalmie.
Le 3 novembre dernier, le sous-préfet de Noni, dans le département de Bui, région du Nord-Ouest a été enlevé par des sécessionnistes. Martin Ngwa Majong est libre depuis le 7 novembre 2018 après quatre jours passés entre les mains des sécessionnistes. Le sous-préfet de l’arrondissement de Noni est apparu vraiment mal en point. Il avait deux bandages sur le visage. Il s’appuyait pour marcher sur des éléments des Forces de défense et de sécurité.
L’armée camerounaise dans un de ses tweets a indiqué le 8 novembre 2018, que l’autorité administrative «a subi des sévices corporels: blessé par plombs à la jambe droite, multiples blessures par gourdin et cross fusil artisanal sur la tête, bras gauche et plante de pied».
Otric N.