L’enquête baptisée Complidon a été menée ce mercredi à l’hôpital Saint Louis en France par l’agence sanitaire publique de France. Et, les résultats indiquent que depuis 2015, le risque d'un « don potentiellement infecté par le VIH » est d’un sur 5,2 millions, un chiffre qui n'a pas évolué. L’ouverture en juillet 2016, du don du sang aux homosexuels n’a pas accru le risque de transmission du virus du sida par transfusion, qui reste « très faible en France ».
Entre 2015 et 2017, l’enquête qui porte sur près de 110.000 donneurs a été réalisée en vue « de considérer une ouverture plus large du don de sang » aux hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes (HSH), selon les explications données par les responsables de l’agence sanitaire.
Une durée d’abstinence trop longue ?
L’ouverture du don du sang envers ces hommes s’est accompagnée d’une restriction. Ils ne doivent avoir eu aucun rapport sexuel entre eux durant les douze derniers mois précédents le don. L’enquête montre que cette condition n’est pas toujours respectée, mais suggère qu’elle pourrait l’être si la durée d’abstinence était raccourcie. Parmi les donneurs hommes, 0,73 % ont déclaré avoir eu des rapports sexuels entre hommes au cours de la période qui leur a été interdite, sans l’avoir indiqué avant le don.
Mais cette proportion baisse à 0,56 % si on examine les quatre mois précédant leur don. En outre, parmi les hommes qui ont eu des rapports sexuels entre hommes au cours des 12 derniers mois, un sur deux (46 %) assure qu’il l’aurait signalé lors de l’entretien pré-don si la durée d’abstinence avait été plus courte. Même s’il ne s’agit que de déclarations d’intention, cela suggère que ce fameux critère d’abstinence peut être davantage respecté si la durée était raccourcie, estiment les responsables de l’agence sanitaire.
Un manque de confidentialité
« À la suite de données similaires, en novembre 2017, le Royaume-Uni a autorisé les HSH à donner leur sang à condition qu’ils n’aient pas eu de rapports sexuels entre hommes dans les trois mois précédant le don », souligne-t-elle. En ce qui concerne l’enquête française, les hommes qui admettent avoir eu des relations sexuelles avec des hommes dans les 12 mois précédant leur dernier don ont le plus souvent moins de 30 ans et travaillent plus fréquemment dans le domaine de la santé.
Les personnes auprès desquelles l’étude a été réalisée, se plaignent du manque de confidentialité de lors de l’entretien voire aussi du questionnaire et plus de la moitié (58 %) refusent qu’il y ait des différences selon l’orientation sexuelle. D’autres motifs sont évoqués pour n’avoir pas tout dit avant le don : 41 % utilisent systématiquement un préservatif. Vingt-deux pour cent ont le même partenaire depuis au moins 12 mois et 11 % n’ont eu qu’un seul rapport avec un homme au cours des douze derniers mois précédant le don.
Nicole Ricci Minyem
C’est ce 13 novembre que Theresa May, la première ministre britannique a présenté le projet d’accord à ses collaborateurs, membres de son gouvernement.
Ce prévoit entre autres, un « filet de sécurité » destiné à éviter le retour d’une frontière physique entre la province britannique d’Irlande du Nord et la République d’Irlande voisine. Le parlement britannique a l’obligation cette fois encore, de valider le texte d’application, ce qui est très loin d’être acquis.
Une question lancinante revient malgré tout, au sein de la classe bourgeoise britannique : Cette fois-ci serait-elle la bonne ? La Première ministre britannique Theresa May est aujourd’hui parvenue à un projet d’accord avec l’Union Européenne sur le Brexit. Le temps ne joue pas en faveur leur faveur. La sortie officielle du Royaume-Uni est programmée le 29 mars 2019. Et avant cette date, il est impératif que le fameux texte soit validé par le parlement britannique et les parlements des 27 pays de l’union européenne.
Theresa May est donc contrainte à une véritable course contre la montre. Après avoir réuni son conseil des ministres ce mardi, elle devra ensuite convaincre sa majorité. Pour Olivier Marty, enseignant en question européennes à Sciences Po, « il n’est pas impossible qu’elle gagne son bras de fer avec sa majorité par l’effet de surprise et en prenant appui sur un sondage récent qui montre un net retournement d’opinion en faveur du statu quo [maintien du Royaume-Uni dans l’UE]. Les jugements, parfois cruels, à son endroit seraient alors nettement modifiés. »
Les députés refusent d’apporter leur soutien à cette politique
Les parlementaires du Nord du DUP, parti allié aux Conservateurs de Theresa May, qui sont très attachés au maintien de la souveraineté britannique sur leur province ne sont pas totalement convaincus du bien-fondé de cette accord. Et pourtant, plusieurs cadres du DUP estiment que le projet d’accord qui prévoit de maintenir temporairement l’union douanière sur tout le Royaume-Uni, avec un traitement particulier pour l’Irlande du Nord – est trop nébuleux.
« Cet accord peut potentiellement aboutir à la scission du Royaume – Uni ; nous ne pouvons pas soutenir cela » a lancé le député Jeffrey Donaldson. Pour la cheffe du DUP, Arlene Foster, un accord qui « sape l’intégrité économique et constitutionnelle du Royaume-Uni » n’est « pas acceptable … ».
« On ne peut pas exclure l’hypothèse que l’Irlande du Nord finisse par quitter le Royaume-Uni pour rejoindre la République d’Irlande et donc l’UE », confirme Agnès Alexandre-Collier, professeure à l’université de Bourgogne et actuellement à la Maison française d’Oxford. Elle poursuit : « cela pourrait aussi donner des idées à l’Écosse pour réclamer à nouveau un référendum sur l’indépendance ». Un possible effet domino qui donne des sueurs froides à Londres.
Quelle est la solution la mieux adaptée ?
Les doutes s’étendent au sein même du parti majoritaire. Les partisans du Brexit craignent que l’accord n’oblige le Royaume-Uni à se plier aux règles de l’UE pendant des années et l’’empêche de véritablement couper les liens.
« En ce qui concerne la relation future, celle-ci va prendre beaucoup de temps à être négociée reconnaît Olivier Marty. Il est difficile de prévoir le scénario qui en sortira : Ce pourrait être une solution à la norvégienne, c’est-à-dire un maintien très large du Royaume-Uni au sein du marché unique ou une solution canadienne, c’est-à-dire d’un accord de libre-échange très étendu [mais sans la libre circulation par exemple ».
Dans tous les cas, l’accord final, si la période de transition est validée, ne prendra effet que fin 2020, plus de trois ans et demi après le référendum britannique. D’ici là, rien ne dit qu’il n’y aura pas encore eu un autre retournement de situation.
Nicole Ricci Minyem
Trois conventions de financement du Programme de Développement Économique et Social des villes secondaires exposées aux facteurs d’instabilité au titre du 11 ème FED, d’un montant global de 13 119 340 000 ont été signé ce mardi.
Il s’agit de
La convention de délégation DUE- KFW
Du contrat de financement Minepat – KFW
De la convention séparée Minepat – Feicom.
Cette convention, totalement financé par l’Union Européenne, vise à renforcer la stabilité régionale et une meilleure gestion des migrations au Cameroun.
De manière plus précise, il sera question de renforcer la capacité des villes secondaires afin qu’elles puissent faire face aux crises de tout ordre, accueillir de nouveaux arrivants et même promouvoir le développement socio – économique communal inclusif, dans le respect de l’Environnement.
Ce programme courre jusqu’en 2024 et il sera implanté dans cinq régions du Cameroun.
Au Sud: Campo – Mintom
A l’Est: Kentzou – Kette – Betaré Oya- Garoua Boulaï
Dans l’Adamaoua:.Djohong- Meiganga- Ngaouri
Au Nord: Baschéo – Madingning – Touboro
Extrême Nord: Mogode – Mozozo – Kaï Kaï
La mise en oeuvre du Programme de Développement Économique et Social des villes secondaires exposées aux facteurs d’instabilité se décline autour de cinq composantes:
La création des infrastructures publiques qui vont promouvoir le développement socio – économique de ces villes secondaires. Elles doivent être construites, exploitées, entretenues de façon durable.
Elles sont mises à la disposition des populations, des communautés hôtes sans oublier les migrants.
Il est aussi question dans le cadre de ce programme, de créer des emplois, de même qu’à susciter des opportunités d’entrepreneuriat local. Créé r un lien avec la construction, l’exploitation et l’utilisation des infrastructures réalisées dans les villes choisies.
Troisièmement, accroître les compétences professionnelles des réfugiés, des déplacés internes et autres migrants, ainsi que de leurs communautés hôtes. Accroître également celles des administrations, des villes secondaires pour gérer les infrastructures mises en place tout en gérant les crises et conflits urbains émergents.
Le personnel du Feicom est lui aussi concerné par cette phase. C’est lui qui accompagne activiment tous les volets de la mise en oeuvre du PRODEJV de même qu’à d’autres projets similaires dans le cadre de son mandat.
L’Union Européenne est l’un des partenaires financiers privilégiés du gouvernement camerounais. Ce dernier, tout en consolidant les acquis des actions engagées dans le cadre de la mise en oeuvre des programmes et projets précédemment dédiés à l’épanouissement des populations camerounaises, notamment celles qui sont exposées aux zones de conflits, à l’instar Du Projet Fonds Bêkou GIZ, avec les réfugiés centrafricains dans la région de l’Est, le Projet Fonds Judiciaire GIZ à l’Extrême Nord, au Nord et dans l’Adamaoua par rapport à la cohabitation pacifique et la résilience socio économique des jeunes, est invité, à travers cet autre outil va permettre aux principaux acteurs impliqués, de garantir le développement des communes ciblées.
Toutes ces actions permettent au gouvernement camerounais, à travers ces communes d’Arrondissement ciblées, d’être outillé afin de faire face à ce flux migratoire auquel il a été contraint de faire face depuis quelques années.
Nicole Ricci Minyem
Au moins 25 combattants séparatistes ont été tués dans des combats mardi dans la région du Nord-Ouest.
«25 soldat séparatistes ont été tués sur les trois accrochages de ce jour à Mbot», localité proche de la ville de Nkambe, a indiqué mercredi une source sécuritaire à Yaoundé, citée par l’AFP, confirmant une information d'une source proche des services de sécurité du Nord-Ouest.
Sur des photos obtenues par l'AFP de la source proche des services de sécurité, une dizaine de corps, présentés comme ceux de combattants séparatistes abattus, sont alignés sur le sol. Des armes, en majorité des fusils de chasse, ont été placées à côté des corps. Les séparatistes avaient établi leur base à l'école publique de Mayo Binka, à quelques km de Nkambe, selon la même source.
«Cette guerre est réelle. Ça a été un enfer à Donga Mantung (département dont Nkambe est le chef-lieu). Nous avons pu voir nos pertes», a réagi sur les réseaux sociaux Mark Bareta, un des principaux propagandistes des séparatistes armés, suivi sur Facebook par plus de 100.000 personnes. Il a affirmé que l'armée avait «emmené les corps de ses soldats tués».
Selon les deux sources sécuritaires interrogées par l'AFP, aucune perte n'a été enregistrée du côté de l'armée camerounaise. Dans les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, une crise socio-politique sans précédent s'est installée fin 2016. Elle s'est transformée fin 2017 en conflit armé.
Des affrontements entre armée et séparatistes, regroupés en groupes épars dans la forêt équatoriale, s'y produisent quasiment tous les jours depuis plusieurs mois. Selon des sources concordantes, aux séparatistes armés se sont ajoutés des bandes armées qui rackettent les populations et les entreprises.
Les autorités, qui qualifient les séparatistes de «terroristes», ont procédé depuis début 2018 à un important déploiement de forces de sécurité pour «rétablir l'ordre». Plus de 200 membres des forces de défense et sécurité camerounaises ont perdu la vie dans ce conflit ainsi que plus de 500 civils, selon les ONG. Ce conflit, qui n'a cessé de prendre de l'ampleur, a déjà forcé plus de 437.000 personnes à fuir leur domicile dans ces régions, selon des chiffres de l'ONU pubiés début octobre.
Dans son discours d’investiture le 6 novembre 2018, le président de la République, Paul Biya, a appelé les sécessionnistes à déposer les armes. «A ces entrepreneurs de guerre qui mettent à mal notre unité nationale et prônent la sécession, il faut qu’ils sachent qu’ils se heurteront non seulement à la rigueur de la loi, mais aussi à la détermination de nos forces de défense et de sécurité. Je leur lance un appel à déposer les armes et à retrouver le droit chemin. J’en appelle particulièrement aux jeunes qui se sont laissé entraîner dans une aventure sans lendemain», a-t-il déclaré.
Aux populations victime de cette guerre qui dure déjà depuis plus de deux ans, le chef de l’Etat dit s’être attentivement penché sur leurs frustrations et les aspirations de la grande majorité de nos compatriotes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. «Un bon nombre de réponses à ces préoccupations et ces aspirations sera apporté dans le cadre de l’accélération de du processus de décentralisation en cours.
Dans les meilleurs délais possibles, des mesures seront prises pour élargir le champ de compétences des collectivités territoriales afin de leur donner les moyens d’une plus grande autonomie. Quant à la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, elle continuera à être mise en œuvre par la commission qui l’y est dédiée.
Ces actions et d’autres seront prises pour régler nombres de problèmes qui sont à l’origine des frustrations et des insatisfactions qui se sont manifestées ces derniers temps. Nous espérons que cela permettra de rétablir le calme indispensable au retour à des activités économiques et sociales normales. J’ai l’intime conviction que l’écrasante majorité nos compatriotes des deux régions concernées aspirent à retrouver rapidement la paix au sein de la communauté nationale», a promis Paul Biya.
Otric N.
Au lendemain de l’annonce du recrutement de 2.000 enseignants du supérieur par le président de la République, Paul Biya, le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo a éclairé l’opinion sur les modalités de cette opération.
Selon ce dernier, le recrutement se fait selon la procédure réglémentaire à savoir : l’ouverture des postes par les recteurs et les vice-chancelors des universités d’Etat conformément aux profils des candidats, chaque département propose au chef d’établissement, qui propose au recteur ou au vice-chancelor les profils des postes à pourvoir.
Ensuite, «les candidats peuvent donc déposer leurs dossiers auprès des universités concernées. Après le dépôt des dossiers, il y aura une session de l’assemblée des départements pour examiner les dossiers en fonction des mérites, des compétences, des besoins de l’établissement».
Les dossiers sont alors transmis, classés par ordre de mérite aux doyens ou bien aux chefs d’établissements, aux directeurs s’il s’agit d’une grande école. Il y a ensuite un conseil d’école qui réexamine les dossiers concernés. Enfin, ces dossiers sont transmis au recteur ou au vice-chancelor qui préside une commission consultative de recrutement des assistants.
Selon Jacques Fame Ndongo, «cette commission fait le même travail et enfin, la commission transmet au ministre de l’Enseignement Supérieur, la liste des enseignants éligibles au recrutement et le ministre de l’Enseignement Supérieur autorise autorise donc le recrutement des enseignants dans chaque université».
Il faut préciser que ce recrutement de 2000 enseignants du supérieur est étalé tel qu’il suit: 2019, 1000 enseignants titulaires du doctorat ou du PhD; 2020, 500 enseignants et 2021, 500 enseignants.
C’est le mardi 13 novembre 2018 que Paul Biya a ordonné le recrutement de 2000 enseignants du supérieur, après les revendications portées par ces derniers. Le 7 novembre dernier en effet, les enseignants d’universités d’Etat, titulaires du Doctorat Phd sont allés manifester devant le ministère de l’Enseignement supérieur. Après avoir eu des altercations avec les vigiles dudit ministère, ils ont finalement été reçus par Jacques Fame Ndongo. A la sortie de cette audience, ils avaient déclaré n’avoir pas eu grand-chose de satisfaisant.
Rappelons par ailleurs, que les enseignants titulaires du Doctorat Phd par le passé, avaient adressé une correspondance au Chef de l’Etat en décembre 2017.
Le Pr Jacques Fame Ndongo a dit avoir accueilli cette décision du président de la République avec beaucoup de satisfaction. «Et naturellement, je ne suis pas le seul. C’est l’ensemble de la communauté universitaire camerounaise de l’intérieur et de la diaspora qui est satisfaite. Vous le savez, il (Paul Biya Ndlr) avait dit lors de sa prestation de serment, qu’il prendrait en compte les attentes, les aspirations, les insatisfactions et même les frustrations de la jeunesse. Et voilà que le Président de la République répond de manière adéquate aux attentes de la jeunesse universitaire et notamment les titulaires du doctorat ou du PhD qui attendaient depuis belle lurette cette bouffée d’oxygène», a-t-il déclaré.
Bon à savoir, au Cameroun, l’enseignant d’université porte une double casquette. Enseignant, il donne des cours dans sa spécialité, chercheur, il contribue à la progression des connaissances dans sa matière, publie des articles, participe à des colloques, dirige des mémoires de master et des thèses. Pour cela, il doit lui-même être titulaire au moins d’un doctorat (bac+8). Dans notre pays, le revenu moyen d’un enseignant d’université s’élève à 350 000 FCFA/mois en plus des primes et autres cours dans les universités et instituts privés.
Otric N.
En novembre, Greenpeace Afrique fête 10 ans d'activisme environnemental sur le continent africain.
En partenariat avec des artistes, des volontaires et d'autres organisations de la société civile, le veilleur environnemental organise une journée portes ouvertes pour susciter une révolution environnementale. Dans le cadre d'activités commémoratives en Afrique du Sud et au Sénégal, des œuvres d'art seront utilisées pour encourager les partenaires et les africains à célébrer leurs actes individuels de courage en défense de l'environnement.
«Greenpeace Afrique profite de cette occasion pour mettre en lumière les préoccupations environnementales et appeler nos partenaires à partager leurs souvenirs d'avoir fait partie de ce mouvement environnemental au fil des ans. Les défis auxquels l'environnement est confronté en Afrique sont énormes et il est impossible pour Greenpeace Afrique de les relever sans la bonne volonté des autres acteurs», déclare Njeri Kabeberi, Directrice Générale de Greenpeace Afrique.
Greenpeace Afrique mène actuellement des campagnes sur quatre questions clés sur le continent: la protection du Bassin du Congo contre la déforestation à grande échelle, la fin de la surpêche en Afrique de l'Ouest, la promotion de l'agriculture écologique dans la corne de l'Afrique ainsi que la demande d’une transition énergétique des combustibles fossiles aux énergies renouvelables en Afrique du Sud, afin de lutter contre le changement climatique.
Au cours des 10 dernières années, Greenpeace Afrique a dénoncé la pêche illégale pratiquée par des entreprises chinoises en Afrique de l'Ouest, ce qui a entraîné l'annulation de plus de 29 permis de pêche en 2012 et poussé les ministères concernés à demander l'aide de Greenpeace Afrique pour trouver des solutions au problème de la pêche illégale, non déclarée et non réglementée en Afrique occidentale.
Dans le Bassin du Congo, nous avons enquêté et dénoncé les violations du moratoire et avons réussi à pousser le gouvernement à annuler plus de trois titres d'exploitation illégale. La région comprend également le réseau de volontaires le plus important et la plus actif en Afrique.
Ce dixième anniversaire est l'occasion pour Greenpeace Afrique d'apprécier et d'amplifier la contribution des communautés locales et autochtones, des volontaires, du personnel et des donateurs qui ont donné corps à notre lutte pour protéger l'environnement. Greenpeace Afrique fête également une décennie de contribution militante fructueuse à la protection de la planète et l'incroyable travail des partenaires qui résonne à travers le continent.
«Après dix ans d'innombrables actions positives, le peuple reste au cœur de l'identité de Greenpeace Afrique. Les communautés sont au cœur de qui nous sommes et de ce qui est nécessaire pour créer l'Afrique verte et pacifique de laquelle nous avons envie. Sans les militants, les volontaires, les partenaires et les communautés locales, Greenpeace Afrique sera inefficace et nous ne serons pas en mesure de faire face aux injustices environnementales avec courage», a conclu Njeri.
Greenpeace est née en 1971. A l'époque, les Etats-Unis avaient l'intention de procéder à une série de tirs nucléaires sur l'île d'Amchitka, près de la côte de l'Alaska. Les défenseurs de l'environnement et les scientifiques craignaient que ces essais n'aient des conséquences désastreuses. Un petit groupe de Canadiens estimaient que la situation ne pouvait plus durer ainsi: ils affrétèrent un petit chalutier et mirent le cap sur Amchitka. Leur but? Sensibiliser l'opinion publique. Jamais ils n'ont atteint leur lieu de destination, mais leur action remporta néanmoins un vif succès: le monde entier était au courant des intentions des Etats-Unis.
Ce petit groupe, qui dans un premier temps s'appelait - Don't make a wave committee - s'est ensuite cherché un nouveau nom: Greenpeace, pour évoquer l'environnement et la paix. Aujourd'hui, Greenpeace est une organisation environnementale internationale et totalement indépendante.
Elle n'a jamais cessé de s'opposer aux essais nucléaires, à l'énergie nucléaire, au transport des déchets radioactifs... Ce qui ne l'a pas empêchée de concentrer, dans un premier temps, ses activités sur la sauvegarde des océans, des mers et des rivières. Sans oublier leurs habitants: les phoques, les baleines...
Si, dans un premier temps, elle intervenait spontanément en faveur des baleines et des phoques, qui symbolisent la façon dont l'homme traite l'environnement, l'organisation en est arrivée à s'interroger en profondeur: quelles sont les principales menaces pour notre planète? C'est ainsi que, dans le courant des années 1980 et 1990, Greenpeace a opéré un certain nombre de choix importants.
Au fil des années, son terrain d'action s'est élargi pour couvrir les substances toxiques (le chlore pour blanchir le papier, les CFC qui détruisent la couche d'ozone, les dioxines qui polluent l'environnement jusqu'au Pôle Nord...).
Puis, consciente du fait que les problèmes de pollution dépassent les limites imposées par les frontières, Greenpeace a aussi intégré dans ses préoccupations les changements climatiques et les causes de ces bouleversements.
Il y' a quelques années, son terrain d'action s'est encore élargi pour couvrir les manipulations génétiques et les risques qu'elles représentent.
Face aux problèmes spécifiques rencontrés par le continent africain, notamment la déforestation, la surpêche, les changements climatiques, Greenpeace a ouvert un premier bureau à Johannesburg en Novembre 2008. Un second bureau a été ouvert en République Démocratique du Congo puis un troisième à Dakar.
Otric N.
Comment résoudre les problèmes liés aux inondations et risques sanitaires fréquents autour des affluents du bassin versant du Mfoundi?
C’est pour apporter les solutions à ces interrogations que le ministre de l’urbanisme et de l’habitat signe deux contrats avec la communauté urbaine de Yaoundé et les mairies des sept communes d’arrondissement
Le premier Contrat de ville précise les ressources affectées à la gestion des déchets solides ainsi qu’à l’entretien des drainage à réaliser dans le cadre de la mise en oeuvre de la deuxième phase du PADY II et, ses composantes.
Ce contrat a pour vocation de permettre l’exécution des programmes et projets d’investissement, d’entretien et d’ajustement municipal au profit de la communauté urbaine de Yaoundé et de ses communes d’Arrondissement. A court terme, il va faciliter l’exécution des mesures relatives à:
L’amélioration et le renforcement de la planification urbaine
L’amélioration de l’accès aux services urbains de base avec un accent sur l’entretien de la voirie et du drainage
L’amélioration du cadre environnemental
Le renforcement des capacités de maîtrise d’ouvrage de la communauté urbaine de Yaoundé et des communes d’Arrondissement
La création et /ou l’amélioration des équipements marchands et plus globalement des équipements générateurs de revenus et d’emplois
Le contrat de ville s’inscrit dans le prolongement des efforts entrepris à travers le contrat d’objectifs signé le 29 décembre 1999 entre la communauté urbaine de Yaoundé et l’État du Cameroun, représenté quelques départements ministériels.
Le deuxième contrat de ville et sa convention d’application signé ce jour rentre dans le cadre de concertation avec toutes les parties prenantes, notamment la communauté urbaine de Yaoundé, toutes les sept communes d’Arrondissement, le PADY II, la cellule de préparation du projet de développement des villes incluses et résilientes ( PFVIR), lesquels ont également participé à l’identification et à la mise en cohérence des projets à y inscrire.
Au vu du retard pris au niveau de la réalisation des travaux dans la capitale politique camerounaise et face à l’ampleur des problèmes que l’on vit aujourd’hui, le programme d’investissement du contrat de ville de Yaoundé 2018- 2024 selon Jean Claude Mbwentchou, ministre de l’habitat et du Développement Urbain sera la base légale sur laquelle les bailleurs vont s’appuyer pour intervenir, selon leurs propres procédures.
Et parmi ces bailleurs de fonds, on a remarqué dans la salle des conférences de la communauté urbaine de Yaoundé, qui a abrité la cérémonie, la Banque Africaine de Développement, l’Agence Française de Développement et le Fonds pour l’Environnement.
Ils ont promis qu’une enveloppe de 60 milliards sera allouée pour la finalisation des projets contenus dans les deux contrats et, les résultats escomptés sont, entre autres l’amélioration des moyens de lutte contre les inondations- la préservation de la santé des populations vis à vis des maladies d’origine hydrique, la réduction du chômage grâce à la promotion des travaux à haute intensité de main d’oeuvre, le renforcement des infrastructures structurantes, l’amélioration de la mobilité urbaine, la collecte et le traitement des déchets solides et liquides, la préparation de la croissance urbaine, la préservation et la Valorisation des paysages urbains et périurbains, la promotion, l’accompagnement et l’animation du Développement social.
La visite des chantiers de viabilisation contenus dans ces deux contrats est venue mettre fin à une cérémonie riche en son et en couleurs.
Nicole Ricci Minyem
Cette affirmation est de Eloi Nyoyonne, Thérapeute Holistique, qui a mis sur pied le Kit “P300”Celui ci est composé
1. D’une montre clinique
Actions sur le diabète
Elle accroît la sécrétion d’insuline par la pancréas, permet une meilleure absorption de cette hormone par le corps, régule la glycémie et la glycosunie, gère toutes les complications de même que les symptômes y relatives ( retinopathie, neuropathie, atteintes rénales …)
Actions sur l’hypertension artérielle
Assouplir la résistance vasculaire, régule l’athérosclérose, le système circulatoire et le système cardiaque, baisse la pression artérielle, prévient l’anévrisme et les troubles rénaux, traité l’ensemble de dysfonctionnements cardiovasculaires
Actions sur les autres maladies
Traite également plusieurs autres maladies et facteurs de risque des maladies logées dans le corps du patient.
2. Les bandes hypotensives
Après quelques semaines d’utilisation, elles parviennent à normaliser la tension, en même temps qu’elles combattent l’athérosclérose, les maux de tête, les vertiges, les troubles nerveux, la fatigue et régulent le système cardiaque.
3. Un bracelet clinique
Grâce à plus de 500 nano éléments thérapeutiques qui y sont incrustés et groupés en germanium organique, infrarouge lointain, ion négatif et champ magnétique, il contribue à améliorer ainsi qu’à stabiliser l’état de santé global du patient. Il neutralise l’ensemble des effets des substances polluantes de l’air dans l’organisme, renforce instantanément l’énergie physique, accroît la capacité de la mémoire.
4. Les bandes anti- diabète
Elles régulent le taux de glycémie, réduisent la fréquence urinaire, glycosurie, contribuent à restaurer les cellules pancréatiques pour une meilleure fabrication et sécrétion de l’insuline par le pancréas.
Journée mondiale du diabète
Elle se célébre le 14 novembre de chaque année. L’on commémore cette journée à travers la sensibilisation car, il est important de mieux faire connaître cette maladie, sa prise en charge mais, beaucoup plus les moyens de la prévenir.
Un seul et même thème a été choisi pour les éditions 2018- 2019, par la Fédération Internationale du Diabète: Le diabète concerne chaque famille.
Pandémie mondiale selon l’Organisation Mondiale de la Santé, le diabète se définit comme une maladie chronique grave, qui se déclare lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline. On peut aussi être atteint quand l’organisme n’est pas capable d’utiliser efficacement l’insuline qu’il produit.
Selon les statistiques fournies par l’OMS, 425 millions de personnes en souffrent dans le monde et, d’ici 2040, ce chiffre peut atteindre 622 millions.
Le diabète a tué 1,6 millions de personnes en 2016, contre 1 million en 2000. Si une personne atteinte peut vivre plusieurs années sans présenter le moindre symptôme, ce “ tueur silencieux” est responsable d’un décès toutes les 6 secondes dans le monde. Soit plus que le sida, la tuberculose, la malaria…
Au Cameroun, la pandémie a connu un développement fulgurant, d’année en année. 8,5% de la population adulte en souffre aujourd’hui. Si on considère les personnes vivant avec une hypoglycémie modérée, ainsi que celles n’ayant jamais fait l’objet d’aucun diagnostic, le nombre de diabétiques dans ce pays peut largement dépassé 2 millions.
Il est donc souhaitable de prospecter afin de trouver “ l’armé” qui va venir combattre et venir à bout de ce “ tueur silencieux”. Et pourquoi pas le Kit “ P300?
Le chef de l'Etat, Cyril Ramaphosa, a indiqué mardi dans un communiqué avoir reçu la lettre de démission de Malusi Gigaba, une ex-étoile montante du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC) et l'avoir acceptée.
Dans ce courrier, le ministre de l'Intérieur, 47 ans, justifiait son départ au nom de «l'intérêt national» et de celui du parti, et pour «soulager le président d'une pression inutile» et lui permettre de sauver le pays du «naufrage économique».
Malusi Gigaba avait été mis en cause en octobre par la médiatrice nationale, Busisiwe Mkhwebane, qui avait recommandé au chef de l'Etat de prendre des «sanctions» contre le ministre, «pour avoir menti sous serment devant un tribunal». Elle faisait référence au témoignage que Malusi Gigaba avait donné lors d'un procès en 2017 impliquant la puissante famille Oppenheimer.
Malusi Gigaba a précisé mardi soir dans un communiqué avoir décidé de démissionner après «une longue période d'attaques répétées au vitriol contre (son) intégrité». «Je veux souligner que ma démission n'équivaut pas à un aveu de culpabilité», a-t-il précisé.
Ancien responsable des jeunes de l'ANC, Malusi Gigaba, qui a été ministre des Finances de mars 2017 à février 2018, date à laquelle il a obtenu le portefeuille de l'Intérieur, avait reconnu fin octobre qu'il avait été en 2017 la cible de tentatives d'extorsion après le vol d'une vidéo à caractère sexuel le concernant à la suite du piratage de son téléphone.
C’est apparemment une des premières fois qu’un ministre de haut rang se révèle être l’objet de tentatives d’extorsion liées à du contenu sexuel volé. «Le vol a eu lieu lorsque ma communication a été interceptée illégalement et mon téléphone a été piraté en 2016/17», a tweeté M. Gigaba, des informations confirmées à l’AFP par son porte-parole Vuyo Mkhize.
«Cette vidéo a été au centre de plusieurs tentatives de chantage et d’extorsion, qui remontent à la période qui a immédiatement suivi ma nomination au poste de ministre des Finances, le 31 mars 2017, que j’ai toujours refusé de considérer», a-t-il ajouté.
La vidéo était disponible sur le site de partage de vidéos pornographiques en ligne PornHub. Il avait exclu début novembre de démissionner, assurant avoir signalé l'affaire aux forces de l'ordre et aux services de renseignement et soulignant qu'il avait «toujours refusé de considérer» de céder au chantage.
Malusi Gigaba était un allié proche de l'ancien président Jacob Zuma, contraint à la démission à la suite de multiples scandales politico-financiers en février. Le nouveau chef d'Etat, Cyril Ramaphosa, un ancien syndicaliste qui a fait fortune dans les affaires, également issu de l'ANC, au pouvoir depuis la fin de l'apartheid en 1994, a promis de lutter contre la corruption.
Il s'est aussi engagé à relancer une économie sud-africaine en berne, qui a plongé cette année dans la récession et connaît une croissance très faible, un taux de chômage record (près de 28%) et une dette publique exponentielle. Des élections législatives sont prévues en mai 2019.
Otric N.
Le ministre des Transports, Ernest Ngalle Bibehe Massena, a rendu public un communiqué pour démentir des allégations véhiculées par les réseaux sociaux.
«Les principales compagnies aériennes menacent de suspendre leurs vols à destination de l'aéroport international de Yaoundé Nsimalen à compter du 15 novembre en raison de l'impossibilité de parvenir à un accord sur les procédures de contrôle de sécurité avec les autorités de l'aviation civile du Cameroun. Aucun transporteur américain ne peut entrer ou sortir de l'aéroport international de Nsimalen», indiquait en fin de semaine dernière un communiqué attribué à l'ambassade des Etats-Unis à Yaoundé.
Pour le gouvernement camerounais il s'agit de «simples allégations sans fondement». Pour rappel, dans l'audit de sûreté effectué par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), en avril 2018, les aéroports Camerounais ont obtenu des résultats satisfaisants. Avec une note supérieure à 70,90% plus élevée que la moyenne mondiale qui est de 65%.
«L'aéroport international de Yaoundé Nsimalen a pour sa part présenté un niveau supérieur à cette moyenne générale», précise Ernest Ngalle Bibehe, le ministre des transports. D'autre part ajoutent les autorités camerounaises, «Air France et Bruxelles Airlines ont félicité le gouvernement pour les avancées significatives en matière de mise en œuvre des standards de sûreté de l'aviation civile», souligne le ministre des transports.
«Conformément au programme national de sureté de l’aviation, promulgué par le Président de la République S.E Paul Biya, le Cameroun est résolument engagé à mettre en œuvre le plan de modernisation des infrastructures aéroportuaires. Toute chose qui se fera en étroite collaboration avec les compagnies de transport. Un comité ad-hoc de suivi veillera à l’implémentation en synergie des mesures visant à atteindre un niveau optimal de sécurité, à travers la mise en place d’un guichet unique d’inspection-filtrage», a ajouté Ernest Ngalle Bibehe.
Mis en service en 1991, l’Aéroport International de Yaoundé-Nsimalen est situé à Nsimalen, banlieue du sud-ouest de Yaoundé. Il est classé 2ème Aéroport compte tenu du nombre de passagers et du fret traités. L’Aéroport est doté d’infrastructures modernes et jouit d'un trafic international à forte croissance de l’ordre de 15% par an. Il dessert Yaoundé la capitale, siège des institutions administratives et politiques.
Il faut dire que l’aviation civile camerounaise souhaite renforcer la sécurité dans les aéroports. C’est l’objet de la première session du Comité de pilotage du projet de développement du secteur des transports tenue le 13 septembre 2018 à Yaoundé. La Banque mondiale partenaire du Cameroun va participer financièrement pour l’exécution des travaux qui vont se dérouler dans les aéroports des villes de Douala, Yaoundé, Garoua et Maroua. La contribution de l’institution bancaire sera d’un peu plus 30 milliards de FCFA.
Il convient au Cameroun de renforcer sa sécurité aérienne car on sait que le pays s’apprête à abriter la Coupe d’Afrique des Nations de football 2019. Du fait de ce grand rendez-vous sportif l’aviation camerounaise s’inscrit dans un processus d’aménagement des aéroports secondaires comme Bertoua, Ngaoundéré ou Bafoussam.
Otric N.