Il a été fait lors des travaux en commission des membres de la production et des échanges qui se sont retrouvés au troisième étage de l'hémicycle de Ngoa Et Kelle.
Ce dernier portant régime financier de l'État et des autres entités publiques avec pour objet de constater le montant définitif des recettes et des dépenses réalisés dans le cadre du budget de l'État.
Il fait apparaître que ce budget pour l'exercice 2017, arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 4 373800000000 Fcfa.
En matière de recettes, il a été constaté des encaissements d'un montant total de 4529703498754 Fcfa sur un taux de réalisation de 103,57% par rapport aux prévisions soit 4373800000000 Fcfa.
Cette performance se justifie par une bonne mobilisation des recettes fiscales avec un taux de réalisation de 99,63%, ainsi qu'un dépassement des emprunts issus de la coopération internationale. 113,62% en raison des appuis budgétaires reçus des partenaires dans le cadre du Programme Économique et Financier signé en juin 2017, avec le Fonds monétaire international.
Lesdites recettes sont réparties ainsi:
Recettes propre: 3131616860793 Fcfa sur des prévisions de 3 143 300 000 000 Fcfa, soit un taux de réalisation de 99,63%.
Emprunts et dons:.1 398 086 637 961 Fcfa sur des prévisions de 1 230 500 000 000 Fca soit un taux de réalisation de 113,62%.
Autres recettes: 606 761 773 sur des prévisions de 624170000000 Fcfa, soit un taux de réalisation de 113,62%
Autres recettes: 606761773 Fca sur des prévisions de 624 170 000 000 Fcfa, soit un taux de réalisation de 97,21%.
S'agissant des dépenses, elles s'élèvent à 4 229 422 648 056 Fcfa, soit un taux de réalisation de 97,21%.
S'agissant des dépenses, elles s'élèvent à 4229422648056 Fcfa, soit un taux d'exécution de 97,70% par rapport aux dotations initiales dont 4 373 800 000 000 Fcfa. Elles comprennent:
Les dépenses de fonctionnement pour un montant de 2 040 717549785 Fcfa, sur des prévisions de 2 059 400 000 000 Fcfa, portées par la suite à 2 162 319 135 398 Fcfa, au terme d'ajustements budgétaires survenus en cours d'exercice, soit un taux d'exécution de 94,38%.
Les dépenses d'investissement pour un montant de 1 427 011 755 041 Fcfa, sur des prévisions de 1 586 900 000 000 Fcfa, ramenées en cours d'exercice à 1 446 784 445 076 Fcfa, soit un taux d'exécution de 98,63%.
Le service de la dette publique qui s'est élevé à la somme de 761 693 343 230 Fcfa pour des prévisions de 727 500 000 000 Fcfa, ramenées en cours d'exercice à 7 646 964 195 26 Fcfa, soit un taux d'exécution de 99,61%.
Les différences entre les réalisations budgétaires en recettes 4 529 703 498 754 Fcfa et en dépenses 4 229 422 648 056 Fcfa fait apparaître un solde budgétaire excédentaire de 300 280 850 968 Fcfa, contre un solde déficitaire de 54 333 359 813 Fcfa en 2016.
Ce projet de loi a par ailleurs fait ressortir les écarts dans la mise en oeuvre des programmes, sur la base des autorisations d'engagement et des crédits de payement votés, ainsi que la performance des programmes. Il est ici fait référence:
- Aux écarts entre les prévisions et les encaissements par nature des recettes
- À l'évolution entre les dotations, les ordonnances, les paiements et les restes à payer
- La situation des comptes d'affection spéciale
- Le compte général de l'État au 31 décembre 2017
- La situation de réalisation des projets d'investissement par chapitre, par programme et par région.
- Le rapport d'observations provisoires de la Chambre des Comptes sur le projet de loi de règlement de l'exercice 2017.
Nicole Ricci Minyem
Le politologue Aristide Mono analyse l’échec du candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018. Dans une interview accordée à Défis Actuels du 8 novembre 2018, l’analyste démontre pourquoi le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) était programmé pour gagner.
«A priori la question semble embarrassante lorsqu’on sait que tous les protagonistes à une compétition s’affilient au tournoi parce qu’ils estiment avoir la chance de le remporter. Alors penser qu’un candidat est loin de cet état d’esprit, c’est convoquer la nature aventurière de sa démarche. Il serait donc moins galant d’affirmer que le candidat du MRC n’avait aucune chance de gagner.
Cependant au-delà du principe, il y a une lecture réaliste assise sur une concrétude empirique qui s’impose à tout analyste sérieux. C’est pourquoi à partir d’une observation rigoureuse et décomplexée, nous pouvons dire de façon péremptoire que le Professeur candidat n’avait aucune chance de venir à bout du Président candidat.
Plusieurs facteurs à la fois endogènes et exogènes à l’entreprise partisane ayant porté « l’offre Kamto » sont à même de soutenir une telle affirmation. Commençons par des déterminants internes aux Mrc. Je pense que malgré les efforts consentis et sa montée fulgurante, le parti n’a pas franchi le seuil d’une occupation territoriale capable de concurrencer celle du Rdpc qui continue de bénéficier des structures héritées de l’UNC, parti unique de l’époque monolithique.
En outre, nous savons que lorsqu’on se réfère à l’assise territoriale, on parle de fait de la ressource militante disséminée dans tous les coins du pays. Si on interroge les effectifs du MRC, on se rend compte qu’il est tenu par une poignée d’élites et militants qui ne peuvent pas assurée à eux seuls l’implantation conséquente du parti et encore moins le financement des unités locales qui peuvent découler d’une telle implantation.
Pour ce qui est des éléments exogènes, ils sont de deux ordres : d’abord ceux liés au paramétrage du jeu, ici on peut relever entre autres le droit électoral qui ma foi ne garantit pas suffisamment un jeu équitable, les modalités de financement des campagnes, l’accès déséquilibré aux médias d’Etat pendant l’intersaison et la campagne électorale, les règles qui encadrent le fonctionnement des institutions au cœurs du processus électoral à savoir Elecam et le conseil constitutionnel, des règles qui encadrent le casting des homme-arbitres qui gèrent ces institutions sont autant d’éléments qui donnent toute l’opposition perdante.
Ensuite, nous avons la capacité d’action costaude du Rdpc, c’est une véritable machine politique qui s’appuie sur une galaxie d’élites se recrutant dans tout l’appareil politico-administratif de l’Etat, tous les apparatchiks politiques, économiques et administratifs sont presque tous sociétaires du parti au pouvoir, n’oublions pas aussi le poids financier de cette entreprise partisane.
En plus, ce parti a présenté un candidat qui n’était pas du calibre de Kamto, un candidat qui totalise 56 ans de haute administration dont 13 au rang de ministre, 07 à la tête de la primature et 36 à la tête de l’Etat, un candidat crédité d’une bonne côte de popularité, crédité également d’une bonne expérience en matière de compétition électorale. Bref, tous les indicateurs donnaient le Rdpc vainqueur, le MRC était prédisposé à la défaite, pour faire simple, Kamto ne pouvait pas battre Biya».
Otric N.
Après deux jours et deux nuits passés dans les bus et autres voitures qu'ils ont empruntés venant aussi bien de Yaoundé que de l'Ouest depuis mercredi dernier, les passagers ont été incapables de faire demi tour, dans un sens comme dans l'autre.
C'Est au niveau des trois déviations situées aux alentours de la ville de Ndikiniméki que la situation est plus grave. Tous les voyageurs ou presque sont partis de leur domicile depuis des heures et, ils ne savent toujours pas à quel moment ils vont parvenir à destination. C'Est alors que faisant contre mauvaise fortune bon coeur, certains ont tant bien que mal arrangé des literies dans les bus qui les transportent, tandis que d'autres posent des nattes et "sacs de couchage", espérant trouver quelques heures de sommeil. Des dizaines de voitures sont garées dans les deux sens.
Pendant ces moments difficiles, quelques personnes ont voulu avoir au bout du fil, les responsables de l'entreprise chinoise qui fait les travaux mais en vain. C'Est aux premières heures de la matinée de vendredi que l'on a vu arriver l'un des responsables, escortés par deux gendarmes peut-être parce qu'il craignait la réaction de ces hommes et femmes à bout de patience.
Entretemps, les opportunistes ont trouvé le moyen de créer un marché spontané, proposant des produits deux fois plus chers que le prix habituel. C'Est ainsi par exemple qu'une bouteille de bière est vendue à 1500 frs, les petits beignets à 100 frs au lieu de 50, les petits paquets de cacahuètes à 150 alors qu'ils coûtent en fait 50 frs.
L'un des Caterpillars arrivés sur les lieux du "sinistre", pour décanter la situation a fini par se renverser dans une fosse, en voulant tirer le premier camion embourbé. Le moral des voyageurs, déjà très bas, en a pris un autre coup. Et, pour les personnes qui sont sur place depuis des heures, elles ont presque perdu espoir. Un état d'esprit qui a poussé les plus courageux à chercher des voies et moyens pour sortir de cette situation, tout de même incompréhensible.
L'une d'elle était la marche à pied. Une option choisie par quelques groupes de personnes qui, à l'entame de ce périple, venaient de la capitale politique du Cameroun. Ils sont revenus sur leurs pas, en portant pour certains leurs bagages sur la tête ou encore au dos. Les plus chanceux ont pu trouver les motos qu'ils ont empruntées, prêts à payer le prix fort, 6000 frs pour rallier la ville de Bafia, la plus proche pour eux. De cette ville, il leur était beaucoup plus aisé de revenir à Yaoundé et peut-être emprunté des moyens de transport pour contourner à partir de Douala avant d'arriver à l'Ouest.
La nationale 3 au Cameroun est l'une des routes les plus fréquentées mais aussi la plus dangereuse. Elle voit au fil des jours, défiler une file interminable de véhicules de toutes tailles qui avancent au ralenti, pour éviter l'énorme cratère fangeux qui déforme la chaussée et oblige les chauffeurs à se disputer une mince bande de bitume. Et pourtant, c'est l'un des paysages les plus beaux du Cameroun.
Nicole Ricci Minyem
À 14h40 ce samedi 10 novembre, la journaliste camerounaise anglophone Mimi Mefo, arrêtée il y a quelques jours pour avoir propagée des fausses nouvelles, vient d'être libérée par la justice.
Elle va pouvoir rentrer chez elle librement et aucune autre poursuite ne devrait être engagée contre elle.
La publication de fausses nouvelles est passible de fortes amendes au Cameroun, qui plus est quand cela a un lien avec la sécurité nationale.
Le secteur de l'exportation de la banane au Cameroun ne se porte pas bien. Selon l’Association camerounaise de la banane (ASSOBACAM), les exportations de banane ont connu une forte baisse au cours des deux derniers mois avec seulement 29 747 tonnes commercialisées contre 43 141 tonnes l’année dernière sur la même période.
Cette production en baisse de 13 394 tonnes est essentiellement liée à la crise sociale dans les régions anglophones du nord-ouest et du sud-ouest où les activités de la Cameroon development corporation (CDC), l’un des grands exportateurs de banane du pays, ont chuté de plus de 60%.
A l’analyse, cette contreperformance continue (ses exportations avaient déjà chuté de 19 000 tonnes au premier trimestre 2018) de la CDC, est consécutive au ralentissement de ses activités, à cause des violences imposées par les sécessionnistes anglophones aux populations de la région du Sud-Ouest du pays, dans laquelle sont situées les plantations d’hévéa et de bananes de cette entreprise publique.
En effet, depuis un an, cette entreprise qui revendique le statut de 2ème employeur du Cameroun (avec 22 000 employés), derrière l’administration publique, a vu ses activités plombées à cause des violences orchestrées dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest par des sécessionnistes qui revendiquent la partition du pays. Cette société qui avait exporté 14 442 tonnes de banane en 2017 pendant la même période, n’a produit que 3 000 tonnes cette année.
Ces derniers mois, apprend-on de bonnes sources, les sécessionnistes ont multiplié des exactions dans les plantations de la Cameroon Development Corporation (CDC), s’attaquant à l’intégrité physique des employés. Cette situation a obligé le top management de l’entreprise, qui exploite des milliers d’hectares de bananeraies dans la région du Sud-Ouest, à fermer au moins 12 sites de production sur 29.
Selon l’ASSOBACAM, les exportations de bananes ces derniers mois sont principalement assurées par la société des Plantations du Haut Penja (PHP), leader du marché local. Cette filiale du groupe français, la compagnie fruitière de Marseille a exporté 27 688 tonnes en septembre et octobre 2018, soit une hausse de 537 tonnes, par rapport à la même période en 2017.
Selon un rapport du Gicam, la principale organisation patronale du pays, Depuis octobre 2016, les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest sont confrontées à une crise socio-sécuritaire aux pertes humaines et économiques importantes. Face à l'escalade de la violence, les autorités camerounaises ont dû prendre la décision de fermer la plupart de ses plantations à l'exploitation, ce qui a conduit à la chute de la production.
Au bout de deux ans d’insécurité, le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) a mené une investigation auprès des entreprises opérant dans ces zones. Disponibles depuis le 13 septembre 2018, les résultats de cette enquête révèlent un bilan catastrophique pour ces entreprises.
En termes d’emplois, les pertes sont essentiellement celles des entreprises agro-industrielles. Dans l’ensemble, près de 8 000 emplois relevant du secteur formel sont aujourd’hui menacés en plus des 6 434 emplois déjà perdus sur les sites en arrêt de production des agro-industries, notamment la Cameroon developpement corporation (CDC) et Pamol.
Otric N.
Didier Drogba a conclu sa longue carrière jeudi à 40 ans sur une défaite 1 à 0 sous le maillot de Phoenix face à Louisville en finale du Championnat de deuxième division américaine de football, l'USL.
«L'ancien international ivoirien n'a rien pu faire pour sortir d'affaires Phoenix face à une rugueuse équipe de Louisville, déjà sacrée en 2017, qui a marqué le seul but de la rencontre à la 62ème minute. Signe de sa frustration, Drogba a écopé d'un avertissement à la 73ème minute de jeu pour contestation. Alors que Phoenix faisait le siège de but de Louisville dans le final, il a tenté, sans succès, à deux minutes de la fin du temps réglementaire un retourné acrobatique», ont rapporté plusieurs médias européens.
Drogba, considéré comme l'un des meilleurs footballeurs africains de l'histoire, a disputé son dernier match devant les 5.300 spectateurs du Dr. Mark & Cindy Lynn Stadium à Louisville, dans le Kentucky. Il défendait depuis 2017 les couleurs de Phoenix, club dont il est actionnaire, après une saison et demie passée dans l'élite nord-américaine, la MLS, avec Montréal, entre 2015 et 2016. Il a fini la dernière saison de sa carrière avec sept buts en treize matches, dont trois en quatre rencontres des play-offs.
Drogba commence sa carrière en France, au Mans Union Club 72. Il découvre la Ligue 1 avec l'En Avant de Guingamp, puis dispute ses premières rencontres européennes sous les couleurs de l'Olympique de Marseille. L'attaquant est transféré au Chelsea FC en 2004 où il est un des meilleurs joueurs et attaquants de sa génération. Il remporte notamment l'édition 2011-2012 de la Ligue des champions avec le club anglais. Après son départ, il est élu «meilleur joueur de l'histoire du club» par les supporters. Il est à ce jour considéré comme l'un des meilleurs joueurs africains de tous les temps.
Didier Drogba a fait partie de l'équipe de Côte d'Ivoire de 2002 à 2014. Nommé capitaine de la sélection, dont il est le meilleur buteur, il est avec 65 buts en 104 sélections le meilleur buteur de l'histoire de la Côte d'Ivoire qu'il a conduit à trois phases finales de Coupe du monde, en 2006, 2010, 2014, et deux finales, perdues, de la Coupe d'Afrique des Nations, en 2006 et 2012.
Didier Drogba est doté d'une très bonne frappe lui permettant de marquer en dehors des seize mètres, il est doté d'une très grande puissance ainsi qu'une force considérable, ce qui lui vaut une forte capacité lorsqu'il est dos aux cages. Il est aussi doté d'un jeu de tête au-dessus de la moyenne. Attaquant complet et physique, il est très bon balle au pied malgré sa grande taille et sa technique lui permet de se sortir de situations difficiles. Son caractère impulsif et son manque de sang-froid face à des provocations ou à des décisions arbitrales l'amènent assez souvent à être sanctionné. Il fut également assez critiqué pour sa propension à simuler sur les contacts ou à plonger dans la surface.
Otric N.
Nombreux sont les pays qui sollicitent et collaborent aujourd’hui avec l’Etat hébreu pour la protection de leurs systèmes.
Les cybers attaques sont de plus en plus répandus dans le monde. L’arrivée des groupes terroristes a amené les Etats à se pencher sur la collecte des renseignements par le biais des logiciels qui infiltrent les systèmes d’exploitation étrangers pour ouvrir des fichiers cryptés. Il a longtemps été difficile les djihadistes volontaires pour rejoindre Daech parce qu’ils utilisaient les réseaux sociaux de manière sophistiquées. Les systèmes protégés efficacement sont capables d’identifier l’intrus et de l’empêcher de pirater le système.
Lorsqu’on revient quelques années en arrière, on se souvient que les risques de la cyber guerre avait poussé les militaires dans presque tous les pays, à chercher l’unité de toutes les branches cyber de leurs armées afin de consolider leurs défense. Dans l’armée, il a été développé des nouvelles formations internes pour le renforcement des compétences des jeunes. C’est une politique qui interpellait tous les services opérationnels relatifs à la guerre cybernétique, y compris la défense, l’intrusion dans les systèmes étrangers et la collecte de renseignements. Des services spécifiques sont aujourd’hui créés et mis à la disposition de toutes les divisions des armées pour tout ce qui concerne la cyber intelligence, la cyber défense et les cyber attaques.
Dans les pays, l’armée n’est pas seule bénéficiaire de ces techniques étant donné que de nombreuses sociétés en profitent aujourd’hui, de même que les administrations fragiles. En Israël, l’armée est toujours à la pointe de la haute technologie mais, les applications passent très vite entre les mains des civiles.
Les activités cyber étaient réparties dans plusieurs unités militaires : La Direction des services informatiques et la légendaire unité 8200 qui gère la collecte de renseignements alors que la sécurité intérieure et le Mossad (renseignement extérieur) disposaient de leurs propres capacités cyber. En regroupant toutes les activités cyber, l’État hébreux entendait au préalable gagner en professionnalisme et en efficacité tout en évitant les redondances susceptibles de ralentir les recherches. Un général a été nommé à la tête de la nouvelle cyber pour attester de l’importance de la problématique. Le cabinet de sécurité du gouvernement qui gère les questions relatives à la sécurité et aux options de guerre, dispose donc d’un outil de décision pour les éventuelles opérations du futur.
Cette entreprise n’a pas été créée sur une base vierge. Elle fait suite au bureau national cyber qui permet de répertorier les 250 entreprises de cyber sécurité commerciales opérant en Israël et dans le monde, sans compter les nouvelles start- ups qui jaillissent tous les jours. 10% de toutes les transactions dans le cyberespace à travers le monde sont le fait de sociétés israéliennes qui brassent six milliards de dollars par an.
Les nouveaux établissements sont le plus souvent l’émanation des anciens officiers venus de l’unité 8200 ou encore d’anciens dirigeants sécuritaires comme Yuval Diskin, ancien directeur du Shin Bet qui a créé son entreprise avec des officiers retraités. Haîm Tomer qui vient de prendre sa retraite du Mossad et qui dirige aujourd’hui l’une des sociétés les plus efficaces, Cyber- Sec spécialisée dans le développement de solutions de solutions de cyber sécurité.
Nicole Ricci Minyem
Le ministère des Postes et Télécommunications apporte sa touche pour que l’on observe plus de professionnalisme dans la gestion de l’information
Le thème choisi par les organisateurs de cette session de formation, pour accompagner les spécialistes de la plume à travers l’utilisation des TIC est : « Le journalisme face aux réseaux sociaux : Enjeux, défis et contraintes d’une profession à l’ère de la démocratie numérique ».
La période électorale a été marquée par la stimulation du recours à l’usage des réseaux sociaux par les camerounais, aussi bien sur le plan national qu’international. Ce moment s’est avéré propice à toutes sortes de manipulation, notamment dans la diffusion d’éléments à la véracité incertaine et contestable, selon Minette Libom Li Likeng, ministre des postes et télécommunications. Elle poursuit en disant que l’on assisté à l’amplification d’un discours de haine, d’exclusion avec des termes incitatifs à la division des camerounais, sur des bases communautaires, ethniques ou alors tribales. L’on a par ailleurs noté la montée en puissance de l’intolérance et des extrémismes de tout ordre.
Un constat qui donne à penser que l’usage des réseaux sociaux a été dévoyé au point que ce qui est apparut au premier abord comme une opportunité pour la démocratie numérique s’est muée en une menace sur le vivre ensemble des camerounais. D’où l’interpellation morale des professionnels de la communication qui sont parfois exposés à ces dérives, à travers ces questions : Quelles sont les responsabilités des journalistes ? Sont – ils aptes à résister à ce dévoiement des réseaux sociaux ? Comment et jusqu’où peuvent –ils le faire ?
Les réponses à ces interrogations et peut être, à bien d’autres ont trouvé quelques éléments de réponse durant cet atelier de renforcement de capacités des journalistes camerounais, pour la mise en place dans un futur très proche, d’un écosystème favorable à un usage responsable des réseaux sociaux.
Plus encore, il s’est agi de rappeler les enjeux liés à l’utilisation des réseaux sociaux, d’appréhender les contours de la communication sur les plateformes communautaires. De vulgariser la réglementation en matière de communication dans les réseaux sociaux, de faire connaitre les best practices permettant de faire face aux dérives et aux menaces, de mettre en place les bases d’une utilisation responsable des réseaux sociaux pour la presse camerounaise. Pour atteindre les résultats escomptés, le ministère des postes et télécommunications et ses partenaires ont choisi de faire passer leur message, à travers les modules de formation, tels que :
- Voyage au cœur de l’univers des réseaux sociaux
- La fabrique des fake news, dispositifs technologiques défis et contrainte pour le journalisme
- Dura lex sed lex : le droit camerounais face aux dérives du Net
- Les expériences d’ailleurs : Faire face aux dérives et aux menaces
Et aussi des ateliers aux thèmes interpellateurs
- Mise en place d’une stratégie de community management accompagnée d’une méthodologie de suivi et de reporting
- Communiquer de manière raisonnée sur les réseaux sociaux au Cameroun : Faire face aux dérives communicationnelles sur les réseaux sociaux
La leçon inaugurale, faite par Daniel Anicet Noah, l’une des plumes les plus remarquables au Cameroun, a porté sur : Le journalisme face aux réseaux sociaux. Le temps des manipulations, acteurs et enjeux.
Nicole Ricci Minyem
Les associations sont les premières victimes d’une pratique qui semble avoir été établie comme une règle par certains fonctionnaires et agents de l’Etat
« Il nous a fallu attendre sept ans, pour que nous obtenions l’autorisation de fonctionner. Il faut reconnaître que nous avons oublié que nous avons eu à déposer un dossier à la préfecture et lorsque nous recevons les coups de fil à la veille de l’élection présidentielle qui nous informe que nous avons finalement obtenu l’autorisation de fonctionner, nous sommes assez surpris, mais bon, comme disent certains, le Cameroun c’est le Cameroun ».
C’est le témoignage de la présidente d’une association, qui avait sollicité en 2011 une autorisation afin d’obtenir une existence légale, mais, au fur et à mesure que les mois ont passé, les membres de cette association ont perdu espoir et ont abandonné le dossier, parmi les milliers d’autres qui jonchent les classeurs et les tables de certains services administratifs.
Questionnée sur les raisons qui selon elles sont à l’origine de cette longue période d’attente, elle avoue son ignorance : « Je ne sais pourquoi cela a pris autant d’années. Ce dont je me souviens c’est que chaque fois que nous y sommes allés, on nous a toujours demandé de l’argent, pour les timbres, pour l’obtention de certaines signatures et pour d’autres raisons que je me refuse d’évoquer ici, car cela démontre que la corruption a encore de beaux jours devant nous. Elle s’est installée comme une gangrène et lorsqu’on refuse de s’aligner, on obtient le résultat qui est celui de notre association aujourd’hui … Chaque fois que l’un de nous a réclamé un reçu en échange, on lui a retourné un regard narquois avec quelques menaces. Nous avons catégoriquement refusé de souscrire à cela, surtout que sur les murs de la préfecture, on peut lire : Les services publics sont gratuits…».
Et ce n’est malheureusement pas le seul exemple que l’on peut citer ici. Il y’en a un peu plus chaque jour, qui démontrent que ce n’est pas demain la veille que l’on n’entendra plus parler de corruption dans les services administratifs. Parce qu’en dehors des agents publics, l’on a compris qu’il existe des « démarcheurs », qui promettent aux personnes incrédules de leur obtenir dans les plus brefs délais les autorisations qu’ils sollicitent. Arrivent alors le temps du chantage, lorsqu’on a le malheur de demander à quoi peut servir tout l’argent demandé. L’attitude affichée par certains vous faire croire qu’en fait, c’est vous qui commettez l’infraction, parce que vous refusez de vous aligner en affichant en plus, le sourire de celui qui trouve normal et logique de corrompre pour obtenir un service public gratuit. Les pratiquants de ces anomalies vous remettent parfois votre dossier, vous invitant à entreprendre les démarches qu’il faut, tout en vous rappelant que vous aurez à dépenser plus que ce qui vous a été demandé.
Une enquête menée dans certains services publics dans la capitale politique camerounaise nous a donné de comprendre que tous ceux qui sollicitent ces autorisations ne sont pas logés à la même enceinte. Ceux qui se plient aux « normes » ne rencontrent pas les mêmes difficultés. Ils peuvent obtenir leur sésame quelques heures après le dépôt de leurs dossiers et même s’il existe quelques anomalies, dès lors que la patte est graissée, on peut très bien fermer les yeux. D’où la prolifération des débits de boisson et autres lieux de déviances ou encore églises réveillées qui naissent un peu plus chaque jour, avec l’onction de l’autorité administrative, jusqu’à ce que survient un incident malheureux. Alors là, on assiste à des sorties médiatiques au cours desquelles on tente de donner des informations toutes aussi peu plausibles les unes que les autres.
L’on est tout à fait conscient qu’une enquête minimum est requise, lorsqu’on veut accorder des autorisations à ceux qui en demandent mais, à quoi et à qui sert l’argent arraché parfois à ceux qui n’en disposent même pas ? Les regards sont tournés vers les responsables en charge de ces services publics, afin d’attirer une fois de plus, une fois encore leur attention par rapport à ce qui se passe dans les services publics qu’ils dirigent, s’ils ne sont pas informés. La gangrène de la corruption continue malheureusement d’avoir le vent en poupe. Et, il est urgent de se pencher sur la question, au moment où s’ouvre pour le Cameroun, le septennat des grandes opportunités.
Nicole Ricci Minyem
C’est le thème central du séminaire qui sera organisé dans les prochains jours, à l’intention des chefs d’entreprises au siège du Gicam, à Douala
L’invitation a aussi été adressée aux porteurs de projets qui vont ainsi avoir l’occasion de disposer d’un large éventail d’éléments nécessaires à l’implémentation de leurs entreprises. Le programme propose des exposés, des jeux de questions – réponses de même que les échanges de bonnes pratiques entrepreneuriales, sur des thèmes suivants :
- La performance des entreprises dans ses dimensions
- Les défis et exigences de performance dans le contexte actuel
- Les perspectives qui s’offrent aux petites et moyennes entreprises camerounaises
- Les problèmes et approches de solution des PME camerounaises
- Les solutions de financement selon le cycle de vie des entreprises
- L’intérêt de l’accompagnement des entreprises, notamment les tendances mondiales en matière d’accompagnement – les leviers essentiels et bonnes pratiques en matière d’accompagnement – les phases de l’accompagnement de l’entreprise à la performance…
D’une manière générale, la performance est un résultat chiffré obtenu dans le cadre d’une compétition, qu’elle peut avoir créé en son sein, afin de s’auto - évaluer aux vues des objectifs qu’elle s’est assignée, ou alors, en se mesurant positivement à une autre. Les entreprises camerounaises, dans leur grande majorité ont besoin de s’arrimer à l’apprentissage des performances économiques, nécessaire, passage incontournable pour celles qui veulent assurer leur pérennité. Dans son cycle évolutif, une entreprise identifie et réalise les synergies qui maximisent les bénéfices pour elle-même, pour son environnement.
Elles sont nombreuse, les pistes qui sont proposées aux patrons d’entreprises ainsi qu’à ceux qui aspirent à le devenir, s’ils veulent atteindre les objectifs de performance, à l’instar des dispositifs que l’on peut associer aux objectifs concrets et mesurables avec, en toile de fond la progression des compétences ou encore des modes de management au sein de l’entreprise – les méthodes d’exploitation optimale des gisements d’innovation qui existent au sein d’une société et dans son environnement proche, matérialisé par les clients, les parties prenantes, les réglementations …
Les spécialistes parlent d’un tableau de bord qui intègre quelques éléments, par exemple :
La performance financière qui fait intervenir le rapport entre le résultat d’exploitation et les capitaux investis.
La performance économique qui permet de mesurer les composantes de la compétitivité de l’entreprise à travers la compétitivité prix et la compétitivité hors prix
La performance organisationnelle au cours de laquelle on mesure la qualité de la production, de la flexibilité, des délais …
La performance sociale à travers un bilan qui récapitule les principales données chiffrées qui permettent d’apprécier les prouesses sociale ainsi que les rapports au sein de la structure.
La performance sociétale qui indique l’engagement de l’entreprise dans les domaines environnementaux, humanitaires, culturels…
Dans le monde entrepreneurial, l’on a coutume de dire que celui qui n’avance pas, recule. Nombreux sont les patrons qui s’épanouissent sur le chemin de la réussite. Cependant, ils paraissent encore plus nombreux, ceux qui font dur surplace. Il est donc nécessaire que sans cesse, un entrepreneur sache décider, choisir, trancher pour avancer, pour améliorer ses performances, pour grandir.
Nicole Ricci Minyem