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Mfoungo

Mfoungo

Pour le promoteur de l’Offre orange, cette opération n’est pas possible et ne peut avoir lieu au Cameroun.

En six points Hilaire Kamga a, dans un post relayé par le journal Essingan du jeudi 8 novembre 2018, fait une démonstration pour dire en quoi le Cameroun est bel et bien État partie à la Charte africaine de la Démocratie, des Élections et de la Gouvernance (CADEG), «mais hélas les mécanismes de la mise en œuvre ne permettent aucunement d’induire un recomptage de vote dans un pays dès l’instant ou s’étant conformé ex ante aux institutions nationales et à leur rendu, la  saisine des instances de l’Union africaine ne pourra plus se faire qu’à travers les deux mécanismes juridiques offerts au niveau Africain».

Pour M. Kamga, il s’agit notamment de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp), ou la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp). Or pour ce dernier, un citoyen camerounais ne peut encore le saisir car le Cameroun n’a toujours  pas signé la Déclaration prévue à l’article 34. Par ailleurs, souligne Hilaire Kamga, pour la saisine de la Commission au motif de violation des dispositions pertinente de la CADEG, cela ne pourra jamais entraîner un recomptage des voix.

S’agissant de la mise en action du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (Cpsua), la procédure de mise en route, «est déterminée par d’autres  éléments  ne  pouvant pas être  réunis dans le cas du Cameroun, où les acteurs n’ont même pas été capables de créer une vraie crise électorale  susceptible de menacer la paix et la sécurité».

Hilaire Kamga recommande de référer à la Déclaration de mission d’observation de l’Union africaine qui forcément est un indicateur  déterminant pour une décision politique  de  cette  haute  instance  africaine. 

Maurice Kamto, qui s’est autoproclamé «président élu», du Cameroun, a demandé un recomptage des voix. Il propose «la mise en  place  d’une  commission  internationale indépendante, acceptée par les parties, qui sera chargée du recomptage des votes (...) bureau de  vote  par  bureau de vote (...) Je m’engage solennellement à respecter les conclusions de cette instance même si elles me sont défavorables», a affirmé M. Kamto.

Or, un autre candidat à la même élection présidentielle, Serges espoir Matomba a affirmé avoir obtenu 17 000 procès-verbaux (PV) au même titre que Maurice Kamto qui sait pertinemment qu’il n’a pas été élu. Raison pour laquelle, Hilaire Kamga demande aux Camerounais de ne pas se laisser distraire par «l’animation populaire» de Maurice Kamto.

En face, Cabral Libii, autre candidat malheureux à cette présidentielle 2018, s’est dit favorable à la proposition de Maurice Kamto à condition qu’il dise combien de PV il dispose. «L’idée de recomptage des voix suggérée par le candidat Kamto est en effet digne d’intérêt. Je suppose que ses PV à lui, il n’aura pas à les recompter, il l’a déjà fait… il reste tout juste à dire à l’opinion nationale et internationale combien de PV il a à sa disposition.

S’il faut recompter sur la base des PV exclusivement stockés en ce moment par l’administration et ELECAM, il y a lieu, compte tenu du contexte, de douter de leur authenticité le cas échéant… Toutefois une démarche mutualisée permettrait que les candidats de l’opposition rassemblent les PV qu’ils ont chacun à sa possession (Nous-11 Millions de Citoyens- avons déjà 13662 PV). Cela permettrait de savoir combien de PV sont exclusivement à la disposition d’ELECAM ou de l’administration.

Le recomptage croisé serait alors plus transparent et plus crédible. Une bonne méthode peut sans nul doute, faire éclore la vérité des urnes. Tout est encore question de mutualisation. Nous restons disponibles à œuvrer à l’éclosion de la vérité des urnes. Néanmoins, faut déjà que dès maintenant l’impératif d’un système électoral transparent et équitable, fédère toutes les énergies du changement. 2019 ne doit et ne peut plus autoriser une forfaiture électorale de plus», a fait savoir Cabral Libii.

Otric N.

La mission d'une délégation du Fonds Monétaire International (FMI) au Cameroun du 5 au 12 novembre 2018 devrait aboutir à un décaissement de 60 milliards de FCFA, dans le cadre de la Facilité élargie de crédit.

Les performances économiques du Cameroun sont une fois de plus scrutées par les fins limiers du FMI. La délégation conduite -comme les deux précédentes- par Corinne Delechat   a commencé ses auditions, le lundi 05 novembre dernier, par les départements ministériel en charge de l’Economie. La copie de cette troisième mission d’évaluation devrait être rendue le lundi 12 novembre prochain. Comme l’a indiqué la chef de cette mission   d’évaluation du FMI, Corinne Delechat, au sortir d’une séance de travail avec le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, cette 3ème revue permettra un décaissement d’environ 60 milliards de FCFA, cette fin d’année dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC), signée avec le FIM depuis juin 2017.

«On a des repères qui ont été fixés pour fin juin [2018]. Nous devons nous assurer qu’on arrivera à tenir les objectifs de fin d’année et qu’on a un cadre macroéconomique cohérent pour le moyen terme. Donc on vient de commencer les travaux, il n’y a pas encore de conclusion, mais on a une excellente  disposition des autorités de continuer le dialogue avec le FMI et d’atteindre les objectifs du programme», a déclaré Corinne Deléchat.

On se rappelle déjà qu’au mois de juin dernier, au terme de la 2ème revue, le conseil d’administration du FMI avait autorisé un décaissement de 43 milliards de FCFA au profit du Cameroun, ce qui faisait un total des décaissements de l’ordre de près de 205 milliards de FCFA dans le cadre du plan économique triennal signé avec le FMI.

Notons que le montant global attendu au bout de la période 2017-2020 que dure ce programme est de 390 milliards de FCFA. Mais de manière générale, l »objectif de cette mission d’évaluation du FMI, comme les deux autres, est de passer au peigne fin les performances de l’économie camerounaise.

Ainsi, avec le ministre des Finances, il a été question lundi dernier, de passer en revue l’évolution récente et les perspectives de l’économie camerounaise, mais également faire le point sur la performance au titre de la FEC, notamment les critères et repères quantitatifs, repères structurels, les implications sur l’exécution du budgétaire de moyen terme et la préparation du budget 2019; la stratégie d’endettement du Cameroun, son plan révisé et l’état de la restructuration des banques en difficulté. Tout comme la stratégie pour la Banque Camerounaise des petites et Moyennes Entreprises (BCPME).

Avec le ministre en charge de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, il a surtout question de faire un état des lieux des grands projets d’investissement et leur financement, le programme d’emprunts extérieurs pour la période 2018-2019, les accords de partenariat public-privé relatifs aux projets inscrits dans le Document de Stratégie pour la Croissance et le Progrès (DSCE).

Mais aussi, l’état des lieux des mécanismes d’évaluation, de maturation, de mise en œuvre et de suivi de l’exécution et des décaissements des projets d’investissement. Et enfin, le  suivi du rapport sur les soldes Engagés et non Décaissés (SENDs), notamment les mesures prévues pour les projets non performants.

La suite du programme de cette mission du FMI prévoit diverses réunions avec plusieurs autres entités étatiques à l’effet de s’enquérir profondément de la situation macroéconomique et budgétaire du Cameroun et toucher du doigt les indicateurs de performance du Programme Economique et Financier (PEF).

Otric N.

Le président américain le soupçonne, au delà de son impolitesse d'avoir la main baladeuse.

Jim Acosta, journaliste dans ce média international, se serait montré trop insistant en demandant à Donald Trump des informations complémentaires sur la question de la caravane des migrants. C'était lors d'une conférence de presse organisée mercredi dernier, à la maison blanche. Ce qui a mis le président américain en colère, surtout qu' il ne semble pas avoir digéré la défaite des républicains, à la chambre lors des élections à mi mandat. 
Selon lui, il s'agit d'un écart de comportement de l'homme de média, manifesté par une impolitesse. Donald Trump a alors demandé que lui soit retiré son badge d'accréditation, parce qu' il le soupçonne d'avoir " placé sa main" sur la stagiaire qui tentait de lui reprendre son micro. 
La réaction de Jim Acosta ne s'est pas faite attendre: C'Est un mensonge. Il affirme que alors qu'il est invité à reprendre sa place, une stagiaire a tenté de lui reprendre le micro. Ne voulant pas le lui remettre, il le fait savoir en ces termes: Excusez moi madame, je commence à peine...
Ce qui ne plaît pas à Donald Trump qui lui exige de s'exécuter: " Ça suffit, rendez le micro, CNN devrait avoir honte de vous employer. Vous êtes une personne horrible et malpolie. Vous ne devriez pas travailler pour CNN. La manière avec laquelle vous traitez Sarah Huckabee est horrible ..." Il a poursuivi sur la même lancée durant une dizaine de minutes: " Je ne suis pas une de vos grands fans et vous n'êtes pas le mien. Quand vous diffusez des fake news et c'est une habitude à CNN, vous êtes l'ennemi du peuple. 


Quand Jim Acosta accuse le président américain de diaboliser la caravane des migrants et demande des explications à Donald Trump, ce dernier en retour lui rétorque ceci: " Honnêtement, vous devriez me laisser diriger le pays et vous dirigez CNN. Si vous le faisiez bien, peut-être que vos audiences seraient plus élevées". 
Pour les journalistes, chacun peut se faire son idée en regardant les images. Il y'a un léger contact mais, qui semble avoir été provoqué par la stagiaire qui glisse son bras sous celui de Jim Acosta, alors que ce dernier s'accroche au micro.  Peter Alexander, en service à NBC défend son confrère en ces termes: Je voyage avec Jim et je le vois travailler au quotidien. C'Est un reporter scrupuleux...


Dans la foulée, CNN a dénoncé dans un communiqué, les "attaques contre la presse qui sont allées trop loin, de la part d'un président qui ne respecte pas la presse libre". 
Ce ne sont pas seulement les hommes de média qui ont réagi. Le républicain et ancien candidat Jed Bush a tweeté ainsi: La presse n'est pas l'ennemi du peuple. La liberté de la presse est protégée par la constitution. Les présidents n'apprécient pas toujours les questions parfois difficiles de la presse mais, le président Trump devrait respecter leur droit de les poser et, suffisamment respecter les américains pour y répondre. 
Ce n'est pas la première fois que le président s'oppose à la presse dans son pays. Depuis sa prise de fonction, il a toujours porté des accusés contre eux, par exemple qu' ils sont responsables du climat délétère qui prévaut actuellement aux USA. Il leur a dit à l'issue de cette conférence de presse qu'il compte rendre coup sur coup parce qu'il ne se bat pas pour lui même, mais plutôt pour les américains.

Nicole Ricci Minyem

Mimi Mefo, journaliste en service à Equinoxe TV, vient d'être menotée et placée sous mandat de dépôt à la prison centrale New-Bell. Il est 23h00 ce mercredi soir lorsque les portes de la prison se referment sur la présentatrice du journal sur la télévision de Douala.

On est tenté de croire qu'une cabale contre certains journalistes est en cours depuis le début des activités liées à la présidentielle de cette année. Ils sont nombreux qui sont arrêtés et embastillés en violation des règles qui régissent la profession de journaliste. Le cas Mimi Mefo est le plus illustratif de cette chasse à l'homme qui ne dit pas son nom.

Que lui reproche-t-on ?

Le crime de la journaliste, avoir relayer une information en circulation sur le site d'une agence de presse qui a pignon sur rue et dont le travail n'a jamais été remis en cause. En fait, sur son mur Facebook, la présentatrice relais une information selon laquelle la balle qui aurait tuée le pasteur américain Charles Wesco est une balle en provenance d'une arme d'un élément de l'armée camerounaise.

Convoquée ce mercredi après midi (à 14h) à la Légion de gendarmerie du Littoral. Après moins de 10 minutes d'audition, elle va être accusée de propagation de fausses nouvelles. Une infraction punissable d'une peine de prison comprise entre 06 mois et 02 ans d'emprisonnement. Rappelons que ce fut une audition au cours de laquelle elle va invoquer son droit à garder le silence.

Gardée de 14h à 21h, elle va être conduite sans explication particulière devant le Commissaire de gouvernement. Ce dernier va requalifié les faits et parle désormais d'atteinte à la sûreté de l'Etat. Conséquence, le commissaire de gouvernement reconnait sa compétence et décide de mettre Mimi Mefo sous mandat de dépôt à la prison centrale de New Bell. Il est alors 23h15 précisément.

Un cas de violation de la loi ...

Or, selon Maître Alice Kom, de l'équipe des avocats de la consœur, le Cameroun a signé des conventions internationales qui interdisent que des civils soient attraits devant des tribunaux militaires. Par ailleurs, la Cour Suprême du Cameroun a rendu d'abondants arrêts allant dans ce sens. Des arguments que ne partage visiblement pas le commissaire de gouvernement près du Tribunal militaire de Douala. Maître Alice Kom dans une déclaration faite à la presse, fait savoir qu'il y a eu des discussions houleuses entre le procureur de la République et le Commissaire de gouvernement sur cette question de compétence. Et le commissaire de gouvernement a eu raison du procureur. Le procès de la journaliste Mimi Mefo est annoncé pour lundi prochain.

Deux poids, deux mesures...

Comment comprendre qu'une journaliste soit incarcérée pour propagation de fausses nouvelles même ayant cité ses sources ? Et pourtant, l'actualité des médias a montré ces derniers jours de nombreux cas de journalistes qui ont relayé de bonne foi des informations qui se sont avérées erronées. Les cas les plus patants sont Adèle Mballa de la CRTV qui en plein 20h à annoncé un faux gouvernement français, et plus récemment encore, une journaliste de la chaîne Vision4 a annoncé le décès du Président gabonais. Seulement, dans ces deux cas, en aucun moment ces journalistes n'ont été inquiété par la justice avec comme argument, la propagation de fausses nouvelles. Une situation de deux poids, deux mesures.

 

Stéphane Nzesseua

 

l'Académie nationale de football vient d'entamer la deuxième phase de détection des talents sur l'ensemble du territoire national. Ils sont des milliers sur les terrains depuis lundi dernier.

Stade annexe numéro un ce mercredi matin. Ils sont des centaines de jeunes footballeurs qui s'animent sur l'aire de jeu. Autour d'eux plusieurs encadreurs de l'Académie Nationale de Football. Des plots installés sur le gazon, des ballons, on les voit se mouvoir au coup de sifflet des sélectionneurs. Sur les centaines de jeunes présents, seuls quelques uns auront la chance d'être retenu pour le cycle de formation en sport étude de l'Académie.

A Ebolowa, c'est le 3 Novembre 2018 que les tests de sélection pour la deuxième cuvée des jeunes footballeurs qui seront moulés à L’Académie Nationale de Football ont été organisés. Environ 400 pupilles en tout y ont pris part. Plus de quatre cent (400) jeunes garçons et filles venus des quatre départements de la région du Sud, des jeunes âgés de onze (11) à treize (13) ans. La preuve si nécessaire que l’Académie Nationale de Football bénéficie du crédit et de la considération de plusieurs familles. Une notoriété construite après le succès de la première vague de sélection.

Une participation qui a surpris le chef de la délégation de l'Anafoot dans la région du Sud. Le Directeur technique national Étienne Sonkeng a reconnu que "C’est impressionnant de rencontrer pareil engouement de la part des jeunes de la région du Sud. Avec cet effectif on est vraiment embarrassé on ne peut pas parler de manière objective du nombre d’enfants qui sera retenu mais c’est un bon vivier"

Plusieurs régions ont déjà vu le passage des sélectionneurs de l'Anafoot. Dans la région de l'Est, ils ont été près de 1300 jeunes garçons et filles à avoir répondu présent à l'appel de l'Académie. Une autre délégation parcours en ce moment les régions de l'Adamaoua, du Nord et de l'Extreme Nord du Cameroun. Le procédé est le même. Les enfants sont répartis dans quatre ateliers. L'objectif est de tester l'aptitude à contrôler un ballon, l'application dans l'exécution d'une passe ou d'un tir sur une distance de près de 25 mètres. À la fin, un petit match est organisé pour apprécier les prédispositions au jeu collectif.

Les meilleurs, c'est-à-dire ceux qui auront une bonne moyenne sur les différents ateliers, seront retenus. Même si plusieurs jeunes sont déjà sélectionnés parce qu’ayant frappé à l’œil des émissaires de l’ANAFOOT et des encadreurs locaux, le processus se poursuit. Et selon Étienne Sonkeng, chef de délégation pour la région du Sud, “il faut tout de même préciser que les enfants dont les noms figureront sur la liste définitive qui viendra de la Direction Générale vont être formés à Ebolowa avec ceux qui y sont déjà”.

Après cette étape, les dossiers des postulants seront minutieusement étudiés à Yaoundé avant d’être validés par Carl Enow Ngachu, le Directeur Général de l’ANAFOOT. Ils seront rassemblés pour une phase terminale à Yaoundé où la crème de la crème pourrait éventuellement recevoir des bourses de formation des partenaires internationaux de l'Académie.

 

Stéphane Nzesseu

C'Est l'ambition que se donnent la Banque Africaine de Développement et la société marocaine Masen qui veulent conjuguer leurs efforts pour déployer le projet " Desert to Poser"

La lettre d'engagement a été signée ce mercredi 7 novembre, alors que s'ouvraient les travaux de Africa Investment Forum, en Afrique du Sud. Une initiative de la BAD qui envisage par ce canal de faire avancer la concrétisation des projets de développement à effet catalyseur en Afrique. Un projet qui ne peut être mené à bien si le secteur privé n'est pas pris en compte. La mise en place de l'initiative Desert to Poser va permettre de réduire les risques associés aux investissements à grande échelle, ainsi que les frais d'intermédiation, tout en assurant le suivi des transactions jusqu'à leur terme. 
Il est par ailleurs question d'amener les pays africains, notamment ceux de la région du Sahel concernés par le projet, de bénéficier du déploiement des technologies dont regorgent les énergies renouvelables les plus adaptées à leurs conditions naturelles de même qu' à leurs besoins énergétiques spécifiques. 
Le partenariat BAD et MASEN va en sus servir à la matérialisation du New Deal pour l'énergie en Afrique. Ce qui sous entend par exemple l'installation d'une capacité de production totale de 10 GW à partir des sources d'énergies renouvelables à l'horizon 2025. 
La société marocaine MASEN, dans ce rattachement, apporte son expertise dans le déploiement des projets d'énergies renouvelables, tout en facilitant l'accès à une expérience opérationnelle de la Banque Africaine de Développement, notamment en matière de partage de savoir-faire, de renforcement de capacités et d'expérience, d'assistance technique, de développement des projets dans les énergies renouvelables ainsi que de mobilisation des ressources nécessaires. Ce sont des paramètres qui, mis en commun vont faciliter le processus d'accélération des efforts des pays africains concernés, à s'arrimer à cette nouvelle donne, véritable levier de croissance inclusif. 

D'ici 2030, le Maroc qui est une référence dans ce domaine, entend contribuer pour un minimum de 52% pour que les États visés par le projet, bénéficient d'une transition énergétique. Cela ne saurait être possible que dans le cadre d'une croissance durable et inclusive, matérialiser par 13 coopérations engagées avec des pays africains, dans le domaine des énergies renouvelables, dont 5 intéressent le périmètre " Desert to Poser". 
Tous les partenaires ont salué cette nouvelle dynamique et pour la BAD, ce partenariat vient concrétiser la volonté de renforcer encore la coopération d'excellence qu' elle poursuit avec le Maroc.  Ce qui permet de totaliser plus d'un milliard de dollars d'engagement pour les projets de production d'électricité, à partir de sources d'énergies renouvelables: Solaire - Éolien- et Hydroélectrique. 
Il est toutefois relever que la BAD a été le premier contributeur financier de la Centrale Noor Ouaezazate du complexe solaire installé sur ce site et, qui fournit près de 30% du coût total d'investissement. L'institution bancaire apporte également sa côte part dans le cadre des financements des centrales Noor Ouaezazate II 200 MW et Noor Ouaezazate III 150 MW. 
Les personnalités qui ont pris part à la cérémonie de signature sont, entre autres le ministre marocain de l'Économie et des Finances Mohamed Benchaaboun, le président de la Confédération générale des Entreprises du Maroc, Salaheddine Mezoua, l'administrateur de la Banque pour le Maroc Abdrlmajid Mallouki, le directeur général pour l'Afrique du Nord Mohamed El Azizi, la directrice pays de l'institution au Maroc en Leila Mokaddem...

Nicole Ricci Minyem

Qualifiées depuis février 2018 pour la phase finale de la coupe du monde de la catégorie qui se joue en Uruguay, les lionnes de moins de 17 ans affûtent leurs armes au Brésil. Après plusieurs matchs de préparation sans victoire, les lionnes ont pu battre les Black starlettes du Ghana en amical.

C'est une bouffée d'air, un véritable ouf de soulagement. les bébés lionnes sont parvenues à arracher une victoire au cours de cette phase de mise aux vaires. Après une série de trois défaites consécutives, le patron du banc de touche du Cameroun décide d'apporter des ajustements qui vont s'avérer payants. Stéphane Ndzana et ses filles se sont imposées sur le score de (2-1). C’est à la 32ème minute que la joueuse du club des Forces Armées et Police (FAM) de Yaoundé, Nga Manga ouvre le score. 66ème minutes, Alice Kameni inscrit un deuxième but. Et pour la première fois depuis le début de cette dernière phase préparatoire, les lionnes vont faire sensations.

Cette victoire vient booster le moral des coéquipières de Viviane Méfire. « Quand on gagne un match, on doit être satisfait. La victoire est bien pour le moral » a fait savoir le sélectionneur national, Stéphane Ndzana Ngono à l'issue de la rencontre face au Ghana. Il faut dire que ce match est une belle occasion pour le coach qui a trouvé la bonne configuration pour son équipe.

La leçon principale de ce quatrième match amical est la cohésion retrouvée entre les lignes. Des solutions aux différents problèmes épineux à l’issue des trois confrontations. « Nous avons déjà l’équipe type, les joueuses (……Ndlr) ont refermé l’espace » d'après le sélectionneur des lionnes cadettes. « nous avons essayé de corriger sur le plan tactique, mental et physique » a expliqué Nga Manga l’une des buteuses de la rencontre.

A trois jours du coup d'envoi, seul un match sur quatre matchs amicaux pour les préparatifs à ce tournoi international a été remporté pour les bébés lionnes. Mais pour le coach, « les victoires en compétition sont les plus importantes ». Selon certaines sources , l’équipe nationale quitte le sol brésilien dans quelques jours pour rallier le pays organisateur. Logé dans la poule C avec les Etats-Unis, l’Allemagne et la Corée du Nord par ailleurs détentrice du trophée, le Cameroun entrera en scène le 14 novembre prochain face aux Etats-Unis. Face à ces équipes, les chances de qualification pour le second tour sont très minces. Les États-Unis n'étant pas une foudre de guerre dans la catégorie cadette, tout est jouable. Ce premier match sera déterminant pour la suite de la compétition pour les camerounaises.

Après les États-Unis, il n'y a plus d'illusions à se faire, les bébés lionnes auront fort à faire devant l'Allemagne, un pays de tradition de football, et la Corée du Sud tenant du titre de la catégorie. Seul le "fighting spirit" légendaire permettra aux nôtres de faire bonne figure. Espérons que les lionnes indomptables pourront faire mieux par rapport à la Jordanie.

 

Stéphane Nzesseu

Le candidat malheureux de la présidentielle 2018 est-il assigné à résidence ? C’est ce que laissent croire les agissements des forces de maintien de l’ordre et de défense qui lui ont interdit mercredi de sortir de son domicile à Yaoundé.

«Maurice Kamto est séquestré et interdit de tous mouvements par les forces de police et de gendarmerie. Voulant se rendre à un rendez-vous il y a tout juste quelques minutes, Maurice Kamto s'est vu signifier une fin de non-recevoir à sa volonté de sortir de chez lui par ces forces», a fait savoir son porte-parole Olivier Bibou Nissack mercredi en début d’après-midi.

Le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a été interpellé mardi 6 novembre dans un quartier de la ville de Yaoundé alors qu’il tenait un discours à des populations rassemblées autour de lui, alors que les manifestations publiques ont été interdites sur toute l’étendue du territoire par le ministre de l’Administration, Paul Atanga Nji.

Musèlement

Alors qu’il se rendait à l’esplanade du stade omnisports de Yaoundé mardi, Maurice Kamto -qui continue de revendiquer sa victoire à l’issue du scrutin présidentiel du 7 octobre 2018- a été intercepté par les éléments des forces de maintien de l’ordre au lieu-dit «Rond-point Nlongkak». Après s'être adressé à une foule l'ayant reconnue et ayant accourue spontanément à sa rencontre, Maurice Kamto a été forcé de rebrousser chemin par les forces de l'ordre qui l'ont contraint à se détourner de la direction de l'esplanade du stade omnisport de Yaoundé.

Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) n’a pas reçu de notification d’assignation à résidence et son Porte-parole parle d’interdiction arbitraire. Selon son porte-parole Olivier Bibou Nissack, «vu qu'aucune notification portant assignation à résidence ne lui a été jusqu'à présent servie, alors cette interdiction relève du pur et simple arbitraire dictatorial».

«Il ne fait plus aucun doute que le régime de Yaoundé veut museler et emprisonner arbitrairement et de façon tacite celui qui est la preuve et la victime vivante du hold-up électoral au CamerounSachant que les recours au plan international sont mis en branle, le régime de Yaoundé veut rendre muet et invisible de la scène nationale et internationale Maurice Kamto», ajoute-t-il.

--Craintes de violences post-électorales--

C’est par la ville de Douala que le MRC a lancé le samedi 27 octobre 2018, son programme de résistance nationale au hold-up électoral dont le but est de contester par des manifestations pacifiques le sacre de Paul Biya pour un septième mandat de sept ans. Ce programme de résistance nationale de Maurice Kamto pourrait encourager les manifestations et prolonger la crise postélectorale, estime le centre d’analyses géopolitiques International Crisis Group (ICG) dans un rapport paru lundi 5 octobre 2018.

 

 

«De nombreux Camerounais acceptent la probable victoire de Biya, mais ils restent en colère. Peu de gens croient qu’il a obtenu 71 pour cent des voix, et les résultats qui ont circulé sur les réseaux sociaux indiquent que la course a été nettement plus serrée. Rares sont ceux qui considèrent le Conseil constitutionnel comme impartial, puisque Biya a nommé ses onze membres, dont la majorité sont aussi d’anciens membres du parti au pouvoir», écrit l’ICG dans ce document intitulé «Les incertitudes se renforcent au Cameroun après une élection contestée».

Sonnette d’alarme

«Les prochaines semaines seront déterminantes pour l’évolution de la crise postélectorale. Le climat à Douala et Yaoundé est tendu. Le gouvernement a interdit plusieurs conférences de presse et manifestations de l’opposition et de la société civile, renforcé le déploiement de ses troupes pour dissuader et perturber les manifestations, restreint momentanément l’accès à Facebook et arrêté plusieurs personnes prévoyant de protester. Les 27 et 28 octobre et le 4 novembre, les forces de sécurité ont brièvement arrêté plus de 100 manifestants du parti de Kamto à Douala, Yaoundé et Bafoussam, et attaqué le siège du parti à Douala», indique le rapport.

En tirant cette sonnette d’alarme, l’Organisation Non-gouvernementale internationale s’appuie sur «des preuves de fraude généralisée» du scrutin du 7 octobre que détiennent certains candidats. «Compte tenu de l’ampleur probable des irrégularités électorales, il est presque impossible de déterminer quel résultat chaque candidat a réellement obtenu. Mais le score de 71 pour cent de Biya semble loin d’être crédible», note International Crisis Group.

Otric N.

Cinq filles et deux garçons ont été kidnappés aux premières heures de ce mercredi, par les terroristes de la secte boko haram

Les assaillants se sont introduits dans ce petit village situé à quelques encablures de la frontière avec le Nigeria voisin. Les habitants ont été surpris dans leur sommeil, alors que les membres du comité de vigilance se préparaient pour la relève. Surpris par la rapidité et la sauvagerie de l'attaque, l'un des leurs a perdu la vie, les armes à la main tandis que les enfants, issus d'une même famille étaient conduits vers un lieu qui demeure inconnu. Néanmoins, les témoignages recueillis auprès des voisins laissent penser qu'ils auraient déjà traversé la frontière. 
Le kidnapping de ces jeunes enfants n'est pas le seul forfait commis par ces hors la loi. Ils ont en plus incendié des cases et emporté du bétail, causant une fois encore la peur et la désolation dans cette petite commune d'arrondissement habitée par trois mille âmes environ. 
Les forces de sécurité ont organisé une battue afin de mettre la main sur les kidnappeurs mais jusqu'à présent, aucune autre information n'a filtré. Du côté des autorités administratives, c'est le silence total. En cette période post électorale meublée par des revendications de certains partis politiques de l'opposition qui n'acceptent pas le verdict de la cour constitutionnelle, presque toutes les énergies convergent vers la préservation de la paix. Elles refusent dès lors de propager des informations qui pourraient être mal interprétées par des personnes promptes à en faire mauvais usage. 
Même si les attaques des assaillants ne sont plus aussi récurrentes que par le passé, grâce à la vigilance, au patriotisme et à l'abnégation des forces de défenses et de sécurité, l'attaque de ce mercredi prouve que les populations, de pair avec les membres des comités de vigilance doivent rester en alerte. L'ennemi a su démontrer qu'il peut attaquer à n'importe quel moment. 


C'Est en 2003 que le Cameroun noue avec les attaques terroristes, lorsque les bandes armées venues du Nigeria attaquent pour la première fois les postes de police ainsi que les bâtiments publics dans l'État de Yobe, au Nord Ouest de Borno. Les populations de la région de l'Extrême Nord vivent alors au rythme des rapts, des kidnappings avec demande de rançon, des assassinats, des vols de bétails. Des agressions et les violences que certains ont tôt fait d'assimiler à des actes posés contre les symboles représentatifs du pouvoir de Yaoundé. Entre 2005 et 2008, ils se sont mis à recruter de nouveaux membres afin de renforcer leurs ressources. Cela leur a permis de passer à la vitesse supérieure, des kidnappings contre les demandes de rançon. Ils sont soupçonnés d'inspirer la branche armée des sécessionnistes qui ont pris en otage, les régions du Nord-ouest et du Sud Ouest, depuis un peu plus de trois ans.
Avec le déploiement des troupes camerounaises, en coopération avec les forces de défenses, les populations résidents dans les zones ciblées par les terroristes appellent de tous leurs voeux, le retour à la paix. 
A Thika aujourd'hui, les parents dont les enfants ont été enlevés espèrent eux aussi le retour de leurs enfants. 


Nicole Ricci Minyem 

Un séminaire atelier de trois jours sur la question a regroupé une trentaine de responsables  des Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC) du 30 octobre au 1er novembre 2018 à Douala.

Le régime de compensation et de réduction de carbone pour l’aviation civile (CORSIA) entre en vigueur dès 2019. Il est donc clair qu’il faudra maitriser les émissions de carbone (CO2). Aussi, des études confirment que les émissions de carbone des avions peuvent affecter la santé humaine, polluer l'air que respirent les humains et appauvrir la couche d'ozone.

En effet la contribution de l’aviation à l’émission de Co2 ne s’élève qu’à 2%, et malgré ce taux, si rien n’est fait, elle pourrait augmenter car le trafic aérien connait une croissance exponentielle. Pour y faire face, l’OACI a lancé le programme CORSIA (Carbon Offsetting Reduction Scheme for International Aviation) qui vise à protéger l’environnement et à réduire le réchauffement climatique.

Pendant les trois jours de formation dans la capitale économique camerounaise, il s’est agi d’arrêter des actions à mener pour bien mettre en œuvre le processus CORSIA. Les trois instructeurs OACI ont donc eu à présenter les exigences du système CORSIA en matière de suivi, de notification et  de vérification MRV, du plan de surveillance et le cadre réglementaire en prélude de sa mise en œuvre intégrale à compter de janvier 2019.

Les pays de la CEMAC, qui sont tous des pays à faible pollution, sont appelés à participer  aux phases pilote et aux premières phases du CORSIA en tant que volontaires, conformément à l’Annexe 16 de l’OACI sur la protection de l’environnement et à sa résolution A39-3 de l’Assemblée. Cette formation de l’OACI permettrait aux États de la CEMAC de commencer à surveiller les émissions de CO2 des transporteurs aériens dans leurs pays respectifs à l’aide de l’outil de Suivi, Notification et Vérification MRV du système CORSIA. De mettre en œuvre les meilleures pratiques en vigueur dans des pays comme le Canada et l'Afrique du Sud avancé en la matière.

Le Cameroun est parmi les pays Africains qui avaient déjà soumis leurs plans d’actions pour la réduction des CO2 et bénéficie d’un projet d’installation de panneaux solaire photovoltaïques qui est installé à l'Aéroport International de Douala. Ce séminaire marque l’engagement du Cameroon à fournir à l’Organisation de l’Aviation Civil Internationale (OACI) son assistance dans le cadre de son programme «Buddy Partnership».

Le Programme de compensation et de réduction du carbone pour l’aviation internationale (CORSIA) est un des moyens employés par les États membres de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) pour parvenir à une croissance neutre en carbone pour l’aviation internationale à partir de 2020. Il devrait compléter d’autres mesures planifiées telles que: l’évolution de la technologie des aéronefs; les améliorations opérationnelles; une utilisation accrue des carburants durables pour l’aviation.

Le mécanisme prévoit deux phases de mise en œuvre, afin de tenir compte des capacités respectives des différents États dans le monde: une première phase entre 2021 et 2026 basée sur le volontariat, puis une seconde phase à partir de 2027 où le dispositif s’appliquera de façon universelle à l’exception d’un certain nombre d’États exemptés (notamment les pays les moins développés, les plus enclavés et ceux dont le transport aérien est le moins mature).

Les émissions de CO2 du secteur de l’aviation international ont vocation à être traitées dans le cadre de l’OACI, qui a pour fonction la régulation mondiale de l’activité de transport aérien sous tous ses aspects (sûreté, sécurité, environnement). Les émissions produites par le seul transport aérien international représentent actuellement environ 1,5 % des émissions mondiales et augmentent de manière continue sous l’effet de la croissance du trafic aérien mondial.

L’OACI a engagé une politique d’ensemble de régulation des émissions de CO2 du secteur de l’aviation civile internationale. Cette politique particulière de l’organisation repose essentiellement sur la Résolution A38-18 de l’Assemblée générale (« Exposé récapitulatif de la politique permanente et des pratiques de l’OACI dans le domaine de la protection de l’environnement — Changements climatiques ») adoptée lors de la 38e session de l’Assemblée de l’OACI (septembre 2013).

Celle-ci fixe à l’Organisation un programme de travail sur l’aviation internationale et les changements climatiques pour le triennat 2014-2016 dans le sens d’un « objectif ambitieux collectif consistant à maintenir les émissions nettes mondiales de carbone provenant de l’aviation internationale au même niveau à partir de 2020 » (objectif de « Croissance Neutre en Carbone » ou « CNG 2020 »).

Pour atteindre l’objectif CNG2020, alors même que le trafic aérien international connaît une croissance moyenne de l’ordre de 5% par an, l’OACI a développé le concept « de panier de mesures » qui permet de décliner quatre axes d’action: l’amélioration de la performance environnementale des aéronefs, des procédures opérationnelles (gestion de la circulation aérienne) conduisant à réduire la consommation de carburant, le développement des biocarburants durables pour les aéronefs, la mise en place de mesures économiques fondées sur le marché (GMBM).

Le mécanisme adopté l’OACI correspond à ce 4ème axe d’action. Il est dit complémentaire dans la mesure où il a vocation à permettre de couvrir le niveau d’émission qui n’aurait pu être atteint grâce aux trois autres éléments du panier de mesures.

Otric N.







Sunday, 05 June 2022 11:01