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Mfoungo

Mfoungo

La 20ème édition du Festival international des musiques bantoues (FIMBA) se tiendra du 21 novembre au 1er décembre 2018 à l’Esplanade Stade Omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé.

« Notre événement dure depuis 23 ans et est à sa 20éme édition cette année. A  l’origine appelé Festi bikutsi  avec pour objectif la promotion du rythme bikutsi, ce festival a commencé, depuis 2003 son ouverture aux autres rythmes et à sa 20ème édition, le Festibikutsi a fait sa mue et devient FIMBA », explique Léontine Babeni Directeur exécutif de ce Festival qui se tiendra pour la toute première fois à l’Esplanade du Stade Omnisports de Yaoundé.

À l’origine appelé Festi bikutsi, avec pour objectif la promotion du rythme éponyme, cette manifestation s’est ouverte à d’autres rythmes depuis 2003. Aujourd’hui il est connu sous l’appellation de Festival International des Musiques et des Peuples Bantoues (FIMBA). Un changement de nom qui positionne dorénavant le festival comme une plateforme de valorisation de musiques bantoues d’Afrique et camerounaise en particulier.

Cela sera d’ailleurs une occasion pour les festivaliers de rencontrer des artistes de la sous-région et du Cameroun qui ont déjà confirmé leur présence sur la scène à l’instar de : Nguea la route, Minks ou encore Mani Bella. Soucieux de la relève, un podium sera mis à la disposition  de nouveaux talents  qui aspirent à une carrière musicale.

Environs 40.000 personnes sont attendues au FIMBA 2018. Ce chiffre se justifie par le fait que le festival accueillait à chaque édition depuis 1995 (à l’époque 3 jours de festival) plus de 5 000 personnes, au club Eneo au quartier Essos.

L’Esplanade du Stade Omnisports est donc plus accessible, ouvert et beaucoup plus grand. « Nous attendons près de 4000 personnes par jour donc près de 40 000 personnes pour les 11 jours à cet évènement ouvert à tous les rythmes musicaux bantous », ajoute Léontine Babeni.

Le programme du FIMBA 2018, prévoit la prestation d’une centaine d’artistes sur deux espaces d'accueil : le podium central avec 5 artistes programmés quotidiennement, le cabaret bantou qui accueillera au minimum 6 artistes et groupes de danses. Au total plus de 100 artistes et groupes de danses programmés pour les 11 jours du festival.

En dehors des spectacles, le FIMBA 2018 décernera des «Prix découverte» et «Lady & Gentleman bantou», qui seront les ambassadeurs de la culture bantoue pendant les 12 prochains mois. Les principales distinctions décernées au Festi Bikutsi sont: Le prix du Meilleur artiste Féminin; Le prix Découverte décerné à un jeune artiste ou un groupe qui s’est distingué au cours du festival; Le prix de l'Artiste de l’année; Le prix Diaspora attribué au meilleur artiste de Bikutsi vivant hors du Cameroun; Le prix du Spectacle; Le prix du Meilleur Promoteur culturel; Le prix du public.

Y sont également programmés, en dehors des expositions, d’une conférence placée sous le thème «Comprendre les musiques bantoues aujourd'hui : réalités et quelques tendances représentatives», des démonstrations de lutte traditionnelle, de songô, atelier, un espace consacré à l’art culinaire bantou, un village numérique regroupant les startuppers et bloggeurs pour la promotion du commerce digital et l'accompagnement des acteurs culturels.

Otric N.

 
Mouvement spontané, né sur internet mais largement concrétisé dans la rue sans l'aide des syndicats et autres corps intermédiaires, le mouvement des "gilets jaunes" tranche avec les autres formes de manifestation.
 
Samedi, ils étaient près de 300.000 dans toute la France, gilet fluo sur le dos, à occuper les ronds-points, barrer les routes et bloquer les péages. Dimanche, des points de blocage subsistaient encore, tenus par 46.000 manifestants. Lundi, quelque 20.000 irréductibles visaient surtout les axes routiers et les dépôts de carburants. Quelques chiffres qui illustrent le succès de la mobilisation des "gilets jaunes". Mais au-delà de son ampleur, cette expression du ras-le-bol populaire se démarque en de nombreux points des formes de manifestation habituelles.
 
Une mobilisation née sur les réseaux sociaux.
 
Pour comprendre la singularité du mouvement des "gilets jaunes", il faut d'abord s'intéresser à sa genèse. Celle-ci se retrouve sur Internet, et plus particulièrement les réseaux sociaux. Jacqueline Mouraud, qui est devenue l'une des figures de proue de la contestation, s'est fait connaître en filmant une petite vidéo avec son smartphone et en la diffusant sur Facebook. C'est aussi sur cette plateforme que de nombreuses actions concrètes le jour J se sont organisées. Des pages avec une carte en direct des blocages ont été "aimées", donc suivies, par des dizaines de milliers d'internautes. Elles ont également mis à disposition des pétitions, partagées sous forme de Google Doc, à remettre aux députés de chaque région.
 
"La force des gilets jaunes, c'est celle des réseaux sociaux, des pétitions en ligne et de Facebook. La colère est réelle mais l'outil, lui, reste virtuel", analyse Bernard Vivier, directeur de l'Institut supérieur du Travail, au micro d'Europe 1. Pour Stéphane Sirot, historien spécialiste des mouvements sociaux et du syndicalisme, "cette forme de mobilisation avec une telle ampleur est inédite dans le champ social". "On entend beaucoup de comparaisons avec le mouvement poujadiste ou les jacqueries moyenâgeuses. Il me semble que cela atteint vite ses limites", nous explique-t-il. "Si comparaison il faut faire, même si là aussi cela va trouver une limite, c'est plutôt avec les printemps arabes. Parce qu'on a quelque chose de commun : le fait que tout est parti, s'est organisé via les réseaux sociaux, de manière totalement horizontale." Et c'est cela qui est inédit. "Dans la façon dont la mayonnaise a pris, on est là face à un objet nouveau en France, mais pas si nouveau si on va voir ailleurs", conclut Stéphane Sirot.
 
Du fait de sa naissance et sa propagation sur Internet, la colère était difficile à mesurer avant le 17 novembre. Tous ces "likes" sur Facebook allaient-ils se traduire par des barricades ? Les chiffres ne laissent aucune place au doute : avec 290.000 "gilets jaunes" sur le pont le samedi, et encore quelques milliers deux jours plus tard, les réseaux sociaux ont engendré une mobilisation bien réelle.
 
Présent, mais pas structuré.
De fait, si quelques portes-paroles ont émergé ici ou là, l'organisation très horizontale des actions, différents selon les endroits, peu ou pas encadrés, parfois même pas déclarés en préfecture, montre l'absence de structuration des "gilets jaunes". Ce qui pose aussi des problèmes, tant aux manifestants qu'aux responsables politiques. Les premiers peuvent se retrouver débordés, ce qui a parfois été le cas. La mobilisation de ce week-end a été émaillée d'incidents avec des rixes, des insultes racistes, de fortes tensions entre manifestants et automobilistes. Le bilan, qui s'élève à un mort et plus de 400 blessés, dont 14 graves, est extrêmement lourd pour une manifestation.
 
 
Pour le gouvernement, le manque de structuration se traduit par une "absence d'interlocuteur" identifiée. "Le pouvoir à affaire à un interlocuteur collectif, qui plus est très éclaté. C'est beaucoup plus difficile d'avoir une prise.
 
Résultat: "pour le moment, la situation qui se dessine est celle d'un clivage, d'une polarisation des choses", estime l'historien. "Cela ne semble pouvoir aboutir qu'à la défaite totale des uns ou des autres. Si c'est celle du gouvernement, cela engendrera une crise politique. Si c'est celle des manifestants, c'est un ressentiment supplémentaire qui apparaîtra." En attendant, le mouvement se poursuit et ne semble pas démordre.
 
 
Stéphane Nzesseu

La Conférence générale des anglophones devait se tenir à Buea, la capitale régionale du Sud-Ouest, les 21 et 22 novembre 2018. Faute d’autorisation de manifestation, les organisateurs ont dû annoncer son annulation.

Il s’agit du deuxième report en trois mois. Elle devait initialement se dérouler les 29 et 30 août dernier. Des observateurs croient savoir que les raisons sécuritaires sont à l’origine de cet autre report. Les organisateurs prévoient une conférence de presse ce mardi à Douala pour expliquer les raisons de cette annulation de dernière minute.

C’est pourtant un objectif louable que vise la rencontre qui devrait réunir les ressortissants du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi que toutes les personnes de bonne volonté désireuses d’apporter une solution définitive à la crise qui secoue les régions anglophones.

Depuis le début de la crise anglophone, en octobre 2016, plusieurs délégations ont été dépêchées auprès des populations anglophones. Les élites du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Peter Mafany Musongue, Philemon Yang, Atanga Nji, Enow Ngatchu…) ont tenté de dialoguer avec les leurs pour un retour au calme. Sans succès. Leur proximité avec le gouvernement et le parti au pouvoir (Rdpc) aura contribué à l’échec de ces négociations.

Les multiples efforts des chefs traditionnels n’ont pas produit plus de résultats. Et même s’il est dans l’intérêt des différents protagonistes – sécessionnistes et autorités camerounaises – qu’une solution soit apportée à cette crise, l’empressement de ces derniers ne transparaît pas. Le gouvernement reste taiseux. Les sécessionnistes ont quant à eux, proféré des menaces de mort à Simon Munzu – dont l’expérience pour des questions de paix a plusieurs fois été éprouvée dans d’autres pays – l’obligeant à se retirer de l’organisation du conclave.

Selon un récent rapport d’Amnesty International, la crise a fait plus de 700 morts. Le HRC de son côté, évalue à près de 400 000 le nombre de réfugiés internes et externes.

«Nous cherchons à répondre à une question : quelles sont les causes de la situation au Cameroun anglophone. Quelles sont les solutions possibles à ces problèmes», a expliqué le cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala, à la presse, mercredi 14 novembre.

Originaire de Kikaikelaki, dans la région du Nord-Ouest, le cardinal Tumi souhaite, avec des religieux chrétiens et musulmans natifs de la zone anglophone (Nord-Ouest et Sud-Ouest), trouver une solution crise dans la zone anglophone qui s’enlise depuis de longs mois.

Le 25 juillet 2018, l’archevêque émérite de Douala, soutenu par le pasteur Babila George Fochang, de l’Église presbytérienne du Cameroun (EPC), l’imam Tukur Mohammed Adamu, de la mosquée centrale de Bamenda, et le chef imam Alhadji Mohammed Aboubakar, de la mosquée centrale de Buea, avait annoncé l’organisation, dans la ville de Buea (Sud-Ouest), d’une conférence générale des anglophones de l’intérieur et de la diaspora.

Les leaders chrétiens et musulmans s’étaient dits prêts à jouer un rôle de facilitateurs entre le gouvernement et les sécessionnistes. «Le moment est venu de mettre fin à ce conflit à travers un dialogue national franc, inclusif et complet sur le problème anglophone», avaient-ils affirmé, déplorant les dégâts causés par ce conflit depuis bientôt deux ans.

Mais le parti présidentiel, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), avait immédiatement réagi. «Cette initiative est faite dans le contexte de l’élection présidentielle du 7 octobre prochain», avait-il dénoncé par la voix de Jean Simon Ongola, un député de la RDPC qui s’exprimait sur les colonnes du quotidien camerounais Le jour.

«Si les objectifs déclarés de cette conférence sont louables et souhaités de tous les Camerounais, la manœuvre politique et l’agenda caché qui en découlent sont cousus d’un fil rouge», avait-il ajouté. Quelque temps après, l’on apprenait le report sine die de cette conférence.

Otric N.

mardi, 20 novembre 2018 11:55

Carlos Ghosn va rester en garde à vue

Le parquet a affirmé que le Président Directeur Général de l’alliance automobile Renault – Nissan – Mitsubishi n’a pas  déclaré aux autorités fiscales la totalité des sommes perçues entre Juin 2011 et juin 2015.

Il est soupçonné d’avoir dissimulé près de la moitié des revenus et, selon les informations venant des sources proches de ce dossier, il est dit que l’action de Nissan  a par ailleurs plongé de plus de 6% à la bourse de Tokyo, quelques heures après l’arrestation du choc du dirigeant de son conseil d’administration.

Agé de 64 ans, Carlos Ghosn est également accusé « d’avoir conspiré afin de minimiser sa rétribution plus d’une fois, entre juin 2011 et juin 2015. 37 millions d’euros ont été déclaré aux autorités fiscales alors que le PDG est accusé d’avoir gagné beaucoup plus durant la même période. Son arrestation est intervenue ce 19 novembre, après des mois d’enquête interne menée par Nissan.  

Le gouvernement japonais juge «  la situation extrêmement regrettable »

C’est au cours d’une conférence de presse tenue il y’a quelques heures que le président exécutif du constructeur automobile japonais Hiroto Saikawa a laissé entendre qu’il existe de nombreuses autres malversations. Par exemple l’utilisation des biens de l’entreprise à des fins personnelles et, ses mots ont exprimé sa déception, au regard du comportement affiché par son ancien mentor : « C’est un problème que tant d’autorité ait été accordée à une seule personne… ».

Très tôt ce matin, le titre de Nissan est tombé à 940 yens, soit un recul de 6.5%, tandis que celui de Mitsubishi Motors, présidé lui aussi par Carlos Ghosn donnait 6.8% à 860 Yens. Le titre de Renault quant à lui a terminé lundi à la bourse de Paris sur une chute de 8.4% à 59.06%, après la première baisse observée dès que les premières informations ont été données par la presse.

Qui est Carlos Ghosn ?

Bâtisseur d’un empire automobile, Le PDG de l’alliance automobile Renault – Nissan – Mitsubishi est reconnu comme l’homme qui a propulsé le groupe en tête de vente d’automobiles et utilitaires légers à 10.6 millions d’exemplaires vendus en 2017.

Sa rémunération que l’on considère comme l’une des plus élevées parmi les patrons français lui a valu il y’a trois ans, des accrochages avec l’Etat français, actionnaire de Renault. C’est sous son impulsion que certaines de ces marques ont été les premiers à investir dans la voiture électrique, dont il est le leader mondial.

Il a aussi été un partenaire pour les politiques, grâce à cet empire qui compte dix marques de voiture et près de 500 000  salariés. En 2013 par exemple, Arnaud Montebourg, alors ministre du Redressement productif lui avait confié l’un des 34 plans pour la relance économique industrielle de la France avec comme principal feuille de route, développer les voitures conduites par un pilote automatique. Récemment, le PDG de Renault avait annoncé un investissement de 450 millions d’euros pour l’usine de Maubeuge. C’était à l’occasion d’une visite officielle de Emmanuel Macron.

Nicole Ricci Minyem 

 

Cet appel a été lancé par des centaines de partisans du Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire, réuni lors de leur 5ème conclave à Abidjan

 

Il est le président d’honneur de cette formation politique et malgré son absence lors de ces assises, l’on n’a pas manqué de remarquer la forte présence de ses proches dans la salle. Notamment l’ancien ministre congolais, Alain Akouala, le 4ème vice-président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Abdou Mbow, ou l’ex-ministre guinéen, Malick Sankhon. A leur côté, Anzoumana Moutayé et Daniel Aka Ahizi (présidents du MFA et du PIT), Konaté Navigué (représentant du Front populaire ivoirien de Pascal Affi N’Guessan) et une forte délégation du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).

 

À la tribune, alors qu’il prononçait son allocution, Kanigui Soro, président du Rassemblement pour la Côte d’ivoire, a appelé Guillaume Soro, encore considéré comme ancien chef de la rébellion par certains, à se porter candidat : « Nous voulons qu’il soit candidat et il en est conscient. Il faut qu’il se détermine, mais c’est à lui de décider du calendrier. Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara ont été président. Pourquoi pas Soro» ?

 

Une candidature incertaine

 

On le dit quelque peu discret, depuis des jours, insondable, Guillaume Soro s’est éloigné du projet de parti unifié RHDP, sans pour autant couper officiellement les ponts. Son comportement ne plaît pas à certains membres du pouvoir de Alassane Dramane Ouattara.  Ils lui demandent instamment à donner sa position exacte, au regard de l’ambiance qui prévaut aujourd’hui dans ce pays. Les proches de président de l’Assemblée Nationale estiment cependant qu’il entend prendre son temps, même si pour cela, il doit prêter le flan à ceux qui doutent de sa stratégie ainsi que de  sa véritable capacité de mobilisation. « Pour le moment, il observe car le paysage politique évolue », précise un de ses conseillers.

 

Mis en place depuis 2013, le RACI semble avoir fait, selon quelques observateurs de la scène politique ivoirienne, un pas de plus vers la transformation du mouvement en un parti politique. Ses textes ont été modifiés, un congrès sera organisé en avril 2019, date à laquelle un groupe parlementaire nommé « Rassemblement » devrait voir le jour. « Le groupe est déjà constitué. Il y a déjà 18 députés, nous attendons juste la validation de Guillaume Soro », précise Kanigui Soro.

 

Le Rassemblement Pour la Côte d’Ivoire a également décidé de poursuivre les discussions dans le but d’intégrer la plateforme politique que compte créer Henri Konan Bédié, le président du PDCI. « Il y a trop de partis politiques dans notre pays. Il faut aller à de grands rassemblements », explique Kanigui tout en précisant : « Nous allons poursuivre notre construction autour sans influence de quelque parti politique que ce soit. Le président Soro se positionnera en tenant compte des objectifs qu’il veut poursuivre, de sa vision de la Côte d’Ivoire».

 

Nicole Ricci Minyem 

L’ancien président de la République Française a multiplié les apparitions depuis quelques semaines, pour ce qu’il nomme « Le droit à l’alerte »

« Je veux parler, alerter quand je pense que c'est indispensable»... A t –il martelé lors d’une visite en Grèce le 17 novembre dernier. Il a eu la même attitude ce lundi, lorsqu’il s’est prononcé sur « les gilets jaunes ».

 Pour François Hollande,  c’est un grand oui ! Il est important de lancer l’alerte pour ce mouvement qui a besoin d’une réponse… ». Embarqué dans une tournée en France, pour la dédicace de son ouvrage intitulé : «  Les leçons du pouvoir », l’ancien Président Français profite de toutes les occasions pour affirmer à tous qu’il ne compte pas se représenter.

Par contre, il ne se prive pas de donner son opinion sur les manifestations engagées depuis quelques semaines par les gilets jaunes. Comme lors de son passage à  « C à vous ». Une émission de TV5 où il a commenté sur les manifestations contre la hausse des prix du carburant «  Le Problème de ce mouvement c’est qu’il n’est ni encadré, encore moins incarné par un leader ou des représentants ». Une manière de porter quelques critiques au gouvernement de Emmanuel Macron.

 

François Hollande n’est pas la seule personnalité en France qui à faire cette analyse de la situation. L’ancien premier secrétaire du Parti Socialiste, en se basant sur les derniers discours du premier ministre Edouard Philippe a dit dimanche, lors d’une interview sur France 2 : « J’ai entendu la colère ainsi que la souffrance des gilets jaunes, mais, je  pense qu’il est important de maintenir le cap ». Pour lui, l’idée d’une réunion avec les corps intermédiaires est primordiale pour la construction d’un «  pacte social de la conversation écologique ».

Lorsque l’on lui a posé des questions sur le nombre de temps que peut durer ce mouvement, François Hollande a  répondu que « si on laisse pourrir ces mouvements où qu’ils soient c’est un danger – Nous sommes dans un moment très grave pour les démocraties… ».

 

Quelques semaines auparavant, l’ex Président avait mis en garde, ses concitoyens contre la vaque populiste actuelle qu’il considère comme un  moment tragique pour la démocratie : « Nous sommes dans un moment très grave pour les démocraties où nous devons nous méfier de ces personnalités qui à un moment, embrassent les aspirations d’un peuple… ». Il faisait alors allusion à l’élection de Jair Bolsonaro au Brésil et de Donald Trump aux Etats–Unis.

 

Poursuivant dans la même lancée, il pense qu’« Il faut un regain de conscience en France, parce que ce pays n’est pas à l’abri de ce phénomène, de cette vague, de ce mouvement où des personnages qui veulent être dans un rapport direct au peuple, peuvent arriver aux responsabilités suprêmes du pays …Il ne faut jamais croire que la démocratie peut être irréversible … Qui aurait pu penser qu’un milliardaire américain n’ayant jamais exercé la moindre fonction publique, le moindre mandat au Congrès puisse devenir le président des Etats–Unis … » ?

 

Nicole Ricci Minyem 

De nombreuses personnes ont été blessées et, dans les médias, on parle aussi de deux morts.  

C’est le porte parole de la police qui par, un tweet, a annoncé la nouvelle, en invitant les populations à éviter de se rendre dans cette partie de la ville. Selon Anthony Guglielmi, en service dans un commissariat situé au Nord des Etats Unis, l’on compte un policier qui se trouve actuellement dans un état critique parmi les victimes. Sa vie ne serait pas en danger grâce aux soins qu’il reçoit.

 

La même source d’informations indique qu’un homme armé d’un fusil a ouvert le feu à quelques pas de cet hôpital et au cours des échanges de tirs, l’assaillant a perdu la vie. A cet instant, les policiers se livrent à une fouille méthodique de l’hôpital et des alentours.

 

Selon nos confrères de l’Agence France Presse ainsi que d’autres médias locaux, les témoins pensent que la fusillade a commencé en début d’après-midi : un patient, encore très choqué et  âgé de 61 ans a affirmé sur les antennes de la chaîne CBS News « Qu’une personne a tiré dans le bâtiment « Bang – Bang – Bang, il a effrayé tout le monde … ».   

 

D’autres témoignages ont suivi, dont celui d’une infirmière « Tout le personnel a reçu l’ordre de se cadenasser puis de quitter les lieux, je ne sais pas ce qui s’est passé » a-t-elle encore dit pendant qu’on les amenait dans un bus «  On nous a demandé de courir, alors nous l’avons fait … ». En dehors du corps médical, de nombreux patients ont eux aussi quitté les lieux en fauteuils roulants.

Chicago est la troisième ville des Etats Unis. C’est une métropole dans laquelle les populations sont confrontées à une violence permanente, liées à la guerre des gangs accompagnée d’un trafic de drogues. Quelques statistiques démontrent qu’en 2017, un peu plus de 700 meurtres ont été enregistrés, plus qu’à New York et à Los Angeles cumulés, puis, 3000 attaques à mains armées ont également été recensées.

 

Durant les deux dernières années, les chiffres sont alarmants et le symbole terrible. Statistiques à l'appui, il s’avère que  2018 a pour l'instant été plus meurtrière pour les élèves et professeurs américains que pour les soldats de l'armée, sans parler des victimes au sein de la population. De janvier à ce jour, par exemple 29 personnes ont été tuées lors de 16 attaques dans des écoles américaines, relève le quotidien américain. En parallèle, 13 membres des forces américaines ont perdu la vie dans 7 incidents. Parmi ces derniers, 7 membres de l'armée sont morts dans un crash d'hélicoptère en mars en Irak, tandis que la mort de trois autres n'est pas liée au combat.

La situation est inédite, note le Washington Post. En 2017, le nombre de morts parmi les troupes américaines étaient "bien plus élevé" que le nombre de victimes de tueries dans des écoles. Mais, précise toutefois le journal, ces statistiques ne signifient pas pour autant que les écoles sont plus dangereuses que les zones de combat. En 2018, un militaire a près de 40 fois plus de chance d'être tué qu'un enfant dans une école…

Nicole Ricci Minyem 

mardi, 20 novembre 2018 10:42

Kamto accueilli en Président à Douala 

 Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) est descendu à l'aéroport international de Douala ce lundi après-midi, de retour d'un voyage de travail à Addis-Abeba.
 
 
Les habitants de la capitale économique du Cameroun ont passé un après midi mouvementé ce lundi. La nouvelle de l'arrivée par Douala du Président du MRC s'est répandue comme une traînée de poudre. Comme s'ils s'étaient passé le mot, une cohorte de bensikineurs, de militants de curieux ont pris d'assaut le hall de l'aéroport. À la descente d'avion, c'est à un accueil des grands jours qu'a eu droit Maurice Kamto.
 
 
Bain de foules, haies d'honneur, en l'espace d'un après-midi on a retrouvé la ferveur des jours de campagne électorale. De l'aéroport au siège du parti en plein cœur de la ville de Douala, c'est un cortège spontané, constitué de centaines de motos, qui accompagne le candidat arrivé deuxième à la dernière élection présidentielle. Une fois au siège du parti, Maurice Kamto a improviser un discours à l'attention des milliers de citoyens l'ayant escorté.
 
 
Dans son adresse, le président du MRC a exhorté les camerounais à ne pas se laisser au tribalisme, à ne pas suivre ceux qui l'instrumentalisation par les réseaux sociaux. Il a saisi l'occasion pour dénoncer ouvertement le tribalisme grandissant dans la société. Par ailleurs, il a invité ses militants à rester pacifiques et respectueux de la législation en vigueur. "Ne faites pas de manifestations non autorisées. Je ne veux perdre aucun d'entre vous. Ils peuvent vous empêcher de manifester, mais ils ne peuvent pas changer vos cœurs . (...) Parce que je sais que vous me portez dans vos cœurs." Dixit Maurice Kamto. Il a tenu à rappeler à ses militants et sympathisants que le plus important est dans la manière de combattre ce système qui leur a volé leurs suffrages. Propos qu'il a résumé dans cette formule: "L'efficacité n'est pas dans le bruit ou la violence. L'efficacité est dans la tête." Et la foule de scander "Prési, Prési...".
 
 
Dans la suite, le président Maurice Kamto a rendu visite à plusieurs familles des militants du MRC blessés après les marches qui ont entouré la période de prestation de serment de Paul Biya. Des militants très heureux de voir à leur chevet celui pour qui ils sont en train de lutter, celui pour qui ils ont été pourchassés et emprisonnés pour certains. Une chaleur qui lui a bien été rendue.
 
 
Rappelons que Maurice Kamto revient d'Adis-Abeba où il a passé deux jours de visite de travail. Il était précisément au siège de l'Union Africaine où se tenait en fin de semaine dernière le sommet des chefs d'Etat de l'UA. Une procédure avait été intenté par le candidat Kamto auprès de cette institution en vue du re-comptage des voix bureau par bureau, question de dégager les vrais résultats sortis de l'urne le 7 octobre dernier. Jusqu'ici rien ne filtre sur l'état d'avancement de ladite procédure. Mais la question que se pose plusieurs camerounais est celle de savoir si une telle procédure a une seule chance de prospérer. Là dessus rappelons que les experts ne sont pas unanimes. D'aucuns estiment que les décisions du Conseil Constitutionnel ne donnant lieu à aucun recours il est impossible de revenir sur ce qui a été dit sur la dernière élection présidentielle. Pour d'autres, le Cameroun a ratifié des textes internationaux qui ont une valeur "supralégale". 
 
Conséquences: les instruments juridiques du droit interne sont inférieurs aux juridictions internationales des organismes auxquels est soumis le Cameroun. C'est d'ailleurs le point de vue qui motive les actions du MRC. Les informations en notre possession nous donnent l'information que Maurice Kamto s'est rendu à Addis-Abeba avec plusieurs autres avocats dont Maître Yondo Black. En attendant la suite de tout ceci, le Président du MRC poursuit son périple aux allures de meeting. Il est attendu ce mardi à Yaoundé.
 
 
 
Stéphane Nzesseu

Une convention de partenariat entre le GICAM et l’UNICEF sera scellée au cours d’une cérémonie officielle qu’abritera la salle de conférence « André Siaka » du GICAM à Bonanjo (Douala) le jeudi, 22 novembre 2018, de 12h à 14h.

Ce protocole d’accord rentre dans le cadre des missions des deux institutions. L’UNICEF met l'accent sur la promotion et la défense des droits de l’enfant et des femmes à travers des actions de plaidoyer qui peuvent engager des partenaires publics et privés afin qu’ils deviennent des acteurs clés dans le respect et la vulgarisation des droits de l’enfant.

Pour le GICAM, cet accord s’inscrit notamment dans le cadre des missions de la commission « Social, Emploi et Acquisition des compétences » et en tant que membre du Comité National de Lutte contre le Travail des Enfants mis sur pied en 2015.

Cette collaboration poursuit plusieurs objectifs: créer un partenariat conjoint entre l’UNICEF et le GICAM permettant de réaliser des activités communes entre les deux parties ; sensibiliser la population camerounaise aux enjeux liés au respect des droits des enfants ; soutenir les activités de promotion des droits des enfants, former le personnel des entreprises identifiées sur la Responsabilité Sociale des Entreprises. 

En termes d’activités proprement dites, il s’agira de la formation des entreprises du secteur privé partenaires sur les « Children business principles » ; de l’organisation de visites de terrain des activités menées par l’UNICEF et ses partenaires ainsi que des rencontres sectorielles avec le secteur privé.

L’UNICEF œuvre à construire un monde où les droits de chaque enfant seront réalisés. A cet effet, l'institution mobilise toutes les ressources susceptibles de contribuer à l’amélioration de la situation des enfants. L'UNICEF associe à cette noble cause, des célébrités capables d’user de leur talent et de leur notoriété pour garantir le droit de chaque enfant à la santé, l’éducation, l’égalité et la protection.

L’UNICEF s’appuie sur la Convention relative aux droits de l’enfant et œuvre pour que les droits de l’enfant s’inscrivent dans une éthique sociale et dans un code de conduite international en faveur des enfants. Elle fait valoir que la survie, la protection et l’épanouissement des enfants sont des impératifs universels du développement dont le respect est indispensable au progrès de l’humanité.

L’UNICEF mobilise la volonté politique et des ressources matérielles pour aider les pays, en particulier les pays en développement, à donner la priorité aux enfants, et pour renforcer leur capacité de formuler des politiques appropriées et de mettre en place des services en faveur des enfants et des familles. Cette organisation s’attache à faire bénéficier d’une protection spéciale les enfants les plus vulnérables, notamment les victimes de la guerre, de catastrophes, de la pauvreté extrême et de toute forme de violence ou d’exploitation, ainsi que les enfants handicapés.

L’UNICEF intervient durant les situations d’urgence pour protéger les droits des enfants. En coordination avec les organismes des Nations Unies et les organismes humanitaires, l’UNICEF met l’infrastructure unique dont il dispose pour intervenir rapidement au service de ses partenaires afin de soulager la souffrance des enfants et de ceux qui en ont la charge. L’UNICEF est une organisation non partisane et sa coopération est exempte de toute discrimination. Dans toutes ses initiatives, la priorité est donnée aux enfants les plus désavantagés et aux pays les plus démunis.

L’UNICEF s’efforce, par l’intermédiaire de ses programmes de pays, de faire en sorte que les femmes et les filles aient des droits égaux à ceux des hommes et d’appuyer leur pleine participation au développement politique, social et économique des collectivités dans lesquelles elles vivent. Elle œuvre, avec le concours de tous ses partenaires, à la réalisation des objectifs de développement humain durable que s’est fixés la communauté mondiale et de l’idéal de paix et de progrès social consacré par la Charte des Nations Unies.

Avec ses partenaires, l'organisme travaille dans 190 pays et territoires du monde pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés. L’UNICEF est présent au Cameroun depuis 1975.

Otric N.

Lorsqu’on parle de toilettes, cela renvoie à un cadre intime où il est donné à chaque Homme de soulager ses besoins les plus pressants.

Dans chaque concession, dans chaque établissement scolaire, chaque département ministériel et autre lieu public, c’est un espace qu’on ne manque pas d’aménager.

Il se trouve malheureusement que les toilettes qu’elles soient publiques ou privées, sont devenues des sites de propagation des maladies infectieuses. Ce sont des pièces que l’on pense le moins à aménager ou à améliorer, afin de prévenir les uns et les autres de maladies honteuses:. La gale ….

Il est possible de compter sur les doigts d’une seule main les salles d’eau et cabinets dans lesquels sont appliqués les règles les plus élémentaires d’hygiène. Un phénomène aggravé par le fait que dans les édifices publics, les portes sont grandement ouvertes à monsieur tout le monde et alors, bonjour les images qui peuvent vous couper l’appétit pendant des jours et des jours.

Un laisser aller qui suggère quelques interrogations: À t -on à faire aux personnes adultes? Comment vivent la plupart de ces personnes dans leur domicile respectif? Ont -ils au moins la notion de bidet, chasse d’eau Papier hygiénique?

C’est tout de même incompréhensible que lorsque l'on entre dans certains services publics, l’on soit obligé de se boucher les narines, à cause des fortes odeurs qui semblent accueillir les usagers et autres visiteurs. Et lorsque l’on souhaite soulager un besoin naturel, une simple inspection du lieu annihile l’envie qui vous taraude. Ne demeure en place que cette crainte exacerbée de “choper” une IST, une allergie, ou pire. Pas d’eau courante, pas de savon, les récipients semblent dater de l’époque de Mathusalem. De toute évidence, rien qui donne à penser que des mesures sont envisagées pour assurer la protection de ceux qui y passent le plus clair de leurs temps.

Selon l’OMS, près de 2,5 millions de personnes n'ont pas accès aux toilettes dans le monde

Autre lieu – Même constat

Dans les hôpitaux publics, au niveau des pavillons réservés pour l’hospitalisation des malades, ce sont les odeurs nauséabondes qui côtoient celle que génèrent les remèdes. Les gardes malades sont quelquefois obligés de prendre balaie, sceaux, serpillière, détergents pour rendre le lieu “ respirable”. Parfois, lorsque le corps médical vient à passer, c’est un sourire en coin ou encore un regard ironique qu’on lance à celui qui se sacrifie ainsi parce qu’il craint de ressortir de cet hôpital avec une autre maladie que celle qu’on est venu soigner.

Dans les établissements scolaires, c’est une autre paire de manches. Les petits enfants sont confrontés au quotidien à cette saleté.

Pire encore, pour ceux qui sont sujets à des punitions. Les responsables les oblige à laver à mains nues, toute la crasse.

La célébration de la journée mondiale des toilettes est le lieu de marquer un temps d’arrêt, pour revoir les conditions dans lesquelles nous vivons et les risques que nous encourons à vivre au jour le jour, près de ces sites vecteurs de tous les maux.

Au niveau des pouvoirs publics, le fait de fermer les toilettes est peut être une solution mais, cela peut-il résoudre le problème du manque d’hygiène qui est ici posé?

Nicole Ricci Minyem







Sunday, 05 June 2022 11:01