Les États-Unis ont offert, ce vendredi 16 novembre, à la direction générale de l’état-major de l’armée de terre, un don composé de six bateaux et six camionnettes avec des pièces de rechange pour couvrir deux années d’utilisation.
Le montant du don, destiné à l'armée tchadienne, est estimé à 1,3 millions $. Il vise à renforcer la capacité de l’armée dans la lutte contre le terrorisme, selon l’Ambassade des Etats-Unis.
Le chargé d'affaires de l’Ambassade des États-Unis au Tchad, Richard Bell, a indiqué que ce matériel est destiné à la brigade de sécurisation fluviale dans la lutte contre Boko Haram et l'Etat Islamique (Daesh) dans le bassin du Lac Tchad. Il a ajouté que 13 soldats sont actuellement aux Etats-Unis en formation dans différents stages d'opérations tactiques fluviales, de communication et d'entretiens des bateaux et des armes.
«Nous sommes convaincus que le renforcement de capacité de lutte fluviale du Tchad constitue un atout majeur pour la force multinationale mixte des pays du bassin du Lac Tchad dans la lutte contre les fléaux des groupes terroristes. Nous connaissons la valeur des forces armées du Tchad et je rends un hommage respectueux à l'armée dont le courage lui a valu une juste renommée loin au-delà des frontières du pays», a-t-il expliqué.
S’inscrivant dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans le bassin du Lac Tchad, les États-Unis appuient également une autre brigade fluviale de l’unité spéciale du groupement anti-terroriste à travers des formations et l'octroi d’équipements avec des pièces de rechange, et la fourniture d'infrastructures pour aider à l’entretien de ce matériel.
En mars dernier, Samantha Reho, chargée de communication à Africom, le commandement Afrique des Etats-unis, indiquait que «la menace de Boko Haram et de l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest est principalement centrée sur les marais et les voies fluviales du bassin du lac Tchad et du nord-est du Nigeria».
La dernière attaque de Boko Haram au Tchad date de début octobre, où huit militaires avaient trouvé la mort. Allié de l'Occident dans la lutte antiijihadiste, le Tchad est membre de la force du G5 Sahel, de la force multinationale mixte (FMM) au lac Tchad et a envoyé un contingent de Casques bleus dans la force onusienne (Minusma) au Mali.
Le poste du G5 Sahel au Tchad, situé à Wour (extrême nord-ouest), n'est pas totalement opérationnel, indique-t-on de source militaire. Les Etats-Unis avaient placé en septembre 2017 le Tchad sur leur "liste noire", le président américain ayant estimé que N'Djamena «ne partage pas de manière adéquate les informations concernant la sécurité du public et le terrorisme».
Le pays a été retiré de cette liste en avril, après une visite mi-mars à N'Djamena de l'ex-secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson. M. Tillerson avait déclaré que N'Djamena reste un «partenaire important» dans la lutte contre le jihadisme en Afrique. En mai, les Etats-unis avaient déjà fait un don au Tchad de 43 millions de dollars, comprenant deux avions Cessna 201 pour des missions de renseignement.
Otric N.
Les responsables prennent comme prétexte, le fait qu’il est interdit aux élèves de venir avec des « pieds nus » pour leur arracher de l’argent
La scène se déroule à l’entrée du lycée d’Elig Essono, au milieu de cette semaine. Alors que les enfants sont entrain de faire les épreuves de la deuxième séquence, certains élèves sont à l’entrée du portail. Il leur est interdit d’accéder à l’enceinte de l’établissement, parce que les chaussures portées ne répondent pas aux règles mises en place dans cet établissement.
Certains parents font le déplacement, soucieux de l’avenir de leurs enfants et demandent que les personnes chargées de l’entrée des enfants leur accordent le droit de composer et que les dispositions seront désormais prises pour qu’ils se conforment désormais. Malgré le ton conciliant qu’ils utilisent, c’est un « non » catégorique qui leur est opposé avec en plus « La loi est la loi, il faut se conformer… ». La dame qui affiche cette attitude fait comprendre à la dame qui est devant elle que tous les élèves qui sont à l’entrée de cet établissement ont été invités à se déchausser s’ils veulent composer jusqu’au bout. Comprenant qu’elle ne parviendra pas à faire fléchir l’enseignante, elle se plie à la volonté de cette dernière et demande que son enfant aille en classe, en abandonnant ses chaussures au portail.
Malheureusement, les règles établies, la morale de cette dame et de ses collaborateurs qui contribuent à faire prospérer leur arnaque a des limites. Lorsqu’à la fin de la journée des classes, les enfants veulent récupérer leurs souliers, l’un des gardiens en service dans cet établissement, exige d’eux qu’ils lui remettent de l’argent, sinon ils vont rentrer chez eux, pieds nus. Les pieds pleins de blessures et ensanglantés parce qu’ils ont dû marcher sur des cailloux disséminés sur la cour, les pleurs et les supplications continuent, mais rien. Le gardien reste ferme dans sa posture « Pas d’argent, pas de chaussures ». Certains élèves, notamment les plus petits donnent tout ce qu’ils ont. Les quelques francs que les parents leur ont remis soit pour la semaine, soit pour le taxi retour. Le dénommé Didier arrache tout à ces innocents.
Et cela se fait au vu et su de tous. Il n’est plus question d’opposer d’un ton docte « Cet établissement a des règles, que tous doivent respecter, la loi c’est la loi ».
Il est tout de même incompréhensible que dans un établissement sensé enseigner la morale, les valeurs républicaines, l’éthique, un lycée public qui a entre ses mains, l’avenir de milliers de camerounais, l’on se permette d’avoir ce genre de comportement, juste à cause des chaussures. Les parents sont en droit de s’interroger sur la qualité des personnes qui encadrent leurs enfants, qu’est ce qui leur est inculqué comme enseignement ? Comment peut – on dire à un enfant que la corruption est un fléau qu’il est important de combattre ? Comment peut – on apprendre à un enfant, le respect des règles si on est adepte de l’achat des consciences ? Ces interrogations et bien d’autres taraudent l’esprit des parents dont les enfants ont été victimes de cette arnaque.
Nicole Ricci Minyem
L’homme qui a pendant longtemps nargué les autorités camerounaises, en s’auto proclamant président de l’état fictif de l’ambazonie s’est vue refuser une demande de libération lors de son passage au parquet le 15 novembre dernier.
L’information a été rendue publique par Me Christophe Ndong, avocat au barreau du Cameroun et membre du collectif des trois avocats constitués qui ont déposé au mois d’octobre 2018, une demande de liberté immédiate pour leurs clients. A l’issue du procès jeudi dernier, ils ont prévenu qu’ils allaient former un pourvoi en cassation avant le début de la semaine du 19 novembre prochain, pour contester la décision du tribunal.
C’est en janvier 2018 que le « président » autoproclamé de la république fictive de l’ambazonie a été interpellé au Nigeria en compagnie de 9 autres responsables de la sécession alors qu’ils étaient en réunion dans un hôtel à Abuja.
Ils sont considérés comme la branche politique du mouvement séparatiste camerounais, qui prône la négociation avec Yaoundé pour arriver à leurs fins. Selon des sources concordantes, aux séparatistes se sont ajoutés des bandes armées de bandits et de pillards, qui rackettent les populations et les entreprises. Plus de 200 membres des forces de défense et sécurité camerounaises ont perdu la vie dans ce combat ainsi que plus de 500 civils, selon le think-tank International Crisis Group (ICG). SCe conflit, qui n’a cessé de prendre de l’ampleur. Plus de 437 000 personnes ont tout abandonné derrière elles, pour fuir leur domicile dans ces régions, selon des chiffres de l’ONU publiés au début du mois d’octobre.
Depuis la fin 2017, des dizaines de séparatistes ont pris les armes dans les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Des affrontements entre soldats déployés en nombre important et les terroristes regroupés en groupes épars dans la forêt se produisent un peu plus chaque jour. Le dernier s’est produit le 13 novembre dernier et 25 personnes ont perdu la vie, selon les sources sécuritaires, à Mbot », localité proche de la ville de Nkambe.
Le leader sécessionniste et ses complices ont passé quelques mois en prison, pendant que les enquêteurs étaient à la recherche des éléments de preuves pour boucler le dossier.
La procédure pénale initiée par le gouvernement contre eux, était encore rendue au stade des enquêtes judiciaires. Le commissaire du gouvernement auprès du Tribunal militaire de Yaoundé, Engono Thadée, avait précisé à ce moment-là que c’est au terme des enquêtes judiciaires que les inculpés lui seront présentés.
Le conseil mis en place pour défendre les leaders ambazoniens a longtemps interpellé la communauté internationale sur les conditions qui ont émaillé la capture de la bande à Ayuk Tabe jusqu’à sa mise au gnouf au Cameroun par les forces de défense. Ils ont prétendu que les droits de ces personnes ont été violées ainsi que les procédures, les lois et les conventions internationales de leur arrestation et garde à vue au Cameroun. Une attitude qui « serait de nature à porter atteinte à l’honorabilité de leur profession et statut ainsi que de la justice pénale camerounaise parce qu’en violation flagrante des principes de la présomption d’innocence et de liberté ».
Nicole Ricci Minyem
Le président du Syndicat camerounais des musiciens (SYCAMU) se dit particulièrement concerné par le boycott des musiciens camerounais sur les scènes de la diaspora depuis la proclamation des résultats de la présidentielle 2018 en faveur de Paul Biya. Il plaide cependant pour une normalisation des activités des artistes musiciens de la diaspora.
«Je suis dans une déception profonde car, la culture est le fondement de notre processus de développement communautaire et, les artistes, ne sont que les peintres de cette société. De mon point de vue, l’art disqualifie les auteurs de toutes activités politiques», affirme-t-il dans une interview accordée au quotidien national ce vendredi.
Mais, poursuit-il, «il faut reconnaître qu’en l’absence d’un statut clair accordé aux acteurs de notre corporation, nous restons en marge de la société qui ne reconnaît pas en nous une activité professionnelle. Raison pour laquelle nous renouvelons au président élu cette doléance sur l’adoption d’un texte sur le statut de l’artiste, qui serait un bon instrument de protection de notre activité».
En termes de plaidoyer, Romeo Dika sollicite aussi la mise en application de la loi portant organisation des spectacles déjà promulguée depuis plus de 10 ans. «La liberté d’expression étant reconnue par la constitution, les actes posés contre les artistes sont une violation indigne. C’est pourquoi nous invitons tout le monde au calme et au respect des droits reconnus aux uns et aux autres», affirme-t-il.
En attendant, le syndicat dont il préside la destinée n’est pas resté les bras croisés. Le SYCAMU a initié des démarches auprès notamment du SNAM qui est le syndicat des artistes français, afin d’élargir le champ de protection des activités des artistes camerounais. Mais, il réside une difficulté, car la majorité des artistes engagés exercent en marge de la légalité, et la majorité des organisateurs agissent en marge de la réglementation et de la légalité.
«Toutefois, nous voulons passer un message simple: nous devons faire la différence entre un engagement politique et une activité commerciale. Nous discutons avec ceux qui ont lancé le boycott, afin qu’ils intègrent le caractère négatif de ces actions contre-productives. S’ils veulent mobiliser les artistes, il est important qu’ils empruntent les voies diplomatiques comme le fait le président de la République, et non en s’engageant dans une guerre stérile qui dessert notre pays, mais aussi les uns et les autres», explique Romeo Dika.
Pour finir, Romeo Dika estime que le boycott des artistes camerounais sur les scènes de la diaspora sera passager, «car les pays occidentaux sont des Etats de droit au sein desquels l’anarchie ne serait tolérée. Et le SYCAMU en accord avec les syndicats frères, prendra dorénavant des dispositions à l’effet de déclarer les contrats engageant les artistes camerounais, afin qu’ils se conforment à la réglementation et soient protégés par le droit».
Selon le président du SYCAMU, «pour être conformes aux directives européennes, l’artiste sous contrat doit recevoir un permis de travail et l’organisateur doit être détenteur d’une licence d’organisateur de spectacles. Ces instruments ouvrent la protection de leur activité».
Otric N.
Encadrées par des règles constitutionnelles complétées par une loi organique, les conditions d’examen des lois de finances par l’Assemblée nationale se distinguent nettement de celles des autres projets de loi. Mobilisant un grand nombre de députés, le débat budgétaire reste, chaque année un moment fort de la vie parlementaire.
La loi de finances est l’acte juridique qui prévoit et autorise le budget de l’État. Elle détermine, pour un exercice correspondant à l’année civile, la nature, le montant et l’affectation des ressources et des charges de l’État, ainsi que l’équilibre budgétaire et financier qui en résulte.
Les lois de finances doivent présenter de façon sincère l’ensemble des ressources et des charges de l’État leur sincérité, s’appréciant compte tenu des informations disponibles et des prévisions qui peuvent raisonnablement en découler au moment de leur adoption.
Préparée par le Gouvernement, la loi de finances de l’année voit sa présentation et son contenu. Elle est examinée par le Parlement camerounais, selon une procédure qui déroge, sur des points importants, à la procédure de droit commun d’examen des autres projets de loi.
La première partie de la loi des finances autorise la perception des impôts, comporte les dispositions fiscales qui affectent l'équilibre budgétaire de l'année ainsi que les dispositions relatives aux prélèvements sur recettes, évalue les ressources de l’État, fixe les plafonds des dépenses et arrête les données générales de l’équilibre budgétaire (présentées dans un tableau d’équilibre).
La deuxième partie fixe, pour chacune des missions du budget de l’État, le montant des crédits et, par ministère, le plafond des autorisations d’emplois, elle peut également comporter des dispositions fiscales qui n’affectent pas l’équilibre budgétaire de l’année.
La mission, qui ne peut être créée qu’à l’initiative du Gouvernement, comprend un ensemble de programmes concourant à une politique publique définie relevant d’un ou plusieurs ministères. En 2017, alors qu’ils préparaient le vote du budget pour l’année qui arrive à son terme, les parlementaires avaient eu des discussions avec les membres du gouvernement venus défendre les enveloppes allouées aux départements ministériels dont ils ont la charge. Celle-ci s’élevait à 4 513 milliards de francs CFA, soit une hausse de 140 milliards de francs CFA. Il est loisible de penser que les députés pour l’année budgétaire 2019, seront plus regardants, à cause des rendez vous majeurs qui font parti du septennat des grandes opportunités. Outre l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations, ils sont invités à tenir compte des prescriptions du Chef de l’Etat Camerounais, tel que définit lors de sa prestation de serment.
La révolution agricole grâce à la modernisation des moyens de production ainsi que la transformation des produits issus des champs. L’acquisition de nouveaux équipements, la construction des magasins de stockage et la création des routes d’accès. L’accélération de la construction des barrages et des centrales hydroélectriques qui vont permettre de répondre aux exigences en énergie des populations et dans un champ d’actions plus larges, de booster l’économie camerounaise.
Les travaux au cours de l’atelier, ce 16 novembre étaient coordonnés par Cavaye Yeguié Djibril, le président de l’Assemblée nationale.
Nicole Ricci Minyem
Nos confrères du journal l'Indomptable sport nous ont offert la courtoisie et le privilège de découvrir le stade Japoma à Douala et l'avancement des travaux
Ces images sont à couper le souffle
Le Président de la Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme (CNPBM), Peter Mafany Musongue, informe le grand public, que la Commission dont il a la charge dispose désormais d’un numéro de téléphone vert: le 1518.
Tous les abonnés de CAMTEL, MTN, NEXTTEL et Orange peuvent appeler la Commission pour soumettre leurs doléances en rapport avec les missions et attributions de la CNPBM.
C’est par décret présidentiel du 15 mars 2017, que la CNPBM a vu le jour. Sous l'autorité du Président de la République, la Commission est chargée d'œuvrer à la Promotion du Bilinguisme, du Multiculturalisme au Cameroun, dans l'optique de maintenir la paix, de consolider l'unité nationale du pays et de renforcer la volonté et la pratique quotidienne du vivre ensemble de ses populations.
A ce titre, elle est chargée notamment: de soumettre des rapports et des avis au Président de la République et au Gouvernement, sur les questions se rapportant à la protection et à la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme; d’assurer le suivi de la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles faisant de l’anglais et du français deux langues officielles d’égale valeur, et notamment leur usage dans tous les services publics, les organismes parapublics ainsi que dans tout organisme recevant des subventions de l’Etat.
Elle est également chargée de mener toute étude ou investigation et proposer toutes mesures de nature à renforcer le caractère bilingue et multiculturel du Cameroun; d’élaborer et soumettre au Président de la République des projets de textes sur le Bilinguisme, le Multiculturalisme et le vivre ensemble; de vulgariser la règlementation sur le Bilinguisme, le Multiculturalisme et le vivre ensemble;
Mais aussi de recevoir toute requête dénonçant des discriminations fondées sur l’irrespect des dispositions constitutionnelles relatives au Bilinguisme et au Multiculturalisme et en rendre compte au Président de la République; d’accomplir toute autre mission à elle confiée par le Président de la République, y compris des missions de médiation.
C’est dans ce cadre qu’elle multiplie des stratégies pour se faire connaitre au grand public. Elle a engagé un plan de visibilité en mars dernier à travers la création d’un site internet et des comptes officiels sur les réseaux sociaux. C’est ainsi que le 7 mars dernier, le Président de la Commission Peter Mafany Musonge a présenté le nouveau site internet de la Cnpbm. Désormais, les internautes pourront avoir les dernières actualités via l’adresse www.ncpbm.cm
Pour répondre aux attentes de tous, le site est parfaitement bilingue. Dès la page d’accueil, l’internaute définit la langue dans laquelle il souhaiterait voir les contenus s’afficher. Ceci grâce aux onglets «Welcome/Bienvenue». Tout nouveau, le site présente pour l’instant des articles sur les activités marquantes tenues depuis la mise en place de la Commission. Notamment l’installation des membres, les comptes rendus de sessions plénières, les rencontres avec les responsables de certaines hautes institutions de l’Etat…
Des liens utiles redirigent les internautes vers les sites internet de la Présidence de la République (Prc); les services du Premier ministre (Spm); le Sénat; l’Assemblée Nationale; la Cour Suprême; le ministère de l’Education de Base (Minedub); le ministère des Enseignements Secondaires (Minesec); et le ministère de l’Enseignement Supérieur (Minesup).
La Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme veut relever les défis de l’époque actuelle. C’est ainsi que pour élargir son empreinte sur la toile, elle est également présente sur les réseaux sociaux. Facebook, Twitter, Instagram et LinkedIn. L’accès à ces plateformes est directement possible sur le site web, grâce à leurs icones disposées après la mention «Nous Suivre». Les vidéos d’événements importants sont publiées sur la chaîne YouTube de la Commission.
Otric N.
Sept Casques bleus ont été tués et 10 blessés dans l'est de la République démocratique du Congo où ils participaient à une offensive conjointe avec l'armée congolaise contre des rebelles ADF qui sèment la terreur parmi la population.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a condamné, dans un communiqué, «l'assassinat de six Casques bleus malawites et un Casque bleu tanzanien de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO)».
Auparavant, l'armée du Malawi avait fait état de la mort de quatre de ses soldats. Les forces de sécurité du Malawi «ont perdu des soldats courageux, travailleurs et disciplinés qui étaient toujours prêts à servir pour s'assurer que la paix prévale dans leur pays et à l'étranger», déclarait un communiqué de l'armée.
Selon Stéphane Dujarric, porte-parole de l'ONU, «les informations initiales indiquent que 10 Casques bleus supplémentaires ont été blessés et un autre est porté disparu (…) plusieurs militaires congolais avaient également été tués ou touchés pendant les opérations».
Le porte-parole a refusé de donner davantage de détails sur l'opération conjointe, liant tout de même cette offensive à la lutte contre le retour du virus Ebola dans la région. «Comme vous le savez, il y a une épidémie d'Ebola dans cette zone et l'insécurité est un obstacle à la réponse à cette épidémie», a-t-il estimé.
Plus tôt jeudi, le numéro 2 de la force de la Mission des Nations unies en RDC (Monusco), le général Bernard Commins, avait annoncé que plusieurs militaires congolais et des Casques bleus avaient été blessés pendant cette offensive. Il s'était refusé à préciser s'il y avait des morts dans le cadre de cette opération militaire lancée mardi contre les ADF, un groupe de rebelles musulmans de l'Ouganda voisin. Il faut dire que les autorités congolaises n'ont pas voulu communiquer sur le déroulement des violents combats encore en cours.
Les ADF sont historiquement un groupe de rebelles musulmans de l'Ouganda voisin qui s'est replié à la fin des années 90 dans l'est de la RDC pour poursuivre son combat contre le président Yoweri Museveni. Depuis fin 2014, ces rebelles sont tenus responsables de massacre de plusieurs centaines de civils et de 15 Casques bleus tanzaniens en décembre dernier dans la région de Beni.
Sans rien revendiquer, les ADF repliés dans la jungle ont resserré depuis septembre l'étau sur Beni avec plusieurs tueries dans les faubourgs de la ville, alors que la RDC organise le 23 décembre des élections générales à haut risque. Les Nations unies s'étaient inquiétées lundi de la situation sécuritaire à Beni qui menace la tenue de ces élections comme dans d'autres régions de l'est du pays.
«Je suis de plus en plus alarmée par la situation à Beni ces derniers mois, où nous continuons d'affronter des défis majeurs pour mettre en œuvre notre mandat», a déclaré lundi dernier la représentante de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) Leïla Zerrougui lors de la réunion mensuelle du Conseil de sécurité sur la RDC.
Outre les tueries des ADF, la ville de Beni (entre 200.000 et 300.000 habitants), dans la province du Nord-Kivu, connait une épidémie d'Ebola, déclarée le 1er août à Mangina. L'épicentre de l'épidémie s'est ensuite déplacé vers la frontière avec l'Ouganda, dans la ville de Beni et ses environs, fief des ADF qui multiplient les attaques contre des civils, compliquant la riposte sanitaire contre une épidémie qui a déjà fait 215 morts.
Otric N.
Ils sont rares, ceux qui peuvent se prévaloir d’atteindre cet âge et, Chief Mukete a pu franchir le cap. Il est né à Kumba le 15 novembre 1918. L’évènement a été célébré avec faste à la chambre haute du parlement, avec ses camarades.
Au-delà du fait qu’il fait partie de la première promotion des sénateurs, il arbore également d’autres attributs. C’est lui qui est le chef traditionnel suprême des Bafaw, dans le département de la Meme, au Sud-Ouest.
Et alors que le Cameroun était engagé dans le vent de l’indépendance et de la Réunification, certaines sources affirment qu’il a fortement contribué à la réunification entre le Cameroun anglophone et la partie anglophone, c’était en 1961. « Toutes ces tensions lui font-elles regretter de s’être prononcé contre l’intégration au Nigeria dans les années 1960 ? Certainement pas, tranche-t-il. Si c’était à refaire, il recommencerait », rapporte Jeune Afrique. Il est l’un des rares témoins de ce moment de l’histoire de notre pays, qu’on ne raconte malheureusement pas suffisamment aux jeunes générations. D’autant plus qu’il a été membre de la chambre fédérale des représentants et ministre du gouvernement fédéral nigérian.
Il y’a quelques mois, alors qu’une certaine pression est faite aux membres du gouvernement et assimilés qui cumulent les fonctions, Chief Mukete se plie à la loi et dépose sa démission en avril 2018. Il quitte ainsi son poste de président du conseil d’administration de Camtel.
Sa position par rapport à la crise anglophone
Même si on ne l’a pas beaucoup vu depuis le début de la crise sécuritaire en zone anglophone, il se dit dans les couloirs de la chambre haute du parlement camerounais et dans le cercle restreint de ses proches que le doyen d’âge regrette la manière avec laquelle le gouvernement gère cette crise sécuritaire. Pour lui, seul le fédéralisme peut apporter une solution définitive à ce problème.
Il énonce clairement son point de vue, lorsque l’occasion lui est donnée. Par exemple comme il l’a fait dans un article paru dans les colonnes de Jeune Afrique du 18 au 24 février 2018 : «si l’on s’était abstenu d’emprisonner des leaders modérés qui n’avaient en définitive que des revendications sociales. Si l’on s’était abstenu aussi de brider la parole des protagonistes des deux camps, celui des modérés comme celui des sécessionnistes ».
Suite à l’arrestation des leaders du mouvement sécessionniste, Chief Victor Mukete revient au-devant de la scène, à travers ces propos : « on aurait pu trouver des solutions avant que les choses ne dérapent », comme le rapporte Jeune Afrique. Même s’il est un sénateur sous les couleurs du rassemblement démocratique du peuple camerounais, Fon Victor Mukete marque pourtant sa distance avec la politique de ce parti qu’on n’a de cesse de dire proche du pouvoir, en marquant sa sympathie pour le mouvement de contestation « Il existe à peine 10 anglophones sur les 60 membres du gouvernement… Nul ne peut prétendre être à l’aise avec ça ».
Nicole Ricci Minyem