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Mfoungo

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Un siège de sénateur est toujours indécis dans cet Etat où les résultats des élections du 6 novembre étaient très serrés...

Andrew Gillum ne va pas devenir le premier gouverneur noir de Floride cette année. le candidat démocrate au poste, l’a annoncé ce samedi, à la fin des multiples dépouillements depuis les élections américaines du 6 novembre dernier. Il concède ainsi sa défaite face au républicain Ron DeSantis.

 «Je veux féliciter Ron DeSantis qui va devenir le prochain gouverneur du grand Etat de Floride», a – t- il déclaré au maire de Tallahassee, la capitale de la Floride. Cette élection était sujette à un recomptage en raison de la proximité des résultats des deux concurrents. Les résultats définitifs doivent être annoncés dimanche.

 

Les résultats attendus mardi pour le siège de sénateur toujours indécis

Dans le même Etat de Floride, une autre élection reste indécise. Elle oppose pour un poste au Sénat de Washington le républicain Rick Scott, gouverneur sortant de Floride, et le démocrate Bill Nelson, titulaire sortant de ce poste de sénateur. Des résultats non officiels placent Rick Scott légèrement en tête, avec quelque 12.600 voix de plus que son rival démocrate Nelson sur plus de 8,2 millions de suffrages exprimés, soit 0,15 point de pourcentage.

Ce faible écart a entraîné le déclenchement du recomptage à la main d'un certain nombre de bulletins de vote problématiques. Les résultats officiels de cette élection sénatoriale doivent être annoncés le 20 novembre prochain. Le président Donald Trump a déclaré à plusieurs reprises que les élections en Floride avaient été marquées par des fraudes. Les autorités de l'Etat de Floride ont affirmé quant à eux qu'il n'y a eu aucune  preuve d'irrégularités. Dans l'Etat voisin de Géorgie, la démocrate Stacey Abrams, première candidate noire à un poste de gouverneur aux Etats-Unis, a reconnu vendredi que c'est son adversaire républicain Brian Kemp qui va désormais occuper le poste. Elle a accusé Brian Kemp, jusqu'à présent secrétaire d'Etat de la Géorgie, d'avoir restreint l'accès des électeurs au scrutin.

En rappel, les élections sénatoriales américaines constituent l’ensemble des élections qui se déroulent dans le cadre du renouvellement de 35 sièges des 100 que compte le Senat aux Etats – Unis. Le mandat des sénateurs courre sur une période de six ans et, ceux qui auront été élus vont rester en fonction du 3 janvier 2019 au 3 janvier 2025.  

Aujourd’hui, les démocrates disposent de 47 sénateurs, contrairement aux républicains qui en ont 51. Sur les 35 sièges à renouveler, seuls neuf sont occupés par les républicains contre 24 par les démocrates parce que deux sièges avaient été repris aux premiers. Les élections du 6 novembre dernier se sont déroulées au même moment que celles de la Chambre des représentants dont le renouvellement intégral se fait tous les deux ans. Pendant que celles ci se tenaient, trente neuf sièges étaient à pourvoir, de même qu’un certain nombre d’élections pour les législatures d’une grande majorité d’Etats américains.

Nicole Ricci Minyem  

Le projet de loi pour l’exercice budgétaire 2019 semble traduire la volonté du gouvernement à impulser une croissance forte pour le Cameroun

Un objectif qui ne sera pas facile à atteindre, au vu d’un environnement international marqué d’une part, par la montée des prix du pétrole et, d’autre part par la mise en programme économique et financier que le Cameroun a conclu avec le Fond monétaire international. Le budget de l’année 2019 prend aussi en compte le Plan d’assistance humanitaire en faveur des populations du Nord-Ouest et du Sud-ouest, la gestion de la crise en cours dans cette partie du pays, les défis sécuritaires dans d’autres régions du Cameroun et la poursuite du Plan triennal pour l’accélération de la croissance.

Il s’équilibre en recettes et en dépenses à 4850.5 milliards de FCFA, soit une augmentation en valeur absolue de 3.4%, par rapport à 2018. Pour arriver à ce montant, de nouvelles mesures ont été proposées sur les plans douanier – financier et fiscal, avec pour finalité d’accroître la mobilisation des recettes internes.

Le taux de pression fiscale va dès lors passer de 13.1% du produit intérieur brut à 13.2%. Il sera aussi question de réduire les dépenses publiques et de maîtriser le taux d’endettement fixé à 35% en 2018.

Quelques points importants relevés dans la loi de budget 2019

Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire - la direction de l’Appui à la Relance Economique pour l’Accélération de la Croissance va avoir 11 516 709 FCFA.

Ministère des Finances – Mobilisation des recettes non pétrolières : 18 314 810 FCFA

Ministère de la Défense, dans le cadre du renforcement de la défense du territoire, l’Etat compte mettre à disposition,  46 531 249 FCFA – Participation à l’action nationale de développement : 10 431 585 FCFA -  Participation à la protection des personnes et des biens : 61 435 526 FCFA.

Ministère de la Décentralisation et du Développement Local - Promotion du développement local : 2 947 154 FCFA – Approfondissement du processus de décentralisation :  37 935 500 FCFA.

Ministère de l’Administration – Modernisation de l’administration du territoire :11 535 131 FCFA

Ministère de l’environnement et de la protection de la nature, on parle entre autres de la lutte contre la désertification et les changements climatiques qui vont bénéficier d’une  enveloppe de 2 199 483 FCFA.

Ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, l’on a relevé la diversification ainsi que l’amélioration de la compétitivité des filières industrielles : 1 312 300 FCFA - La valorisation des inventions, innovations technologiques et actifs de la propriété industrielle : 1 241 500 FCFA

Ministère des Enseignements Secondaires, on évoque par exemple l’amélioration de la qualité de l’éducation et de la vie en milieu scolaire dans le sous secteur de l’enseignement secondaire : 216 772 000FCFA - Renforcement de l’accès à l’enseignement secondaire : 3 937 312 FCFA.

Ministère des Sports et de l’Education Physique – Développement des Infrastructures Sportives : 40 354 122 FCFA.

Ministère du Tourisme – Promotion du Tourisme et des Loisirs : 1 135 668 FCFA.

Ministère du Commerce – Développement des Exportations : 466 213 FCFA – Régulation du commerce intérieur : 4 110 562 FCFA…

Nicole Ricci Minyem 

Il s’agit d’une première dans ce pays, en proie à de violences meurtrières depuis bientôt six ans

Selon les informations données par les confrères de AFP, le députe Alfred Yekatom est un ex milicien et ancien chef des rebelles antibalaka. Également connu sous le nom de colonel Rombhot et quelquefois Rambo, il avait été sanctionné en septembre 2014, par l’Organisation des Nations Unies ainsi que le trésor américain qui le soupçonnait d’avoir commis des exactions contre les populations musulmanes. On pense qu’il a été l’instigateur du meurtre de nombreux civils dans la localité de Mbaiki et d’avoir enrôlé plus d’une centaine de jeunes enfants. Ancien caporal-chef de l’armée centrafricaine, Alfred Yekatom avait été élu en 2016 député à l’Assemblée nationale. Il a été arrêté fin octobre après avoir tiré dans hémicycle.

Pour Pierre Brunisso, membre de fédération internationale des droits de l’Homme à Bangui, « il s’agit d’un signal fort pour ceux des leaders des groupes armés. Ceux qui pensent s’arroger une amnistie à la table des négociations font face ». C’est la première extradition vers la CPI depuis l’ouverture de l’enquête sur la Centrafrique en septembre 2014 sur les crimes de guerre et crimes contre l’humanité qui y auraient été commis à partir de 2012. C’est au courant de cette année que la Centrafrique est devenue le théâtre de violences meurtrières quotidiennes qui ont forcé un quart des 4,5 millions d’habitants à fuir leur domicile. Une mission onusienne de maintien de la paix, la Minusca, y séjourne depuis 2014 et, prenant la suite d’une intervention militaire française, tente de préserver les civils des violences.

Ce Vendredi par exemple, alors qu’il était 21 heures, une base avancée de l’ONU dans l’ouest du pays a été attaquée par des hommes armés. Un Casque bleu du Bangladesh, blessé lors des combats, a succombé à ses blessures. Si l’identité des assaillants n’est pas connue, le groupe armé Siriri est présent dans la zone. On a également entendu une explosion dans le quartier qui abrite la majorité des musulmans de la capitale, le PK5, au niveau de la maison d’un chef de milice. Selon plusieurs sources concordantes, l’explosion a été causée par un drone, sans qu’il soit possible de vérifier cette information. Un rapport interne de l’ONU faisait état vendredi soir de 37 morts. D’autres chiffres plus élevés ont été avancés mais n’ont pas pu être confirmés samedi.

La veille, le Conseil de sécurité de l’ONU a débattu à New-York du renouvellement de la mission onusienne en Centrafrique, la Minusca, qui fait l’objet de nombreuses critiques en raison de son incapacité à faire face aux violences. A celles-ci, on ajoute la querelle entre la Russie, les Etats-Unis et la France à propos d’un projet de résolution déposé par Paris.

Celui-ci dénonçait les récentes tentatives de Moscou, en pleine offensive diplomatique dans le pays depuis début 2018, d’organiser des accords de paix parallèles à l’initiative de l’Union africaine, soutenue par l’ONU et les principaux partenaires de Bangui. En réponse, Moscou a estimé que la France devait laisser de côté ses « intérêts nationaux paroissiaux » en Centrafrique, ancienne colonie où Paris est présent militairement depuis l’indépendance en 1960. Le projet de résolution n’a pas été adopté. Le Conseil a voté à l’unanimité la prolongation d’un mois du mandat de la mission, en attendant un nouveau vote le 15 décembre sur une nouvelle résolution.

Dans un rapport début novembre, le centre d’analyses Enough Project a dénoncé une « valse des médiations » qui a lieu « sans qu’aucune solution durable et cohérente ne voie le jour ».

Nicole Ricci Minyem 

La circulation a été énormément perturbée pendant plusieurs heures ce samedi 17 novembre 2018 à l’entrée est de la ville de Douala, à cause d’un grave accident de la circulation.

«Une maman qui traversait la route au niveau de carrefour Elf a aperçu le camion qui roulait à vive allure. Elle a fait marche arrière. Le chauffeur du Camion en voulant donc esquiver la femme, a fait une sortie de route, roulant au passage sur une femme et sa fille et sur d’autres personnes qui allaient sur des motos. Sur le coup, la police a compté cinq morts, Mais, on dit que deux des blessés transportés à l’hôpital ont aussi rendu l’âme», raconte un témoin.

Selon plusieurs sources contactées par l’Agence Cameroun Presse, le chauffeur de ce camion de sable qui partait de la ville de Douala vers la ville de Yaoundé avait déjà tué deux autres personnes à Bonadiwoto, dans le deuxième arrondissement de Douala, à proximité de l’aéroport international.

Ayant constaté la mort des deux victimes, dont «les corps ont été déchiquetés par ce camion de dix roues», le conducteur qui craignait peut-être des représailles a opté pour la fuite pour se soustraire à la furie de la population. Dans sa fuite, le chauffeur ne s’est par rendu à la brigade de gendarmerie de l’aéroport située à un jet de pierre du lieu de l’accident, et a continué vers la sortie de la ville qui mène à Yaoundé, la capitale.

Roulant à vive allure, ce dernier aurait perdu le contrôle de son véhicule, heurtant encore mortellement sept autres personnes qui ont également rendu l’âme sur place, au carrefour baptisé Nelson Mandela au quartier Elf à Douala. Pendant que les corps ont été acheminés dans une morgue de la place en attendant leur identification, la police a ouvert une enquête.

Il faut dire que les accidents mortels sont régulièrement enregistrés sur cet axe depuis l’élargissement de la pénétrante Est de la ville de Douala, avec une signalisation non comprise par certains usagers.

Des chiffres qui font peur

2017 a battu tous les records de l’histoire des morts sur les routes nationales au Cameroun. Plus de 1000 personnes ont perdues leur vie suite aux accidents de la circulation. Au seul mois d’août, selon les chiffres de la gendarmerie nationale, 116 Camerounais ont été tués. On cite par exemple, dans la région du centre, un accident survenu à Obala aux obsèques de Mgr Bala, le 2 août, tuant un adjudant de gendarmerie ; à l’Ouest du pays dans la nuit du 4 au 5, un autre a été observé à Bandjoun, lieu-dit Mbo’o faisant 4 morts.

Dans la région du Centre, 13 Camerounais laissaient leur vie sur le carreau à l’axe Yaoundé-Bafoussam plus précisément à Nkometou, localité située dans la périphérie de Yaoundé. Dans la région du Sud-Ouest, le 19 août à Muyuka, le ciel est tombé sur plusieurs familles à l’occasion d’un grave accident ayant causé la mort de 20 personnes.

Au lendemain de ce drame, ce sont 4 individus à bord d’un taxi stationné dans une station-service qui ont été écrasés par un camion transportant la ferraille. Le 26 août au village Benjanga Bomono à quelques kilomètres de Douala, c’est une douzaine de Camerounais qui mourraient en plus des blessés à la faveur d’une collision entre un bus de transport en commun et un camion.

Otric N.

Face aux inondations qui détruisent régulièrement les habitations, polluent les nappes phréatiques et sont la cause de nombreux décès, une gestion appropriée du risque d’inondation permettra d'améliorer considérablement les conditions de vie des populations de la capitale camerounaise.

D’une superficie de plus de 400 km2, la ville de Yaoundé, capitale du Cameroun, présente un relief accidenté (« la ville aux sept collines ») et un réseau hydraulique constitué du Mfoundi, principal cours d’eau, et de ses affluents. La pluviométrie à Yaoundé est abondante (2 000 mm d’eau/an). Le manque d’infrastructures d’assainissement se traduit par une forte dégradation des conditions de vie, en particulier dans les zones urbaines à forte densité et par une prévalence des maladies hydriques et du paludisme.

À Yaoundé, les inondations détruisent régulièrement les logements, polluent les nappes phréatiques et sont la cause de nombreux décès, notamment d’enfants et de personnes âgées. Le ministre de l’Habitat et du développement urbain (Minhdu), Jean-Claude Mbwentchou, informe que l’Etat du Cameroun veut mobiliser 600 milliards FCFA dans le cadre de la deuxième phase du Projet d’assainissement de Yaoundé (Pady 2).

Ces financements, selon le Minhdu, bénéficieront à environ 1,8 million de personnes de la ville de Yaoundé. Raison pour laquelle, en attente des 600 milliards FCFA, Jean-Claude Mbwentchou a procédé le 14 novembre 2018 à la signature d’un «Contrat de ville», le deuxième du genre, avec la Communauté urbaine de Yaoundé et les sept communes d’arrondissement.

La  deuxième phase du projet d’assainissement de Yaoundé (PADY.2)  s’inscrit dans la continuité de la phase 1, financée par la Banque, qui avait permis d’aménager 20% du linéaire du cours d’eau principal (Mfoundi) et de ses quatre affluents traversant la ville de Yaoundé.

Le PADY 2 permettra d’aménager le linéaire restant, renforçant ainsi les impacts positifs de la première phase aux plans de la santé et de la réduction de la pauvreté urbaine. Son coût, estimé à 102,448 millions d’UC, sera cofinancé avec l’AFD, le FEM et le Gouvernement. Il sera exécuté sur 48 mois. 

Le  projet bénéficiera à une population de 1,8 million personnes, soit environ 75% de la population de la ville de Yaoundé, dont 49 % de femmes. Outre la réalisation d’un canal de drainage de 6 Km sur le lit principal du Mfoundi, muni de deux voies sur berges et d’ouvrages de franchisse ment par endroits; 4 canaux de drainage de 8 Km sur les affluents.

Mais aussi une unité pilote de dépotage et de traitement des boues de vidange domestiques. Le projet financera des aménagements paysagers autour du canal principal et contribuera  au renforcement des moyens de lutte anti-vectorielle des centres de santé de sa zone d’intervention. Il appuiera également le renforcement des capacités de la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY) et des 7 communes d’arrondissement (CA).

Avec le recours aux travaux à haute intensité de  main d’œuvre (HIMO), il aura également un impact sur la réduction de la pauvreté urbaine La première phase du Pady avait déjà permis de construire 3,5 Km du canal du Mfoundi. Elle avait été financée à hauteur de 22,3 milliards FCFA par la Banque africaine de développement.

Otric N.

Les chefs d’État africains se rassemblent ce week-end à Addis Abeba pour un sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA), où ils chercheront à s’accorder sur un projet de réforme institutionnelle de l’organisation porté depuis deux ans par le président rwandais Paul Kagame.

La salle Nelson Mandela accueille en cette matinée du 17 novembre 2018 la séance plénière. Le Chef de l'État camerounais, S.E. Paul Biya, y est représenté par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. Philémon Yang.

Il reste peu de temps à M. Kagame, qui a insisté pour que ce sommet soit convoqué, pour faire passer ces réformes destinées à rendre l’UA moins bureaucratique et plus efficace, mettent en garde les analystes. En janvier, il cèdera son poste annuel de président en exercice de l’UA au chef de l’État égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, bien moins enclin que lui à défendre ces réformes.

«L’inquiétude tient à ce que, même si elle ne devait pas chercher pas à revenir dessus, l’Égypte ne ferait très probablement pas la promotion de ces réformes», explique Elissa Jobson, du centre d’analyse International Crisis Group (ICG). Pour elle, le sommet de samedi et dimanche est le « dernier effort » pour faire adopter autant de modifications que possible avant que M. Kagame ne passe la main au président égyptien.

Longtemps critiquée pour sa lourdeur administrative et son inefficacité, l’UA avait chargé en 2016 le leader rwandais de réfléchir à une réforme visant notamment à garantir l’autonomie financière de l’organisation pour lui donner les moyens de sa souveraineté politique. M. Kagame a cherché à tailler dans les dépenses de l’UA, en limitant le nombre de sommets et de commissions, et à réduire sa dépendance à l’égard des donateurs étrangers. Il a aussi suggéré qu’elle circonscrive ses priorités à la sécurité, la politique et l’intégration économique.

Mais plus de deux ans et cinq sommets après, plusieurs Etats clés sont toujours extrêmement réticents et l’espoir de voir un accord global être conclu cette semaine dépend surtout de qui se rendra à Addis Abeba. «Il faudra voir combien de chefs d’État viennent, et ça déterminera le succès du sommet, (qui) déterminera d’une manière ou d’une autre le succès des réformes», remarque Liesl Louw-Vaudran, consultante auprès du centre sud-africain d’analyse Institute of Security Studies (ISS).

Pour l’instant, l’Afrique du Sud, le Zimbabwe, le Botswana, les Comores, le Togo et le Ghana ont confirmé qu’ils enverraient leur président. Le Nigeria et le Mozambique délégueront leur ministre des Affaires étrangères. Les autres pays n’ont pas fait savoir qui se déplacerait. Certaines réformes ont déjà été adoptées. En début d’année, les chefs d’État de l’UA avaient accepté de faire passer de deux à un le nombre de sommets annuels.

Selon Mme Jobson, près de la moitié des 55 Etats membres ont accepté de payer une taxe de 0,2% sur les importations, pour réduire la dépendance de l’UA à l’égard des bailleurs étrangers, lesquels contribuent à son budget à hauteur de 50%, et l’autre moitié trouvera un autre moyen de payer. Aucune décision n’a encore été prise sur les autres propositions de M. Kagame, comme celle de charger le président de la Commission de l’UA, actuellement le Tchadien Moussa Faki Mahamat, de nommer le vice-président de la Commission et les autres commissaires.

La plupart des pays africains les plus puissants sont en effet réticents à donner à l’UA la capacité de prendre des décisions à leur place, observe Mme Louw-Vaudran. «Ils ne veulent abandonner aucune part de souveraineté à la Commission de l’UA. Ils la voient encore comme une sorte de secrétariat chargé de mettre en œuvre ce que les chefs d’État décident», explique-t-elle.

Mme Jobson souligne que les réserves de l’Égypte tiennent à une sorte de ressentiment, le pays ayant été suspendu de l’UA un an après le coup d’État de 2013 ayant amené M. Al-Sissi au pouvoir. «Il y a un sentiment général que cette décision avait été plus impulsée par la Commission que par les États membres. C’est une raison supplémentaire pour l’Égypte de vouloir voir les pouvoirs de la Commission réduits», pense-t-elle.

Un diplomate travaillant à l’UA et ayant requis l’anonymat ajoute que l’Égypte a publiquement soutenu les réformes, mais aimerait probablement qu’elles se concentrent sur d’autres aspects que ceux défendus par M. Kagame, comme la sécurité et la reconstruction post-conflits. «Personne n’espère vraiment que ce sommet va permettre de résoudre quoi que ce soit, mais vous verrez peut-être quelques décisions prises», laisse-t-il entendre.

Otric N.

 
 
Les lions indomptables seniors sont tombés devant plus fort ce vendredi soir à Casablanca. De la première à la dernière minute de jeu, les poulins de Seedorf et Kluivert n'ont pas sorti la tête de l'eau. Résultats des courses, une défaite bien méritée de deux buts à zéro face aux lions de l'Atlas.
 
Dès le coup d'envoi, les marocains monopolisent le ballon. Le Cameroun est aux abois. La pression sur la défense est intense. Le Maroc n'a pas donné de quartier ni de temps d'observation au Cameroun. Très vite ils sont partis à l'assaut des buts d'Onana. On frôle la catastrophe à 24e minute. Sur un coup franc tiré depuis la droite de la ligne de la surface de réparation camerounaise, le pied de Ngadeu sauve le pays sur la ligne de but. Tout le monde avait vu le cuir au fond du petit filet.
 
On assiste à quelques actions offensives orchestrées par Choupo Moting et Bassogog sur les deux flancs de la défense marocaine. Des offensives qui restent infructueuses. A plusieurs reprises, Christian Bassogog va multiplier les incursions dans la défense adverse. Le problème, c'est qu'à chaque fois il partait en slalom depuis la ligne centrale. Une fois dans les 20, ou 25 mètres à l'approche des buts marocains, il manquait d'inspiration et vendangait à chaque fois les éventuels actions de buts.
 
Le jeu camerounais est mièvre. Aucune transition efficace entre la défense et l'attaque. La ligne offensive animée par Choupo, Toko Ekambi et Bassogog est obligé de jouer très bas et de revenir chercher les ballons dans le camp camerounais. La paire Kunde Malong et Zambo Anguissa à été complètement noyé par le milieu de terrain des lions de l'Atlas. C'est sur ce score nul et vierge que les deux équipes retournent dans les vestiaires.
 
De retour pour la deuxième partie, les camerounais vont retrouver de l'allant dans le jeu. Il y a plus de mouvements, il y a des actions, on voit de l’engagement physique. En face, le plan de jeu du Maroc est simple : embouteiller les Lions Indomptables dans leur zone afin de les empêcher de trouver leurs attaquants. Seulement, les Lions vont réussir à se créer des occasions intéressantes. 
 
Techniquement et tactiquement, mais surtout au milieu de terrain, ils bouffent les Lions. Difficile de procéder aux relances. L'attaché au service, Georges Mandjeck sera transparent tout au long de la rencontre.
 
54e minute, grosse poussette d'un défenseur camerounais dans la surface : penalty pour me Maroc. Hakim Ziyech va se présenter devant son coéquipier de l'Ajax d'Amsterdam, André Onana. Contre pied parfait, le Maroc mène au score. 1-0.
 
Dès cet instant, les lions indomptables font la course en arrière. Il faut égaliser. Cette quête d'égalisation va desservir les copains de Fai Collins. Le bloc équipe est davantage distant, les joueurs ont du mal à se retrouver, les déplacements et les demarquages ne sont pas de nature à aérer le jeu. La ligne défensive est acculée, difficile d'assurer les différents marquages. 
 
Conséquence, Hakim Ziyech se retrouve esseulé en l'entrée de la surface camerounaise. Il prend tout son temps pour armer une frappe qui va battre André Onana. Deuxième but marocain et doublé de Hakim Ziyech. 2-0
 
Entre temps les lions vont s'illustrer par leur indiscipline notoire. Toujours à contester les décisions de l'arbitre. Ce qui va valoir une série de carton jaune aux coéquipiers de Gaëtan Bong. Une simulation discutable de Karl Toko Ekambi dans la surface marocaine va lui valoir un deuxième carton jaune synonyme de rouge et d'expulsion de l'aire de jeu. Les lions terminent donc la partie à 10 contre 11. Une victoire historique pour le Maroc qui engrange ce 16 novembre 2018, leur toute première victoire sur les lions indomptables en compétition officielle.
 
 
Prochaine sortie des lions du Cameroun, mardi prochain en amical face au Brésil au stade Milton Keynes de Londres.
 
Stéphane Nzesseu

La nouvelle est tombée comme un couperet, en ce vendredi du mois de novembre. Le maire de la commune d’arrondissement de Yaoundé II, l’une des plus importantes que compte la cité capitale politique camerounaise s’en est définitivement allé, victime selon les premières informations d’un accident vasculaire cérébral. On l’a pourtant vu tout au long de cette semaine, plein d’entrain, s’acquittant de ses tâches, recevant ses collaborateurs malgré les quelques soucis de santé dont il se plaignait depuis quelques jours.

Fils de la grande famille Tsinga, l’une des plus grandes dans le Mfoundi, Luc Assamba a occupé le poste de président de la section Rdpc Mfoundi II. Soutenu par les principaux élus ainsi que les autres acteurs politique de cette circonscription électorale, il a été pendant les années, l’une des figures importantes au sein du rassemblement démocratique du peuple camerounais.

Considéré comme le chef politique de cet arrondissement de la capitale camerounaise, Luc Assamba a eu durant le temps de son mandat à la tête de cette commune, base du Rassemblement démocratique du peuple du Cameroun, le soutien des principaux élus et acteurs politiques de cette base. Même si au courant du mois de juin dernier, dans une correspondance qui lui a été adressée, certains militants, conduits par Mouhamadou Aminou, ont réclamé sa démission de la mairie ainsi que de la tête de la session.

En 2012, après 25 ans de location, cette commune urbaine d’arrondissement s’est dotée d’un siège digne des ambitions de ses populations et de leurs élus. 743 millions fcfa, c’est ce qu’aura coûté le bâtiment construit en 25 mois et qui abrite depuis ce temps-là, les services de la commune urbaine d’arrondissement de Yaoundé II. Le nouveau siège de la mairie de Yaoundé II construit sur le boulevard Jean Paul II, après le Complexe Islamique de Tsinga est un bâtiment de 05 niveaux comprenant un sous-sol, un rez-de-chaussée et trois étages. Cet espace qui est relié au Boulevard Jean Paul II par un escalier d’accès, compte 65 bureaux, deux grands halls, une salle des mariages et une salle de réunion. Cette œuvre est le grand challenge que le Maire Luc Assamba et son conseil municipal ont promis au lendemain des élections de 2007.

En plus de cette mairie, l’on ne compte plus le nombre de lampadaires, de captage d’eau, d’adductions d’eau que l’on met au compte de celui à qui on a donné le nom de « bâtisseur ».

Luc Assamba était aussi un acteur influent du football Camerounais, Président de l'Association des Clubs de Football d'Elite du Centre (ACFEC) et ancien président de la ligue régionale de football du Centre.

Ses collaborateurs les plus proches le considèrent aussi comme un père de famille, toujours prompt à réagir même s’il lui arrivait de piquer de grosses colères, lorsque les choses ne sont pas faites selon son gréé. Depuis l’annonce de son décès ce vendredi 16 novembre, son domicile ne désemplit pas. Luc Assamba laisse orphelins, tous ceux qui l’ont connu et aimé.

Nicole Ricci Minyem 

Le niveau d’endettement de la  Société nationale de raffinage (Sonara) auprès de banques camerounaises est problématique du point de vue du Fonds monétaire international. L’institution en a fait une analyse dans son rapport pays n°18/256 d’octobre consacré au Cameroun.

Il en ressort que l’unique raffineur camerounais des produits pétroliers totalise 65% des dépôts des entreprises publiques et 62 % des crédits. La grande partie de la dette de la Sonara, soit 87,9 %, a été contractée il y a moins d’un an.

Selon le Fond monétaire international (FMI), au moins trois banques ne pourront pas remplir les exigences nationales en matière de disponibilité de fonds propres. Deux autres perdront entre 50 et 85% de leurs fonds propres excédentaires en cas de défaut de la Sonara.

La Sonara reste ainsi la principale responsable du risque direct pesant sur le système bancaire émanant des entreprises publiques, en termes de grande exposition et de risques de liquidité et de crédit. «Parmi les 6 banques qui ont une exposition nette positive à la Sonara, l’une a des fonds propres négatifs, trois ne rempliront pas l’exigence minimum de fonds propres en cas de défaut de la Sonara et deux banques perdront respectivement 85 et 50% de leurs fonds propres excédentaires respectifs», souligne le FMI.

La situation financière de la Sonara représente un risque qui pourrait dépasser le cadre l’environnement bancaire. Il y a également un «risque de nuire à l’Etat et au secteur privé». La structure enregistre le pourcentage le plus élevé des arriérés de paiement du secteur public. La Sonara représente 53% des arriérés des entreprises publiques contre 13% pour Camtel.

«Environ deux tiers de ces arriérés sont des arriérés d’impôt qui amputent les recettes de l’État. L’accumulation d’arriérés envers la sécurité sociale pourrait entraîner une augmentation des cotisations de retraite et/ou des subventions publiques pour compenser ce manque-à-gagner», explique le FMI.

Le contexte financier au Cameroun est marqué par une forte augmentation des arriérés de paiement des entreprises publiques. Ceux-ci ont presque doublé depuis 2013 pour atteindre 3,4 % du Produit intérieur brut (PIB) contre 1,8 % en 2013.

Les services du FMI encouragent les autorités à continuer de renforcer le suivi de la dette des entreprises publiques et des passifs contingents. Les mesures de court terme proposées par les autorités ne permettent pas de restaurer la viabilité financière de la Sonara, et la hausse des prix du pétrole ne ferait qu’aggraver ses difficultés de trésorerie et accroître les risques budgétaires.

De façon plus générale, les services du FMI recommandent de réformer les prix actuellement administrés pour assurer le recouvrement des coûts des principaux services publics, tout en protégeant les pauvres.

 

Les services du FMI encouragent également les autorités à responsabiliser les entreprises publiques dans l’amélioration de leurs performances, tout en garantissant le paiement effectif des subventions et des factures de services dues aux entreprises publiques afin d’éviter l’accumulation continue de dettes croisées.

La stratégie pour assurer la viabilité financière de la Sonara a été révisée. Elle prévoit à court terme les mesures ci-après: la finalisation le processus de recapitalisation de la Sonara au plus tard le 31 juillet 2018; la signature de la convention de dettes croisées Etat/Sonara au 31 décembre 2015; la signature des procès-verbaux portant constatation de l’apurement du manque à gagner/trop perçu au 31 décembre 2016 et au 31 décembre 2017; la révision de la structure des prix des produits pétroliers en ajustant :  la péréquation transport, les postes libéralisés (frais généraux, coulage);

Mais aussi: la révision de la structure des prix du gaz en vue de la maîtrise des dépenses liées au manque à gagner observé sur le GPL et celui issu de la production SONARA. Aussi, une optimisation du contrat d’approvisionnement du GPL est à envisager à travers l’appel à concurrence; le rachat des titres Sonara (OTZ) par l’Etat afin de résorber la dette des fournisseurs des pétroles bruts de 2013 dont la conséquence serait la réduction des frais financiers et le rétablissement de la confiance; l’apurement du manque à gagner mensuellement à partir de juillet 2018, et le règlement des montants dus avec un délai maximum de 90 jours.

Otric N.

 
Les lions de Rigobert Song Bahanack ont complètement dominé les jeunes Sao tchadiens ce vendredi à Yaoundé. La rencontre comptait pour le premier tour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations de la catégorie, Egypte 2019. Score de la partie 3buts contre 0.
 
Pas de repis pour les Sao. Dès les premières minutes de jeu, les poulins de Rigobert Song quadrillent le terrain. La maîtrise du jeu et la bonne circulation du ballon mettent en orbite le virevoltant Éric Ayuk. 8 minutes seulement après le coup d'envoi, Ayuk est fauché par un défenseur Tchadien, pénalty. Martin Hongla se présente et de sang froid, il trompe le gardien et inscrit le premier but camerounais de la partie.
 
S'en suivra un festival de belle passe, de dédoublement sur les couloirs. Enchaînement passes longues, passes courtes. Des actions qui mettront à plusieurs reprises la défense des espoirs tchadiens en difficulté. À l'instar de ce festival de Ngah à la 27e dans la surface. Il sera stoppé net par le gardien. La pression sera intense sur la défense adverse. 40e minute de jeu, sur une belle passe d'Eteki, le Cameroun inscrit un but qui sera refusé pour hors-jeu. Une grande domination des lions en première partie. Mais une domination qui va rester stérile jusqu'à la mi-temps de la rencontre. Les deux équipes retournent dans les vestiaires sur ce score de 1but contre 0 en faveur du Cameroun.
 
De retour, les garçons du coach "Rigo" vont accentuer la pression. Ce qui va donner ses fruits quelques minutes seulement après le coup d'envoi. 48e minute, Erik Ayuk marque le deuxième but pour les lions espoirs. Le Cameroun mène par 2buts à zéro. Loin de 20 minutes plus tard, Éric Ayuk une fois de plus va donner de l'avance aux camerounais. Il inscrit son doublé et le Cameroun scelle sa victoire par 3buts à zéro. C'est à la 65e. L'attaquant d'Osmanlispor sera le meilleur joueur de la partie. Plus rien à se mettre sous la dent jusqu'à la fin de la partie. Belle victoire de Rigobert Song avec ses U23. 
Première sortie payante pour le sélectionneur camerounais. Rigobert Song était resté sur une mauvaise prestation avec les lions A Prime. Il avait le défi de démontrer à la faveur de cette première sortie qu'il est à la hauteur des responsabilités à lui confier. Bien que la qualification pour la CAN en Egypte soit très importante, le défi majeur de Rigo et son staff est d'être présent aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020. Et pour y parvenir il reste de nombreux points à parfaire.
 
Malgré la brillante cohésion observée entre Eteki, Hongla, Ayuk et les autres, il y a lieu de consolider la solidité défensive. Varier le jeu qui etait très accentué sur les couloirs pour l'accession. Mais davantage, travailler à avoir des paires de rechanges de la trempe des ces joueurs titulaires qu'on a vu évoluer cet après midi. Sans oublier qu'il faudrait au maximum éloigner cet équipe des intrigues consécutives aux défaillances administratives. Alors on pourra voir les lions espoirs sur le toit du monde dans les prochaines années.
 
Stéphane Nzesseu






Sunday, 05 June 2022 11:01