Hier mercredi 26 juin, La Fédération égyptienne de football (EFA) a annoncé l'exclusion de son joueur Amr Warda de son équipe nationale pour la Coupe d’Afrique des nations 2019. L’attaquant est accusé de harcèlement sexuel. Le pays hôte de la CAN, poursuivra la compétition avec 22 joueurs au lieu de 23.
La Coupe d'Afrique des Nations 2019, d'Amr Warda (25 ans) est terminée. Sur Twitter, la Fédération égyptienne de football (EFA) a annoncé mercredi 26 juin, que l'ailier égyptien avait été exclu pour « comportement immoral », à quelques heures de la rencontre Égypte - RD Congo. Entré en jeu face au Zimbabwe (1-0) vendredi lors du match d'ouverture, le joueur du PAOK Salonique, prêté à l'Atromitos Athènes cette saison, est accusée de harcèlement sur les réseaux sociaux selon les médias locaux.
En effet, l’international égyptien est accusé de harcèlement sexuel par plusieurs jeunes femmes qui ont diffusé des extraits de leurs échanges et conversations, captures d’écran à l’appui. Elles affirment que le jeune égyptien, évoluant dans le championnat grec au sein du club du PAOK Salonique, leur envoyait des photos de lui dans le plus simple appareil insistant pour qu’elles en fassent de même.
« Le président de la Fédération égyptienne de football, Hani Abu Reda, a décidé d’exclure Amr Warda de l’équipe après avoir consulté les staffs technique et administratif, dans le but de maintenir l’état de discipline, d’engagement et de concentration », a déclaré ce mercredi 26 juin, la fédération égyptienne sur son compte Twitter.
D’après le site internet huffpostmagreb.com, ce n’est pas la première fois qu’Amr Warda est accusé de harcèlement. En août 2017, Warda avait déjà vu son prêt dans le club portugais de Feirense rompu, quelques jours seulement après son arrivée, car il avait été accusé de harcèlement à l’encontre des épouses de deux de ses coéquipiers.
La CAN 2019 a lancé son coup d’envoi depuis quelques jours et déjà, des scandales et exclusions voient le jour. Après Ndikumana Yamini Selemani, exclu par le Burundi pour indiscipline, l'Égyptien est le deuxième joueur à quitter la CAN pour raisons disciplinaires.
Danielle Ngono Efondo
"Jeunes et Réseaux Sociaux : Comment optimiser le potentiel créatif des étudiants et étudiantes des universités camerounaises ?" C’est le thème général choisi, pour conduire les travaux qui s’ouvrent ce mercredi, au campus de l’Université de Yaoundé II – Soa. Pendant deux jours, les participants, parmi lesquels six étudiants leaders de chaque institution, vont apporter diverses contributions au cours des travaux en atelier en plus des débats et des discussions.
L’organisation a choisi des thématiques, qui viennent remettre au devant de la scène, les différentes problématiques que pose l’utilisation des réseaux sociaux en milieu estudiantin : Fonctions caractéristiques et utilité fonctionnelle des Réseaux Sociaux : Comment tirer profit des avantages pour optimiser le potentiel créatif des étudiants ? - Dangers et risques des réseaux sociaux numériques : Comment prémunir les étudiants ? - L’usage pertinent et sécurisé des réseaux sociaux : civisme et responsabilité.
Malgré la cherté des heures de connexion à Internet, le mauvais débit, l'absence d'infrastructures de pointe et les coupures intempestives du courant électrique, l’on a observé comme une addiction des étudiants à l'égard des réseaux sociaux. Ils y vont généralement soit pour se faire des relations, communiquer avec autrui, chercher du travail, soit pour des raisons d'immigration, trouver l'âme-sœur, faire des cottages de paris sur le football ou pour des raisons académiques (...).
Les téléphones portables et toutes les options qu’ils offrent ont certes pris le dessus sur l’utilisation des tickets dans des cybers café, mais, dans certaines zones, les cop’s ont encore recours à ce que certains considèrent comme des techniques d'adaptation, de bricolage et de détournement, notamment l’utilisation minutieuse et, à plusieurs reprises des tickets jusqu'à épuisement des heures de connexion. On évoque aussi les emprunts contractés auprès des camarades.
Par ailleurs, les résultats d’une étude menée par de nombreux organismes en 2018, font ressortir le fait que le contexte socio-économique au Cameroun ne facilite pas la démocratisation d'Internet pour les étudiants. Selon le Programme des Nations Unies pour le Développement, un Camerounais vit avec moins de 1,25 dollar par jour. Or les coûts d'accès à Internet restent paradoxaux quant-au niveau de vie des camerounais, surtout pour les étudiants dont les revenus sont très négligeables. Puisque, ces derniers doivent généralement se munir de près d'un Euro, pour bénéficier de deux heures de connexion à Internet ou de deux Euros pour cinq heures. Des tarifs susceptibles d'être revus à la hausse et à la baisse en fonction du lieu et du débit de connexion.
Quelques réalisations des jeunes startup - peurs camerounais
Toutefois, malgré ce qui précède, ils sont nombreux, les jeunes étudiants camerounais, regroupés ou non dans des startups, qui ont réalisé de très belles choses :
- Sukuloo une plateforme qui garantit aux parents le suivi scolaire des élèves et étudiants
- Maviance mise sur le payement instantané des factures
- GiftedMom met les TIC au service de la santé maternelle et infantile
- Will & Brothers pour l’usage des drones civils
- lalala.com permet aux agriculteurs de trouver des débouchés dans le monde
- Himore Medical a mis au point le Cardiopad, la première tablette médicale africaine
- Djangui facilite les transactions des adhérents éparpillés à travers le monde, qui veulent gérer les tontines en ligne
- Novazen développe la première application pour réservation des taxis en Afrique centrale
- Ease Travel Services lance l’application MyAirport Cameroun pour diffuser les programmes des vols
- Kiro’o Games installe le Cameroun sur le marché high-tech des jeux vidéo
- Amla Metrics se propose de mettre au point une application pour combattre la contrebande…
Le Forum des étudiants des universités du Cameroun qui s’ouvre ce jour, sera présidé par le Ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement Supérieur, le Professeur Jacques Fame Ndongo qui, pour la circonstance, sera accompagné par de nombreuses autres personnalités.
Nicole Ricci Minyem
Dès les premières heures de ce dimanche, les réseaux sociaux, à l’instar de Facebook, étaient envahis par les photos des mamans. Chaque enfant a tenu à rendre hommage à celle qui lui a donné la vie
Les messages plus poignants les uns que les autres
« Le précieux don que Dieu a donné à l’homme, c’est une femme et celle-ci, sans tenir compte de tous les risques, accepte de devenir mère. Elle supporte tout au cours de sa vie pour et à cause de ses enfants. Quel amour, quel sacrifice. Sois bénie. Bonne fête des mères ».
« Maman, j’ai eu par la Grâce de Dieu, de sortir de tes entrailles, je ne saurais jamais assez te remercier pour tous les sacrifices que tu as consenti, pour tout ce que tu as fait pour nous. Les nuits sans sommeil, tu as refusé de manger quand il n’yen avait pas assez pour nous tes enfants. Maman pour chaque instant de bonheur, de félicité que tu nous as donné, nous ne pouvons te dire que merci et, prier pour que le Seigneur t’accorde plus d’années sur cette terre ».
« Maman, tu es la plus belle femme pour moi. Dès les premiers instants de ma vie, ton sourire a illuminé mes jours. Tu m’as donné des câlins chaque nuit et, tu as toujours su soigner mes maux. Tu es ma maman, ma merveille, mon amour, mon adrénaline. C’est le souvenir de ce que tu m’as enseigné qui guide encore mes pas, alors que je suis un adulte. Merci pour tout ce que tu es dans ma vie, maman. Je t’aime au-delà de ces mots ».
Celles qui ne sont plus en ce monde, ont elles aussi eu droit à cette célébration et, dans les messages publiés par ci par là, apparaissait l’attachement, la reconnaissance et le respect pour la maman, la mère.
Pour porter ce titre, cette couronne, point besoin d’avoir porté en son sein, un enfant. Pour des raisons qu’on ne saurait énumérer ici, elles n’ont pu avoir cette grâce. Néanmoins, cette troisième catégorie de maman a elle aussi été célébrée ce 26 mai. Ce sont des mamans qui ont su accueillir les enfants abandonnés par celles justement qui n’ont pas cet instinct maternel. Des enfants abandonnés dans les orphelinats, les hôpitaux, jetés dans des bacs à ordures ou alors dans les fosses sceptiques et, qui ont pu survivre. Les mamans qui les adoptent leur donne de l’amour, de l’affection, les guide dans la vie pour en faire des personnes responsables et utiles à la société.
Les photos des femmes qui ont su préserver leur dignité
Sur les images, elles apparaissent bien couvertes. La poitrine n’est pas visible à travers des décolletés qui laissent apparaître aux yeux du monde, ce qui en principe, se découvre dans l’intimité. Aucun tatouage, des vêtements sobres mais qui mettent leur beauté en valeur. Des mamans qui ont su garder leur fraîcheur, leur beauté et, sur qui l’âge ne semble avoir aucune emprise. Et, chacun est fier de publier ces photos qui magnifient l’essence même de la dignité de la femme africaine.
Pourtant, la présentation des photos de nos mamans ce 26 Mai, suscite quelques interrogations : Nos enfants, dans quelques années seront – ils heureux de montrer nos photos, lorsqu’il faudra commémorer ce jour ? Les jeunes filles acceptent- elles encore d’apprendre auprès de leur maman, ce qui fait la vertu de la femme ? Sont–elles certaines d’être demain, des repères, des exemples pour leurs filles et futures mères ?
Nicole Ricci Minyem
C’est en 2015 que la chine a décidé d’interdire les analyses de sang maternel permettant de connaître le sexe des fœtus. Mais, sur les réseaux sociaux, des personnes prêtes à organiser la contrebande vers l'ex-colonie britannique (Hong-Kong) ou on peut légalement effectuer une analyse de sang pour connaître le sexe, tendent la main aux parents désireux de connaitre le sexe de leur enfant. Et il semble que des cliniques ferment parfois les yeux sur l'origine des échantillons.
Se portant comme client potentiel, un journaliste de l'AFP a contacté en Chine trois agents qui ont proposé d'arranger des rendez-vous dans des laboratoires ou d'organiser le transport d'un échantillon de sang vers Hong Kong pour 580 dollars soit 319 000 Fcfa.
Le deal se passe de manière relativement simple. Vous versez un acompte, un coursier vous remet ensuite un kit d’analyse. Des agents vont même jusqu'à numériser leur affaire, en vous proposant une application mobile qui vous permet de recevoir chez vous une infirmière, qui procède à la prise de sang à domicile.
Après cette étape, vous n’avez plus qu‘à envoyer votre échantillon à Shenzhen (sud). Vient ensuite le tour des trafiquants, qui le font entrer illégalement à Hong Kong. Le reste se fera de façon légale, puisque l’interdiction s’arrête aux portes de l’ancienne colonie britannique. Aucun des agents n’a dit au journaliste de l’AFP comment les échantillons parviennent à passer la frontière, se contentant de lui signifier que les échantillons font le voyage jusqu‘à destinations sans encombre. L’un de ces agents confie : « l'échantillon va être emmené au laboratoire dans un véhicule dédié. Les échantillons peuvent en toute sécurité être adressés pour analyse, tout ira bien. » A promis un des agents, en s'engageant sur un résultat sous 24 heures.
Notons que, les choses ne se passent pas aussi facilement à Hong Kong. En effet, les laboratoires qui pratiquent ce type d’activité risquent de perdre leur agrément dans la mesure où les règlements locaux interdisent les analyses de sang sans l’ordonnance d’un médecin local. De plus, il est illégal d'expédier ou de transporter hors de Chine des échantillons de sang sans un permis spécial. Côté hongkongais, l'importation de sang n'est interdite que s’il est soupçonnée la présence d'agents infectieux.
Le département hongkongais de la Santé a indiqué à l'AFP que le nombre d'enquêtes ouvertes avait triplée depuis 2016. Mais faute de preuve, aucune n'a pu être judiciarisée. Le trafic continue de se dérouler à grands coups d’argent et la demande est toujours aussi forte. Kwok Ka-ki, député hongkongais et médecin de formation prône une coopération entre Pékin et Hong Kong pour lutter contre ce trafic : « D'un point de vue éthique, c’est totalement inacceptable, car cela contribue à encourager les avortements sélectifs. Les avortements sélectifs sont responsables de nombreuses tragédies en Chine et d’un déséquilibre de la population. Comment peut-on cautionner (cela) ? »
Danielle Ngono Efondo
Dans un communiqué de presse publié ce mercredi, le porte parole du gouvernement affirme que : « Le gouvernement dément formellement ces allégations mensongères et précise, à la lumière des informations soigneusement recoupées par les services spécialisés de l’Etat que cet acte abominable a été perpétré par des individus issus des bandes armées criminelles, lesquelles, prises de court par la dynamique d’apaisement et de reprise en main de la situation dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, s’emploient de façon pernicieuse à maintenir un climat de terreur et de désolation parmi les populations… ».
Le repenti des anciens ambazoniens suscitent la colère de leurs anciens compagnons
Pour René Emmanuel Sadi, « C’est dans cette optique qu’un groupe d’individus, armés de fusils de chasse de calibre 12 et d’armes blanches a investi le domicile d’un ancien rebelle sécessionniste, aujourd’hui repenti et réinstallé chez lui, au quartier Makanga à Muyuka… Ce père de famille, alerté de l’imminence d’une expédition punitive de ses anciens compagnons de guerre et, pris de panique a dû quitter précipitamment son domicile avec son épouse et deux de ses enfants, sans avoir pu emmener avec eux, leur fillette âgée de quatre mois. C’est ainsi que les assaillants vont s’acharner sur cette âme innocente et l’assassiner froidement… ».
Les causes du décès du bébé
Dans le communiqué du ministre de la communication, il est écrit que : « Par ailleurs, l’analyse minutieuse de la vidéo, effectuée par des spécialistes, indique clairement que la blessure sur la tête de la fillette a été infligée à l’aide d’une arme blanche et non pas d’une munition, dont l’impact sur la tête d’une enfant de moins d’un an aurait été totalement différent… ».
Les déclarations de la dame en pleurs dans la vidéo
Poursuivant ses explications, le membre du gouvernement précise que : « Il y’a ensuite et surtout, les déclarations de la femme en pleurs, supposée être la mère de la fillette assassinée et, celles de l’individu qui lui pose les questions. Tous les deux n’apparaissent à aucun moment sur la vidéo.
Le jeu de rôle clairement établi, met en lumière les réponses mécaniques et instrumentalisées de la mère supposée de la fillette, manifestement contrainte d’affirmer que ce sont les militaires de l’armée camerounaise qui ont assassiné son enfant.
La présentation de ces faits selon René Emmanuel Sadi entraîne une seule position : « Le Gouvernement condamne avec la dernière énergie, ces actes répétés de barbarie qui surviennent au moment où le Chef de l’Etat entreprend de mettre en place toutes les mesures nécessaires au retour à la paix dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, particulièrement, dans la perspective du dialogue inclusif sur les grands enjeux de l’heure, qui interpellent la Nation.
Le Gouvernement tient à réitérer que les Forces Armées Camerounaises sont rompues à la tâche, conscientes de leurs responsabilités et entièrement vouées au service de l’Etat et de ses populations… ».
Dans son communiqué, le porte parole du gouvernement appelle les populations à plus de vigilance et, à ne point succomber à la supercherie de ceux qui n’ont de cesse de diaboliser les Forces Armées et de Défense… ».
Quelques interrogations
A la lecture du communiqué du ministre de la communication, on ne peut s’empêcher de se poser quelques questions, en partant du fait que nombreux sont ceux qui veulent que la crise sécuritaire perdure dans ces deux régions.
- Quelles sont les raisons qui ont poussé ces parents à abandonner leur bébé de quatre mois, en emmenant ceux qui peut être sont plus grands ?
- Où sont–ils aujourd’hui ?
- Qu’à t- on fait de la dame dont on voit l’image à la Une de certains journaux depuis l’annonce de ce crime barbare ?
- Est–elle la complice des meurtriers de cette fillette ?
En répondant à ces questions ainsi qu’à toutes celles qui taraudent l’esprit de ceux qui pleurent, en solidarité avec les parents, le gouvernement va mieux conforter la position de ceux qui soutiennent cette armée républicaine, dont on loue les actes de bravoure.
Par ailleurs, les réponses du Gouvernement vont donner d’autres arguments à tous ceux qui se souviennent que chaque fois qu’un soldat a été sauvagement assassiné et décapité, l’on n’a jamais retrouvé auprès du cadavre, la tenue portée par les terroristes. Des tenues qui sont plus tard, arborées par ces meurtriers qui n’hésitent pas à narguer toutes ces populations qui n’aspirent qu’à vivre en paix.
Nicole Ricci Minyem
Le Fcfa serait dévalué. Depuis quelques jours, une capture d’écran d’une opération bancaire effectuée dans une banque française circule sur la toile. D’après l’image, le taux de change de l’Euro en FCfa est passé à 740,74 F contre 655,957F. Selon les banquiers et analystes financiers approchés par Cameroon Tribune, cela est impossible.
Déjà, explique un banquier ayant requis l’anonymat, « quand il y a dévaluation d’une monnaie ou encore diminution de sa valeur, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) et le ministre des Finances nous saisissent de manière officielle. Or là, ce n’est pas le cas ».
Les informations qui circulent sur les réseaux sociaux s’apparentent donc à une rumeur infondée. Cependant, dans une toute autre mesure, il s’agit d’une question de commission sur l’interchangeabilité de monnaie. « La commission des opérations de change est fonction des banques, sur la base d’un plafond fixé par la Beac », explique la même source.
Selon Cameroon Tribune, l’image à l’origine des remous remet au goût du jour la question de la convertibilité et de l’interchangeabilité du FCFA. Comme l’explique Engelbert Essomba, analyste financier. Les opérations relatives à ce cas de figure impliquent des coûts. D’après lui, en vertu des accords monétaires, la France se retrouve au milieu de trois zones monétaires : la zone euro, la CEDEAO et la CEMAC.
« Pour l'interchangeabilité, les négociations sont en cours entre les deux banques centrales pour y arriver. Seulement, ici comme là-bas, la France détient le pouvoir de décision. C'est pour cela qu'aujourd'hui, le consensus s'est fait sur la sortie de la France de ces accords », relève-t-il.
Sur le cas de la banque dont il est question, un autre expert explique sur la toile qu’en observant le bas du ticket, on y voit l'intervention d'un acteur tiers qui est Alternate Solutions, un opérateur de change qui a signé un contrat avec la banque dans le cadre d'un service appelé DCC (Dynamic Currency Change).
Le DCC permet de faire des retraits en ayant de la visibilité sur la valeur de cette opération en sa monnaie d'origine. Dans cette opération, le modèle économique est généralement en trois parties : l'opérateur de change perçoit un pourcentage, le commerçant (exploitant du TPE ou du GAB) et la Banque. Les 6% intègrent donc la rémunération perçue par chacune de ces parties co-contractantes.
Otric N.
Lundi dernier, une jeune malaisienne âgée de 16 ans, vivant à Kuching dans l’État malaisien de Sarawak s'est donnée la mort. Selon les médias locaux, l’adolescente, adepte des réseaux sociaux, avait mis sa vie en jeu via un sondage sur Instagram, où ses followers étaient invités à répondre à la question suivante : « Vraiment important, aidez-moi à choisir D / L » (D pour death/mort, et L pour live/ vie,). 69 % des internautes ont ainsi voté pour la mort et 31 % pour la vie, selon la police.
Ce suicide a déclenché de multiples réactions en Malaisie. Le député Ramkarpal Singh, a déclaré que ceux qui avaient voté pour la mort pourraient être poursuivis pour incitation au suicide, qui est passible de la peine capitale en Malaisie lorsqu'il s'agit d'un mineur. Dans le cas où la peine capitale n’est pas prononcée, les fautifs risquent une peine de prison allant jusqu’à 20 ans. Hier mercredi, Il a appelé à l'ouverture d'une enquête pour, « éviter d'autres abus sur les réseaux sociaux dans de semblables circonstances à l'avenir ».
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Syed Saddiq, quant à lui s'est dit inquiet pour la santé mentale des jeunes en Malaisie. « C'est un problème national qui doit être traité sérieusement », a-t-il déclaré.
Ching Yee Wong, la responsable de la communication d'Instagram pour l'Asie Pacifique a transmis ses condoléances à la famille. Elle a reconnu que le réseau social détenu par le groupe Facebook avait « l'importante responsabilité de s'assurer que les gens qui utilisent Instagram se sentent en sécurité et soutenus ». Et elle a appelé ceux qui y recourent « à utiliser les outils de signalement et à contacter les services d'urgence s'ils voient que la sécurité de quelqu'un est en danger ».
Notons que, cette affaire rappelle la polémique suscitée par la mort de Molly Russell, une adolescente britannique qui s’était suicidée en 2017 à l’âge de 14 ans après avoir visionné des contenus liés à l’automutilation et au suicide sur Instagram. En février, Instagram, qui interdisait déjà toute publication encourageant ou promouvant suicide ou automutilation, a décidé d’interdire les photos montrant des blessures infligées à soi-même.
Danielle Ngono Efondo
Les réseaux sociaux aiguisent davantage les appetis des jeunes de Garoua. Avec Facebook, Messenger, ou encore whatsapp, la génération dite androïde est connectée 24 heures sur 24. Pour elle, ces réseaux sociaux participent à plus d'un titre à créer et à maintenir les contacts avec les amis et connaissances. Cependant, il existe des plates les plus appréciées.
Les raisons les plus évoquées par les jeunes de Garoua
Selon des informations que nous avons pu recueillir chez certains de ces jeunes, la majorité d'entre eux justifient le choix des réseaux sociaux comme premier compagnon à travers la possibilité qu'ils ont désormais d'actualiser au jour le jour leurs contacts avec leur amis et connaissances grâce à la magie de la toile. Pour Augustin Binjamin par exemple : "j'utilise les réseaux sociaux pour échanger avec mes camarades dont j'ai perdu de vue, il y a plusieurs années. Et c'est sur Facebook que je les retrouve".
Ces plateformes générées par le numérique font aussi la fierté de la jeunesse parce qu'elles véhiculent l'information et facilitent les études. " Mes amis m'envoient les épreuves par Whatsapp, nous les traitons ensemble dans notre groupe. Même les nouvelles et l'actualité sont plus rapides sur les réseaux sociaux qu'à la radio et à la télévision ", avance de nouveau Augustin.
Dans la galaxie des réseaux sociaux usités par les jeunes de Garoua, certains se distinguent grâce à la fiabilité dont ils font preuve. C'est le cas de Roger Djabaïke qui affectionne particulièrement Whatsapp, car selon lui les données sont mieux sécurisées.
La relation des jeunes de Garoua et les réseaux sociaux se consolide au fil des secondes qui passent. Au regard des contenus qui sont parfois offensants, urgence est signalée d'encourager la vulgarisation du dispositif réglementaire en matière de la communication électronique, pour que personne ne puisse se dire ignorante de la loi en cas d'infraction.
Innocent D H
Une vidéo extrêmement dure, montre une série d'images que le réalisateur impute à l'armée camerounaise, pour certainement crédibiliser la fallacieuse thèse de commission d'exactions à mettre à l'actif d'une Armée jusque-là courageuse et professionnelle. Ce genre de manipulation, au-delà d'être odieuse, obéit aux commanditaires qui ont décidé de saper les efforts de paix de notre pays le Cameroun en théâtralisant l'émotivité, au fur et à mesure que des filets d'espoir se dessinent.
Ce modus opérandi, coutumier des fabricants de Fake news part de séquences dont certaines peuvent avoir été vécues mais dans d'autres contextes ou d'autres circonstances.
Dans cette vidéo par exemple, des prises de vues montrent des victimes de séparatistes exploitées à mauvais escient. Il est aisé d'opposer à ces images, la vérité des contextes réels où d'histoires avec les différentes bases de données disponibles... Des méthodes de générateurs de l'émoi et de l'invitation au génocide. Méfiance, méfiance et vigilance.
Une annonce que ne partage pas Merlin Amougou : « C'est vrai mais malheureusement nous ne sont plus il y a 2 ans un pays en paix, il faut retirer cette phrase. Depuis plus de 2 ans nous sommes un pays en guerre au Nord, la secte Boko Haram ; au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, les séparatistes et Amazoniens dictent leur loi. Et qui ne sont pas à finir. Vois faites là comme ceux qui veulent nous faire croire que la Coupe d'Afrique des Nations (CAN 2019) n'a pas été retirée au Cameroun mais que la CAF à seulement changer de date ».
Bossis Ebo'o