Depuis le scandale suscité par le viol des enfants dans un établissement scolaire à Douala, l’agressivité de certains parents sur les enseignants et le meurtre de Nkolbisson, la toile s’est enflammée.
Nombreux sont ceux qui pensent que les élèves, tout comme leurs enseignants donnent du moule à moudre, aussi bien aux Hommes des médias qu’aux « analystes et spécialistes de tout sur les réseaux sociaux ».
Ils ont à peine fini de tirer à boulet rouge et à s’émouvoir sur cet individu qui, sous le fallacieux prétexte de dispenser les cours aux enfants, a décidé de les violer, au sein même de l’école qui l’emploie. Un « malade » qui s’est investi à faire de ses élèves du CMI. Des partenaires sexuelles, mais pas en se conformant aux normes. Non. Il les aime plus jeunes, à peine sorties de l’enfance. Il a laissé derrière lui, des enfants traumatisées à vie, incapables de savoir si un jour, elles auront la possibilité de faire elles aussi, des bébés.
On a à peine fini de s’émouvoir de ce cas, de s’interroger sur ce qui peut inciter un élève à utiliser une arme blanche contre son camarade, comme ce qui s’est passé ce Vendredi au collège Franco Islamique de Garoua Boulaî. Un élève a utilisé un couteau de boucher pour blesser un autre, pour une somme de cinq cent (500) Frs, un exemple comme tant d’autres, au regard de ce qui meuble l’actualité ces derniers jours.
La mort d’une jeune personne, surtout lorsqu'elle s’est engagée à se mettre au service des autres reste un choc permanent d’autant plus si c’est celui qu’il veut aider qui la lui arrache. Cependant, bien que regrettant la mort de Njoni Tchatounte ils sont nombreux qui estiment que ce dernier n’a pas su jouer son rôle de pédagogue.
« Nous ne pouvons ne pas saluer la mémoire de ce jeune homme, parti trop tôt alors qu’il n’avait même pas commencé à jouir du fruit de ses dures années d’études. Mais, il n’en demeure pas moins et je sais que tout le monde ne sera pas d’accord avec moi, il n’en demeure pas moins, disais je qu’il n’a pas été très malin. Au sein des établissements scolaires, nous avons des enfants récalcitrants, qui parfois ont besoin de voir leurs enseignants comme des aînés, auprès de qui ils peuvent prendre conseil. On pourrait imaginer que le professeur de Mathématiques a manqué de maturité… ».
« Les élèves ont une autre mentalité de nos jours. Ils fument de la drogue, l’encadrement familial manque quelquefois de poigne et, ce n’est pas seulement dans le cas des familles monoparentales. Et, la plupart des enseignants ne se font pas respectés. Ils se disputent les petites filles avec leurs élèves, leurs collent des notes qui sont en déphasage total le travail de leurs prétendus concurrents… ».
« Il est vrai qu’un enseignant ne saurait courber l’échine et perdre la face devant ses élèves. Mais, face à un enfant qui montre les signes décrits par ses camarades, il faut se tourner vers l’administration de l’école, tel que le prévoit la réglementation… Lorsque vous vous engagez dans un corps en corps avec votre élève, vous vous mettez en danger et, nous regretterons toujours la mort de cet enseignant… ».
Nicole Ricci Minyem
Il y a quelques mois un document circulait sur les réseaux sociaux trahissant une transaction entre la CNPS et l’actuel Directeur du Cabinet Civil de la présidence de la République. Une transaction aux allures de braderie des biens de l’Etat. Après cette tempête, une nouvelle publication en circulation tend à polir le Directeur du Cabinet Civil tout en brocardant le Directeur de la CNPS et son épouse.
L’on se souvient très bien que ce scandale financier est parti d’un rapport faisant état d’une résolution du Conseil d’Administration de la Caisse Nationale e Prévoyance Sociale réuni en session extraordinaire le 28 novembre 2018 à Yaoundé. De ce texte, il ressortait que le Conseil d’Administration de la CNPS autorise le Directeur Général à céder au prix de 650 millions de francs, à Monsieur Mvondo Ayolo Samuel, l’immeuble bâti sis au quartier Bastos acquis par acte notarié 8167 en mars 1987. Un document qui porte effectivement la signature de la présidente du Conseil d’Administration Mme MOHAMADOU née BILITTE HAMAN DJODA (en poste depuis le 13 novembre 2017).
Seulement, les nouvelles révélations d'aujourd'hui tendent à démontrer qu’il s’agit d’un coup du couple MEKULU, qui sentant la balance pencher en leur défaveur après le décès de l’ancien DCC (Martin Belinga Eboutou), ont voulu acheter la conscience du nouveau collaborateur du Chef de l’Etat en lui offrant une maison à Bastos sur le dos des retraités. Ce document nous apprend que « le DCC MVONDO AYOLO, informé de ce cadeau empoisonné, le déclinera proprement en se vantant d'être au service de politique de "rigueur et de moralisation" du Chef de l'Etat ». Les rédacteurs de cet autre pamphlet ne mettent pas de gants pour aller contre le Directeur Alain MEKULU MVONDO et son épouse HORTENSE ASIM ABISONE. En plus de les accuser de tous les noms, ils estiment que ce sont ces deux personnes qui auraient de leurs propres poches financer l’achat de cette maison.
Ce qui choque dans cette affaire, c’est la méchanceté qui habite nos dirigeants. Comment comprendre qu’un bien faisant partie du patrimoine des retraités, si l’on considère que la CNPS n’est que la banque à eux dédiée, comment comprendre que l’argent des retraités camerounais soit aussi facilement vendangé ? Les cotisations de toute une vie, bradées par ceux qui devraient en prendre soin. Et de 2018 à ce jour, aucune poursuite judiciaire pour permettre aux camerounais de voir claire dans cette opération digne des séries Siciliennes. Une propriété de 3000 m2 bâti, située dans un quartier résidentiel haut de gamme comme Bastos vendus sur injonction au prix de 650 millions. Ça il faut le faire.
Stéphane NZESSEU
Depuis que le prélat a montré sa volonté d’accompagner le gouvernement pour une meilleure synergie et une approche plus participative pour un retour à la paix dans les régions dites anglophones, il est devenu la cible des « professionnels des insultes » dans les réseaux sociaux
Une attitude qu’il a décrié et condamné, il y’a quelques jours, sur sa page Facebook :
« Quelle est cette façon de faire la politique en insultant les autres compatriotes? Certains partis politiques irresponsables ont été créés pour disparaître aussitôt.
Quel est le camerounais qui adhérerait dans un parti où l'on est capable d'insulter sa mère qui l'a mis au monde ? Ce n'est qu'au Cameroun que nous voyons ce genre de déviances et ceci jusqu'aux cadres insoupçonnables.
La politique a aussi sa discipline
Ça n'étonne personne de voir d'autres cadres désister aux élections. Qui va les élire ? Ce qui fait assez mal c'est qu'ils vont trouver pour prétexte la crise anglophone. Qui d'eux a déjà rencontré les combattants pour leur dire de déposer les armes ? On parle de fin de guerre à la télé avant d'aller aux élections c'est amusant.
J'ai vu le jeune Cabral Libii a Kumbo et les autres sont où ?
Ne jouons pas avec le destin de ce pays… ».
Crise dans les régions du Nord et du Sud Ouest pour justifier ces écarts de langage
Quand le Cardinal Christian Tumi était encore dans la logique de « lanceur d’alerte », au regard du nombre de décès et autres conséquences générées par l’insécurité dans ces zones, il était le grand « ami » des pourfendeurs du gouvernement camerounais. Ces derniers lui tressaient des lauriers à chacune de ses sorties et, n’avaient de cesse de le citer, en le prenant comme référence. On pouvait entendre et lire : « le Cardinal Christian Tumi sait de quoi il parle, il vit le quotidien des victimes de cette crise et il est l’une des personnes ressources que les dirigeants doivent consulter, s’ils veulent voir revenir la paix chez nos frères anglophones… ».
Un conseil qui semble avoir été pris en compte et pourtant, au lendemain du Grand Dialogue National, ceux qui le célébraient ont décidé de lui jeter la pierre. Ils ne manquent pas l’occasion de tenir contre lui, des propos désobligeants, le taxant de « prélat vendu – corrompu – traître… ».
Il est temps d’arrêter
Le Cardinal Christian Tumi, à travers cette sortie, a rejoint le chorus de camerounais qui décrient cette attitude adoptée par les responsables et militants d’une formation politique en particulier. A quelques rares exceptions, ils ont choisi d’avoir pour unique argument, les insultes dont ils abreuvent ceux qui ne partagent pas le même point de vue. Le Président de la République, son épouse et même leurs enfants n’ont pas été épargnés par ces « nouveaux politiciens ».
Vivement que des dispositions de la loi, qui condamnent ces insultes et outrages soient appliquées et peut être, à ce moment, les uns et les autres retrouveront la raison. Parce que justement, les Hommes politiques, quelque soit leur bord passeront. Il est donc important que le Cameroun, en tant que pays passe au dessus de toute autre considération.
Nicole Ricci Minyem
La nouvelle recrue du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun estime qu’ « il fallait y aller, étant donné que nous nous sommes préparés pour les investitures…»
« D’entrée de jeu, pour nous qui représentons le département de la Mvila, venant de la région du Sud, qui est une région difficile à prendre, nous étions prêts à y aller, donc fatalement, nous sommes un tout petit peu refroidi. Refroidi, peut être que c’est un euphémisme parce que à quelques heures de la clôture du dépôt des candidatures, nous avions bon espoir que nos dossiers seront bel et bien déposés, et validés quelques temps plus tard, par Elections Cameroon. Je pense que je suis quelque peu déçu … ».
Il appelle de tous ses vœux, le renvoi du scrutin
« Tout ce qui nous reste à l’instant c’est à espérer qu’il y’ait en minima, le renvoi de cette élection parce que je peux comprendre les raisons invoquées par le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, mais, n’oubliez pas qu’il y’a beaucoup d’autres régions également dans ce pays, qui ont besoin de renaître. La région du Sud traverse beaucoup de difficultés au plan de son développement, au plan de l’épanouissement de ses populations, et nous avions de sérieuses chances, je vous assure. De sérieuses chances sur le terrain pour rafler la mise de ce côté-là. C’est un peu à ce niveau que je suis quelque peu tétanisé, à l’annonce de cette nouvelle finalement, qui ne va pas de ne pas aller à la conquête de quelque chose qui nous était pourtant accessible… ».
De l’avis de ses contempteurs, il ne s’agit que d’une simple chimère
Vincent Effala : « Quelqu’un que ses frères ont chassé au vu et su de toute la République et même du monde, vient parler de chance aujourd’hui, vous-mêmes vous ne voyez pas que ce sont de simples chimères, de la pure sorcellerie de croire un seul instant que le Mrc pourrait avoir la plus petite chance de grappiller un seul siège dans le Sud… », peut – on lire sur les réseaux sociaux.
Jean Brice Fouapon : « Le gars a pensé que cette fois, il a gagné le jackpot, malheureusement pour lui, le rêve n’a pas tardé à prendre fin. Il doit seulement être déçu et, je reste convaincu que dans les prochains jours, il va se mettre courtiser quelqu’un d’autre, un autre leader… ».
Kamtoh Delonaure : « Il s’est montré assez frondeur, il faut le reconnaître et, lors de son passage dans l’émission l’arène, j’ai vu un homme posé, sûr de lui, convaincu d’avoir fait le meilleur choix et qui a su rester zen devant les attaques sournoises de son vis-à-vis. Il est donc logique qu’il soit déçu de ne pas prendre part aux élections municipales et législatives. Je ne l’aime pas beaucoup mais, je suis obligé de reconnaître que son envie d’aller s’installer dans sa région d’origine était un véritable challenge… ».
Nicole Ricci Minyem
C’est un véritable tour de passe-passe entre lui et la famille de son ex-copine.
Les sources révèlent que c’est sur les réseaux sociaux que Franck Fouda, découvre le décès de sa propre fille. En effet, le géniteur vient de passer plusieurs semaines sans prendre les nouvelles de sa fille. Difficile de savoir les circonstances réelles de ce malheur. Le 18 novembre dernier Franck Fouda apprend le décès de sa fille sur Facebook.
Mbengono Fouda Zaren Emmanuelle, âgée de 03 ans, est morte dans des conditions floues. Elle est inhumée en l’absence de son géniteur. Il est difficile pour lui d’avoir accès au lieu de son inhumation. Il essaye en vain d’obtenir les explications de la mère de sa fille Nyangono Marie Sylvaine. « J’ai été surpris et choqué que moi qui suis le père, je ne sois pas au courant pourtant sa maman a bien mon numéro de téléphone. C’est à ce moment que, je prends sur moi les responsabilités d’appeler sa maman, qui m’a fait savoir qu’elle ne veut rien entendre de moi et qu’elle ne veut ni me voir, ni voir un membre de ma famille chez elle », raconte le géniteur à nos confrères du journal Le Messager.
Il décide alors d’envoyer deux membres de sa famille chez la mère de sa fille. « Une fois chez sa mère, mes frères ont suivi que l’enfant devait être inhumé le 20 novembre 2019. Et que l’enfant était à la morgue. Mais ce jour, il n’y avait aucune manifestation dans leur domicile ; il n’y a que la ménagère qui nous a sorti une version des faits selon laquelle l’enfant est inhumé à Minkan (Odza) », poursuit celui-ci.
Par la suite, il ajoute : « le 20 novembre, lorsque moi-même je suis arrivé chez elle pour la voir, afin d’avoir plus d’amples explications, la mère de ma fille n’était pas à la maison. J’ai suivi qu’elle était en boite de nuit et j’ai passé plus de trois heures de temps à l’attendre en vain sans avoir une explication sur le décès de ma fille ». Dans la quête de la vérité, il se rend à Zoa-Etelé, village de son ex-copine.
Ici, écrit Le Messager, la sœur de la mère de la fillette est surprise de le voir. Néanmoins, elle lui donne une autre version des faits au sujet de l’inhumation de la fillette. « Cette dernière m’a fait savoir que la mère de ma fille leur avait dit qu’elle est allée enterrer ma fille à Mbalmayo dans mon village. J’ai donc décidé de retourner chez son grand frère qui est en même temps son tuteur à Yaoundé », confie le géniteur.
Il retourne à Yaoundé. Une fois dans le domicile familial, il est en face de son ex-copine et le frère de celle-ci. Il émet le vœu de voir la tombe de sa fille. Contre toute attente, une nouvelle version surgie. Elle est celle de la grand-mère de sa fille. « Ils m’ont fait savoir que, je devais sortir et laisser mon numéro de téléphone, qu’ils vont m’appeler nous irons tous à Mfou car c’est de ce côté qu’on a enterré ma fille dans la brousse de Mfou. Parce que même le frère de mon ex-copine semblait ne rien connaître sur ce décès », relate celui-ci désespéré.
A l’heure actuelle, il ne détient aucune information sur le décès de sa fille. Il dit pourtant ne pas manqué à ses obligations. « J’ai envoyé l’argent à sa maman pour les frais de scolarité. Et cette année était sa première année scolaire ». Il vient de porter plainte.
N.O
Parmi les missions qui leurs sont assignées, notamment la sécurité des personnes et de leurs biens, les forces de maintien de l’ordre de la République Démocratique du Condo ont mis la main sur quatre individus spécialisés dans l’arnaque à travers les réseaux sociaux
C’est ainsi que Jeudi dernier, trois camerounais et un béninois sont tombés dans le piège qui leur a été tendu. Dans leur mode opératoire, ils utilisaient les cartes des Etats Unis, échangeant sans cesse leur profil et demandaient aux femmes, en quête d’un mari, de montrer leur nudité.
Ils emmenaient ces dernières à s’exposer à travers des photos et vidéos érotiques, qu’elles envoyaient via WhatsApp et Immo. Celles qui semblaient douter de leur existence ou de leur bonne foi se voyaient proposer un mariage, avec bagues et promesses d’une vie heureuse, dans un nirvana imaginaire.
Ayant réussi à mettre la main sur ces individus, le Colonel Jean Pierre Okiba, Directeur départementale de la police de Brazzaville en dit plus, au micro de nos confrères des médias de ce pays : « Il se développe dans notre pays, une forme d’escroquerie singulière, via les réseaux sociaux. L’exploitation de leurs téléphones androïdes a permis l’identification de leurs victimes, à la fois en puissance et factuelle de nationalité congolaise et bien d’autres… ».
Conscients qu’ils ne pouvaient échapper aux sanctions que dictent la loi en de telles circonstances, les quatre individus sont passés aux aveux complets et devant les caméras, ils ont expliqué leur mode opératoire.
Yannick Noujoumvi - cyber criminel : « Je fais des avances à la femme, en lui disant que je suis au Canada, je leur proposais souvent le visa canadien et celles qui acceptaient envoyaient de l’argent. Après, je supprimais le compte et, elles ne pouvaient pas mettre la main sur moi, puisque j’utilisais un faux profil… ».
Samuel Kindengue – cyber criminel : « La plupart des femmes qu’on ciblait tombaient dans le piège, parce qu’elles voulaient se marier avec un blanc, un américain. Lorsqu'elles sont bien ferrées, nous demandons de l’argent, tout simplement… ».
C’est l’une des escroqueries qui prolifèrent le plus sur Internet : l’arnaque aux sentiments. Chaque année, elle fait des dizaines de milliers de victimes, rapportent nos confrères de BFMTV, après des enquêtes menées sur le terrain. En général, disent – ils, ce sont des escrocs qui opèrent depuis l’Afrique et de bien d’autres pays, comme la France, les Etats Unis, la Suisse… On les appelle les brouteurs et leur cible principale sont les femmes. Elles sont âgées de 40 ans à 60 et sont célibataires, divorcées, veuves… Ces arnaques sont un marché très juteux. Elles rapporteraient chaque année près de 150 millions d’euros aux escrocs, concluent –ils.
Par rapport à la mise aux arrêts en RDC, un peu plus de trois cent personnes ont été escroquées par ces quatre arnaqueurs et, la police n’a pas manqué d’interpeller les populations, à plus de vigilance, alors qu’on se rapproche des fêtes de fin d’années.
Nicole Ricci Minyem
Pour certain, tous les coups sont permis, le plus important est de proférer le plus d’injures possibles, en passant par des menaces de mort, quand il ne s’agit pas d’invectives ou de salir à tous les prix, l’image du Cameroun et de celui qui a reçu le mandat de le diriger.
Au-delà des débats radio et télévisés, théâtre des scènes dont les acteurs sont considérés sous d’autres cieux comme des modèles, ce sont les réseaux sociaux qui constituent le terrain de prédilection de ces nouveaux politiciens. Il faut à chaque instant faire un post qui va créer le buzz et pour atteindre cet objectif, certains n’hésitent par exemple pas à porter atteinte à l’intégrité morale ou physique du Chef de l’Etat ou de son épouse, les enfants ne sont pas épargnés, soit à mettre une information qui vise à ternir l’image d’un opérateur économique issu d’une ère géographique donnée ou tout simplement à rédiger des fake news et à partager pour attiser la haine, la colère, le désarroi au sein des couches sociales.
« Scandale à Buca Voyage Douala : les militants du Mrc chassés et sommés d’aller emprunter d’autres bus pour voyager.. On empêche aux camerounais d’entrer dans une ville et ce sont les élections qui seront possibles, bandes de rêveurs…Si Buca voyage n’est pas sanctionné dans les prochaines heures, il est temps de passer à la sécession ou de la prôner partout… Nous allons rendre ce pays ingouvernable par tous les moyens…Le type ci (allusion faite au Président de la République) ne peut pas rendre l’âme pour sauver les 22 millions 997000 milles habitants, nous allons le déloger d’Etoudi par tous les moyens, il fait, même les américains nous ont chassé de l’Agoa, le Cameroun n’est plus crédible nulle part, il doit partir… ».
Il n’est peut être pas évident de cerner le ressenti d’un individu, qui se voit spolier de ses droits les plus élémentaires, comme celui de marcher, pour exprimer son désaccord, par rapport à la prise des décisions qui les embrigadent et empêchent leur épanouissement. Ce n’est pas acceptable, dans un pays qui prône le vivre ensemble d’interdire l’entrée d’une région aux acteurs d’une formation politique, même si l’on ne cerne pas à priori les raisons d’un choix ou de tel autre par rapport au lieu choisi pour tenir leur manifestation, néanmoins il plus que jamais temps, pour les leaders des partis de l’opposition d’éduquer leurs militants et sympathisants. Ils doivent désormais, comme cela s’est fait ailleurs, sanctionner tous ceux qui, du lever au coucher du soleil, insultent, dénigrent, vilipendent et contribuent à créer un climat délétère, qui à la fin ne va profiter à personne, du moins pas à eux.
Pour Ambroise Vital Feuzeu, acteur politique, « La promotion de la haine n’est pas un programme politique. Réfléchissons de manière basique, vous êtes parent, allez vous permettre à votre enfant de côtoyer un enfant de son âge qui insulte, est discourtois, irrespectueux et j’en passe ? Je crois que pour un parent qui se veut responsable et soucieux du devenir de sa progéniture, ce n’est pas envisageable. Au contraire, il va tout mettre en œuvre pour que cesse ce type de relation. Comment pensez – vous dès lors sérieusement qu’on puisse confier un pays comme le Cameroun, à des personnes qui se manifestent par ce genre de comportements ? C’est pour que le Cameroun devienne quoi, avec un régime pareil.» ?
Il continue en ces termes : « Nous avons eu des bons et des mauvais côtés pendant la présidentielle d’Octobre 2018. On peut louer le fait qu’il y’ai eu comme une renaissance et un engouement politique notamment de la classe des jeunes, qui n’ont connu qu’un seul régime mais, cet éveil a drainé et aujourd’hui encore, des comportements qui sont condamnables, ne serait ce que du point de vue de la morale, de l’éthique sociétale. Et, si on veut être un leader politique crédible, on se défait de ce genre de compagnons. Aujourd'hui, c’est le régime Biya, mais, demain, ce sera à qui le tour ? On ne se défait pas de ce type de comportement d’un coup de baguette magique…».
Et Ferdinand Ango, opérateur économique de préciser « Lorsque vous cous sentez délestés dans vos droits, il y a des voies de recours dans ce pays, ne cédez pas la place à ce qui pourrait apparaître comme une insurrection, un déni de l’autorité en place. Si vous accédez à la magistrature suprême, quels sont ceux que vous allez gouverner ? Ou alors, ils seront obligés d’aller en exil parce qu’ils ne se sentiront pas en sécurité. Comment pensez-vous mériter le respect lorsque vous prôner la haine contre celui qui en est l’Institution aujourd'hui ? Quels sont les actes que vous avez posés qui vous rendent plus crédibles par rapport aux autres… ».
A la veille des élections régionales, législatives et municipales, les politiciens camerounais sont invités à plus de patriotisme, à une prise de conscience effective qui mette l’Homme au centre de tout ce qu’ils entendent faire, afin de valoriser le concept Démocratie : Gouvernement du Peuple, pour le Peuple et par le Peuple.
Une attitude qui va permettre à tous les Enfants de cette terre, de se sentir sur l’ensemble du triangle national comme chez eux.
Nicole Ricci Minyem
Selon l’information rapporté par Actucameroun, une note du Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense chargé de la Gendarmerie nationale, Galax Etoga, interdit à tout gendarme camerounais de s’afficher sur les réseaux sociaux. La mesure prendra effet à compter du 1er novembre.
À partir du 1er novembre prochain, aucun gendarme ne s’affichera sur les réseaux sociaux comme Twitter, Facebook, WhatsApp…Dès novembre, « tout groupe WhatsApp regroupant des gendarmes, créé sans autorisation de M. le Sed-Cgn doit être instamment dissout sous peine de mesures répressives contre tous ses membres.» ,aurait déclaré Gallax Yves Landry Etoga.
En en croire le site internet Actucameroun, cette nouvelle mesure serait la conséquence de plusieurs manquements d’ordre éthique et déontologique qu’auraient fait montre les gendarmes dans l’utilisation des réseaux sociaux ces derniers temps. « La sortie de Galax Etoga de ce 15 octobre n’est pas fortuite. C’est la suite logique d’un rappel à l’ordre de plusieurs gendarmes qui font étalage de leurs habillement, armement, caserne, opérations », rapporte le site internet.
L’armée camerounaise subit aujourd’hui une pression considérable, dans un contexte régional trouble. Les canons tonnent aux frontières du pays. Dans l’Extrême-Nord, les soldats doivent parer à l’infiltration des insurgés islamistes de Boko Haram, en guerre contre les forces nigérianes. Au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, la crise anglophone est encore plus préoccupante.
De fait, Les gendarmes ont deux semaines avant le 1er novembre pour se conformer. Les autorités camerounaises entendent donc rappeler aux militaires le sens du surnom la « grande muette », attribué à l’armée depuis la 3ème république (1870-1940) en France, comme pour rappeler la discrétion et le droit de réserve dont ils doivent faire preuve.
Danielle Ngono Efondo
Alors que pour les proches de la famille Siewe, la négligence médicale serait à l’origine du décès de leur bébé dans le vendre sa mère, l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala a rompu le silence pour relever « quelques inexactitudes ou mauvaises interprétations des faits tels que présentés » par les réseaux sociaux.
La date du 21 septembre 2019 rappellera toujours à Alexandre Siewe et Carole Noumedem, cette triste journée passée à l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala, un établissement sanitaire de référence au Cameroun. Ce samedi là, le couple qui s’apprêtait à accueillir leur bébé, a vu leur rêve se transformer en cauchemar, après l’annonce du décès de leur nourrisson dans le vendre de sa mère. Pour les proches des parents éplorés, une négligence médicale aurait conduit à la mort du fœtus.
En effet, la maman évacuée en urgence de la Clinique de l’Odyssée par son médecin, pour cet hôpital de 1ère catégorie, n’aurait pas été immédiatement pris en charge. « Carole est abandonnée seule sur un brancard dans une salle de l'hôpital toute seule sans suivi particulier. Même la perfusion placée à la clinique de l’Odyssée n’est pas réactivée. Tout au plus une prise de sang, une nouvelle échographie et un touché. Les seules questions qui lui sont posées sont alors, a-t-elle de l’argent ? avez-vous une assurance ? », témoignage un proche de la famille dans une publication sur les réseaux sociaux.
Cette tragédie suscite de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, avec à l’appui une pétition pour l’amélioration des services de santé au Cameroun. L’établissement sanitaire en charge de la patiente, est accusé de négligence médicale. Des faits que réfute en bloc, le service de communication de l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala dans une note d’information publiée lundi dernier. Selon cette structure, il s’agit d’une désinformation et d’une mauvaise interprétation des faits. «…/…Avant toute chose, l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala tient à présenter ses sincères condoléances à la famille si durement éprouvée. Cependant, il y a depuis quelques jours, beaucoup d’informations qui circulent sur les réseaux sociaux qui poussent aujourd’hui l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala hors de son droit de réserve dès lors que l’un de ses praticiens est cité nommément, afin de relever quelques inexactitudes ou mauvaises interprétations des faits tels que présentés dans les différents posts diffusés .../... », relaye le communiqué.
Lire aussi : Le calvaire du couple Siewe : Un témoin raconte le film de l’évènement
D'après cet établissement sanitaire, Il y a au sein de la structure des équipes de soignants motivés, présents à leur poste de travail (même le samedi à 4 heures du matin), dévoués qui œuvrent nuit et jour pour la santé des camerounais. « Ils n’ont besoin ni d’instructions ministérielles ni de scandales sur les réseaux sociaux pour faire correctement leur travail au quotidien. Mais il n’en demeure pas moins que, autant professionnels et dévoués qu’ils puissent être, ces soignants ont une obligation de moyens et non de résultats », souligne t-il.
Cette affaire est une énième qui éclabousse les hôpitaux publics au Cameroun et qui soulève encore des interrogations sur la prise en charge des patients, la qualité et la disponibilité des plateaux de technique, des soins et autres.
Marie MGUE
Un marché déjà attribué à une entreprise de la place pour redonner une seconde vie à ces axes routiers.
Un communiqué du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, Fritz Ntonè Ntonè, a fait le tour des réseaux sociaux durant le week-end dernier. Il redonne espoir aux populations de la ville de Douala en général, et à celles de l’arrondissement de Douala 5e en particulier.
En effet, celui-ci annonce la réhabilitation de certains axes routiers dans un état de dégradation très avancée, dont les tronçons concernés par les travaux : Total-cité des Palmiers, Hôpital chinois, Eglise presbytérienne du Cameroun Beedi, Hôpital général de Douala, Total Makepe, pharmacie de la Patience et Parcours Vita de Douala.
Le même communiqué prévoit l’aménagement des voies de contournement et demande aux usagers de la route de faire preuve de compréhension, et de se conformer aux modalités provisoires de circulation afin de faciliter la fluidité du trafic sur les tronçons concernés par les travaux.
Une descente a été effectuée sur le terrain le lundi 26 août dernier, pour mesurer l’ampleur de la situation, avec comme points saillants les zones Total Makepe et Hôpital général de Douala. Le spectacle sur cet axe est vraiment désolant et alarmant. Certains types de véhicules, les berlines notamment, ne s’y risquent plus, de peur de se retrouver dans le garage le plus proche pour des réparations. Et même pour les gros porteurs, les 4x4 et autres téméraires, le risque est réel.
Des habitants de cette partie de la ville de Douala espèrent que ce communiqué du délégué du gouvernement n’est pas un effet d’annonce, mais se transformera en réalité. Pour permettre aux usagers de ces axes, d’y circuler enfin.
Otric N.