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Alors que l'examen du projet de loi controversé sur les extraditions vers la Chine a été repoussé, des affrontements ont éclaté mercredi entre manifestants et forces de l'ordre.

 

Des heurts ont éclaté, mercredi 12 juin, à Hong Kong, où des dizaines de milliers de personnes étaient rassemblées aux abords du Conseil législatif, le Parlement local, pour protester contre un projet de loi sur les extraditions qui faciliterait le transfert de suspects en Chine afin qu'ils y soient jugés.

 

Les affrontements ont éclaté peu après l'expiration du délai que les manifestants avaient donné au gouvernement pour retirer son texte de loi. Des protestataires se servant de parapluies comme de boucliers tentaient de se rapprocher des policiers anti-émeutes protégeant le siège du Parlement et des projectiles ont été lancées contre les policiers, selon les images de la chaîne i-Cable et des journalistes de l'AFP. En retour, la police a fait usage de gaz lacrymogène, de gaz au poivre et de matraques pour repousser la foule des manifestants vêtus de noir, pour la plupart des jeunes gens et des étudiants.

 

Devant la forte mobilisation, les autorités pro-Pékin avaient annoncé, plus tôt dans la journée, le report de l'examen du projet de loi controversé. Le président du Conseil législatif (LegCo, Parlement hongkongais) a déclaré dans un communiqué que la réunion durant laquelle les députés devaient examiner le texte en deuxième lecture aurait lieu "à une date ultérieure".

 

Barricades et grève

Les milliers de protestataires s'étaient réunis pour encercler les bâtiments du gouvernement dans le centre de l'île de Hong Kong et paralyser la circulation pour exiger le retrait du projet soutenu par Pékin. Les rangées de policiers anti-émeutes déployées pour l'occasion, portant pour bon nombre d'entre eux des masques, des casques et des lunettes de protection, étaient bien moins nombreux que les protestataires.

 

Comme en écho à l'immense mouvement pro démocratie de l'automne 2014 qui avait paralysé des quartiers entiers de la mégapole pendant plus de deux mois, les manifestants ont envahi des voies principales de circulation du centre-ville à l'aide de barrières métalliques. Certains protestataires ont arraché des pavés sur les trottoirs.

 

Innocent D H.

Published in International

Après avoir imposé à partir de 1979 aux couples de n'avoir qu'un seul enfant afin de limiter la croissance de la population, le gouvernement chinois leur permet depuis 2016 d'en avoir deux. Et pour lutter contre les avortements sélectifs, la Chine interdit les analyses de sang maternel permettant de connaître le sexe des fœtus. Mais des intermédiaires ont trouvé la parade, en envoyant illégalement les échantillons à Hong Kong, selon une enquête de l'AFP.

 

C’est en 2015 que la chine a décidé d’interdire les analyses de sang maternel permettant de connaître le sexe des fœtus. Mais, sur les réseaux sociaux, des personnes prêtes à organiser la contrebande vers l'ex-colonie britannique (Hong-Kong) ou on peut légalement effectuer une analyse de sang pour connaître le sexe, tendent la main aux parents désireux de connaitre le sexe de leur enfant. Et il semble que des cliniques ferment parfois les yeux sur l'origine des échantillons.

 

Se portant comme client potentiel, un journaliste de l'AFP a contacté en Chine trois agents qui ont proposé d'arranger des rendez-vous dans des laboratoires ou d'organiser le transport d'un échantillon de sang vers Hong Kong pour 580 dollars soit 319 000 Fcfa.

 

Le deal se passe de manière relativement simple. Vous versez un acompte, un coursier vous remet ensuite un kit d’analyse. Des agents vont même jusqu'à numériser leur affaire, en vous proposant une application mobile qui vous permet de recevoir chez vous une infirmière, qui procède à la prise de sang à domicile.

 

Après cette étape, vous n’avez plus qu‘à envoyer votre échantillon à Shenzhen (sud). Vient ensuite le tour des trafiquants, qui le font entrer illégalement à Hong Kong. Le reste se fera de façon légale, puisque l’interdiction s’arrête aux portes de l’ancienne colonie britannique. Aucun des agents n’a dit au journaliste de l’AFP comment les échantillons parviennent à passer la frontière, se contentant de lui signifier que les échantillons font le voyage jusqu‘à destinations sans encombre. L’un de ces agents confie : « l'échantillon va être emmené au laboratoire dans un véhicule dédié. Les échantillons peuvent en toute sécurité être adressés pour analyse, tout ira bien. » A promis un des agents, en s'engageant sur un résultat sous 24 heures.

 

Notons que, les choses ne se passent pas aussi facilement à Hong Kong. En effet, les laboratoires qui pratiquent ce type d’activité risquent de perdre leur agrément dans la mesure où les règlements locaux interdisent les analyses de sang sans l’ordonnance d’un médecin local. De plus, il est illégal d'expédier ou de transporter hors de Chine des échantillons de sang sans un permis spécial. Côté hongkongais, l'importation de sang n'est interdite que s’il est soupçonnée la présence d'agents infectieux.

 

Le département hongkongais de la Santé a indiqué à l'AFP que le nombre d'enquêtes ouvertes avait triplée depuis 2016. Mais faute de preuve, aucune n'a pu être judiciarisée. Le trafic continue de se dérouler à grands coups d’argent et la demande est toujours aussi forte. Kwok Ka-ki, député hongkongais et médecin de formation prône une coopération entre Pékin et Hong Kong pour lutter contre ce trafic : « D'un point de vue éthique, c’est totalement inacceptable, car cela contribue à encourager les avortements sélectifs. Les avortements sélectifs sont responsables de nombreuses tragédies en Chine et d’un déséquilibre de la population. Comment peut-on cautionner (cela) ? »

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in International






Sunday, 05 June 2022 11:01