Selon le Capitaine de Frégate, Cyrille Serge Atonfack Guemo, Chef Division de la Communication au Ministère de la Défense, il n’y a pas eu des échauffourées au Quartier général à Yaoundé.
Des personnes non identifiées ont fait circuler dans les réseaux sociaux, un message dans lequel, on suit une voix de femme affirmer que le Quartier général à Yaoundé serait en ébullition. Dans cet audio, il est dit que les échauffourées proviennent du fait d’un mécontentement de militaires pour des raisons multiples. En sa qualité de Chef Division de la Communication au Ministère de la Défense (Mindef), le Capitaine de Frégate, Cyrille Serge Atonfack Guemo indique qu’il n’en est rien de tel.
« Depuis quelques heures circule sur la blogosphère un enregistrement audio contenant des propos décousus d’une voix féminine affirmant que le quartier Général qui abrite la Brigade éponyme serait en ébullition. Il n’en est rien. Absolument rien. Cette énième campagne de désinformation portée par les ennemis de la République aux desseins inavoués est vouée, tout comme les précédentes, à un cuisant échec. Les femmes et hommes de cette unité vaquent sereinement à leurs occupations quotidiennes, avec dévouement, honneur et Fidélité. Comme dans toutes les casernes de la cité capitale, ainsi que sur tout le sanctuaire national », peut-on lire dans le démenti du Chef Division de la Communication au Mindef.
Profitant de cette mise au point, le Capitaine de Frégate, Cyrille Serge Atonfack Guemo fait également savoir à l’opinion, que contrairement à ce que la rumeur dit, le Quartier général de Yaoundé n’est pas contaminé au virus du Covid-19.
« Dans le même registre, une autre rumeur vicieusement entretenue sur la toile laisse à penser que la Brigade du quartier Général serait considérablement atteinte par le COVID-19. Là encore, il n’en est rien. Rien du tout. Les mesures barrière prescrites par l’Organisation mondiale de la Santé et le Ministère de la Santé sont ici rigoureusement respectées. Outre leurs missions régaliennes, les Forces de Défense et de sécurité sont fortement engagées dans la lutte contre le COVID-19, aux côtés du Ministère de la Santé et des autres entités étatiques concernées par cette pandémie mondiale », peut-on lire dans le démenti.
Liliane N.
Un texte partagé sur les réseaux sociaux attribue de faux propos à l’infectiologue au sujet d’un vaccin empoisonné prétendument mis au point par Bill Gates.
« J’appelle les Africains à ne pas prendre le vaccin qui sera bientôt mis en vente contre le Coronavirus, ce vaccin contient du poison et les Occidentaux veulent anéantir l’Afrique. » Cette citation, attribuée au professeur Didier Raoult, directeur de l’Institut hospitalo - universitaire (IHU) Méditerranée Infection de Marseille, a été largement reprise sur les réseaux sociaux et a donné lieu à des commentaires indignés ou incrédules.
« Qu’ils commencent d’abord sur eux ces criminels », « Merde c’est grave », « La majorité des Africains sont au courant et merci pour l’information », « On peut dire que le continent africain a trouvé sa tête de gourou et le messie pour propager toutes les théories complotistes les plus farfelues et accusateurs des blancs qui veulent anéantir l’Afrique », écrivent ainsi certains internautes.
La publication, qui comprend plusieurs fautes d’orthographe, se présente comme ayant un caractère « urgent » et parle d’un « vaccin de Bill Gates pour lutter contre le coronavirus », avant de citer Didier Raoult : « Pourquoi ils ne commencent pas leur vaccin en Italie, en Espagne et en France là où il y a beaucoup des cas ? Pourquoi ils veulent commencés en Afrique là où il y a moins des cas ? J’appelle les dirigeants africains à la prudence, l’unique vaccin et antidote pour lutter contre le coronavirus est la chloroquine. Je veux que ce message soit partagé à toute l’Afrique».
Il est vrai que le médecin défend depuis plusieurs semaines son hypothèse de traitement à base de chloroquine pour les patients atteints par le Covid-19, même si l’efficacité de cet antipaludique est toujours en cours d’évaluation scientifique.
Les pages Facebook censées avoir relayé le texte de Didier Raoult ne renvoient en réalité sur aucun compte ni aucun lien Internet. La prétendue page de « B R O W N S », avec le portrait de Didier Raoult en photo de profil, n’existe pas. Une autre capture d’écran proviendrait de la page Facebook d’Awissi Web TV, société de production et de diffusion basée au Bénin. Or, sur la vraie page Facebook de cet organisme de presse, aucun post de ce genre n’apparaît. Il s’agit d’un montage.
Focus Guinée, qui se présente comme un « site d’informations générales et d’analyses », a mis en ligne ces mêmes déclarations du professeur Didier Raoult ce samedi, sans préciser sa source.
Contacté par 20 Minutes, le service de communication de l’IHU confirme : « Didier Raoult n’est pas à l’origine de cette citation. » Depuis la crise du coronavirus, le professeur est devenu une figure centrale des théories complotistes.
De son côté, la fondation Bill et Melinda Gates, du nom du milliardaire américain et de son épouse, dont une partie du travail porte sur la recherche au sujet de la vaccination, fait aussi régulièrement l’objet d’intox.
Si le continent africain semblait au départ épargné par l’épidémie de Covid-19, il risque en réalité d’être durement touché. Dans 46 pays, on dénombre 4.282 cas pour 134 morts, selon le nouveau bilan rendu public ce dimanche matin par le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies de l’Union africaine. Les chercheurs estiment qu’il faudra encore des mois pour disposer d’un vaccin, car pour l’instant, la phase de test sur les humains commence à peine.
N.R.M
La nouvelle fait le tour des réseaux sociaux depuis ce matin et selon les réactions qu’on a pu lire par ci par là, le covid-19 a finalement eu raison de celui qui a été considéré comme l’un des plus grands artistes mondial
Avant le relai par la presse nationale et internationale, certains sont allés sur sa page officielle et là, l’information est confirmée :
« Chers parents, chers amis, chers fans,
Une voix s’élève au lointain…
C'est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons la disparition de Manu Dibango, notre Papy Groove, survenue le 24 mars 2020 à l'âge de 86 ans, des suites du covid 19.
Les obsèques auront lieu dans la stricte intimité familiale, et un hommage lui sera rendu ultérieurement dès que possible.
Si vous le souhaitez, vous pouvez adresser vos condoléances à :
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ».
Plus moyen de penser qu’il s’agit d’un fake, comme celui qui a circulé il y’a deux jours. On a eu beau fouiller dans l’espoir d’obtenir un démenti comme celui de ce week end, il a fallu se rendre à l’évidence, le grand Manu a accroché son saxophone.
Hommages
Ils sont nombreux, sur la toile qui ont salué la mémoire de ce grand Homme ayant certes des défauts comme tout être humain mais qui a néanmoins su laisser une marque particulière dans la vie de ceux qui de près ou de loin, l’ont côtoyé ou simplement entendu jouer de son instrument de prédilection. Et dans le chorus de témoignages, celui du goléador Camerounais, Samuel Eto’o Fils :
« Pour mon Papa, le ROI LION,
Un homme fort, honnête, courageux et disponible s'en est allé.
Tu es parti te reposer Papa, ton parcours force admiration et respect. Je ne pourrais pas m'aventurer à décrire ta biographie mais je retiens que tu as été un patriote, un citoyen du monde, un modèle mais surtout un symbole pour tout un peuple. Merci papa.
Ton écoute, tes éclats de rires et ta disponibilité sans faille vont nous manquer...
Merci pour tes conseils et pour l'immense œuvre accomplie en tant que pionnier même si la vie n’a pas toujours été un long fleuve tranquille...
Tu es parti, mais tu resteras en nous tes proches, enfants et petits-enfants.
Merci pour l'amour que tu as semé.❣
Ton fils Samuel Eto'o qui t'aimera toujours.adrénaline ».
L’homme et l’artiste en quelques mots
Emmanuel N'Djoké Dibango est un saxophoniste et chanteur camerounais de world jazz né le 12 décembre 1933 à Douala. Ses principaux instruments de musique étaient le Saxophone, Orgue Hammond, Piano…Quelques uns de ses albums : Afrijazz, Nyxia, Tome II, Live 91 et bien d’autres.
Une grande famille éplorée
Ce décès a fait prendre conscience à plus d’une personne sur la nécessité de tenir compte des prescriptions données afin d’éviter la contamination du corona virus.
L’icône de la musique Camerounaise qui s’en va ce jour laisse plusieurs cœurs meurtris et l’on pense à ses enfants, Georgia Dibango, Marya Dibango ou encore Michel Dibango.
Doux repos.
Nicole Ricci Minyem
Sur les convocations individuelles publiées sur les réseaux sociaux, on peut lire que les dénommés Fogue Alain – Anouboudem Mireille – Augustin x – Awasum Misda sont appelés à comparaître à la légion de gendarmerie du Nord à 12 h munis des pièces d’identité…L’avisant qu’en cas de défaillance il/elle sera contraint (e) par tous les moyens de droit conformément aux dispositions de l’article 92 du code de procédure pénale… ».
Images et vidéos de la séquestration et de l’agression sur le Maréchal des Logis Chef Ngwe Jean fils alors qu’il était en mission ont fait le tour des réseaux sociaux. Suscitant dans la quasi majorité des cas, la colère des internautes qui n’ont pas compris ce déferlement d’agressivité sur un jeune gendarme qui avait pourtant pris le temps de décliner son identité.
Malgré les affirmations des militants de cette formation politique qui parlent de tentative d’assassinat, on peut clairement voir qu’alors qu’il était frappé et déshabillé, le gendarme a su garder son calme alors que l’un de ses assaillants s’est mis à crier « Il a tenté d’assassiner le président Kamto, c’est un assassin, il faut l’arrêter… ». Des mots accompagnés de violents coups de poing. Ailleurs, on voit certains manipuler une arme à feu alors que d’autres prennent des photos pour des raisons qui leurs sont propres.
Il n’est certainement pas question de se substituer à la justice, encore moins aux enquêteurs mais, face à certains agissements, il y’a lieu de se poser quelques questions.
L’appartenance au Mouvement pour la Renaissance du Cameroun donne t–elle droit à une quelconque immunité car à chaque fois, nombreux sont les militants de cette formation qui évoquent l’intervention de la communauté internationale si le gouvernement tente de faire ceci ou cela.
Si on doit considérer comme ils le prétendent, que « le Cameroun est un état qui est capable de se débarrasser des adversaires politiques et c’est la raison pour laquelle à Edéa et à Garoua on a voulu de se débarrasser physiquement de Maurice Kamto », quelles peuvent en être les raisons ?
Pourquoi précisément dans ces deux villes mais pas lors de sa tournée aux Etats–Unis, en France et partout où il a été ?
Logiquement, au cours des prochaines années, il est totalement hors course : Aucun maire, zéro député, même pas un simple conseiller municipal. Point besoin de revenir sur sa « victoire » à l’issue des présidentielles d’Octobre 2018…Alors pour quelles raisons voudrait–on se débarrasser de lui ?
Qu’est ce qui peut expliquer que les hommes de Droit se lancent dans ce type d‘aventure et qu’ils choisissent de la faire au Cameroun ?
Ces questions et bien d’autres viennent à l’esprit et on est enclin à croire qu’il s’agit juste des mécanismes mis en place par le Mrc pour rester présent dans l’esprit des Camerounais, au cours des cinq prochaines années, quitte à montrer à la face du monde, des comédies d’un goût douteux.
D'ailleurs, lors d’une émission dominicale Dieudonné Essomba pour ne pas le citer avait dit ceci : « En voyant Fogue manipuler la supposée arme du crime, j’ai cru que Jean Miche Kankan est ressuscité et, tout porte à croire que ce ne sera pas la dernière scène à laquelle nous aurons droit, parce que ces gens ont un plan qu’ils vont s’atteler à mettre en place : Faire intervenir la communauté internationale au Cameroun… ».
Il serait important, au cours de l’enquête qui s’ouvre ce Mardi que les responsabilités des uns et des autres soient établies et qu’au-delà des agresseurs du Maréchal Ngwe Jean fils, l’on interpelle également ceux qui ont publié sur les réseaux sociaux les images de son épouse et de son fils.
Une politique dans laquelle prévaut la force des arguments
La politique ce n’est certainement pas la guerre, la haine, la désobligeance, l’agressivité. Il est plus que nécessaire que les acteurs politiques éduquent leurs militants et sympathisants, afin que pour chacun, il soit clair que la course vers les postes électifs se fait par la force des idées et non par d’autres moyens.
Car, c’est par celles-ci qu’on convainc en plus des actions de citoyenneté qu’on pose au quotidien.
Et, on ne le dira jamais assez, le Cameroun est un Etat indépendant depuis des lustres. Agir afin d’inciter les autres pays à intervenir, poser au quotidien des actes répréhensibles et s’en prendre à un gendarme dans l’exercice de ses missions portent un tout autre nom mais pas celui de Politique.
Nicole Ricci Minyem
Sur les réseaux sociaux, il est noté depuis la survenue de l’attaque de Ngarbuh ayant tué des civils y compris des enfants, une sorte d’expression manifeste de la mauvaise foi des sécessionnistes. Ceux-ci n’ont eu de cesse de s’indigner prenant les populations pour bouclier sur le terrain, alors que le ministre de la défense (Mindef) vient de démentir formellement les allégations faites aux forces de défense sur la toile en corrélation avec l’origine les faits.
Rien ne saurait expliquer un tel acharnement des combattants séparatistes amazoniens sur la toile, si ce n’est une mauvaise foi qui tend ouvertement à discréditer l’armée camerounaise à la suite de ce que les médias sociaux qualifient déjà des évènements de Ngarbuh. En effet, les sécessionnistes saisissant le prétexte de l’attaque, s’activent à exprimer leur semblant de colère considérant au passage les populations comme étant leurs protecteurs sur le terrain.
Selon certains observateurs avertis, les sécessionnistes veulent simplement semer la confusion au sein de l’opinion publique pour contester à l’avance leur éventuelle implication dans le massacre de Ngarbuh. Cette lecture des faits paraît logique pour eux dans la mesure où côté armée Camerounaise, le Mindef à travers un communiqué officiel vient de démentir les accusations à l’endroit de l’armée tout apportant des éclairages sur les circonstances d’une approche de reconnaissance nocturne menée à pieds par « un groupe de 06 éléments des forces de défense dont 04 militaires et 02 gendarmes vers un camp fortifié, véritable base logistique de marchandises illicites de réception des armements et munitions de tous calibres, de stockage et de revente des stupéfiants ».
Sur les lieux, les combats entre les forces de défense et les terroristes ont abouti à l’explosion des contenants de carburants suivi d’un violent incendie qui va affecter quelques habitations voisines. « Un incendie qui a fait 05 victimes dont une femme et 04 enfants », relève fort bien le Mindef dans son communiqué.
Propagande communicationnelle
En découvrant la version des faits présentés par le Mindef, il n’existe aucun rapprochement avec la version des réseaux sociaux. Plusieurs sources estiment que les sécessionnistes s’inscrivent tout simplement dans une logique de propagande communicationnelle dont le seul fondement reste un projet terroriste.
Il faut indiquer que le massacre de Ngarbuh survient après la tenue du double scrutin législatif et municipal au Cameroun le 09 février dernier. Des élections qui se sont déroulées dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest sur fond de menace de boycott brandie par les combattants ambazoniens à travers leurs traditionnels lockdown.
Innocent D H
Suite au communiqué publié par le chef de la division de la communication du ministère de la Défense, Joseph Beti Assomo apporte des précisions sur les circonstances du drame survenu à Ngarbuh-Ntumbo le week-end dernier.
Le Ministre Délégué à la Présidence Chargé de la Défense communique :
Plusieurs photographies faisant état d’un prétendu de plusieurs personnes dont des femmes et des enfants, perpétré par les Forces de Défense et de sécurité le Vendredi 14 Février 2020, dans la localité de Ngarbuh, Département du Donga-Mantung, Région du Nord-Ouest, circulent sur les réseaux sociaux.
Le Ministre Délégué à la Présidence Chargé de la Défense dément formellement ces grotesques allégations et précise, à la lumière des informations méthodiquement et professionnellement recoupées, qu’il s’agit tout simplement d’un malheureux montage sur des opérations de sécurisation en cours dans la Région.
En effet, les Forces de Défense en opération de reconnaissance dans ladite localité ont été prises à partie par des terroristes sécessionnistes ayant transformé une des habitations de la localité en place forte, véritable base logistique de marchandises illicites, d’armements et de munitions de divers calibres, de stupéfiants et amulettes.
La riposte s’est soldée par la neutralisation de 07 (sept) terroristes et bandits.
Au cours des accrochages, un incendie s’est déclaré dans la fortification des terroristes installée dans la même habitation, provoquant des explosions avant de se propager aux habitations voisines. Cet incendie aurait fait 05 (cinq) victimes, dont une femme et 04 enfants, bien loin du prétendu massacre relayé dans les réseaux sociaux.
La propagande terroriste sécessionniste a tôt fait de joindre à la mise en scène macabre sur les médias sociaux des images présumées des morts de la Mezam courant 2019, et qui avaient malheureusement à leurs côtés une femme.
Une enquête approfondie a immédiatement été ouverte autour de ce regrettable incident par la Gendarmerie Nationale et la Sécurité Militaire. La quintessence des conditions de cette enquête pourrait être publiée en temps opportun.
Il est à observer que depuis un certain temps, des publications malintentionnées tentent de dépeindre nos Forces de Défense et de Sécurité sous les pires traits négatifs et aux antipodes de leur professionnalisme internationalement reconnu. Elles tentent également de détériorer le solide lien Armée-Nation bâti au fil du temps. En vain.
En tout état de cause, le Ministère de la Défense se réserve désormais le droit de poursuivre devant les juridictions compétentes les auteurs de fausses nouvelles à son endroit, conformément à la loi. /-
Lire aussi : Massacre de femmes et d’enfants au Cameroun : Civils et activistes demandent l’ouverture d’une enquête
Beti Assomo Joseph
Délégué à la Présidence Chargé de la Défense
Le ministre de la défense dément toute implication de l’armée dans les attaques de Ngarbuh dans la région du Nord–Ouest.
C’est l’émoi général au sein de l’opinion publique national et international depuis l’apparition sur les réseaux sociaux de ces images de femmes et enfants décédés à la suite de ce que la toile appelle le massacre de Ngarbuh. Dans les médias sociaux, et selon des chiffres qui circulent sur les médias sociaux, on compterait près de 22 à 24 camerounais assassinés. Et pour ces autres sources, le coupable est tout désigné. Il s’agit de l’armée. D'où la réaction du chef de la division de la communication du ministère de la défense, le Capitaine de Frégate ATONFACK GUEMO.
Dans sa mise au point, le Chef DIVCOM de l’armée dément formellement les accusations portées à l’endroit des hommes de l’armée. Et il précise les circonstances des événements de Ngarbuh. « En effet, le 14 février 2020, un groupe de 06 éléments des Forces de Défense dont 04 militaires et 02 gendarmes renseigné par des repentis a effectué une approche de reconnaissance nocturne à pieds vers une habitation de Ngarbuh transformée en camp fortifié, véritable base logistique de marchandises illicites, de réception des armements et munitions de tous calibres, et de stockage et revente de stupéfiants.
Pris à partie par des tirs nourris depuis le refuge fortifié, la riposte des éléments des Forces de l’ordre permettra de mettre hors d’état de nuire 07 des terroristes présents sur les lieux. Les combats vont se poursuivre jusqu’à l’explosion de plusieurs contenants de carburant, suivi d’un violent incendie qui va affecter quelques habitations voisines. Cet incendie a fait 05 victimes, dont une femme et 04 enfants, bien loin de ce qui est relayé dans les réseaux sociaux. »
Première leçon, le nombre de victimes. On est loin des chiffres donnés jusqu’ici. Ce qui ne veut pas dire que cette situation perd son caractère tragique. Aussi, l’armée donne de savoir qu’il s’agit d’une situation consécutive à une opération militaire qui pourrait être considéré comme un succès. A côté de tout cela, le DIVCOM fait savoir que la manipulation de la communication autour de cette affaire à fait ressortir d’anciennes photos de la neutralisation de 04 terroristes dans le Département de la MEZAM courant 2019. Des terroristes qui, malheureusement, avaient avec eux une femme.
Toujours est-il qu’une enquête bien plus approfondie est en cours, et l’armée dit qu’elle communiquera sur les résultats de cette enquête.
Lire aussi : Massacre de femmes et d’enfants au Cameroun : Civils et activistes demandent l’ouverture d’une enquête
Stéphane NZESSEU
Des images regrettables, indécentes et qui certainement peuvent faire naître un sentiment de honte auprès des membres des familles de ces personnes qui se battent pour des bouts de pain et des boîtes de sardine
Elles ont fait le tour des réseaux sociaux et sont devenues virales surtout pour ceux qui sont militants et sympathisants des partis de l’opposition. Des images qui viennent les conforter dans l’idée selon laquelle nombreux sont ces Camerounais qui refusent de sortir de la « captivité psychologique » dans laquelle ils vivent.
On les voit, habillés aux couleurs de leur formation politique, entrain de se battre pour avoir des bouts de pain, des boîtes de sardine n’hésitant pas à marcher les uns sur les autres. Hommes, femmes et jeunes, pour avoir ces quelques aliments, n’ont pas manqué pour certains, de se donner des coups de poings et de pieds, démontrant qu’ils sont prêts à tout pour entrer en possession de ce qu’ils convoitent. Donnant raison à ceux qui les considèrent comme du simple «bétail électoral ».
« Vous savez, rien ne peut me surprendre venant de la part de certains de mes compatriotes. Ils se sentent tellement à l’aise dans leur pauvreté et je ne fais pas référence au manque d’argent que rien d’autre ne les intéresse…Voilà des adultes qui voient leur avenir hypothéqué à cause de ce que certains ont fait de ce pays depuis des années. Ils se battent pour du pain, de la sardine et des canettes de bière. Est-ce que ce n’est pas pathétique » ?
Dans une autre vidéo, on voit les militants d’un parti de l’opposition à qui il a été remis des pagnes et la somme de vingt mille francs, en leur donnant l’instruction d’opérer le meilleur choix dimanche prochain. L’électeur qui refuse cet achat de conscience, a tenu à dénoncer cette attitude. Et, des mises en garde ont été lancées à ceux qui s’adonnent à ces pratiques : « Nous savons ce que vous faites, c’est votre quotidien et nous en sommes conscients. Cependant, nous vous promettons une chose, plus jamais les choses ne seront pareilles ici à Kribi. Vous ne nous faites pas des dons, il s’agit de notre argent et nous allons le prendre mais, nous savons à qui nous donnerons nos voix et ici à Kribi, vous n’avez plus de place… ».
A trois jours du double scrutin du 09 Février prochain, la campagne a atteint son paroxysme et la plupart des candidats engagés dans la bataille donnent tout ce qu’ils ont au fond d’eux, pour convaincre l’électorat. Ils font du porte à porte, descendent dans des marchés, dans les villes et villages les plus reculés pour dire à leurs concitoyens que « Tout est encore possible, le rêve est toujours permis, il faut y croire…». Un message qui, selon les témoignages de certains électeurs portent des fruits, au regard de l’engagement de la jeunesse.
Malheureusement, tandis que certains travaillent à présenter des projets de société aux camerounais pour les inciter à adhérer à leurs programmes et rêver pourquoi pas à une vie meilleure, d’autres continuent avec les pratiques de corruption.
A chacun d’en juger fort opportunément.
Nicole Ricci Minyem
Dans une sortie sur son compte Facebook, le Général Valsero s’indigne. Il fustige la situation dans laquelle se trouve aujourd'hui l’artiste Ngea Laroute. Il rappelle que c’est la situation de nombreux artistes camerounais qui ne bénéficient pas de l’attention de Facebook. A qui la faute ?
Bonjour à mes collègues artistes.
Regardez bien cette photo, gardez en mémoire cette image.
Avant l’avènement des réseaux sociaux, beaucoup d’autres collègues ont finis dans cette état et dans l’indifférence totale. Misère, pauvreté, indigence et finalement mort misérable. Cette grande dame de la culture camerounaise se voit partir morceau par morceau dans une extrême souffrance en direct dans les réseaux sociaux. Une morbide télé réalité.
Elle est dans cet état parce qu’elle est pauvre. Elle ne peut pas payer les frais pour un traitement de qualité. Elle n’est pas suffisamment importante pour que le père de la Nation ou la mère des orphelins ordonne une évacuation sanitaire. Privilège réservé au président du sénat et autres dignitaires qui bizarrement pourraient se payer eux-mêmes le voyage.
Ces messieurs et dames dont vous scandez les noms dans vos chansons et à qui vous attribuez la grandeur et la générosité. Ces messieurs qui en une session parlementaire pourraient enfin nous octroyer un statut légal. Ces messieurs qui ont la responsabilité de mettre en place une politique culturelle qui permettent à l’artiste camerounais, pas à vivre de son art car de toute façon il n’a pas choix, mais à vivre de ses œuvres, pas à vivre de son travail, mais du fruit de son travail.
Les cachets pour une prestation ne sont pas des droits. Les droits garantissent la retraite. J’ai entendu dire qu’elle avait gagné de l’argent quand elle avait du succès... Je pense personnellement que c’est très naïf comme approche. Tout est politique mes frères et sœurs, il s’agit de développement, d’infrastructures, et de structuration. Il s’agit de vol et d’impunité, de corruption et de trafic. Nous sommes les victimes d’une politique qui a sacrifié l’art et la culture au service de la conservation de pouvoir. Nous ne sommes plus des artistes, nous sommes devenus des instruments de propagande qui survivent grâce au farotage. Même dans nos chansons leurs noms ont pris plus d’importance.
Nous avons droit à un statut, nous avons droit à des salles de spectacles, nous avons droit à une société de droits d’auteurs qui protège nos œuvres, nous avons droit à la sécurité sociale, nous avons droit à une industrie. Nous ne sommes pas obligés d’avoir du succès pour toucher nos droits d’auteurs. Voilà de quoi il s’agit. Avant d’être des artistes nous sommes des citoyens avec une obligation de conscience politique. Nous ne sommes pas des objets de divertissement qu’on jette après usage ou quand ils sont démodés.
C’est à nous de dire ça suffit… Stop nous ne sommes pas des jouets.
Je m’arrête avant d’alourdir mon nombre de fautes. Je crois qu’on s’est compris.
Prenez soins de vous.
Valsero.
Par Stéphane NZESSEU
Le Ministre de la Santé publique reproche aux infirmières, la diffusion sur les réseaux sociaux d’images choquantes d’un patient.
Le Dr Malachie Manaouda a décidé de suspendre les dénommés Mvondo Essomba Antoine Depadoux infirmier principal, surveillant général de l’hôpital de district d’Obala et Ngoumela Fosso Silvère, infirmier principal, Major du service de petite chirurgie. Pour avoir publié sur les réseaux sociaux, des images d’un patient, les infirmiers sus mentionnés ont écopé d’une suspension de solde. Ils retoucheront leur salaire à la fin de leur suspension.
Les faits pour lesquels le Minsante a décidé de sanctionner Mvondo Essomba Antoine Depadoux et et Ngoumela Fosso Silvère remontent au 16 janvier 2020. Les mis en cause ont publié des images montrant un élève avec un doigt coupé. Il s’agit en fait d’un élève du Lycée d’Obala. Il répond au nom de Mbappe Arnold Alexandre. Selon des témoins de la scène ayant handicapée l’enfant, c’est son camarade de classe qui a voulu lui trancher la tête. Par instinct de survie, celui-ci a réussi à sauver sa tête. C’est son doigt qui a été tranché par la machette.
Les deux camarades ont eu une altercation lors d’une partie de football. Mbappe Arnold Alexandre la victime a raconté dans les moindres détails ce qui s’est passé ce jour-là. «On devait faire la propreté au lycée parce que le délégué devait passer. Nous étions dans la cour en train de jouer au football. Au moment où je voulais botter la balle, j’ai piétiné un de mes camarades. Malgré le fait que je me sois excusé il m’a giflé. C’est quand je rends la gifle qu’il m’a donné que la bagarre commence. Les autres élèves ont accouru. Je ne sais pas à quel moment il a réussi à attraper une machette, je l’ai seulement vu la brandir. J’ai réussi à mettre ma main en opposition, c’est à ce moment que j’ai perdu mon doigt. Après m’avoir frappé avec la machette, il a pris la fuite, poursuivi par certains de mes camarades », a-t-il déclaré.
Liliane N.