Les utilisateurs de Facebook, WhatsApp et autres sont de plus en plus confrontés aux offres de services d’un autre genre avec comme appât, des corps des hommes et femmes entièrement dénudés ou en petites tenues
Des images qui, si elles devaient laisser place au plus petit doute, trouvent une explication dans un texte dont les termes sont clairs : « Si vous vous sentez seul (e) et avez besoin d’une compagnie coquine, veuillez cliquez sur ce lien et vous n’aurez qu’à faire votre choix… Soyez rassuré de la qualité du service et nous vous rassurons que vous ne serez pas déçu ».
« Je suis un jeune homme âgé de 24 ans et je réside à Douala. Je suis à la disposition des femmes seules. Celles qui sont intéressées peuvent me saisir in box et je suis à leur entière disposition et je leur promets des moments torrides dans une totale discrétion…
Pour celles qui sont dans d’autres villes et qui ont besoin de se faire prendre par un jeune plein de vigueur et d’ardeur, contactez moi in box et je vous mettrais en contact avec des personnes prêtes à assouvir vos moindres désirs pour une modique somme ».
« Vous êtes de passage à Yaoundé/ Douala et vous voulez découvrir une autre facette du Cameroun profond, nous vous invitons à rejoindre ce groupe WhatsApp et vous serez servi. Les prix sont affichés selon ce que vous désirez et ils sont payés à l’avance…Venez et découvrez de très belles jeunes femmes qui sauront vous satisfaire en allant au devant de vos désirs les plus inavoués »…
Scandale
L’on se souvient de la rencontre de certains membres du gouvernement dans un hôtel de la ville aux sept collines et qui avait pour prétexte, le port des mini jupes et des tricots laissant apparaître les parties intimes des jeunes filles mais aussi des femmes d’un certain âge.
Si la sonnette d’alarme avait été tirée, il est important de reconnaître pour le regretter que rien n’a véritablement changé dans les mœurs des adeptes de ces pratiques.
Au contraire, en plus de ce qui continue de se faire au vu et au su de tous, lorsqu’on sait que parfois ce sont « les grands » qui sont les plus gros clients, les réseaux sociaux offrent plus de visibilité à ceux et celles qui ont décidé de vendre leur corps afin de gagner leur vie.
Qu’est ce qui peut expliquer qu’alors qu’il existe au Cameroun, des organes chargés de la surveillance de ce qui se dit et se fait sur les réseaux sociaux, rien ne soit entrepris pour mettre un terme à ces pratiques qui n’honorent pas le Cameroun ?
Ces pratiques sont –elles promues dans le 237 parce que ce sont parfois des personnes les plus insoupçonnées qui louent les services de ces prostitués (es) ?
La donne doit changer
La préservation de l’image de marque du Cameroun va au-delà de simples mots. Ces pratiques importées des pays dits développés, n’honorent pas le Vert – Rouge – Jaune national.
Des mesures devraient être prises en urgence par qui de droit, afin que les enfants, grands utilisateurs des réseaux sociaux soit préservés autant que possible car, au-delà de la satisfaction charnelle de quelques minutes, il est plus important de penser à l’avenir.
Ceux qui doivent le construire, ceux qui sont le fer de lance de la Nation, doivent être protégés, encadrés et éduqués à travers des valeurs morales, socle de tout développement.
Nicole Ricci Minyem