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Sur le plateau de l’émission «Club d’élites» de Vision 4, le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding s’est demandé si le Lion indomptable Clinton Njié aura la possibilité de saluer le président de la République, après qu’il ait osé publier sur les réseaux sociaux, sa sextape.  

 

La problématique de la vulgarisation du sexe sur les réseaux sociaux a été l’une des thématiques de l’émission de débat «Club d’élites» de Vision 4, d’hier dimanche 11 juillet 2021. Le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding faisant partie du panel, en a profité pour faire une pique au Lion indomptable Clinton Njie. On se rappelle que celui-ci avait lui-même publié en date du 26 juillet 2020, sa sextape sur son compte Snapchat. S’il y en a qui avait justifié cet acte par l’effet de la jeunesse, beaucoup l’avaient condamné.

Le Pr Messanga Nyamding pour sa part, s’est demandé si Clinton Njié aura à saluer le président de la République Paul Biya lors de la Coupe d’Afrique des Natsions (CAN), qui doit se jouer au Cameroun.

« Si la CAN se joue au Cameroun ; Nji Clinton qui a montré au monde entier son pénis dans la bouche d'une femme, va saluer le chef de l’État ? », a-t-il demandé.

Il convient de noter que le prétexte ayant conduit à l’inscription de la thématique de la vulgarisation du sexe dans les réseaux sociaux est, ces différentes vidéos présentant des personnes nues, qui ont été dernièrement publiées sur la toile. Parmi ces vidéos, il y a bien évidemment la sextape tournée dans le bureau de Martin Camus Mimb. Il y a celle de groupe  de personnes arrêtées en pleine séance de partouze à Douala, sans oublier celle de la femme soupçonnée de vol au quartier Nkomkana.

 

Liliane N.

Published in Société

Un enseignant revient sur le drame du lycée de Deido, afin d’attirer l’attention des apprenants  et de leurs parents, sur les responsabilités qui incombent à chacun alors que s’amorce le dernier tournant de l’année scolaire

 

« Oui c'est vous! Vous avez tué le petit Blériot du lycée de Deido ! 

Une fois de plus il a fallu que du sang coule pour que l'on prenne conscience la gravité d'une situation sous nos cieux. 

Nous n'avons pourtant pas cessé de tirer sur la sonnette d'alarme ces derniers temps...

La jeunesse est en dérive : drogue, alcool, sexe et violence font la loi en milieu scolaire. 

Les parents, les politiciens et les décideurs sont restés sourds à nos cris. 

Je me souviens encore d'un de mes posts ici où je revenais sur la réaction scandaleuse de certains parents dont les enfants étaient convoqués au conseil de discipline pour avoir organisé une piscine party dans un hôtel proche du lycée et où ils se sont livrés à toutes sortes de déviances. Ses parents nous ont presque accusés d'ingérence dans une affaire privée vu que l'événement n'avait pas eu lieu au lycée. Dans un autre de mes posts j'ai dénoncé le suivisme moutonnier des parents qui ont pris plaisir à critiquer le fameux livre de 5e qu'ils ont trouvé trop pervers,  les invitant à ne pas s'arrêter à cette dénonciation mais à s'intéresser beaucoup plus à l'éducation de leurs enfants. A l'occasion de la fête de la jeunesse je n’ai pas manqué l'occasion de tirer encore la sonnette d'alarme à propos des déviances de cette jeunesse dite "fer de lance de la nation" en manque de repère. 

Mais pauvres enseignants que nous sommes, qui nous écoute même ? 
Aujourd'hui vous cherchez les coupables et comme d'habitude les enseignants sont vos « moins cher »

On entend partout : Où étaient les surveillants ? Où étaient les enseignants ? Où était le proviseur ?   Chers parents asseyez vous je vais vous dire où ils étaient.

- Ils étaient chez vous, lorsque vous avez démissionné de l'éducation de vos enfants faisant d'eux des délinquants pour avoir l'illusion de croire que les enseignants sont capables de les transformer.

-Ils étaient dans vos familles compliquées où on peut faire sans gêne plusieurs enfants avec plusieurs pères ou mères et recevoir plusieurs éducations.

- Ils étaient avec vous au marché lorsque vous achetez des téléphones super Androïde aux petits enfants qui généralement ne savent ni lire ni écrire correctement, leur permettant ainsi d'avoir des comptes Facebook et accès à tous les sites de violence et de pornographie. 

- Ils étaient avec vous dans vos voitures quand remplis de colère vous vous précipitez au lycée intimer l'ordre au surveillant de remettre les téléphones et les autres objets confisqués de vos enfants.

- Ils étaient avec vous quand vous jugez que punir un enfant c'est l'humilier, quand vous êtes contre le fait qu'on le fouette ou qu'il soit mis à genoux.

- Ils étaient avec vous dans vos conversations devant vos enfants où vous tenez des propos dénigrants à l'endroit des enseignants tout en appuyant comment  ses derniers sont payés en monnaie de singes. 

- Ils étaient avec vous quand fabriquez des faux bulletins et changez d'école chaque année pour éviter qu'ils ne redoublent de classe.

-Ils étaient avec vous quand vous ne répondez jamais aux convocations de l'école vous faisant toujours représenter par les nounous et les tontons au point de les laisser signer les bulletins à votre place 

- Ils étaient avec vous quand vous laissez vos enfants  sortir à tort et travers, buvant  dans les mêmes bars qu'eux et les laissant organiser des anniversaires dans des boîtes de nuits consommant liqueur et chicha drogué 

- Ils étaient avec vous quand vous les laissez marcher presque nus au nom de la mode

- Ils étaient avec vous quand dans votre posture de décideurs vous avez inventé la promotion collective

- Ils étaient avec vous quand dans vos bureaux vous vous asseyez sur les dossiers des enseignants acceptant qu'ils travaillent trois ans  sans salaire et dix ans sans avancements 

- Ils étaient avec vous quand vous défendez le faux en trouvant qu'on ne peut pas mettre un gendarme derrière chaque citoyen mais vous voulez un surveillant derrière chaque élève pour des écoles de 120 élèves par classe.

C'est vous qui avez tué  cet enfant, oui c'est vous »

 

Published in Education

En salle de classe, au bureau ou dans un autre espace universitaire, le harcèlement sexuel est un phénomène réel. Pour s’en convaincre, que ce soit du côté des étudiants ou de celui des enseignants, les uns et les autres se reconnaissent tantôt comme bourreau tantôt comme victime.

 

En 2014, une étudiante de troisième année licence de sociologie à l’Université de Ngaoundéré est l’objet d’un harcèlement et ne savait plus à quel saint se vouer. Un enseignant du département de sociologie a exercé des pressions à son endroit. Selon des sources proches de cet enseignant : « celui-ci a commencé par prendre le numéro de téléphone de l’étudiante et va par la suite lui faire la promesse de l’appeler plus tard. Très rapidement le docteur décide de passer à la vitesse supérieure, après avoir signifié à la fille son désir de sortir et de coucher avec elle. Celle va opposer un refus catégorique. Des interprétations de divers ordres naissent alors. Dit-il que l’étudiante avait un accoutrement provocateur et que sa démarche était tuante ». Le pic a été le jour où l’enseignant a vu sa victime en compagnie d’un homme d’origine occidentale. Selon les mêmes sources : « le pédagogue avait eu froid dans le dos et a considéré la scène comme un mépris de la part de sa cible tant il cherche à se prévaloir qu’un enseignant de son rang ne saurait recevoir des leçons d’une étudiante ». Conséquence, les menaces se sont multipliées sur la fille et durant l’année elle n’a pu valider son unité d’enseignement. 

Nous sommes à l’Université de Yaoundé 2, à l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication, ici, c’est plutôt un enseignant de TIC qui est mis à dure épreuve. Une étudiante de journalisme deuxième année a décidé de faire miroiter son formateur au point de vouloir même aller au lit avec ce dernier. Nous confie l’une des camarades de « la harceleuse ». « Tout est parti dès la publication des résultats de rattrapage de l’examen du premier semestre 2018. N’ayant pas pu valider, elle cherche le numéro de l’enseignant et lui fait la cour. L’objectif affiché par l’étudiante est celui de valider l’unité d'enseignement intitulée expression et communication à tout prix.  Mal lui en a pris puisque malheureusement l’enseignant a saisi le conseil de discipline. Le verdict dudit conseil est encore attendu d’ici la fin de l’année académique ».

Amplifications du phénomène

A ce stade, le phénomène du harcèlement sexuel s’amplifie dans les milieux universitaires au Cameroun. Ce qui a d’ailleurs amené le professeur Jean-Emmanuel Pondi à y consacrer tout un livre en 2011 avec pour thème principal : « Harcèlement sexuel et déontologie en milieu estudiantin ». Dans quelques pages de son œuvre, l’intellectuel évoque sans exhaustivité les causes du harcèlement sexuel des étudiants. Pour lui, il y a entre autres : « la faiblesse du ratio de l’encadrement académique c’est-à-dire le barème enseignants-apprenants ; les spécificités de l’évolution démocratique observées à l’université ; l’insécurité financière de la masse estudiantine ; la quasi-démission d’un nombre important de parents de leurs responsabilités pédagogiques et morales ; et enfin, le recours à la facilité d’une certaine catégorie d’étudiantes peu enclines à s’adonner à un effort intellectuel de longue durée ».

Tous ces indices contribuent à démontrer l’émergence du phénomène dans les institutions universitaires au Cameroun. Toutefois depuis quelques temps des mesures sont prises par les responsables de ces entités pour faire stopper la saignée, des conseils disciplinaires sont à l’œuvre pour sanctionner les auteurs.

Innocent D.H

Published in Education






Sunday, 05 June 2022 11:01