Adolphe Lele Lafrique depuis quelques jours, fait une tournée dans les départements de son unité de commandement.
La rentrée scolaire 2019-2020 doit être une réalité au Nord-Ouest. Les enfants de tous les départements de cette région anglophone sans exception doivent retourner à l’école. Pour cela, Adolphe Lele Lafrique le gouverneur de ladite région a donc entrepris lui-même de faire une descente sur le terrain pour parler aux populations. L’objectif de sa tournée est de sensibiliser tout le monde. C’est donc par les départements de Bui, de Donga Mantung et de Ngoketundja que le patron du Nord-Ouest a débuté sa descente.
Adolphe Lele Lafrique n’a de cesse de citer le département de Nkambe comme un modèle à suivre. Il a félicité les parties prenantes dans ledit département pour leur maturité et leur détermination à défendre les institutions de l'Etat face à l'opposition de ceux qui sont contre la paix et l'harmonie. Il les a félicitées pour le refus de mettre en péril l'avenir des enfants face à la crise sociopolitique et sécuritaire en cours dans les deux régions anglophones.
Adolphe Lele Lafrique a déclaré que le gouvernement était prêt à récompenser le patriotisme de Nkambe. Il a prescrit aux groupes d'autodéfense de maintenir leur engagement tout en restant pacifiques. Le Gouverneur du Nord-Ouest qui s’est concerté avec les populations, leur a fait noter que l'échec de la reprise de la scolarisation, laisserait la place à la marginalisation. Il a mis au défi les autorités traditionnelles de la division Bui de nettoyer leurs terres ancestrales du sang innocent versé pendant la crise. C'était en toile de fond des statistiques inquiétantes sur le nombre d'enfants ayant manqué l'éducation en 2018 / 2019.
L’objet de la descente du patron du Nord-Ouest a plu aux populations. Celles-ci sont exaspérées. En tant que parents d’élèves, leur souhait c’est de voir les choses changer, de voir leurs enfants retourner à l’école sans aucune crainte. Car il faut noter que depuis trois années déjà, des écoles sont fermées du fait des attaques des groupes séparatistes. Certaines desdites écoles sont incendiées. Certaines familles ne voulant pas voir leur progéniture rester à la maison, ont décidé de quitter la région pour d’autres zones sans danger.
Liliane N.