« Ma raison d’être chers compatriotes, c’est vous. Bonne fête de l’Unité Nationale ». Telle est la quintessence du message que les Eléments du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) ont tenu à donner aux Camerounais en cette veille de célébration de la 48ème édition de la Fête de l’Unité Nationale.
Devrait-on se limiter à ces quelques individus qui s’incrustent au sein de tous les corps de métier, afin de décrédibiliser ceux qui choisissent d’exercer avec Amour, Abnégation, Fidélité ?
Bien évidement Non. Et, c’est le cas pour ces Jeunes Hommes et Femmes qui, en décidant de porter la tenue du Bir, se sont engagés à faire abstraction de leur vie, de leurs projets, pour se mettre au service de leur pays et de leurs concitoyens.
Depuis 20 ans, ils constituent l’ultime rempart qui protège les domiciles et défend le sanctuaire laissé par les ancêtres.
Ces Camerounais qui, bien que profondément touchés par les larmes versées par leurs parents, leurs conjoints, leurs enfants, leurs amis se mettent comme des boucliers entre les balles de ces forces obscures qui attaquent de toutes parts, cette terre riche, de ses hommes, de sa diversité culturelle, de ses us et coutumes pour des raisons opportunistes qui ne seront profitables qu’à eux ainsi qu’à leurs commanditaires.
L’esprit qui les anime, la passion qui les consume, l’Amour du Cameroun qui les dévore, les valeurs qui leur sont inculquées depuis le début du recrutement spécial, pendant la formation et sur le terrain se ressentent au quotidien. Ces qualités sont plus perceptibles, plus concrètes, plus présentes lorsqu’intervient l’Ultime Sacrifice.
Des professionnels qui mettent l’être humain au Centre de leurs actions
Bien que dotés des matériels importants, des équipements et d’un armement sophistiqué, des hélicoptères, avions et drones de combats, ils s’en servent uniquement pour combattre les ennemis du Cameroun.
Sur le terrain, ils apparaissent comme des éducateurs, construisent ponts – routes – bâtiments, ils font des dons aux Camerounais dans l’arrière pays, n’hésitent pas à arborer la blouse du médecin, le temps de prodiguer des soins à ceux qui souffrent.
L’on aime toujours se rappeler de l’histoire de cette dame en pleine détresse, qui a pu sereinement donner naissance à son bébé grâce à une patrouille d’éléments du Bataillon d’Intervention Rapide.
Elle avait dû marcher pendant des heures, en quête d’un centre de Santé après avoir fui les terroristes qui s’étaient installés dans son village, tuant, pillant Hommes, femmes, enfants et bébés.
Des actes comme celui là se comptent par centaines de milliers, depuis 20 ans car, comme ils le disent : « Nous sommes les Hommes, les Soldats - Fleuron populaire de l’Unité Nationale ».
Nicole Ricci Minyem