Dans son éditorial publié dans le quotidien « Cameroon tribune » du 06 mai 2019, la Directrice Générale de la Société de presse et d’éditions du Cameroun (SOPECAM), éditrice du quotidien gouvernemental « Cameroon Tribune », demande aux camerounais de se serrer les coudes pour consolider l’unité et la cohésion nationale, le développement, la sécurité et la démocratie. Bref, il nous faut cultiver la résilience collective.
Selon Marie Claire NNANA, le Cameroun n’a rien à cacher malgré « l’image rocambolesque qu’ont donné du pays, le parlement européen et certains activistes de la toile ces derniers temps. » rappelle la patronne de la SOPECAM. Pour le Dg de la SOPECAM, l’accueil à Yaoundé la semaine dernière du haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, dans un contexte de mises en accusation grotesques et répétées sur le thème des droits de l’homme était nécessaire et essentielle car, écrit-elle, « le choix délibéré de faire voir et de faire entendre à ses partenaire, du moins ceux de bonne fois l’écho des actions déjà entreprises ou à venir, des difficultés et des avancées dans l’effort courageux de résolution des crises sécuritaires et humanitaires, est un signe indéniable d’ouverture et un parti pris de transparence. »
Toutefois, pense Marie Claire NNANA « cette interaction étroite entre partenaires onusiens et camerounais est bien plus productive que la publication de résolutions hostiles, basées sur les allégations des ONG, et dont on se demande si l’objectif véritable n’est pas d’ajouter de l’huile sur le feu. » pour cette dernière, quoi qu’il en soit, le Cameroun, pays pacifique, richement doté par la nature, avec un taux de scolarisation au-dessus de la moyenne africaine et un leadership éclairé, qui déploie un plan de développement à moyen et à long terme, « devrait s’habituer à la récurrence et parfois à l’injustice des critiques et des attaques frontales de la part de ceux qui entendent influencer ou contrarier sa trajectoire vers l’émergence. »
Elle poursuit en soulignant qu’il devient donc urgent d’anticiper ces attaques pour ne pas les subir le moment venu. Bref, il faut « cultiver la résilience collective. » pour Marie Claire, notre pays aura besoin de cette résilience pour affronter le monde qui se dessine sous nos yeux. Car, écrit-elle : « si l’on devait tenter une explication à l’agression que subit le Cameroun de la part de certaines ONG et institutions, ce serait que le pays est pris en étau entre les puissances et les intérêts contradictoires (…). L’élite intellectuelle et dirigeante camerounaise ne devrait pécher ni par cécité, ni par angélisme à cet égard. »
La directrice générale de la Société de presse et d’éditions du Cameroun (SOPECAM), invite donc les camerounais en général, et les dirigeants en particulier à rester soudés, unis et vigilent. « Il importe pour les camerounais de se serrer les coudes pour consolider l’unité et la cohésion sociale, le développement, la sécurité et la démocratie. Il importe de construire la résilience collective. » Mais comment ? « En refusant que le droit de manifester se transforme en droit de vandaliser, que les revendications professionnelles soient instrumentalisées au profit de certains agendas politiques. En donnant une chance au dialogue et à la paix », indique-t-elle. « Il nous faut surtout cultiver la fierté nationale, reconnaitre les efforts et les succès du pays, malgré le chantier immense qui reste. Faisons donc confiance à nos dirigeants et à celui à qui nous avons confié librement le gouvernail du pays. Il est au travail malgré les vents et les tempêtes. », Peut-on lire.
Danielle Ngono Efondo