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Le Chairman a à cet effet sorti un communiqué officiel.

 

Alors que la toile est inondée de déclaration sur la non-participation du Social democratic front (Sdf) aux élections législatives et municipales 2020, un communiqué de la coordination nationale donne la position officielle du parti politique de Ni John Fru Ndi. Cette position est telle que le Sdf va participer à ces élections. D’ailleurs le Chairman en sa qualité du président national du parti par ailleurs président de la Commission nationale d’investiture appelle les députés sortants du Sdf à préparer leur dossier de candidature.

«…J’investis par la présente avec un droit de révision, tous les membres actuels de l’Assemblée nationale et leur enjoins de constituer leur dossier de candidature en conséquence. Je demande également à tous les maires, maires adjoints et conseillers municipaux actuels et dûment investis de constituer leurs dossier de candidature», instruis le Chairman Ni John Fru Ndi.    

Le président du Sdf dans ce même communiqué demande aux membres élus de son parti, qui ne souhaitent plus briguer un autre mandat de rapidement tenir informer par écrit l’exécutif régional aux fins de pourvoir à ces postes dans la circonscription électorale concernée. Ni John Fru Ndi demande par ailleurs à tous les membres du parti «qualifiés» et qui sont à jour de leurs cotisations et souhaitant être candidats aux élections à venir, de constituer leurs dossiers selon le Code électoral.

La compilation et la composition des dossiers des candidats et des listes de candidats potentiels seront faites par l’équipe de coordination nationale du parti. Cette équipe est composée de l’Honorable Joshua Osih, le Sénateur Jean Tsomelou, le Maire John Kumase et Grace Ngwafor.  

Voilà donc qu’il est officiellement et clairement dit. Le Sdf ne va pas boycotter les prochaines élections législatives et municipales. Même si on se souvient qu’à la suite de la convocation du corps électoral, le parti avait dénoncé le fait que les élections aient à se tenir alors que la crise dans les régions anglophones se poursuit toujours.

 

Liliane N.

 

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Les Députés du Social democratic front ont brillé par leur absence hier 12 novembre 2019, à l’hémicycle du Palais de verre de Ngoa-Ekelle.

 

Hier mardi 12 novembre 2019, s’est déroulée la cérémonie d’ouverture de la session parlementaire. Il convient de préciser que cette session est la dernière de cette année au Parlement. Alors que les membres du gouvernement avaient répondu présents avec les Députés de la quasi-totalité des partis politiques siégeant à l’Assemblée nationale, le Social democratic front (Sdf) a répondu aux abonnés absents. Toutes les places assises des Députés du Sdf étaient vides et le sont restées jusqu’à la fin de ladite cérémonie.

Certains Députés du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ont indiqué qu’ils n’étaient pas surpris de cette attitude de leurs camarades du Sdf. La raison étant que ces derniers sont coutumiers des faits. D'aucuns ont laissé entendre qu’en ne prenant pas part à la cérémonie d’ouverture de la session parlementaire de novembre 2019, les Députés du parti politique de Ni John Fru Ndi pratiquent la politique de l’autruche. Et ils ne souhaitent pas résoudre les problèmes ambiants. D'autres ont pensé que leurs camarades du Sdf pouvaient créer la surprise en se comportant différemment vu l’importance de cette session qui s’ouvre.

Le Sdf a l’habitude de pratiquer la politique de la chaise vide. Lorsque le parti revendique un certain nombre de choses ou souhaite montrer son mécontentement. On se souvient encore de l’année 2017. Cette année-là, les Députés de ce parti de l’opposition avaient perturbé une session. Ils réclamaient l’inscription de la crise anglophone à l’ordre du jour. Le projet de loi qui était en discussion, avait finalement été adopté dans un chahut indescriptible. Et la séance a, par la suite été suspendue.

Il faut préciser que la session parlementaire de novembre constitutionnellement, est une session ordinaire. Elle a comme point central l'examen et l'adoption du projet de loi de Finances présenté par le gouvernement.

 

Liliane N. 

 

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Le premier vice-président du social democratic front (Sdf), député et candidat malheureux à la présidentielle de 2018 donne la position du parti de la balance en pleine ouverture de la session parlementaire et dans un climat de convocation du corps électoral pour les municipales et législatives de février 2020. Ses propos sont relayés par nos confrères de Le Messager.

 

« La vraie question est de savoir si ces élections doivent se tenir dans les conditions actuelles. Vous ne pouvez pas prétendre organiser une élection dans des territoires où mêmes les autorités n’existent pas. Notre position fondamentale est que la paix revienne au Cameroun afin que les activités politiques aussi se tiennent.

Nous ne sommes pas dans une logique électoraliste,il faut d’abord ramener la paix dans le Nord-ouest et le Sud-ouest.Pour l’instant il y a deux parties en conflit, le régime de Yaoundé et les sécessionnistes qui doivent tout faire pour cesser la violence. Et là les choses sérieuses comme les élections pourront avoir lieu.

Je me demande combien de bureau d’Elecam sont ouverts au Noso. Il est par exemple impossible pour les originaires de ces deux régions d’établir des casiers judiciaires ou tout autre pièce parce que l’administration est inexistante. Il faut-ne comprendre que la situation est grave sur le terrain. Les différents rapports que nous avons font croire qu’il est impossible d’organiser les élections dans un tel climat ».

A propos du Code électoral ?

« Nous voulons le retour de la paix. Les autres’considérations sont secondaires. Le code électoral doit impérativement être revu voir sécuriser. Un des problèmes que nous avons au Cameroun et le Chairman depuis le 25 mai 1992 le dit est le code électoral qui ne permet pas une saine compétition. Du coup tant que celui-ci n’est pas correct le jeu électoral ne serapas accepté. »

Lire aussi : Session parlementaire de novembre : Le Sdf s’engage à ne pas participer aux séances si la crise anglophone n’est pas résolue

Rappelons que le Social democratic party a pris la décision selon laquelle, ses députés ne participeront pas à la session parlementaire de novembre si le Gouvernement ne propose pas des solutions concrètes pour une sortie de crise sociopolitique dans les régions Nord-Ouest et Sud-ouest.

Cette décision a été prise à l’issue de la réunion du Comité exécutif national (NEC) du SDF. Selon Le président national du parti, Ni John Fru Ndi, il était important que les enfants puissent retourner à l’école en toute sécurité après que le Gouvernement ait mis un terme à la guerre civile. 

 

N.O

 
Published in Parti politiques

Dans une réaction qui fait suite à la convocation du corps électoral des législatives et des municipales par le Chef de l’Etat, le patron politique du SDF dans la région du littoral dit les raisons pour lesquelles organiser une élection locale dans le contexte sécuritaire précaire des régions du Nord Ouest et du Sud Ouest serait un acte de scission du pays.

 

Pour l’honorable Jean Michel Nintcheu, « M. Biya vient d’acter la sécession à travers le décret portant convocation du corps électoral le 09 février prochain ». Selon le député SDF « cet acte malheureusement suicidaire pour le pays compte tenu du contexte socio-politique actuel achève de convaincre, même les plus sceptiques qui osaient encore croire en lui malgré les multiples signaux négatifs qu'il n'a eu de cesse de perpétrer durant son long et détestable règne, que M. Biya est l'acteur majeur de la sécession. Ce décret a définitivement fait tomber le masque du véritable pyromane en chef enfoui sous le boisseau. »

L’argumentaire du patron politique du SDF dans le littoral tient au fait qu’il soit quasi impossible de tenir sereinement des élections municipales ou législatives dans le contexte de crise sécuritaire actuel. En effet, dans un environnement où il y a eu beaucoup de mal à procéder à l’installation de plusieurs sous préfets, comment s’imaginer qu’il soit possible d’organiser des élections crédibles ?

Jean Michel Nintcheu estime que le Chef de l’Etat risque par cette élection conforter les séparatistes dans l’idée qu’il y a deux Cameroun. Effectivement, les risques de radicalisations sont grands. Les populations qui sont le soutien de l’armée dans cette lutte contre les séparatistes, si elles se sentent exclues, il y a de fortes chances qu’elles donnent raison au discours des adversaires de l’unité nationale et de l’intégrité du territoire. Et ce sont là des risques qu’il n’est pas préférable de courir à cette étape du conflit. Une étape où l’on observe une légère détente dans les relations, et où d’importantes négociations sont en cours avec des groupes sécessionnistes.

L’honorable a déjà trouvé le responsable en cas de dérive consécutive à la tenue forcée des élections dont le corps électoral vient d’être convoqué. Pour lui, « M. Biya sera tenu pour principal responsable de la très éventuelle déflagration qui surviendra à la suite de ce décret paranoïaque dont nul n'avait pourtant urgemment besoin en cette période extrêmement sensible de la vie de notre Nation. 

Biya vient de jeter de l'huile sur le feu de la tentative de sécession du pays. En cela, il n'y a plus de doute possible. L'inconséquent, l'autiste et le condescendant trentenaire assumera seul un éventuel effet domino de la déflagration de forte amplitude dans d'autres régions du pays. L'Histoire de notre pays retiendra qu'il a hérité d'un pays en paix et n'a lésiné sur aucun moyen pour le brûler au crépuscule de son règne. »

Croisons les doigts et espérons qu’il n’en sera rien.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Tribune Libre

Lors d’une réunion le 09 novembre dernier à Yaoundé, le Social democratic party a pris la décision selon laquelle, ses députés ne participeront pas à la session parlementaire de novembre si le Gouvernement ne propose pas des solutions concrètes pour une sortie de crise sociopolitique dans les régions Nord-Ouest et Sud-ouest.

 

Cette décision a été prise à l’issue de la réunion du Comité exécutif national (NEC) du SDF. Selon Le président national du parti, Ni John Fru Ndi, il était important que les enfants puissent retourner à l’école en toute sécurité après que le Gouvernement ait mis un terme à la guerre civile. Lors de la séance du NEC tenue à Douala en mois d’août, le parti a mentionné pour la première fois, qu’il ne participera pas à la session parlementaire de novembre si aucune mesure concrète n’est prise en faveur d’un retour de la paix dans les régions anglophones. 

Le NEC du mois d’août a été d’ailleurs sanctionné par une déclaration dans laquelle, on peut lire : « Il incombe donc à M. Paul Biya non seulement de mettre fin à la guerre civile, mais aussi d’apporter une solution définitive qui permettra aux enfants de retourner à l’école (...) faute de quoi le SDF sera obligé de retenir ses parlementaires à la session de novembre 2019 ». 

Le samedi 09 novembre 2019, le SDF a réaffirmé sa posture, celle de ne pas participer pas à la session parlementaire et aux élections tant que la violence et l’insécurité continueront de sévir dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Ce message qui sonne comme un appel au boycott intervient au moment où les deux présidents du Sénat et de de l’Assemblée nationale viennent de convoquer des séances pour le mardi 12 novembre. 

 

Innocent D H

 

Published in Parti politiques

Certaines formations politiques comme le Social democratic front affirment travailler difficilement dans les deux régions anglophones.

 

Le Social democratic front (Sdf), l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp), l’Union démocratique du Cameroun (Udc) et même le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) le parti au pouvoir, multiplient les actions sur le terrain. Toutes ces formations politiques préparent déjà les élections municipales et législatives prévues pour l’année prochaine.

Jean Tsomelou, le Secrétaire général du Sdf parlant au nom de sa formation politique indique qu’ils sont déjà sur le terrain. Cependant les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest frappées par la crise anglophone ne sont pas faciles d’accès pour les équipes envoyées sur le terrain. « Le Sdf est sur le terrain. Malheureusement dans les deux régions en crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, il est très difficile pour nos responsables de travailler sereinement. L'activité politique est en train de pâtir de la situation actuelle au même titre que les autres domaines. Dans les huit autres régions, le Sdf est prêt. Nous réarmons nos troupes. Les réunions se tiennent régulièrement. Le régional de l'Ouest est en tournée et mobilise les militants, comme ceux du Littoral et du Centre », déclare Jean Tsomelou.

Du côté de l’Undp, Saidou Maïdadi, secrétaire national à la Communication du parti fait savoir qu’ils avaient déjà établi un document dressant les dates probables des élections municipales et législatives si attendues. « Un document interne du parti sur les dates probables des élections s'est malencontreusement retrouvé sur les réseaux sociaux. Tout le monde l'utilise aujourd'hui. Ce document témoigne du sérieux que notre parti met pour l'organisation des élections. Nous étions fin prêts avant même la prorogation des mandats. Le renouvellement des organes de base auquel nous avons procédé après le congrès de 2017 et montrant que nous sommes implantés dans les 58 départements de la République nous permet d'être confiants quant aux prochains résultats que nous ambitionnons à juste titre avoir », affirme-t-il.

L’Udc pour sa part fait savoir qu’il y a eu des actions de charme qui ont été menées. Ces actions visaient à faciliter l’établissement des cartes nationales d’identité, booster les inscriptions et sensibiliser les inscrits au retrait de leurs cartes d'électeur.

Même s’il demeure le parti au pouvoir, le Rdpc s’active également pour les prochaines élections suscitées. Augustin Balla, le président de la section Rdpc du Mfoundi V indique que le parti a misé sur des actions de proximité auprès des populations. « Depuis le mois d'octobre dernier, nous procédons à des séances d'investissement humain dans le cadre des journées citoyennes de propreté », ajoute-t-il.

 

Liliane N. 

 

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L’honorable Jean Michel Nintcheu et tout le directoire de cette formation politique avaient exigé la libération immédiate de leur camarade venu d’Allemagne quelques heures plus tôt, pour prendre part au Grand Dialogue National

 

Une exigence contenue dans un communiqué rendu public ce mercredi

« Les soldats de M. Biya ont procédé à l'arrestation et à l'emprisonnement du camarade Paddy Asanga, qui a pourtant été invité par le gouvernement camerounais en faveur de la GRC. Paddy Asanga, membre du SDF résidant en Allemagne, est arrivé au Cameroun dans l’espoir que le GN parvienne à atténuer la crise dans certaines parties du nord-ouest et du sud-ouest.

Son embastillement est la preuve que le DRM est évidemment incapable de dissimuler cette réalité répugnante et répugnante du fait que le Cameroun est et reste un État policier dont l'ADN reste la violation systématique des droits fondamentaux

Paddy Asanga doit être libéré immédiatement et sans condition. Un appel à tous les patriotes sera lancé dans cette direction dans les prochains jours à Yaoundé, en autisme… ».

 

Quelles sont les raisons de cette interpellation ?

« Il a été interpellé parce qu’il prenait des images à l’intérieur de la prison…Du moins c’est ce qu’on nous a donné comme raison. Maintenant, à vous de juger fort opportunément de ce prétexte, lorsqu’on connait les mesures de sécurité mises en place dans les prisons camerounaises… ».

« Si c’est la véritable raison de son arrestation, il y’a lieu de se poser des questions, surtout lorsqu’on sait qu’il n’est pas possible d’entrer dans un pénitencier avec des appareils. Lorsqu’on vient en visite, les gardiens exigent de laisser sur une table, téléphone portable, appareil photo, caméras et autres qui peuvent permettre de capter matériellement ce qui se vit à l’intérieur de ces prisons… ».  

Il n’a pas été possible de l’avoir au téléphone mais, les mêmes sources nous ont fait savoir que Paddy Asanga va prendre le vol dans les prochaines heures et rentrer en Allemagne.

En rappel, à quelques heures du début des assises de Yaoundé, le responsable du Social Democratic Front, à peine arrivé au Cameroun, avait affirmé devant les  médias que : «Nous sommes venus ici parce que nous ne voulions pas jouer à la politique des chaises vides. Mais s'ils nous arrêtent ici au Cameroun, nous n'allons plus accepter cette supercherie, pour qu'ils gâchent l'argent des contribuables que nous venons ici et toujours ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Parti politiques

Le Chairman a fait cette révélation la semaine dernière, après l’audience qui lui a été accordée par Joseph Dion Ngute le Premier Ministre.

 

Le président national du Social democratic front (Sdf) sera présent lors du grand dialogue national qui débute ce 30 septembre 2019. Malgré les menaces des sécessionnistes, il sera bel et bien là. Il a confirmé sa présence et sa participation, tout en révélant que les séparatistes lui ont demandé de ne pas être à ce rendez-vous jugé historique. Le Chairman a précisé que s’il devait passer de vie à trépas après le dialogue, il s’en irait heureux. Car pour lui, il est important de donner une chance à la paix. Et c’est la raison pour laquelle, cette action convoquée par le Président de la République a reçu son onction.

A titre de rappel, le Chairman Ni John Fru Ndi a déjà eu à payer pour ses positions parfois différentes de celles des séparatistes. Le président fondateur du Sdf a été kidnappé par ces derniers, une première fois, le le 27 avril 2019. Les sécessionnistes lui demandaient de retirer les parlementaires de sa formation politique du Sénat et de l’Assemblée nationale. Une demande qu’il n’a pas acceptée. Il avait alors été kidnappé une seconde fois. Le 28 juin 2019 pour être précis. Son enlèvement avait eu lieu à Bamenda dans la région du Nord-Ouest.

« Le président national du Sdf, le chairman Ni John Fru Ndi a été victime d’un enlèvement par des ravisseurs non identifiés cet après-midi aux environs de 15h30mn. Ces derniers sont entrés dans sa résidence de Ntarikon par Bamenda avec des armes à feu et ont tiré à bout portant sur son garde de corps puis multiplié par la suite des tirs de sommation. Le chairman qui se trouvait à l’intérieur de la maison est sorti pour s’enquérir de la situation et c’est alors que les assaillants l’ont enlevé pour une destination inconnue », faisait savoir Jean Robert Wafo le ministre du Shadow cabinet du Sdf.

Fru Ndi avait finalement été une fois de plus libéré par ses ravisseurs.  

 

Liliane N.   

 

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Le parti politique de Ni John Fru Ndi pense que le grand dialogue national convoqué par le Président de la République, ne peut réussir sans la remise en liberté de ces détenus.

 

Par voie de communiqué rendu public, le Social democratic front (Sdf) réclame l’amnistie générale, pour toute personne arrêtée dans le cadre de la crise anglophone. Le parti politique de l’opposition pose cela comme l’une des conditions préliminaires à sa participation au grand dialogue national, convoqué le mardi 10 septembre 2019 par le Chef de l’Etat, lors de sons adresse à la nation.  

« Nous avons relevé sans équivoque que le dialogue national inclusif annoncé ne saurait efficacement prospérer sans un environnement serein à savoir : la déclaration d’un cessez-le-feu et la garantie d’une amnistie générale pour tous ceux impliqués à quelque niveau que ce soit dans la crise anglophone », peut-on lire dans son communiqué.

En réclamant aussi un «cessez-le-feu » avant ce grand rendez-vous annoncé pour la fin de ce mois de septembre, le Sdf demande que le dialogue « soit présidé par une personnalité neutre ». Pourtant dans son adresse, le Chef de l’Etat a indiqué qu’il sera conduit par Joseph Dion Ngute le Premier Ministre.  Aussi le parti politique de Ni John Fru Ndi pense que lors dudit dialogue, « la forme de l’Etat » doit être abordée lors des discussions. Cela devant conduire à «l’adoption d’une nouvelle constitution », et par ailleurs, « les Forces de défense, de sécurité » doivent en être exclues.

Il convient de noter que si le Sdf pose un certain nombre de conditions préliminaires pour prendre part au dialogue national, le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) par la voix de son président Cabral Libii a indiqué qu’il souscrit à cet appel. Cabral a d’ailleurs indiqué la rédaction ipso facto des documents présentant leur position officielle.

Après le Pcrn, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais par la voix de Jean Nkuete le Secrétaire général (Sg) du Comité central du parti au pouvoir a fait savoir qu’il prendra une part active à ce dialogue.

 

Liliane N.

 

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Le parti politique du Chairman Ni John Fru Ndi pose comme condition pour sa participation à ces élections, la résolution de la crise socio-politique qui sévit dans les deux régions anglophones.

 

La participation du Social democratic front (Sdf) aux élections législatives et municipales a été débattue le 10 août 2019. C’était lors du Comité exécutif national (Nec) qui s’est déroulé dans la ville de Douala et a été présidé par le Chairman Ni John Fru Ndi.

Au terme desdites assises, le Sdf a rendu public un communiqué sanctionnant leurs travaux. Il est dit dans ce document, que le parti figure emblématique de l’opposition au Cameroun, ne prendra part aux élections législatives et municipales que si la crise baptisée crise anglophone venait à être résolue. Dans le cas contraire, il ne faudra pas le compter parmi les formations politiques qui seront de la partie. Aussi, il ne sera pas seulement question de s’abstenir de participer aux élections municipales et législatives, le parti compte aller plus loin, en interdisant à ses parlementaires à prendre part à la session ordinaire de novembre prochain.

« Il incombe à M. Biya non seulement de mettre un terme à cette guerre civile, mais également, de créer un environnement propice pour une rentrée scolaire effective en septembre prochain, ainsi que la tenue des futures élections locales, faute de quoi, le SDF se trouvera dans l’obligation de suspendre la participation de ses parlementaires à la session de novembre 2019, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat », peut-on lire dans ledit communiqué du Sdf.

Pour le parti du Chairman Ni John Fru Ndi, si les élections législatives et municipales sont convoquées à l’état actuel des choses, le Cameroun court tout droit à la « division définitive du pays en deux entités territoriales distinctes ». Sur ce point, Joshua Osih en sa qualité de premier vice-président du parti, affirme que « le Sdf ne participera pas à un exercice qui consacrera la sécession de huit régions du Cameroun des deux autres. Organiser ces élections en temps de guerre consistera pour Mr Biya, à donner raison aux sécessionnistes ».

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01