L’information a été rendue publique au cours du meeting que le Social democratic front a organisé le 05 février 2020 au quartier Makepe Missoke dans l'arrondissement de Douala 5e.
C’est une idée de Carlos Ngoualem, sixième adjoint au Maire dans la municipalité de Douala 5e par ailleurs candidat du Social democratic front (Sdf). Il a présenté ladite idée en compagnie de l’Honorable Jean-Michel Nintcheu, le Député sortant du Sdf. Il a donc annoncé la mise sur pied de la brigade anti fraude au cours du meeting qu’il organisait. La précision qui valait la peine, a été faite au sujet de cette initiative. Cette brigade qu’il créée ne doit pas être confondue à la Brigade anti-sadinards (Bas) qui s’illustre en Europe, qui a procédé l’année dernière, au saccage des représentations diplomatiques du Cameroun dans certains pays d’Europe comme la France.
La brigade du Sdf aura la charge de surveiller les votes des militants du parti. Parce que la formation politique du Chairman Ni John Fru Ndi craint de se faire voler ses voix. D’ailleurs lors du meeting sus mentionné, le candidat Carlos Ngoualem a indiqué que le plus dur n’est pas gagner. Etant donné qu’il passe pour être favori dans cette Commune autrefois dirigée par la défunte Françoise Foning. Pour lui le plus dur est d’être reconnu vainqueur.
« Cette brigade nous évitera d'aller au contentieux électoral à Yaoundé car notre contentieux nous le ferons ici nous-même... Malheur donc a ceux qui voudront s'aventurer à voler les votes du SDF, il rencontreront sur leur chemin la BAF », a-t-il déclaré. Il faut souligner que Carlos Ngoualem est la tête de liste Sdf aux municipales à Douala 5è.
Parlant de la fraude électorale, le Sdf avant même le vote accuse déjà le Rassemblement démocratique du peuple camerounais de poser des actes de tricherie. Le parti affirme que le Rdpc achète les voix des électeurs à Douala 2e.
Liliane N.
Le Social Democratic Front et d’autres partis politiques dénoncent des manœuvres de fraudes mises en place par les candidats du RDPC pour s’assurer de la victoire dans la commune de Douala 2e. Des manœuvres d’achat des électeurs.
Tout commence par une dénonciation d’un militant SDF menacé d’expulsion du quartier par son chef de quartier. C’est alors que les responsables des partis politiques en coalition dans l’arrondissement vont s’intéresser de plus près à la manœuvre. Des chefs de quartier et des chefs de bloc, sous les ordres des pontes du RDPC, procèdent au recensement et à l’identification des habitants qui seront électeurs pour les prochaines législatives et municipales du 09 février. Ces chefs à la solde du parti au pouvoir obligent les électeurs à faire des photocopies de leurs cartes d’électeur et d’y écrire ensuite leurs numéros de téléphone. Le RDPC propose en contre partie des rétributions financières. Des montants qui varient entre 2.000 fcfa et 5.000 fcfa par personne. Pour entrer en possession de son argent, il faut présenter les bulletins de vote des adversaires du RDPC. Preuve qu’on n’a pas inséré ces bulletins dans l’urne. Et donc que c’est le RDPC qui a été choisi. Ceux qui résistent fermement font l'objet d'intimidations de toutes sortes (chantage, menace d'expulsion des quartiers).
On peut lire dans le communiqué rendu public par le SDF : « La Coalition gagnante (Sdf, Udc, Andp, Pcrn et Upc dit des fidèles) condamne avec la dernière énergie ces manœuvres de fraude et actes d'intimidation qui rappellent la sombre histoire de la gestapo hitlérienne. La Coalition gagnante demande aux chefs de quartier et aux chefs de bloc de mettre un terme à ces pratiques illégales et pour ceux qui n'ont pas encore cédé, de ne point y participer au risque de perdre irréversiblement toute leur crédibilité auprès des populations qu'ils sont censés encadrer en toute impartialité. La Coalition gagnante appelle au demeurant les populations de Douala 2ème à ne point céder à la corruption programmée sur fond d'atteintes graves aux libertés fondamentales et à la démocratie. La Coalition gagnante tient à souligner qu'elle prendra ses responsabilités pour protéger le vote des électeurs à Douala 2ème et prend l'opinion nationale et internationale à témoin sur ce que le Rdpc à Douala 2ème sera responsable d'éventuels troubles à l'ordre public que ces pratiques totalement illégales et anti-démocratiques pourraient engendrer. »
Il faut rappeler qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle technique de fraude électorale. Les acteurs politiques proches du pouvoir y sont coutumiers. Au cours de son meeting donné il y a quelques jours à MAKAK, Cabral Libii dénonçait les mêmes manœuvres et mettait en garde les électeurs sur le danger de ce type de corruption et sur les conséquences pour le sous-développement de leur contrée.
Stéphane NZESSEU
Dans une correspondance qu’il a rendue publique, le Député du Social democratic front donne les raisons pour lesquelles, il a marché sur les effigies du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
En ce début de campagne électorale des législatives et municipales, l’une des images qui a inondé la toile, c’est celle qui montre l’Honorable Jean Michel Nintcheu en train de piétiner les effigies du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). L’image ayant reçu des commentaires assez mitigés, l’Honorable a produit une correspondance dans laquelle il explique son acte. Pour lui, piétiner les effigies du Rdpc, c’est un acte citoyen qui vise à dénoncer des maux tels que la fraude dont se rend coupable, le parti politique au pouvoir.
« Je note avec étonnement que la mémoire sélective des thuriféraires du pouvoir est en marche pour critiquer l'acte citoyen que j'ai posé en piétinant avec satisfaction l'un des symboles des souffrances et des malheurs du peuple camerounais. Je tiens à préciser que si c'était à refaire je le referai, dans le but de laver l'honneur du peuple camerounais. En piétinant avec allégresse les effigies du Rdpc, j'entendais manifester mon ras le bol contre toutes les politiques du renouveau. J'ai marché sur un symbole de la dictature et de la mal gouvernance. J'ai marché contre le sous-développement et les souffrances infligées au peuple camerounais depuis trente-huit ans », écrit l’Honorable Jean Michel Nintcheu.
Le Député du Sdf indique que c’est également pour la gestion de la crise anglophone qui bat son plein au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, qu’il a marché sur les effigies du Rdpc. A cette raison, il ajoute la question de la secte terroriste Boko Haram qui met en mal les citoyens à l’Extrême-Nord du pays, sans oublier la question relative à la porosité des frontières, l’injustice etc.
« J'ai marché contre l'indifférence du gouvernement RDPC qui se refuse à apporter une solution fédérale à la crise anglophone et se repaît du sang de nos compatriotes des régions du NOSO, dont les villages ont été réduits en cendre. J'ai marché contre les symboles de l'inertie à nos frontières et qui ont permis l'installation de BOKO HARAM et de la SELEKA sur notre territoire. J'ai marché contre l'asphyxie de notre économie étouffée par la corruption et l'injustice sous toutes ses formes. J'ai marché pour dire mon haut-le-cœur face au silence de l'administration au sujet des crimes rituels et des vols de bébés dans nos maternités. J'ai marché pour dire non à ce système de santé dans lequel on peut mourir pour une fracture au bras et dans lequel on peut être éventré devant l'indifférence du personnel médical », écrit l’Honorable du Sdf.
Liliane N.
Les séparatistes sont intransigeants. Ils sont déterminés à empêcher d’une manière ou d’une autre la tenue de des élections locales dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Ce n’est pas une mince affaire que de tenir ses campagnes électorales dans les régions du Nord ouest et du Sud ouest. De ceux qui essayent autant que faire ce peut d’être présent sur le terrain, figure en bonne place le RDPC. Et on peut bien comprendre pourquoi. D’abord grâce à la témérité d’un homme qui coûte que vaille est déterminé à faire exister le RDPC dans les circonscriptions du Koupé Manengouba, parlant du ministre Elvis Ngollè Ngollè. Mais aussi du fait de la forte présence militaire. Les soldats du BIR et de la Gendarmerie quadrillent chaque zone devant abriter un rassemblement des militants du MRC. Le cordon de sécurité est sur des kilomètres de rayons, question de ne pas frôler le pire. Or, sachant qu’il s’agit aussi d’une guerre asymétrique, avec la possibilité d’attentat des miliciens terroristes, les mesures de sécurités sont encore plus renforcées. Des missions de renseignements avancées sont effectuées, les corps d’armées sont en communication constante avec les soldats infiltrés au sein de la population et des autres relais de renseignements. Il faut ajouter à cela le port d’un dispositif de contre balle camouflé sous les vêtements des principales autorités.
Puisque la peur est partout, les militants qui osent venir à ces rencontres savent qu’ils mettent leur vie en danger. C’est pourquoi on observe que ces militants viennent au lieu de réunion qui est communiqué très discrètement, en civil. C’est-à-dire sans signe apparent d’appartenance au RDPC. Et c’est une fois sur le site devant abriter le meeting, la zone hautement sécurisée, qu’ils peuvent arborer leurs vêtements du parti. Dur dur d’être militant en pareil circonstance.
C’est fort de cette réalité que les membres des autres partis politiques en course dans ces régions craignent de ne pouvoir assister à une campagne puis à une élection démocratique. Non seulement parce qu’ils n’ont aucune garanti qu’ils bénéficieront de la même intensité du dispositif sécuritaire à l’heure de leurs campagnes électorales. Il ne faut pas l’oublier, le RDPC est fortement confondu à l’Etat. De ce fait, une sortie du RDPC implique la sortie de toutes les autorités de la circonscription et pour ces raisons et autres, ils bénéficient d’une certaine discrimination dans le déploiement sécuritaire.
Stéphane NZESSEU
Le parti au pouvoir et celui du Chairman Ni John Fru Ndi se rabattent sur les militants frustrés et les indécis du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) et le Social democratic front (Sdf) retournent à leur avantage, la décision de boycott du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Dans la région de l’Ouest du pays, ces deux formations politiques cherchent à recruter dans les rangs du Mrc. On sait qu’en décidant à la dernière minute de ne pas prendre part aux élections législatives et municipales, le parti de Maurice Kamto a fait en son sein des frustrés et des indécis. Et aujourd'hui, c’est cette tranche de militants qui est devenue la cible prisée du parti au pouvoir et du Sdf.
Par le biais des responsables locaux, le Rdpc et le Sdf parviennent à entrer en contact avec ces militants du Mrc. Ils ont établi la mesure d’une campagne de proximité. Ils ont mis un accent sur les associations, les groupes d’intérêts communs et les organisations sociaux professionnelles. Selon le journal Le Messager qui relaie aussi cette information, cette stratégie développée par les deux partis suscités est connu du Mrc.
« Dans le sommier du Mrc, l’on sait que le Rdpc et le Sdf manœuvre en coulisse. Une pointe d’assurance souvent relative, les leaders locaux pronostiquent sur -l’engagement et la fidélité sans failles des camarades». En outre, l’on indique l’éventualité des sanctions encourues par les camarades ramant à contre-courant des consignes du président national. Mais pour cela, reconnaît un leader local, il faudra d’abord mener une campagne d’explication auprès de nombre de militants et sympathisants qui ruminent des rêves brisés à l’annonce du retrait des listes prononcé par le président national du Mrc », écrit Le Messager.
Liliane N.
Le parti de l’égalité des chances à tous y est poussé par les magistrats de la Chambre Administrative de la Cour Suprême.
La décision n’est pas encore actée. Les dirigeants du SDF attendent la décision définitive de la Chambre Administrative de la Cour Suprême qui devrait tomber au cours de cette journée de mardi 21 janvier 2020. Mais déjà, la tension est vive. Les responsables et les militants qui suivaient jusqu'à hier soir dans les travaux de la Cour Suprême sont outrés par ce qui se dessine sous leurs yeux. Une injustice à nul autre pareil.
A l’annonce des listes retenues par Elecam pour la compétition électorale de février 2020, le SDF avait vu sa liste de candidats pour la commune de Yaoundé 6e rejetée. Tout naturellement, le parti du 26 Mai 1990 a contesté la décision d’Elecam devant le tribunal administratif pour la région du Centre à Mendong à Yaoundé. Au cours du contentieux préélectoral, le tribunal administratif a rétabli le SDF dans ses droits. Tout était terminé puisque Elecam qui était fautif dans l’affaire n’a pas fait appel de la décision du Tribunal administratif. Seulement, à la surprise de tous, c’est le RDPC qui pour ce dossier relève appel de la décision du Tribunal Administratif du Centre.
Comment comprendre que le RDPC qui n’est pas cité dans le dossier, qui n’était pas partie au procès au niveau du Tribunal administratif se retrouve subitement à faire appel d’une décision qui par principe ne la concerne. De « Jure », cette décision devrait tout naturellement être déclarée irrecevable et l’affaire classée. Malheureusement, les juges de la Cour Suprême traînent à dire cette décision qui ne devrait même pas prendre 30 minutes de leur temps. L’hésitation curieuse du juge de la Chambre Administrative donne de s’interroger sur la justice qui sera rendue. Les juges ont tellement hésité qu’ils ont renvoyé leur décision, devant être rendue hier après-midi, à ce mardi.
Fort de ce qui se dessine, le SDF est clair, si la justice par cet acte d’injustice frustrait le parti de Ni John Fru Ndi, il n’aurait plus d’autres choix que de se retirer de cette compétition. De plus, cette décision de boycott qui ne concernera que la région du Centre peut être le prétexte pour un boycott national par le SDF. Une situation qui serait plutôt catastrophique pour la démocratie camerounaise.
Stéphane NZESSEU
La Chambre administrative de la Cour suprême a réhabilité la liste du Social democratic front le mercredi 15 janvier 2020.
Le Social democratic front (Sdf) a eu gain de cause à la Chambre administrative de la Cour suprême. Il faut rappeler que le Sdf avait été disqualifié par le Tribunal administratif du Littoral. C’était à la suite d’un recours contentieux qui avait été introduit par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Les motifs ayant été avancés pour sa disqualification était dossier incomplet, en se fondant sur les documents exigés par les articles 181 et 182 de la loi portant Code électoral. Le Sdf sera de la partie le 9 février 2020, dans la Commune de Douala 1er.
Les choses sont donc rentrées dans l’ordre pour le Sdf grâce au verdict de la Chambre administrative de la Cour suprême. Dans trois semaines, les candidats investis par le parti du Chairman Ni John Fru Ndi vont se frotter à ceux du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Dans cette municipalité, le Rdpc parti au pouvoir passe pour être le rival historique du Sdf. Il va également devoir se battre avec le Mouvement progressiste (Mp) de Jean-Jacques Ekindi, le Nouveau mouvement populaire (Nmp) de Banda Kani, et l’Union démocratique du Cameroun (Udc) d’Adamou Ndam Njoya.
Pour parler d’autres partis politiques dont les listes ont également été réhabilitées, on peut citer dans la région de l’Ouest, le Mouvement citoyen national du Cameroun (Mcnc) de Afanwi Ndifor, l’un des candidats à la présidentielle d’octobre 2018. C’est toujours la Chambre administrative de la Cour suprême qui a donné gain de cause à ce parti. Le Rdpc avait obtenu la disqualification de sa liste aux municipales dans la commune de Banka, dans le département du Haut-Nkam, au motif que les noms de certains de ses militants s’y trouvaient. Seulement il n’a pas pu apporter les preuves de cette accusation.
Liliane N.
Pour avoir la réponse à cette question il faut aller la chercher dans l’extrait des propos du Me Moustapha Nguana, conseiller du Social democratic front (SDF) et candidat aux législatives du 09 février 2020. Invité à l’émission « Droit aux Urnes », ce mardi sur la Crtv télé, l’on apprend que son parti ne va pas céder à la peur entretenue dans la zone anglophone par les combattants séparatistes ambazoniens, les militants entendent bel et bien battre campagne en vue des élections locales.
Certes que depuis quelques temps les sécessionnistes ambazoniens n’ont eu de cesse de brandir des menaces contre la tenue des élections locales du 09 février prochain dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, mais le SDF n’entend pas reculer. Le parti du Chairman Ni John Fru Ndi entend y mener sa campagne dans l’optique de renouveler son élite politique dans cette partie du pays. Dans ce sens Moustapha Nguana, conseiller du parti affirme : « mes collègues dans le Nord-Ouest sont dans une situation particulière. Mais ils sont nombreux à avoir décidé de ne pas céder à la terreur (…). La question qui se pose est de savoir si la République doit rester débout ou si elle doit céder face aux artisans de la terreur. On aurait souhaité que le contexte sécuritaire soit tout autre. Que les gens puissent exercer en toute liberté leur droit de vote ».
Pour le cadre du parti, le SDF battra bien campagne dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, une conséquence logique de l’engagement pris par les militants de ne pas céder face aux menaces des partisans de la terreur. Le SDF avait pourtant d’abord signalé qu’il ne participera aux élections locales que si la crise anglophone n’était résolue. Ensuite, lors d’une récente conférence de presse, il a décidé de changer d’avis.
Selon certaines sources, cette décision du parti politique de battre campagne en temps opportun dans les deux régions anglophones, lui font déjà attirer les foudres des groupes séparatistes qui promettent régler les comptes des militants qui s’entêtent à se présenter au scrutin le 09 février 2020.
Innocent D H
Selon des indiscrétions, les deux kidnappings de Ni John Fru Ndi ont affecté son état de santé.
Le président fondateur du Social democratic front (Sdf) ne se trouve pas actuellement au Cameroun. Le Chairman Ni John Fru Ndi malade est aux Etats-Unis, nous révèlent nos sources. Selon celles-ci, il y est pour se faire soigner. Il a quitté le pays ce weekend. Les kidnappings dont il a été victime, ont affecté son état de santé.
A titre de rappel, c’est le 27 avril 2018 que Ni John Fru Ndi a été kidnappé pour la toute première fois. C'était à Kumbo dans la région du Nord-Ouest. Le communiqué de Jean Robert Wafo, le ministre du shadow cabinet du Sdf en charge de l’information et des médias révélait que le Chairman a été enlevé alors qu’il accompagnait avec une délégation, la dépouille de l’Honorable Joseph Banadzem, l’ancien président du groupe parlementaire du Sdf à l’Assemblée nationale. Dans une interview accordée à notre confrère Le Jour, le Chairman avait révélé que ses ravisseurs étaient les éléments du mouvement des ambazoniens. Il avait indiqué que ces derniers lui avaient pris la somme de 30 000.
Le deuxième kidnapping du Chairman a eu lieu le 28 juin 2019 dans la ville de Bamenda. Le communiqué rendu public par le parti a relaté les conditions de cet autre enlèvement. «Le président national du Sdf, le chairman Ni John Fru Ndi a été victime d’un enlèvement par des ravisseurs non identifiés cet après-midi (28 juin 2019 Ndlr) aux environs de 15h30mn. Ces derniers sont entrés dans sa résidence de Ntarikon par Bamenda avec des armes à feu et ont tiré à bout portant sur son garde de corps puis multiplié par la suite des tirs de sommation. Le chairman qui se trouvait à l’intérieur de la maison est sorti pour s’enquérir de la situation et c’est alors que les assaillants l’ont enlevé pour une destination inconnue».
Liliane N.
Le bureau de coordination des opérations d’Election’s Cameroon dans la commune de Misaje est parti en fumée dans la nuit du mardi 07 janvier 2020. Plusieurs sources confirment qu’il s’agit d’une attaque des milices ambazoniennes.
C’est très tard dans la nuit que les flammes ont été remarquées par les riverains. Mais personnes ne pouvait véritablement voler au secours du bureau d’Election’s Cameroon qui partait ainsi en fumée. Les ambas boys qui revendiquent cette opération disent qu’il s’agit là du début d’une série d’actions visant tout simplement à empêcher le déroulement des élections municipales et législatives dans la région. En attendant de savoir avec précision le bilan des pertes, il faut craindre la disparition d’une certaine quantité de matériel électoral et surtout des cartes de votes qui n’avaient pas encore été récupérées par les propriétaires. Mais quel que soit les données qui pourraient s’être consumées, le système informatisé d’Elecam peut tout remettre à jour pour le grand bien des électeurs. Les données du bureau d’Elecam de la division de Misaje seront certainement reconstituées.
Il ne reste plus qu’un mois pour que les citoyens camerounais accomplissent leur droit de vote en allant choisir les hommes et femmes qui vont les représenter dans différentes instances du pouvoir politique. Un acte citoyen que tente d’empêcher de diverses manières, les milices sécessionnistes engagées dans la crise anglophone. Ils annoncent d’ailleurs cinq jours de villes mortes dans toutes les deux régions, soit du 07 au 12 février 2020. Compris donc le jour des élections. Pour eux, ils se préparent à cinq jours de combats, cinq jours d’affrontements avec qui que ce soit qui tenterait d’une manière ou d’une autre de défier leur autorité, leur décision.
Le Donga Mantung dans la région du Nord-Ouest fait partie de ces principales localités où les combats entre milices ambazoniennes et forces de défense sont les plus rudes. Du fait de l’extrême insécurité dans la localité, on a assisté à la démission de plusieurs élus du SDF de leurs candidatures pour les prochaines échéances électorales. Aussi, d’après des informations vérifiées, de nombreux camions pleins de gendarmes camerounais sont entrés dans les villes de la région du Sud-Ouest dans la journée d’hier mardi. On parle de près de 350 gendarmes. Ils ont principalement la responsabilité de sécuriser la contrée pour permettre aux citoyens d’accomplir librement leur droit de vote, le 09 février prochain.
Stéphane NZESSEU