Le député Jean-Michel Nintcheu s’en prend cette fois-ci à son camarade Joshua Osih pour s’être récemment associé à des leaders de partis politiques de l’opposition, qui ont mis sur pied une plateforme républicaine pour travailler sur la mise en place d’un système électoral nouveau ou amendé pour la stabilité et la prospérité du Cameroun.
Le député Jean-Michel Nintcheu n’est pas contre l’initiative portée par certains leaders de partis politiques de l’opposition, qui veulent travailler sur la mise en place d’un système électoral nouveau ou amendé pour la stabilité et la prospérité du Cameroun. D’ailleurs dans le communiqué presse parvenu à la rédaction d’Agence Cameroun Presse, il indique qu’il salue cette action. Ce qu’il dénonce, c’est la présence du député Joshua Osih son camarade parti dans ladite initiative.
«…Le comité exécutif régional déplore qu’un membre dont l’auto exclusion a été constatée en date du 21 mars 2021 (article 8.2), ait été associé à une initiative aussi délicate qui engage la crédibilité, la légitimité et la notabilité du SDF sans aucune concertation préalable», a écrit l’honorable Jean-Michel Nintcheu dans son communiqué.
Il faut rappeler que depuis un temps, les députés du SDF Jean-Michel Nintcheu et Joshua Osih sont à couteaux tirés. Le premier des élus du parti de la balance suscité a dénoncé le fait que le deuxième se soit associé à des parlementaires qui ont écrit une correspondance au gouvernement américain pour indiquer que la souveraineté du Cameroun est non négociable. Aussi dans ladite correspondance, ils demandaient le rapatriement des camerounais en situation irrégulière aux Etats-Unis.
Joshua Osih et Jean-Michel Nintcheu se sont livrés à une véritable guerre épistolaire qui selon des indiscrétions a pour base, la succession du Chairman Ni John Fru Ndi à la tête du SDF.
Liliane N.
Jeune Afrique note toutefois, que le député Joshua Osih ancien candidat de l’élection présidentielle de 2018 investi par le Social democratic front, n’a pas dit son dernier mot.
Du point de vue de Jeune Afrique, l’honorable Jean-Michel Nintcheu est bien parti pour succéder le Chairman Ni John Fru Ndi à la tête du Social democratic front (SDF). Le journal panafricain note que c’est au député Jean-Michle Nintcheu qu’avait été confié à la fin de l’année 2020, «la mission de mettre sur pied la future stratégie du parti qui a été présentée lors d’une réunion du bureau national à la mi-mars».
Jeune Afrique note aussi que l’honorable Jean-Michel Nintcheu qui est le président de la commission Action du SDF entend bien s’en servir «comme d’un tremplin pour prendre les rênes» du parti de la balance. Il convient de rappeler que celui-ci envisage de restaurer les racines frondeuses du parti des années 1990. Année où faut-il le préciser, la formation politique était présentée comme le véritable parti de l’opposition au Cameroun.
«Le SDF a perdu pied à mesure qu’il cohabitait avec le RDPC et que le MRC de kamto prenait sa place sur le terrain», affirme sous anonymat un politologue dans Jeune Afrique numéro 3099. «Nintcheu doit aussi reconstruire une popularité et recréer un engouement. Il lui faudra parfois s’allier avec le MRC, mais cela ne dérange pas», ajoute le politologue qui s’exprime sous anonymat dans le journal.
Jeune Afrique pense que la succession de Ni John Fru Ndi à la tête du SDF qui agite les esprits dans ce parti pourrait bien intervenir en 2022 lors de la convention du parti ou même un peu plus tôt.
Liliane N.
Jean Tsomelou le Secrétaire général du Social democratic front affirme que tout étalage médiatique et sur la place publique sera désormais considérée comme une volonté délibérée de destruction du parti et de déstabilisation de ses militants.
Sans les nommer, Jean Tsomelou le Secrétaire général (SG) du Social democratic front (SDF) met en garde les députés de son parti politique Joshua Osih et Jean-Michel Nintcheu. Il convient de rappeler que ce sont les deux élus de la nation du parti de la balance qui se sont dernièrement illustrés par des sorties qui ont laissé croire à l’opinion qu’il y a effectivement une bataille souterraine au SDF autour de la succession du Chairman Ni John Fru Ndi. Ces hommes politiques ont montré leur désaccord sur la question de l’ingérence américaine dans la résolution de la crise anglophone.
Si l’honorable Jean-Michel Nintcheu est favorable à une intervention étrangère dans les affaires internes du Cameroun, l’honorable Joshua Osih est contre cette idée. Et c’est la raison pour laquelle, il a joint sa signature dans une correspondance de 63 députés adressée au gouvernement américain.
Et depuis, ce temps, Joshua Osih et beaucoup plus Jean-Michel Nintcheu se sont retrouvés dans des déclarations abondamment relayées sur la place publique par la presse. Par exemple, l’honorable Nintcheu a accusé l’honorable Osih d’avoir perçu de l’argent du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) à la période de l’élection présidentielle de 2018. Une accusation tout naturellement réfutée par le mis en cause qui avait été investi par son parti pour le représenter à cette élection présidentielle.
Querelles au SDF: le maire de Loum désavoue les députés Joshua Osih et Jean-Michel Nintcheu
Pour Jean Tsomelou le SG du SDF, il est temps de sonner la fin de la recréation. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, il fait savoir que tout étalage médiatique et sur la place publique sera désormais considérée comme une volonté délibérée de destruction du parti et de déstabilisation de ses militants.
Liliane N.
Joshua OSIH est désormais le mal aimé du SDF. Son crime, avoir signé avec des députés RDPC, une pétition à l’endroit des élus américains pour dire que le Cameroun est beau et que tout va bien. Posture qu’à fustiger le NEC et qui amène l’honorable Nintcheu à l’exclure aujourd’hui du parti dans la région du Littoral.
Manifestement, les jours de Joshua OSIH semblent comptés au sein du Social Democratic Front (SDF). Le 1er vice-président du SDF est cerné. D’un côté le NEC qui lui fait des reproches sur ses attitudes récentes, de l’autre son rival de toujours au sein de la région du Littoral, et en face de lui, sa responsabilité citoyenne qui s’illustre par sa participation au bon fonctionnement des institutions de l’Etat. Dans une décision signée ce dimanche 21 mars, l’honorable Jean Michel NINTCHEU, en qualité de président du Comité Exécutif Régional du SDF, dit avoir posé le constat de « l’auto-exclusion » de son collègue et camarade de parti, Joshua OSIH NABANGUI.
Que lui reproche-t-on à la fin ?
Le parti lui reproche ses actes « anti parti ». Comme pour dire que depuis un certain temps, le 1er vice-président du SDF a posé une série d’actes qui desservent les intérêts de son parti ou qui allaient à l’encontre de ce qu’avait pris comme option le parti de Ni John Fru Ndi. Dans la décision signée ce dimanche, le SDF dit précisément qu’il :
La sanction, le SDF « constate l’auto exclusion de l’Hon. Joshua OSIH NABANGUI du parti conformément aux dispositions de l’article 8.2 des statuts du SDF. » Maintenant reste à bien comprendre les implications de cette décision. Reste à savoir si cette décision va également être confirmé au niveau national. Est-ce que le fameux « 8.2 » aura raison du 1er Vice-Président du parti du Chairman Ni John Fru Ndi.
Stéphane NZESSEU
Dans une correspondance adressée le 17 Mars 2021 aux autres militants du Social democratic front, Guy Mesmin Kuaté Wambo le maire de Loum traite les députés Joshua Osih et Jean-Michel Nintcheu d’«usurpateurs à plus d’un titre et même des tricheurs».
Dans la guéguerre qui existe entre les députés Joshua Osih et Jean-Michel Nintcheu, Guy Mesmin Kuaté Wambo le maire de la Commune de Loum ne prend position pour aucun. Bien au contraire, il se désolidarise de ces derniers dans une lettre qu’il a rédigée et adressée aux autres militants du Social democratic front (SDF). Il y affirme avoir toujours dénoncé «des comportements mercantiles, opportunistes, égoïstes, activistes et incestueux de la part de certains politicards qui entachent l’image du parti et le discréditent aux yeux de nos concitoyens».
Contrairement à ce que Jean Robert Waffo affirme, le maire de Loum trouve que depuis la sortie du Chairman Ni John Fru Ndi où il a parlé de prendre très prochainement une retraite politique, il y a au sein du SDF, une lutte de positionnement. Il présente Nintcheu et Osih comme «des usurpateurs à plus d’un titre et même des tricheurs» et assure que «de telles forfaitures ne peuvent être admises». Il poursuit: «votre attitude irresponsable démontre à souhait votre avidité du pouvoir et vous ne méritez en aucun cas notre confiance».
Le maire de Loum dans sa lettre s’excuse auprès des sympathisants du SDF et de tous les Camerounais «pour ce désagrément». Il leur promet «un jour nouveau et pour bientôt au SDF». Toutefois, il appelle les réformateurs, responsables, militants et sympathisants du SDF à une mobilisation générale autour de la convocation d’un congrès extraordinaire «dès que les conditions sanitaires le permettront pour un retour au SDF originel». Il fait remarquer que c’est ensemble que les choses pourront revenir à la normale. «C’est ensemble que nous pouvons», écrit-il.
Liliane N.
L’honorable Jean Michel Nintcheu affirme qu’il a une mission de sauvegarde, une mission de service public à remplir une fois à la tête du Social democratic front.
Comme on le rapportait dans une précédente publication, la succession du Chairman Ni John Fru Ndi à la tête du Social democratic front (SDF) est un sujet de conflit entre certains militants du parti de la balance. L’honorable Jean Michel Nintcheu très en vue, s’est exprimé sur ledit sujet au cours d’un entretien accordé le mardi 16 mars 2021 à Radio Equinoxe. Le député SDF a clairement indiqué que si le Chairman démissionne, il se portera candidat à sa succession surtout qu’il est convaincu d’avoir une mission à remplir au sein de sa formation politique.
« A partir du moment où le Chairman va décider de ne plus être candidat, je vais me lancer. Voilà le seul préalable… J’y pense tous les jours. Je pense que je dois être candidat parce que j’ai une mission à accomplir à la tête de mon parti, une mission de sauvegarde, une mission de service public. Une mission qui va permettre au SDF de retrouver son véritable couloir de l’opposition radicale vis-à-vis du système maffieux de Yaoundé. On n’aurait jamais dû laisser ce couloir. Nous sommes l’ombre de nous-mêmes », a déclaré l’honorable Jean Michel Nintcheu.
Succession de Ni John Fru Ndi au SDF/Jean Robert Waffo : « Il n'y a pas de dauphins putatifs »
Le député Jean Michel Nintcheu au cours de son entretien à Equinoxe radio a également parlé de l’honorable Joshua Osih présenté lui aussi comme un potentiel successeur du Chairman à la tête du SDF. Le député Nintcheu qui demande à son camarade de parti de laisser ses fonctions de vice-président du parti de la balance, affirme qu’il a pactisé avec le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) lors de l’élection présidentielle de 2018.
« Osih a trahi la confiance que nous avons placée en lui en 2018 en allant à une élection comme sparring-partner, en prenant l’argent à l’adversaire pour se faire laminer dans les élections. Osih a trahi la confiance du peuple camerounais. C’est pour cette raison que Osih ne vaut même plus le prix du papier sur lequel j’écris son nom », a-t-il déclaré.
Ingérence américaine dans les affaires internes du Cameroun : Le SDF désavoue Joshua Osih
Liliane N.
Jean Robert Waffo le ministre de la Communication du Shadow Cabinet du Social democratic front fait savoir que si le Chairman Ni John Fru Ndi démissionne à la tête du parti, un congrès extraordinaire sera alors organisé pour désigner son successeur.
Jean Robert Waffo du Social democratic front (SDF) s’est exprimé ce matin de 16 mars 2021 sur les antennes d’ABK radio. On sait que depuis que le Chairman Ni John Fru Ndi a indiqué qu’il va se retirer de la vie politique, il y a comme des rumeurs de conflit autour de sa succession à la tête du parti. Si d’aucuns voient au député Jean Michel Nintcheu un parfait successeur, d’autres trouvent qu’il est très conservateur et que c’est plutôt l’honorable Joshua Osih qui mérite cette place parce qu’il est modéré.
«Il n’y a pas de succession au sein du SDF. Il n’y a pas de dauphins putatifs. Mais s’il arrive que le Chairman décide de démissionner, il y aura un congrès extraordinaire afin de décider qui sera le candidat du parti aux élections présidentielles et qui sera le successeur du Chairman. Tout peut arriver avec le climat politique actuel au Cameroun», a-t-il déclaré.
Jean Robert Waffo s’est également exprimé sur la supposée guéguerre qui existerait entre les députés Joshua Osih et Jean-Michel Nintcheu. On sait que ces deux élus de la nation ont eu des positions divergentes sur la question de l’ingérence américaine en ce qui concerne la résolution de la crise anglophone. L’honorable Osih a signé la correspondance des 63 députés qui faisait savoir au gouvernement américain que la souveraineté du Cameroun n’est pas une négociable. L’association de l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 à cette action a déplu tout autant aux opposants d’autres partis politiques comme de sa propre formation politique.
«Il n’y a pas de crise dans le SDF; le parti politique n’est pas une prison. Mais il est vrai qu’il peut y avoir en son sein des personnes n’ayant pas les mêmes avis», a déclaré Jean Robert Waffo.
Liliane N.
Le Social democratic front demande à l’honorable Joshua Osih de se désolidariser des 63 députés, qui ont écrit au gouvernement américain pour refuser une ingérence étrangère dans la résolution de la crise anglophone.
Le Social democratic front (SDF) veut que l’honorable Joshua Osih retire sa signature de la correspondance envoyée au gouvernement américain par 63 députés camerounais. C’est l’une des résolutions prises par le SDF au cours de la réunion du Comité exécutif qui s’est déroulée le samedi 13 mars 2021. Cette réunion apprend-on, a été présidée par le Chairman Ni John Fru Ndi. Joshua Osih qui avait été investi par le parti pour l’élection présidentielle de 2018, doit se désolidariser de tous ses camarades de l’Assemblée nationale qui ont refusé une intervention américaine dans la résolution de la crise anglophone. La question qu’on se pose est celle de savoir si le député pourra se conformer aux exigences de son parti politique. Va-t-il présenter ses excuses comme le souhaite le parti de la balance.
Il faut rappeler que le député Joshua Osih et 62 députés ont signé une correspondance dont l’objet indiquait que la souveraineté du Cameroun est non négociable en ce qui concerne la crise anglophone. En plus de cela, la correspondance demandait le rapatriement des Etats-Unis des activistes camerounais en situation irrégulière au pays de l’oncle Sam.
Liliane N.
L’avocat Christian Ntimbane Bomo pense que le retrait du Chairman Ni John Fru Ndi de la tête du Social democratic front peut être exploité positivement par le parti.
Pour Me Christian Ntimbane Bomo, le départ de Ni John Fru Ndi du Social democratic front (SDF) bien exploité, peut propulser le parti au rang de première formation politique du Cameroun. L’avocat international pense que le Chairman en se retirant de la direction du SDF, laisse ainsi entre ouvert de nouvelles possibilités qui pourraient faire beaucoup de bien au parti de la balance. Entre autres avantages que le parti de Fru Ndi pourrait glaner après son départ, il y a qu’il peut redevenir une véritable alternative dans la succession du président Biya. Il y a aussi que la crise anglophone pourrait bien prendre fin.
Egalement Me Christian Ntimbane Bomo pense qu’il y a un impératif de se réinventer qui se pose au SDF. Et dans cette réinvention, l’avocat recommande que tous ceux qui ont été au-devant de la scène avec le Chairman dans la direction du parti, se mettent de côté pour céder la place à une nouvelle dynamique.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Me Christian Ntimbane Bomo
Le SDF a actuellement un bon coup à jouer et peut devenir la première force politique du Cameroun. L'annonce faite par Ni John Fru Ndi de quitter la direction du Sdf pourrait ouvrir de nouvelles perspectives à ce parti et propulser à nouveau le Sdf au-devant de la scène politique et en faire une véritable alternative dans la succession de Paul Biya. Voire une aubaine pour la paix dans le Noso.
À son avantage :
- L'imprenable bastion des régions du Noso, occupées politiquement par défaut, par le Rdpc.
- Ces nombreuses voix francophones qui se sont toujours levées pour demander aussi l'élection d'un anglophone à la présidence de la République du Cameroun.
- La posture centriste adoptée par le Sdf ces dernières années qui pourrait lui donner une image de parti conciliateur dans un contexte de division politique marquée et heurtée.
- La posture républicaine du Sdf qui a toujours défendu l'unité du Cameroun.
Mais pour ce, le Sdf doit absolument se réinventer en faisant une mue interne.
Les anciens du parti, les proches du chairman même ceux occupant des fonctions électives doivent se mettre en posture secondaire et laisser de nouvelles figures émerger et prendre les rênes du parti.
Le Sdf doit recruter de nouvelles têtes qui apporteront de la modernité à ce parti quelque peu flétri. La logique des anciens pour succéder à Fru Ndi doit céder sa place à la nouvelle dynamique gagnante. Osih, Nintcheu et les autres devraient se faire violence pour sauver leur parti.
Ainsi la venue d'un jeune anglophone, politiquement vierge, charismatique, intellectuellement calé, compétent, parfaitement bilingue, francophile, défendant un Cameroun indivisible, pourrait rassurer davantage. La réussite dans le choix de ce futur président du Sdf sera l'élément catalyseur d'un nouvel engouement populaire pour le Sdf. A contrario un mauvais choix ou fade, l'enterrera définitivement.
SDF: Ni John Fru Ndi prendra dans bientôt sa retraite en politique
Le Chairman Ni John Fru Ndi affirme qu’il est temps qu’il passe le témoin aux jeunes dynamiques du Social democratic front.
Le Chairman Ni John Fru Ndi a offert un dîner presse aux hommes des médias hier 11 février 2021. Le président-fondateur du Social democratic front (SDF) a saisi l’occasion de ce dîner de presse pour parler de son futur dans la politique. Le Chairman envisage de laisser le leadership de son parti politique.
«Il est temps de confier le leadership à de jeunes gens dynamiques avec de nouvelles idées sur la façon de progresser avec le parti politique et le Cameroun », a-t-il déclaré.
Son retrait de la vie politique ne signifie pas que tout s’arrête. Ni John Fru Ndi a précisé que le parti politique qu’il a créé, le SDF va poursuivre sa lutte pour le changement et l’avancement de la démocratie au Cameroun. Il a souligné qu’il n’est plus au-devant de la scène notamment sur les choses à faire.
Aussi pour ceux qui le considèrent comme un échec parce qu'il n'a pas réussi à devenir président de la République, le Chairman fait savoir que son leadership ne consistait pas uniquement à devenir président du Cameroun. Le bilan qu’il dresse de son règne au SDF est tel que selon lui, le parti est resté fidèle à sa mission, et sans son parti, la démocratie au Cameroun ne serait pas là où elle est aujourd'hui. Ni John Fru Ndi va rester engager avec son parti et il va continuer à soutenir les jeunes de sa formation politique pour qu’ils puissent réussir là où il a échoué.
En bref, Ni John Fru Ndi est né le 7 juillet 1941. On retient entre autres de lui, qu’au cours des 31 dernières années en tant que président national du SDF, il s'est présenté comme candidat aux élections présidentielles de 1992, 2004 et 2011. Fru Ndi n'a pas réussi à devenir sénateur en 2013 lorsqu'il a dirigé une liste dans la région du Nord-Ouest.
Le 28 juin 2019, des séparatistes armés ont pris d'assaut sa résidence à Ntarinkon. Ils enlevé et on se rappelle bien que c’était le deuxième enlèvement, après celui du 27 avril 2019, qui s’est produit alors qu'il allait enterrer l'honorable Joseph Banadzem.
Après les incidents, Fru Ndi s'est envolé pour les États-Unis pour des soins médicaux. Il est revenu à la fin de l’année 2020.
Liliane N.