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C’est au cours d’une conférence de presse conjointe donnée hier au sein de son département ministériel que le ministre de la communication est revenu sur la nouvelle loi qui structure et organise la décentralisation au Cameroun.

 

De manière globale, le ministre de la communication a dit ce qu’on savait déjà. Une conférence de presse pratiquement pour rien quand on sait que le contenu de la loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées (CTD) est connu et a fait l’objet de nombreuses discussions et éclaircis. De plus, comment comprendre que le ministre se donne d’organiser des échanges sur un texte pratiquement un mois après sa promulgation par le Chef de l’Etat.

Toutefois, le ministre de la communication est revenu sur l’essentiel des 501 articles et sept livres qui constituent le bel ouvrage. Revenant comme nous le disions tantôt sur les avancées de ce nouveau texte, il s’est attardé entre autre sur le contenu du livre 3. Il y précise que « le Code Général y traite des règles applicables aux communes. En vue de garantir l’efficacité desdites collectivités territoriales, les contours de certaines compétences jusque là transférées y sont explicités, de même que la loi répertoire de nouvelles compétences. C’est le cas notamment :

-          De l’exploitation des substances minérales non concessibles ;

-          De l’élaboration et de la mise en œuvre des plans communaux spécifiques, de prévention des risques et d’intervention d’urgence en cas de catastrophe ;

-          Du recrutement et de la gestion des personnels infirmiers et paramédicaux des centres de santé intégrés et des centres médicaux d’arrondissement ;

-          Du recrutement et de la prise en charge du personnel enseignant des établissements pré-scolaires, les écoles primaires et maternelles ;

-          De la création et de l’exploitation des parcs de loisirs ainsi que de l’organisation des manifestations socio culturelles à des fins de loisirs. »

Au cours de cette même sortie, le ministre a tenu à mettre en lumière les prescriptions de la loi sur la décentralisation quant au contenu de la dérogation accordée aux régions du Nord Ouest et du Sud Ouest. René Emmanuel Sadi a souligné les particularités du système anglophones avec leurs particularités dans les questions de justice et d’éducation. Par ailleurs, on y note aussi la présence prégnante des chefs traditionnels dans le dispositif représentatif. Maintenant, tous les acteurs attendent la mise en œuvre de toutes ces prescriptions.

Lire aussi : Session parlementaire extraordinaire : Le premier projet de loi est soumis à l’attention des élus de la Nation

 

Stéphane NZESSEU

 

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La position du gouvernement est claire : Après la prorogation à deux reprises du mandat des députés et des conseillers municipaux, conformément à l’article 15 de la Constitution et à d’autres textes encadrés par la loi, notamment l’article 170  du code électoral, les élections vont se dérouler à la date prévue

 

C’est la quintessence de la communication faite ce lundi, par le ministre de la Communication et Porte parole du gouvernement, qui avait à ses côtés, le ministre de l’Administration Territoriale, Paul Atanga Nji.

La tenue du double scrutin de Février prend en compte de nombreux paramètres  

Ils ont été relevés par René Emmanuel Sadi : « La convocation du Corps électoral dans la perspective de la tenue des prochaines élections législatives et municipales. Elle est intervenue fort opportunément, dans une totale prise en compte des interpellations des Camerounais, en application de l’ordre légal et des prérogatives de droit dévolues par le Président de la République, et qui ouvre des perspectives nouvelles dans le jeu démocratique, avec l’élection imminente d’une Assemblée nationale rénovée et de nouveaux Conseils Municipaux… ».  

Les électeurs des régions du Nord et du Sud Ouest ont été pris en compte

« Il est en effet incontestable que les prorogations successives ont tenu compte du contexte socio-politique, et partant, du sentiment de la classe politique nationale, au sujet notamment, de la situation sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest…Le Président de la République, a dûment pris en compte l’évolution actuelle de la situation dans les régions concernées, et qu’il saura prescrire toutes les mesures nécessaires pour garantir le bon déroulement des élections dans ces régions… ».

Blocage dans le processus de composition des dossiers  

Après avoir invité les différentes formations politiques à faire preuve de « civisme et d’une conscience nationale, citoyenne et républicaine, et à consacrer leurs efforts à la mobilisation de leurs militants pour prendre part dignement aux scrutins qui les attendent, et qui seuls confèrent la légalité et la légitimité nécessaires à la conduite des affaires de l’Etat… », le ministre de la Communication a estimé que « Tous les candidats  ont été soumis aux mêmes contraintes, ont fait face aux mêmes difficultés, et ont dû tous se conformer aux exigences de la loi… ».

Aucune pression ne sera tolérée

« Le Gouvernement entend fustiger toutes les manœuvres qui s’apparentent au chantage et à de la surenchère, tout comme il dénonce ces diverses tentatives d’ingérence extérieures ou ces velléités d’interférences contraires à nos lois et qui préconisent d’autres reports, des reports infinis des élections législatives et municipales en perspective… Aux leaders des partis politiques, il n’est pas superflu de rappeler qu’un processus électoral codifié et normé par le législateur, ne saurait être biaisé au gré des intérêts particuliers…Le Gouvernement invite donc tous et chacun, à s’abstenir de tout acte pernicieux susceptible de compromettre cette grande opération d’intérêt national… ».

Une sortie qui n’a pas été du goût de certains leaders de l’opposition qui estiment que le jeu politique est biaisé par le parti proche du pouvoir. Cependant, « aux citoyens électeurs et électrices, le Gouvernement recommande de se préparer à accomplir, en leur âme et conscience, leurs devoirs envers la patrie, en allant massivement, le 09 Février 2020, exprimer leur choix démocratique, dans la discipline, le calme et la paix… ».   

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le ministre de la Communication s’est exprimé dimanche 06 octobre 2019 au micro de Radio France internationale (RFI).

 

« Il faut inscrire cette décision comme relevant du droit de grâce du Chef de l’Etat qui participe de son humanisme. Cette décision peut aussi être considérée comme un volonté du président de la République de ramener la paix dans le pays, comme il l’a fait récemment en faveur de nos compatriotes du Nord-ouest et du Sud-ouest », a dit René Sadi.

Le porte-parole du gouvernement réagissait ainsi à la suite d’un article de Jeune Afrique qui affirme que Paul Biya cédait à la pression et aux tractations diverses. Le Mincom soupçonne à travers cet article « une espèce de théâtralisation [de Maurice Kamto et Cie] qui n’a pas lieu d’être dans la mesure où ils contestent une situation incontestable, ils réclament une victoire qu’ils n’ont jamais gagnée ».

René Emmanuel Sadi appelle à ce « chacun à revenir à la raison » et invite « nos compatriotes à se mobiliser pour que nous regardions tous dans la même direction et en sauvegardant ce qui est essentiel : la paix et la stabilité. »

Selon plusieurs observateurs, la sortie du ministre de la Communication a également pour but de contrer le discours triomphaliste de Maurice Kamto quelques heures après sa sortie de prison à son domicile de Santa Barbara à Yaoundé.

Le président du MRC, arrivé en deuxième position à la présidentielle du 7 octobre 2018, déclarait le 5 octobre 2019 que « (…) Le jour que, par la volonté de Dieu et votre engagement et détermination, vous me porterez aux affaires, alors j’irai diriger le Cameroun. Vous l’avez déjà fait le 07 octobre dernier, mais les choses ne se passent pas toujours comme on le souhaite.

Maurice Kamto a été remis en liberté le samedi 5 octobre après huit mois de détention, en compagnie de Michèle Ndoki, Alain Fogué, Christian Penda Ekoka, Paul Eric Kingue et Albert Dzongang. La veille, Paul Biya avait « décidé de l’arrêt des poursuites judiciaires contre certains responsables et militants de partis politiques, notamment du MRC, arrêtés et détenus pour des faits commis dans le cadre de la contestation des résultats de la récente élection présidentielle ».

 

Otric N.

 

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Le Dr Manaouda Malachie, ministre camerounais de la Santé publique, a annoncé la signature d'un contrat pour la reconstruction de l'hôpital du district de Kumba incendié en février 2019.

 

Le ministre, dans un tweet à 20h35 le jeudi 3 octobre 2019, a déclaré que le contrat pour la reconstruction dudit hôpital coûtera 650 millions de FCFA.

"Je viens de signer le contrat public pour la reconstruction de l'hôpital du district de Kumba, y compris le bloc qui avait été brûlé par les sécessionnistes, pour un total de 650 millions de francs CFA", a indiqué le Dr Manaouda Malachie.

Le gouvernement avait attribué l'incendie de certaines parties de l'hôpital du district de Kumba à des séparatistes armés actifs dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

L'incendie, qui a débuté vers 1h du matin le 11 février 2019, a consumé le bloc opératoire masculin, le bloc opératoire féminin et la maternité, ainsi que les quartiers des infirmières et cinq voitures. C'est au cours de l'incident que quatre patients des salles d'opération ont été brûlés vifs.

Selon le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, les agresseurs appartenaient aux mouvements séparatistes d'Ambazonie, qui ont pris d'assaut l'hôpital et y ont mis le feu.

L'incident a été largement condamné, en particulier par les groupes de défense des droits de l'homme, qui ont qualifié l'attaque de « crime de guerre » et demandé que des enquêtes immédiates soient menées pour trouver les responsables. Les habitants de la région se sont également exprimés, qualifiant l'incendie d'attentat barbare contre des centaines de milliers de personnes que l'hôpital venait en aide aux sinistrés.

Cependant, beaucoup se demandent encore comment le feu a pu brûler pendant des heures, consommant la plus grande partie des bâtiments de l'hôpital, étant donné que les pompiers de l'armée sont situés à moins de 5 minutes en voiture de l'hôpital.

Mme Allegra Del Pilar Baiocchi, Coordonnatrice résidente des Nations Unies et Coordonnatrice de l'action humanitaire au Cameroun, s'est récemment rendue à l'hôpital et a promis de solliciter un appui pour sa reconstruction.

Kumba est la ville la plus au centre de la région du Sud-Ouest, et avec la plupart des hôpitaux fermés ou gravement endommagés, et les médecins abdiquant leurs fonctions en raison des menaces qui pèsent sur leur vie du fait de la guerre en cours, l'hôpital du district de Kumba est l'un des rares hôpitaux encore opérationnels à pleine capacité au cœur des violences.

L'hôpital du district de Kumba est géré par le Dr Mve Sandrine Emmanuella. Le contrat de reconstruction de l'établissement médical est conforme aux résolutions du Grand Dialogue national et au programme de reconstruction des régions anglophones touchées par le conflit, mis en œuvre par l'État.

 

Otric N.

 

Published in Finances

René Emmanuel Sadi était face à la presse ce dimanche pour répondre aux médias internationaux qui veulent faire passer les éléments de la Grande Muette pour des « scélérats »

 

Un reniement qui trouve sa source dans un article publié le 19 Septembre dernier, par le site « Médiapart » et titré : « Au Cameroun, les basses œuvres d’une unité spéciale équipée par la France ».

L’auteur de ce papier a affirmé avec autorité que : « Le Bataillon d’Intervention Rapide, une unité d’élite de 5 000 soldats, est soupçonné de pires exactions dans des chambres de tortures secrètes… ».

De façon péremptoire, il indique selon le ministre René Emmanuel Sadi que : « Du matériel militaire français est utilisé contre les populations du Cameroun » mais aussi que  « le BIR est régulièrement accusé de violer les droits de l’Homme et de réprimer, sous couvert de la lutte anti-terroriste, les populations locales…».

Le porte parole du gouvernement dans son communication, continue à relater les exactions qui sont attribuées aux Forces de Défense et de Sécurité : Ces sycophantes ajoutent que « des véhicules militaires de type Bastion, de fabrication française, sont utilisés par le Bataillon d’Intervention Rapide, qui occupe l’un des plus grands centres de torture clandestin», et que « dans le Sud du pays, où l’armée camerounaise réprime dans le sang la minorité anglophone, le BIR utilise également ces blindés fabriqués en France …».

Ils affirment enfin, non seulement que « des armes françaises servent au régime du Président Paul Biya, à affamer, assujettir un peuple ou à réprimer violemment les civils, en toute violation des droits et traités internationaux, mais aussi, que dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le BIR procède à des interventions de contre insurrection, visant à couper les populations civiles des insurgés, des méthodes qui leur ont été enseignées par des formateurs français, américains, et israéliens, selon les principes élaborés par la France, à l’époque des guerres d’Indochine et d’Algérie, et perfectionnés par les Américains en Irak ». 

 

Des affabulations qui ne laissent planer aucun doute, sur les intentions de ces détracteurs à ce moment crucial pour le Cameroun

« Il n’y a point de doute qu’il y a là encore, comme on a eu à le constater, en d’autres circonstances, une claire intention de manipuler l’opinion nationale et internationale, d’attiser les rancœurs et les tensions, dans un pays résolument engagé et mobilisé pour le rétablissement de la paix et de la sécurité, là où elles sont aujourd’hui menacées, de diaboliser et de stigmatiser une armée forte et crédible, dont le principal crédo repose, nous le savons, sur des principes sacrés, notamment, le respect des institutions républicaines, et la défense populaire, et peut-être aussi, de mettre en question le bien-fondé de sa participation au Grand Dialogue National… ».

Avant de conclure son propos et condamné « ces allégations calomnieuses relatives aux exactions et autres graves atteintes aux droits de l’Homme dirigées sur des cibles civiles », René Emmanuel Sadi est revenu sur le travail abattu par les éléments du Bataillon d’intervention Rapide, notamment  dans les domaines de la Santé, de l’Education, des Travaux Routiers… sans parler de ce qui est leur mission première, protéger, au détriment de leur vie celle de leurs concitoyens.   

C’est cette armée qui sait pouvoir compter sur le soutien du gouvernement et de tous les camerounais qui reconnaissent que le Cameroun, leur pays est leur plus grande richesse et qu’il est important de le protéger au-delà de toutes autres considérations.

 

Nicole Ricci Minyem  

 

Published in Défense

Le ministre de la Communication accompagné des ministres en charge de l'Education ont donné une conférence de presse conjointe ce lundi, dans la salle Auditorium du ministère de la Communication. Le porte parole du gouvernement a salué « la mobilisation nationale, en vue de la sauvegarde du droit d’aller à l’école pour chaque enfant » résidant dans les zones en crise.   

 

L’on n’a rarement vu un tel rassemblement mobilisation, à la veille d’une rentrée scolaire, du moins depuis le début de la crise sécuritaire au Nord et au Sud Ouest. Face aux Hommes des médias et se tenant à côté du patron de la Communication, les membres du gouvernement auxquels incombe la responsabilité directe de l’éducation, de la formation et de l’encadrement des jeunes apprenants : les ministres de l‘Education de Base, des Enseignements Secondaires, de l’Enseignement Supérieur, l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire …

Dans sa communication, René Emmanuel Sadi a relevé que : « Le retour en classe des enfants est une préoccupation majeure dans tous les pays du monde, dans la mesure où c’est à l’école et pour l’école que l’on forme celles et ceux qui, au travers des générations successives vont contribuer à l’œuvre de construction nationale… Sans école, point d’avenir ».

 

Les dispositions de la loi sont pourtant claires

Et, le ministre de la communication n’a pas manqué de les rappeler. La constitution camerounaise à travers son préambule 18 est claire : « L’Etat assure à l’enfant le droit à l‘instruction. L’enseignement primaire est obligatoire. L’organisation et le contrôle de l’enseignement à tous les degrés sont des devoirs impérieux de l’Etat… ».

Par ailleurs, la Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant, entrée en vigueur depuis le 02 Septembre 1990, dispose entre autres, en son article 18 que « les Etats parties reconnaissent le Droit à l’Education, en vue d’assurer l’exercice de ce droit progressivement et sur la base de l’égalité des chances ».

Des ordonnances qui n’ont pu être respectées depuis trois ans, à cause « des exactions inadmissibles des bandes armées de la nébuleuse sécessionnistes et qui ont rendu les établissements scolaires et universitaires totalement ou partiellement inaccessibles aux élèves, aux étudiants et au personnel enseignant et d’appui. Ce qui constitue non seulement des violations flagrantes des dispositions pertinentes des lois et règlements de la République mais aussi, de véritables transgressions des conventions internationales relatives au  Droit de l’enfant à l’éducation… ».

 

Comment concilier l’aspiration de ces « hors la loi » à créer un Etat, présider aux destinées d’un peuple et leur obstination farouche à compromettre l’éducation et la formation des jeunes ?

Un tableau sombre et, en dehors de ces quelques exemples, la liste est loin d’être exhaustive : « Vingt sept attaques terroristes ont été perpétrés contre le système éducatif dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest entre Janvier et Août 2019 ».

Durant l’année académique 2018 - 2019, c’était presque pareil : « Dix neuf enseignants et cinquante huit étudiants ont été kidnappés dans les universités de Bamenda et de Buéa… », sans oublier le lâche assassinat et la décapitation du professeur Wountai Vondou Olivier…

 

La rentrée des classes sera bel et bien effective toutefois, les responsabilités sont échelonnées

René Emmanuel Sadi n’a marqué aucune hésitation en martelant ces mots : « Certes, la situation préoccupe au plus haut point, le sommet de l’Etat mais, il en va de l’intérêt des enfants d’abord ainsi que des familles, tout comme de leur région d’origine, qui, à l’instar des autres Régions, ont besoin d’une jeunesse scolarisée et formée pour assurer leur développement… ».

Dans le cadre de ses responsabilités régaliennes, « le gouvernement, à travers ses démembrements et des Forces de Défense et de Sécurité entend créer les conditions propres à garantir une rentrée des classes sécurisée, en dépit des menaces de toute nature que les hors la loi sécessionnistes continuent de proférer à l’endroit des populations ainsi que des élèves et des étudiants… ».  

En clôturant son propos, le porte parole du gouvernement a lancé un appel vibrant à la communauté et internationale, en attirant l’attention des uns et des autres sur cette agression à laquelle fait face le Cameroun.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Published in Education

Après le prononcé de la condamnation à vie de Sisiku Ayuk Tabe et neuf des membres de son gouvernement fantôme, les réactions sont nombreuses. Celles-ci divergent selon que l’on est du gouvernement ou de l’opposition camerounaise.

 

L’une des premières réactions enregistrées à la suite de la décision du tribunal militaire de Yaoundé, est celle du ministre de la communication, René Emmanuel Sadi. Par un post sur son compte Twitter, le patron de la communication du gouvernement de Yaoundé a salué l’acte posé par la justice militaire de notre pays. Et par sa voix, c’est le gouvernement qui se prononce sur la condamnation des séparatistes, Ayuk Tabe et des autres activistes de la crise anglophone. On peut lire, « Le tribunal Militaire de Yaoundé, à l’unanimité de ses membres, et contradictoirement à l’égard de toutes les parties, a déclaré une dizaine de leaders sécessionnistes coupables d’infractions à eux reprochées. Dix des leaders sécessionnistes poursuivis devant la justice camerounaise ont été condamnés chacun, entre autres, à l’emprisonnement à vie. La Justice de la République, souveraine et indépendante, s’est donc prononcée. Le Gouvernement en prend acte ». Ainsi a réagi René Emmanuel Sadi, le ministre de la communication.

 

De l’autre côté, l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats du Cameroun, Me Akere Muna s’offusque de cette décision qui selon lui n’est pas de nature à apaiser les tensions dans les régions du Nord Ouest et du Sud ouest. Pour l’ancien candidat à la présidence de la république, il faut distinguer le mécanisme de règlement des crises politiques de ceux qui concernent les crimes et délits de droit communs. Maitre Akere Muna, avocat de réputation internationale a fait savoir qu’ « un procès ne règle jamais un problème politique. Suite au verdict rendu par le tribunal militaire de Yaoundé à propos de Sisiku Ayuk et 9 autres, je m’interroge : la voie vers un véritable dialogue inclusif ou la campagne du gouvernement pour la reprise des classes facilité ? » a tweeté Maître Akere Muna.

 

Deux réactions qui reconnaissent implicitement l’autorité de la décision prise par le tribunal militaire. Mais qui invitent maintenant les acteurs politiques à prendre le relais pour une sortie de crise définitive. Il est évident que la justice de par son impartialité et son indépendance ne devrait laisser entrevoir à aucun moment une couleur politique dans le déroulé du procès. Et visiblement c’est ce qui semble avoir conduit les magistrats du tribunal militaire.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Société

Les chefs de cellules de communication des départements ministériels ont été outillés sur la question hier à Yaoundé au cours d'un atelier présidé par le ministre René Emmanuel Sadi.

 

Donner une nouvelle dynamique à la communication gouvernementale au Cameroun en harmonisant les informations et en les coordonnant. C'était tout le sens de l'atelier d'information et d'échange qui a réuni les 38 chefs de cellules et divisions de la communication de l'ensemble des départements ministériels hier à l'auditorium du ministère de la Communication (Mincom).

 

Afin de coordonner les communications issues des différents départements ministériels, le ministre René Emmanuel Sadi a instruit la mise en place d’une dynamique de synergie. Pour comprendre cette action, fait savoir Cameroon Tribune, il a été question au cours de l’atelier, de revisiter les missions dévolues à la communication des actions médiatiques gouvernementales mise en place en 1992 et qui sont frappées d’obsolescence. Il faudra donc prendre en compte les évolutions internes dans le secteur de la communication et qui obligent les pouvoir publics à aller au-delà de la mission d’information pour embrasser celle de la communication.

 

« Nous avons vocation à assurer la défense des actions du gouvernement chaque fois qu’il y a des informations erronées qui circulent, à l’international comme au plan national. En dehors de cette responsabilité d’avocat du gouvernement, nous avons également vocation à promouvoir l’image du Cameroun à l’extérieur. Nous ne pouvons pas le faire seuls. Le ministère de la Communication doit le faire avec l’ensemble des départements ministériels », a expliqué le ministre René Emmanuel Sadi.

 

Concrètement, il est question de faire une évaluation de l’action gouvernementale, telle qu’elle se déroule en ce moment. Mais également se concerter sur les voies et moyens qui permettraient d’améliorer cette communication gouvernementale et de mieux l’harmoniser. Pour donner toutes les armes aux responsables de la communication, l’atelier a prévu de les outiller à travers des thématiques variées.

 

Entre autres : « Les mécanismes de la collecte de l’information », « Les mécanismes de planification des communications des membres du gouvernement », « Le monitoring des medias dans le cadre de la communication gouvernementale ». Lesquels leur permettront de mieux faire connaître l’action gouvernementale à l’opinion nationale et internationale, mais aussi de voir comment vendre le Cameroun à l’étranger.

 

A l’issue des travaux, apprend-on, ces derniers devront proposer de façon concrète, un dispositif de collecte de l’information d’essence gouvernementale, un cadre de planification et de timing des actions de communications gouvernementales autour du centre d’impulsion qu’est le Mincom. Mais également, de proposer un processus de gestion de la communication gouvernementale en temps de crise.

 

Otric N.

 

Published in Politique

Depuis sa nomination à la tête de ce département ministériel, c’est la première rencontre officielle à laquelle René Emmanuel Sadi convie les journalistes.

 

De nombreux sujets ont été évoqués ce jeudi dans la salle auditorium du Mincom mais, au préalable, il fallait faire un état de lieu.

 

Un environnement propice pour les acteurs de corps de métier

 

Tel est le constat fait par le patron de la communication qui estime que : « Depuis plusieurs décennies, le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, s’emploie, avec le peuple camerounais, à construire méthodiquement, inlassablement et irréversiblement, les meilleures rampes d’accès au plein épanouissement de la liberté d’expression et de la liberté de la presse au Cameroun qui sont les socles essentiels d’une véritable société démocratique. Notre pays s’est ainsi résolument engagé dans un processus de démocratisation et de promotion des libertés fondamentales, plus particulièrement, la liberté de la presse, clairement marquée par le pluralisme médiatique, avec une grande liberté de ton. S’agissant précisément du pluralisme médiatique, force est de relever, pour s’en féliciter, la multitude des supports multimédias qui animent l’espace médiatique national, à savoir : - 30 chaînes de télévision ; - Plus de 200 chaînes de radiodiffusion commerciales et communautaires ; - Plus de 600 organes de presse écrite ».

 

Et pourtant, certains profitent de cette ouverture pour se lancer dans certaines dérives, regrette René Emmanuel Sadi

 

« La presse camerounaise, nonobstant sa pluralité de tons, sa grande diversité et son abondance éditoriale, semble malheureusement s’écarter, par endroits et à certains moments, de sa mission essentielle, qui se résume à ce triptyque : l’information des populations, l’éducation et le divertissement des masses.

 

Dans le même ordre d’idées, face aux multiples enjeux sécuritaires et sociopolitiques auxquels le Cameroun est confronté à l’heure actuelle et, devant la récurrence des dérives médiatiques observées ça et là, en violation flagrante, non seulement, de l’éthique et de la déontologie journalistiques, mais aussi, du principe professionnel qui sacralise les faits, un autre constat s’impose à la communauté nationale tout entière, selon lequel, la presse camerounaise, jour après jour, tend à  s’enliser dans les déviances, des appels à la haine de l’autre, de l’apologie de l’irrédentisme et des replis identitaires qui sont autant de dangereux catalyseurs du tribalisme… ».

 

Des déviances qui peuvent entraîner de lourdes conséquences

 

A cette allure, poursuit le membre du gouvernement,  « si l’on n’y prend garde, notre presse pourrait à terme, faillir à l’important rôle qui est le sien, de relais et de promoteur de nos idéaux de paix, d’unité et d’intégration nationales. Les axes du discours médiatique au Cameroun, lorsqu’ils sont teintés de manipulation et de désinformation, d’allégations non fondées, voire d’atteintes systématiques aux valeurs de la Nation et de la Mère Patrie, contribuent incontestablement à la désorientation de l’opinion publique nationale ».

 

Une presse qui s’en prend aux forces de défenses et de sécurité malgré le lourd sacrifice consenti par ces camerounais qui défendent l’intégrité nationale

 

« L’incompréhension et l’indignation de nos compatriotes sont par exemple, toujours aussi grandes, chaque fois qu’une télévision, une radio, un journal de presse écrite ou cybernétique, commet des déclarations ou des écrits ostensiblement dirigés contre les Forces Nationales de Défense et de Sécurité, alors même qu’exposés chaque jour, jusqu’au sacrifice de leurs vies, nos braves et héroïques militaires, gendarmes et policiers méritent de la part de la Nation, soutien, gratitude et reconnaissance... ».

 

Le journaliste doit éviter de faire de la politique sous les oripeaux du journalisme 

 

« Ces médias nationaux se sont constitués en une véritable presse militante, au service de courants antirépublicains, multipliant de ce fait des contre - vérités, ainsi que des dérapages malencontreux, le tout, à travers une violence verbale inadmissible, ou, des écrits incendiaires, prônant à la fois la haine tribale, les troubles à l’ordre public, voire l’insurrection sociale… ».

 

Le gouvernement, conscient de ses responsabilités

 

Le diagnostic ainsi posé ne dilue pas la responsabilité de l’Etat qui, selon René Emmanuel Sadi est «  conscient de la précarité dans laquelle évolue les pratiquants de cette noble profession... ».

 

De nouvelles mesures sont prises

 

« le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, vient de marquer son accord pour la mise en place d’une plateforme rénovée de la Communication Gouvernementale, destinée à assurer, outre une meilleure coordination des mécanismes de collecte et de centralisation des informations d’origine institutionnelle, une mise à disposition plus fluide et davantage proactive desdites informations… ».

 

En invitant les uns et les autres à plus de professionnalisme et à une plus grande responsabilité, René Emmanuel Sadi exhorte les journalistes à travailler en toute intelligence afin de limiter des procès engagés contre les professionnels des médias. 

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Politique

Pour mettre un point final aux déclarations que l’on lit dans les réseaux sociaux depuis quarante huit heures, René Emmanuel Sadi veut rétablir la réalité des faits. 

 

Dans un communiqué de presse publié ce mercredi, le porte parole du gouvernement affirme que : « Le gouvernement dément formellement ces allégations mensongères et précise, à la lumière des informations soigneusement recoupées par les services spécialisés de l’Etat que cet acte abominable a été perpétré par des individus issus des bandes armées criminelles, lesquelles, prises de court par la dynamique d’apaisement et de reprise en main de la situation dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, s’emploient de façon pernicieuse à maintenir un climat de terreur et de désolation parmi les populations… ».

 

Le repenti des anciens ambazoniens suscitent la colère de leurs anciens compagnons

Pour René Emmanuel Sadi, « C’est dans cette optique qu’un  groupe d’individus, armés de fusils de chasse de calibre 12  et d’armes blanches a investi le domicile d’un ancien rebelle sécessionniste, aujourd’hui repenti et réinstallé chez lui, au quartier Makanga à Muyuka… Ce père de famille, alerté de l’imminence d’une expédition punitive de ses anciens compagnons de guerre et, pris de panique a dû quitter précipitamment son domicile avec son épouse et deux de ses enfants, sans avoir pu emmener avec eux, leur fillette âgée de quatre mois. C’est ainsi que les assaillants vont s’acharner sur cette âme innocente et l’assassiner froidement… ».

 

Les causes du décès du bébé

Dans le communiqué du ministre de la communication, il est écrit que : « Par ailleurs, l’analyse minutieuse de la vidéo, effectuée par des spécialistes, indique clairement que la blessure sur la tête de la fillette a été infligée à l’aide d’une arme blanche et non pas d’une munition, dont l’impact sur la tête d’une enfant de moins d’un an aurait été totalement différent… ».

 

Les déclarations de la dame en pleurs dans la vidéo

Poursuivant ses explications, le membre du gouvernement précise que : «  Il y’a ensuite et surtout, les déclarations de la femme en pleurs, supposée être la mère de la fillette assassinée et, celles de l’individu qui lui pose les questions. Tous les deux n’apparaissent à aucun moment sur la vidéo.

 

Le jeu de rôle clairement établi, met en lumière les réponses mécaniques et instrumentalisées de la mère supposée de la fillette, manifestement contrainte d’affirmer que ce sont les militaires de l’armée camerounaise qui ont assassiné son enfant.

 

La présentation de ces faits selon René Emmanuel Sadi entraîne une seule position : « Le Gouvernement condamne avec la dernière énergie, ces actes répétés de barbarie qui surviennent au moment où le Chef de l’Etat entreprend de mettre en place toutes les mesures nécessaires au retour à la paix dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, particulièrement, dans la perspective du dialogue inclusif sur les grands enjeux de l’heure, qui interpellent la Nation.  

 

Le Gouvernement tient à réitérer que les Forces Armées Camerounaises sont rompues à la tâche, conscientes de leurs responsabilités et entièrement vouées au service de l’Etat  et de ses populations… ».

 

Dans son communiqué, le porte parole du gouvernement appelle les populations à plus de vigilance et, à ne point succomber à la supercherie  de ceux qui n’ont de cesse de diaboliser les Forces Armées et de Défense… ».

 

Quelques interrogations

A la lecture du communiqué du ministre de la communication, on ne peut s’empêcher de se poser quelques questions, en partant du fait que nombreux sont ceux qui veulent que la crise sécuritaire perdure dans ces deux régions.

-         Quelles sont les raisons qui ont poussé ces parents à abandonner leur bébé de quatre mois, en emmenant ceux qui peut être sont plus grands ?

-         Où sont–ils aujourd’hui ?

-         Qu’à t- on fait de la dame dont on voit l’image à la Une de certains journaux depuis l’annonce de ce crime barbare ?

-         Est–elle la complice des meurtriers de cette fillette ?

 

En répondant à ces questions ainsi qu’à toutes celles qui taraudent l’esprit de ceux qui pleurent, en solidarité avec les parents, le gouvernement va mieux conforter la position de ceux qui soutiennent cette armée républicaine, dont on loue les actes de bravoure.

 

Par ailleurs, les réponses du Gouvernement vont donner d’autres arguments à tous ceux qui se souviennent que chaque fois qu’un soldat a été sauvagement assassiné et décapité, l’on n’a jamais retrouvé auprès du cadavre, la tenue portée par les terroristes. Des tenues qui sont plus tard, arborées par ces meurtriers qui n’hésitent pas à narguer toutes ces populations qui n’aspirent qu’à vivre en paix.

 

Nicole Ricci Minyem  

Published in Défense
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Sunday, 05 June 2022 11:01