Donner une nouvelle dynamique à la communication gouvernementale au Cameroun en harmonisant les informations et en les coordonnant. C'était tout le sens de l'atelier d'information et d'échange qui a réuni les 38 chefs de cellules et divisions de la communication de l'ensemble des départements ministériels hier à l'auditorium du ministère de la Communication (Mincom).
Afin de coordonner les communications issues des différents départements ministériels, le ministre René Emmanuel Sadi a instruit la mise en place d’une dynamique de synergie. Pour comprendre cette action, fait savoir Cameroon Tribune, il a été question au cours de l’atelier, de revisiter les missions dévolues à la communication des actions médiatiques gouvernementales mise en place en 1992 et qui sont frappées d’obsolescence. Il faudra donc prendre en compte les évolutions internes dans le secteur de la communication et qui obligent les pouvoir publics à aller au-delà de la mission d’information pour embrasser celle de la communication.
« Nous avons vocation à assurer la défense des actions du gouvernement chaque fois qu’il y a des informations erronées qui circulent, à l’international comme au plan national. En dehors de cette responsabilité d’avocat du gouvernement, nous avons également vocation à promouvoir l’image du Cameroun à l’extérieur. Nous ne pouvons pas le faire seuls. Le ministère de la Communication doit le faire avec l’ensemble des départements ministériels », a expliqué le ministre René Emmanuel Sadi.
Concrètement, il est question de faire une évaluation de l’action gouvernementale, telle qu’elle se déroule en ce moment. Mais également se concerter sur les voies et moyens qui permettraient d’améliorer cette communication gouvernementale et de mieux l’harmoniser. Pour donner toutes les armes aux responsables de la communication, l’atelier a prévu de les outiller à travers des thématiques variées.
Entre autres : « Les mécanismes de la collecte de l’information », « Les mécanismes de planification des communications des membres du gouvernement », « Le monitoring des medias dans le cadre de la communication gouvernementale ». Lesquels leur permettront de mieux faire connaître l’action gouvernementale à l’opinion nationale et internationale, mais aussi de voir comment vendre le Cameroun à l’étranger.
A l’issue des travaux, apprend-on, ces derniers devront proposer de façon concrète, un dispositif de collecte de l’information d’essence gouvernementale, un cadre de planification et de timing des actions de communications gouvernementales autour du centre d’impulsion qu’est le Mincom. Mais également, de proposer un processus de gestion de la communication gouvernementale en temps de crise.
Otric N.