L’invitation à cet évènement a été portée à René Emmanuel Sadi, Ministre de la Communication hier, le mardi 7 mai 2019 dans son département ministériel. C’est Mme Nathalie O’Neil le Haut-Commissaire du Canada accompagné de Mme Sharon Ganney chargé d’affaires du Haut-Commissariat de Grande Bretagne qui s’est chargée de le faire.
Au terme de l’audience avec le Ministre de la Communication, Mme Nathalie O’Neil qui s’est entretenue avec la presse, a déclaré que, la Conférence mondiale sur la liberté de la presse sera une opportunité d’échanges sur les défis auxquels font face les médias. Elle a fait savoir que cette initiative est l’œuvre de plusieurs pays parmi lesquels on compte, le Canada et la Grande Bretagne. La Conférence est ouverte et élargie aux acteurs de la société civile, journalistes et observateurs.
Il convient de rappeler que le Cameroun a célébré le 3 mai dernier, la journée mondiale de la liberté de la presse. Ladite journée a été célébrée sous le thème «les médias pour la démocratie: journaliste et élections en temps de désinformation». Dans la mouvance de cette journée, René Emmanuel Sadi a indiqué que le Cameroun enregistre des avancées dans le domaine de la liberté de la presse. Plus de 600 organes de presse qui paraissent selon de différentes périodicités ont été comptabilisés. 200 stations de radiodiffusion sonore parmi lesquels on retrouve des radios commerciales et communautaires et confessionnelles ont été enregistrées. On a dénombré une trentaine de radiodiffusion télévisuelle, 154 opérateurs de télédistribution et un nombre considérable de médias cybernétiques.
A titre de rappel, quelques jours avant le 03 mai 2019, une Organisation non gouvernementale a critiqué le traitement infligé aux journalistes au Cameroun. René Emmanuel Sadi face aux hommes des médias a déclaré qu’«il s’agit d’accusations fausses» qu’il rejette catégoriquement. Il a ajouté qu’ «il n’y a pas de journaliste incarcéré ou en résidence surveillée au Cameroun, du fait de l’exercice de leur métier».
Autre accusation que le porte-parole du gouvernement rejette, un financement voilé de médias privés par le pouvoir en place. Ce qui sous-entendrait des pratiques de corruption. Or, chaque journal ou média travaille en fonction de sa ligne éditoriale. Il y en a qui sont pro gouvernement, et d’autres, qui sont contre.
Liliane N.
Pour le ministre camerounais de la communication, la résolution du parlement Européen « dépeint littéralement la situation socio-politique au Cameroun, en faisant abstraction de toutes les mesures idoines prises par les autorités de l’Etat au regard des multiples enjeux sécuritaires auxquels notre pays a dû faire face ces dernières années ».
Par ailleurs, cette résolution « jette le discrédit sur l’élection présidentielle organisée au Cameroun, le 07 octobre 2018 ; fustige les dispositions pertinentes et essentielles de notre Constitution, loi fondamentale et émanation de la volonté du peuple camerounais, souverain ; incrimine les forces nationales de défense et de sécurité, accusées de violations des droits de l’Homme ».
Au rang des accusations, René Emmanuel Sadi note également que le parlement Européen a pris sur lui d’affirmer qu’il y a discrimination entre les régions francophones et anglophones du Cameroun. Ce parlement accuse les autorités camerounaises d’obstruction sur les libertés publiques, précisément : les restrictions de liberté d’expression et les réactions disproportionnées à l’égard de certains membres de l’opposition par l’organisation de procès militaires. En soulignant les répressions avec usage abusive de la force.
Et le comble c’est le fait que ce parlement désapprouve la loi camerounaise sur l’homosexualité.
Très vite, le ministre de la communication a fait savoir que le gouvernement de la République du Cameroun « s’élève radicalement contre cette résolution du parlement européen, et exprime son indignation face à un acte empreint de partialité, qui s’apparente à une kyrielle de contre-vérités, d’affirmations gratuites, de récriminations infondées, et d’injonctions assorties de chantage, dirigés contre les autorités du Cameroun et nos forces de défense et de sécurité » .
Dans la suite de sa communication, le ministre Sadi a démonté point après point les idées reçues des européens sur le Cameroun. Au sujet de la discrimination entre francophones et anglophones, après avoir précisé le contexte qui a déclenché la crise, le ministre rappelle très bien que les revendications corporatistes des enseignants et des avocats ont trouvé satisfactions à ce jour. Mettant un accent sur le processus de décentralisation en cours, pour indiquer la bonne foi du gouvernement dans la mise en œuvre d’un meilleur équilibre dans la gestion des communautés. Sur la question des violations de droits de l’homme, le ministre de la communication a rappelé à l’intention de ces occidentaux, le cadre juridique qui encadre les actions démocratiques au Cameroun.
En terminant son propos, Emmanuel Sadi fait savoir que le Cameroun reste ouvert à toutes suggestions constructives, mais ne se laissera pas aller à des injonctions sur fond de chantage à peine voilé.
Stéphane Nzesseu
René Sadi a raison de torpiller l’appel au dialogue de Maurice Kamto car c’est l’un des architectes du chaos dans lequel notre pays se trouve. Souvenez vous que c’est ce paresseux qui aura pris la décision de suspendre le consortium des anglophones en janvier 2017. Ceux qui négociaient avec le gouvernement. Il a donc ouvert la voie à la radicalisation.
Quand les occidentaux demandent à Biya de limoger tous ceux qui sont impliqués dans la crise anglophone, ils font également allusion à Sadi René. Donc ce dormeur légendaire a tout intérêt à ce que Biya n’aille pas vers le dialogue et l’apaisement. Car il fait incontestablement partie des personnes dont on va exiger la tête.
Ce que René Sadi a déclaré sur RFI c’est pour lui là bas. Les responsables du MRC n’ont même pas besoin de réagir à ses élucubrations. Car il n’a pas été mandaté par Biya, mais par le clan qui veut réaliser la succession de gré à gré. Si Sadi était important, lui qui se rêvait président, Biya n’allait pas le chasser du gouvernement pour le remplacer par un illettré comme Atanga Nji, puis le remettre à la place de Issa Tchiroma. Imaginez le mépris. En fait Sadi ne vaut rien aux yeux de Biya.
Qui ignore que ce gros corrompu était un ami de Mebe Ngo’o avant de l’oublier dès que les difficultés de bébé doc ont commencé. Or quand Mebe Ngo’o était ministre de La Défense, il a été très généreux avec Sadi qui aura perçu près de 200 millions F CFA. En effet à plusieurs reprises, Edgard a envoyé l’un de ses proches remettre des paquets de 30 voir 40 millions F CFA à Sadi. Et chaque fois Sadi remerciait bébé doc comme un gamin et disant qu’il était même déjà foiré. Ohh le pauvre.
Pour remercier l’actuel pensionnaire de Kondengui, René Sadi va faire nommer le fils de Mebe Ngo’o, Philippe Mebe Ngo’o, sous-préfet à Douala alors qu’il venait de sortir de l’école et n’avait aucune expérience dans la préfectorale. Mais son ami est déjà à Kondengui. Pense s’y Sadi ton tour peut arriver à tous moments. Continue avec ta malhonnêteté tu vas aller le rejoindre à Kondengui.
Propos transcrits par Félix Swaboka
L’hôpital de district de Kumba dans le département de la Meme, région du Sud-Ouest, a été incendié dans la nuit du 10 au 11 février 2019 par « une vingtaine d’individus ». « Lesdits assaillants ont escaladé le portail aux environs de 00h30 minutes, semant la panique par des tirs à l’arme lourde. Ils se sont par ailleurs introduits dans les résidences des personnels et dans les principaux services de l’hôpital, notamment en médecine, chirurgie et en bloc opératoire ; incendiant au total tous les bâtiments abritant ces unités essentiels de l’hôpital de district de Kumba », indique le porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi.
« Les États-Unis condamnent l'attaque criminelle contre l'hôpital du district de Kumba, dans la région du Sud-Ouest. L’incendie aurait entraîné la mort de plusieurs patients et causé des dégâts considérables au petit matin du 11 février », a réagi l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun mardi.
« Nous exprimons nos plus sincères condoléances aux familles des victimes et notre admiration pour le personnel médical courageux. Nous appelons le gouvernement camerounais à mener une enquête transparente sur ce crime, à veiller à ce que les tribunaux tiennent les auteurs pour responsables et à informer le peuple camerounais de ses conclusions », a-t-il poursuivi.
Peter Henry Barlerin a exhorté les deux parties des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun à «permettre un accès sans entraves aux travailleurs humanitaires et aux personnels de santé et à ne jamais attaquer les hôpitaux ni les centres de santé», tout en appelant « les deux côtés du conflit anglophone à renoncer à la violence et à engager un dialogue élargi sans conditions préalables ».
Le gouvernement a pour sa part condamné avec la dernière énergie « ces atrocités innommables et ces actes barbares d’une extrême cruauté ayant causé la mort d’innocents citoyens et entraîné la destruction d’infrastructures hospitalières si nécessaires à la santé des populations et à la sauvegarde des vies humaines ».
Le porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi a, au nom de Paul Biya et du gouvernement, adressé « les condoléances les plus attristées ainsi que leurs souhaits de prompt rétablissement aux blessés et aux malades transférés dans les autres établissements hospitaliers, pour lesquels des instructions ont été données en vue de leur prise en charge rapide et optimale ».